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Arabie Saoudite : Tout ce que vous devez savoir sur la belle région d'Al-’Ulâ.

 

La salle de concert Maraya est un véritable chef-d’œuvre d'ingénierie. Bien que reconnu comme étant le plus grand bâtiment recouvert de miroirs au monde, il se fond parfaitement dans le désert qui l'entoure ; si bien qu’il est quasiment impossible de distinguer où se terminent les falaises de grès et où commence la salle de concert.
La construction de ce bâtiment n'est que l’une des nombreuses améliorations en cours à Al-‘Ulâ, une région d'Arabie saoudite qui attire de plus en plus de touristes étrangers. Grâce à son ambitieux projet de rénovation durable, Al-’Ulâ vise à devenir une destination unique pour les passionnés d’art, de culture, de patrimoine et de nature, partout dans le monde.

Où se trouve Al-’Ulâ ?
Au nord-ouest de l'Arabie saoudite et à quelques 200 kilomètres de la mer Rouge, la vallée d’Al-‘Ulâ est située sur l'ancienne « route de l'encens », qui reliait jadis l’Arabie à l’Europe et la région méditerranéenne. Elle a été considérée pendant des siècles comme une plaque tournante géographique et culturelle, un lieu de rencontres et d'échanges attirant des voyageurs du monde entier. Depuis 2020, elle remplit de nouveau ce rôle. En effet, un projet de rénovation ambitieux a pour objectif d’attirer deux millions de visiteurs d'ici 2035 et de faire d’Al-‘Ulâ le plus grand « musée vivant » au monde : une destination unique et mondiale pour les arts, la culture, le patrimoine et le tourisme vert.

Où se trouve l’« autre Pétra » ?
Cette vaste zone désertique, équivalente en taille à la moitié du Danemark, est traversée par une vallée luxuriante, ponctuée d'imposantes rocheuses de grès et de monuments millénaires.
Les sites les plus connus sont ceux de l’ancienne cité d’Hégra, souvent appelée « l’autre Pétra » ; Pétra étant la capitale du royaume nabatéen et Hégra se trouvant au sud de ce royaume. Réputée pour ses tombeaux superbement préservés, sculptés dans la roche, la cité d’Hégra a été le premier site saoudien classé au patrimoine mondial de l'UNESCO.
D’autres attraits d’Al-‘Ulâ incluent les dédales de rues sinueuses de la vielle ville, le sanctuaire de Dadan, les remarquables pétroglyphes de la bibliothèque « à ciel ouvert » de Jabal Ikmah et la fascinante gare du Hedjaz.

Cinq quartiers distincts au sein d’une même région
Le « Wadi de l’hospitalité » est un sentier de promenade de 20 kilomètres, qui s’étend le long de l’ancien lit de l’Oasis et relie les cinq quartiers.
Chaque quartier présente une facette des 200 000 ans d’histoire d’Al-‘Ulâ. Des expériences uniques vous attendent dans chaque quartier, qu’il s’agisse de musées, de jardins, de galeries ou de pistes de randonnées, sans oublier de multiples options de restauration et d'hébergement. Au total, 5 000 chambres sont réparties dans des écolodges, des hôtels de luxe, des complexes touristiques et des gites creusés dans la roche ; un chiffre qui devrait quasiment doubler d’ici 2035.
La vieille ville d’Al-’Ulâ, centre historique, est le cœur 
vivant d’Al-’Ulâ. Le quartier inclut l’Oasis culturelle, 
un ensemble de nouvelles expériences touristiques.

La vieille ville d’Al-’Ulâ : un dédale de bâtiments niché dans une oasis de verdure
Le premier quartier est celui de la vieille ville d'Al-’Ulâ, au cœur même de cette oasis culturelle historique. Véritable labyrinthe de rues sinueuses, de boutiques et de maisons en briques de terre crue, cette ville d’exception fut habitée du XIIème siècle aux années 1980, et est actuellement en cours de restauration.
Ce quartier est niché dans une oasis luxuriante, qui atteste de l’efficacité des anciennes techniques de gestion de l'eau, d'irrigation et d'exploitation des sols. C'est une région verdoyante et fertile, en contraste avec les terres qui l'entourent.

Le quartier de Dadan est dominé par le site patrimonial de Dadan, 
ainsi que par le sanctuaire d’Umm Daraj, épicentre 
archéologique des royaumes dadanite et lihyanite.

