Le recouvrement de l’indépendance du Royaume a été l’aboutissement d’une lutte glorieuse menée par le Trône alaouite et le peuple marocain pour la liberté et la dignité. Mais cette période charnière de l’histoire du Maroc a marqué également le début d’un autre combat. «Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad», a déclaré le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, le 18 novembre 1955, à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale.
Le peuple marocain célèbre, ce lundi, le 69e anniversaire de l’indépendance, un événement phare scellant le triomphe de la lutte acharnée d’un Roi et d’un peuple pour s’affranchir du joug du colonialisme. La célébration de cet événement, qui restera à jamais gravé dans la mémoire collective des Marocains et dans les annales de l’histoire moderne du Royaume, constitue également une occasion pour rendre hommage aux sacrifices consentis par le Trône alaouite et le peuple marocain pour le recouvrement de l’indépendance et la souveraineté du Royaume. Elle permet aussi aux générations montantes de s’arrêter sur les efforts déployés depuis lors pour le développement du pays et le renforcement de ses infrastructures dans tous les domaines, et qui ont fait du Maroc un modèle à suivre aux niveaux arabe et africain dans plusieurs domaines.
En effet, l’affranchissement du joug du colonialisme ne fut que le début d’une autre grande épopée, celle consistant à offrir aux Marocains les conditions d’une vie digne dans le respect de leurs droits et de leurs libertés. «Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad», déclara le Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef, le 18 novembre 1955, à son retour d’exil en compagnie de la Famille Royale. Tel fut le chantier lancé dès les premiers jours de l’indépendance par le Père de la Nation, Feu S.M. Mohammed V qui, fort d’une foi inébranlable, d’une détermination de fer et d’un dévouement exemplaire au service de la cause de son peuple, a su engager le Royaume dans une nouvelle ère, marquant la victoire du droit sur l’injustice et de la dignité sur l’asservissement.
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