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Terfass Marocain ou truffes du désert




Appelées aussi «truffes des sables» ou «truffe du désert». Le royaume possède plusieurs espèces de ce champignon très prisé en Europe mais très peu consommé des Marocains.
En fonction des spécificités de la région de production ou de la couleur, on peut retrouver des noms locaux qui sont associés à la truffe. C’est ainsi que l’on parle de «Terfass rouge de Tafilalet», «Terfass blanc de Tafilalet», «Terfass rose de Maâmora», «Terfass noir de Zaïr», «Terfass de Taïda».
Mais trois régions en général sont pourvoyeuses de truffes. Dans le nord-ouest, la forêt de Maâmora à l’est de Rabat est une zone peuplée de chênes-lièges où les truffes peuvent bénéficier du climat semi-aride et du sol acide. On peut aussi retrouver des truffes dans la région de l’Oriental sur le haut plateau avec un sol calcaire, et enfin dans la zone de forêt de chênes verts, dans l’ancienne région de Doukkala-Abda. De nombreux trufficulteurs s’adonnent à ce commerce saisonnier aux abords des routes marocaines entre mars et mai selon les régions.
Les truffes marocaines souffrent d’un déficit de popularité. Elles ne sont pas aussi populaires par exemple que la «Truffe du Périgord» en France ou encore «la truffe d’Alba» en Italie. Certains leurs refusent même l’appellation de truffes expliquant que les «terfass» marocaines et les truffes n’ont pas le même parfum et la même saveur donc pas le même prix. Si les «Terfass» se négocient entre 200 et 1000 dirhams le kilo (18 à 90 €), les prix de certaines truffes varient entre 600 et 10 000 euros selon la qualité et la quantité de la récolte.
Mais une deuxième voie semble avoir été dessinée par le Docteur Abdelaziz Laqbaqbi. Le nom de cet ancien orthopédiste est apparu au début des années 2000 lorsqu’il s’est reconverti en pionnier de l’introduction de la culture de la truffe noire du Périgord au Maroc dans une plantation au cœur du Moyen-Atlas. Récompensé par le prix de l’innovation SIAM en 2006, il lancera d’autres exploitations de truffes noires et ambitionne de lancer un musée de la truffe au Maroc.
Il s'agit cette fois-ci de vraies truffes qui ont profité de l'alternance de la pluviométrie et de la sécheresse marocaines, conditions propices à la culture et à la maturation des truffes. Les truffes des exploitations Laqbaqbi s'exportent aujourd'hui facilement et peuvent même concurrencer des truffes localement produites en France ou en Italie.

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