Le quartier de Dadan : un centre archéologique fascinant
Le second quartier est celui de Dadan. Lors du premier millénaire avant l’ère chrétienne, Dadan servait de capitale aux royaumes dadanite et lihyanite. Sous le gardiennage d'imposantes falaises de roches rouges, ce quartier demeure un site archéologique actif, qui révèle progressivement aux visiteurs son histoire ancestrale.
Dadan abrite également l’Institut des Royaumes, un centre d'études archéologiques et une plate-forme culturelle, encourageant la connaissance et l'exploration. Les programmes se pencheront sur la préservation et la compréhension de l'art rupestre et des inscriptions, ainsi que sur l'agriculture préhistorique et historique, et la durabilité.

Le Centre d’interprétation de Jabal Ikmah informera 
les visiteurs sur la bibliothèque de Jabal Ikmah, 
ainsi que sur l’évolution de la langue arabe.

Jabal Ikmah : une bibliothèque à ciel ouvert exceptionnelle
Surnommée la « bibliothèque à ciel ouvert » d’Al-’Ulâ, Jabal Ikmah constitue le troisième quartier de la région et possède une collection d’inscriptions rupestres époustouflante. Estimés dater du premier millénaire avant l’ère chrétienne, ces pétroglyphes incluent des dessins d'animaux, d’autochtones et d'instruments de musique, ainsi que des messages, des offrandes et même des lois écrites en langues anciennes. Les visiteurs y découvriront aussi le Musée de l’encens, une visite incontournable pour en savoir plus sur les richesses de la route de l’encens.

L’horizon nabatéen : un village creusé dans la roche
Le quatrième quartier, connu sous le nom d’horizon nabatéen, offre une vue saisissante sur les somptueuses rocheuses, prélude aux falaises d’Hégra. Axé sur un mode de vie nomade, ce quartier présente un village taillé dans la roche et un théâtre en plein air de style nabatéen. Il abrite également la somptueuse salle de concert Maraya, le plus grand bâtiment recouvert de miroirs au monde.

Hégra : à la croisée des routes de la soie et de l’encens
L’aboutissement de cet itinéraire est la ville historique d’Hégra ; le cinquième quartier de la région. Hégra, surnommée la « ville silencieuse », doit sa prospérité à sa position géographique, à la croisée des routes de la soie et de l’encens. Ses tombeaux monumentaux, creusés à même les falaises de grès, témoignent de la richesse, du prestige et des liens internationaux de ses anciens habitants. Des structures défensives, dont un fort, révèlent l’importance stratégique de la ville, même après l’annexion romaine du royaume nabatéen, en 106 après J.C.
Le complexe contient plus de 110 tombes et sites archéologiques importants, ainsi que la gare de chemin de fer du Hedjaz, restaurée à des fins touristiques.

L’Oasis culturelle allie patrimoine, nature et créativité
aux monuments taillés dans la roche, à Jabal Ikmah, Dadan et Hégra.

La durabilité, au cœur de la restauration d’Al-’Ulâ
La durabilité et la défense de l'économie circulaire sont au cœur du projet d’Al-’Ulâ. Le Wadi de l'hospitalité, qui traverse l’ancien lit de l’Oasis, est au centre des programmes de retour à la nature et de biodiversité. Une ligne de tramway de 46 kilomètres sobre en carbone reliera l'aéroport international d’Al-’Ulâ aux cinq différents quartiers. Tout comme le Wadi, ces chemins pittoresques suivront principalement la route utilisée il y a des siècles par les pèlerins et le chemin de fer du Hedjaz.
À l'heure actuelle, 60 % de l'oasis est encore à l’abandon, en raison d’un manque d'eau et d'années de pratiques agricoles non durables. Mais l’Initiative saoudienne verte met actuellement en place une stratégie visant à restaurer les sols et à inverser le cours de la désertification, grâce à une meilleure gestion de l'eau. 80 % des terres d’Al-’Ulâ ont été classées réserves naturelles, et de nombreuses espèces végétales et animales ont été réintroduites dans la région.
En complément de ces programmes de gestion agricole et de l'eau, la transformation d’Al-’Ulâ repose essentiellement sur des services et infrastructures axés sur la communauté. D’ici 2035, il est prévu que 38 000 nouveaux emplois seront créés et que la population régionale atteindra 130 000 habitants, ajoutant 32 milliards de dollars au PIB du pays.
Si l'Arabie saoudite est dévouée à la préservation et à la protection du patrimoine mondial, des connaissances et de la recherche, Al-’Ulâ représente l'engagement du pays envers un avenir de progrès, ouvert au tourisme international et au développement de nouveaux espaces, où les populations locales pourront vivre, travailler et explorer.

L’Arabie saoudite abolit la peine de flagellation et de mort pour les mineurs

L’Arabie saoudite a annoncé avoir supprimé la peine de mort pour les personnes ayant commis des crimes alors qu’elles étaient mineures. Il y a quelques jours, la flagellation avait été abolie.

Une affiche à Jiddah (Arabie saoudite) montre le roi Salmane et le prince héritier (à gauche) Mohammed ben Salmane

L’Arabie saoudite a supprimé la peine de mort pour des crimes commis par des mineurs, a indiqué dimanche un responsable saoudien, quelques jours après l’annonce de l’abolition de la flagellation, des peines critiquées par les ONG.
Le royaume ultraconservateur est régulièrement accusé de violations des droits humains par les ONG internationales.
La peine de mort a été supprimée pour les individus reconnus coupables de crimes commis alors qu’ils étaient mineurs, a indiqué dans un communiqué le chef de la Commission des droits humains, un organisme gouvernemental, Awad Al-Awad,citant un décret royal.

Al-Ula, le trésor archéologique sur lequel mise l’Arabie saoudite

Sur le site d’Al-Ula, en Arabie saoudite, on trouve d’impressionnants tombeaux creusés à même la roche. Ils ont été édifiés il y a plus de deux mille ans par les Nabatéens. Cette civilisation préislamique est aussi à l’origine des fameuses ruines de Petra, en Jordanie, qui sont visitées par des touristes du monde entier. La monarchie, dont l’économie est dépendante du pétrole, souhaite développer le tourisme pour diversifier ses activités. 
L’Arabie saoudite a noué un partenariat avec la France pour valoriser le site. Il a été signé lors de la visite du prince Mohammed Ben Salman, mardi 10 avril 2018. Le projet comprend notamment un musée sur la civilisation nabatéenne. Ce chantier est estimé entre 50 milliards et 100 milliards d’euros, dont une partie va être récupérée par l’Etat français. 
Cependant, la rigueur religieuse pourrait freiner le tourisme de masse. Pour préparer le développement du site, l’Arabie saoudite va commencer par émettre pour la première fois des visas touristiques. Le pouvoir vise 30 millions de visiteurs annuels d’ici à 2030.

Arabie Saoudite


Arabie saoudite
Royaume d'Arabie saoudite
المملكة العربية السعودية (ar)
Al-Mamlakat Al-ʿĀrabīyah As-Saʿūdīyah


L’Arabie saoudite est une monarchie absolue islamique du Moyen-Orient officiellement fondée en 1932. Elle est bordée par l’Irak, Oman, le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Jordanie et enfin le Yémen. Si ses frontières sont difficiles à définir, l’Arabie saoudite n’en est pas moins le plus grand pays du Moyen-Orient. Elle est dirigée par la famille Saoud et par Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud depuis janvier 2015, et doit combattre l’État Islamique sur ses propres terres.
Le régime est dicté par la religion islamique, seule autorisée. La Constitution s’appuie sur le Coran et le droit est basé sur la charia. Puissance pétrolière, le pays comporte deux lieux saints majeurs : la Mecque et Médine, où s’est installé le Prophète après avoir quitté la Mecque.

L'Arabie saoudite est divisée en 13 provinces (mintaqah idāriyya en arabe, expression qui se traduit littéralement par « région administrative », dont la forme au pluriel est manatiq idāriyya).
Les provinces sont divisées en 118 gouvernorats (arabe : محافظات, muhafazat au pluriel, muhafazah singulier), dont les capitales provinciales, qui ont un statut différent des municipalités (intègres), sont dirigées par des maires (amin).
Les gouvernorats sont subdivisés en sous-gouvernorats (marakiz, markaz).


Provinces d'Arabie saoudite.

Numéro     Province                                                Capitale
1               Al Bahah                                                Al Bahah
2               Al-Hudud ach-Chamaliya (province nord)  Arar
3               Al Jawf                                                   Sakaka
4               Médine                                                   Médine
5               Al Qasim                                                Buraydah
6               Riyad                                                     Riyad
7               Ach-Charqiya (province de l'est)               Dammam
8               Asir                                                        Abha
9               Haïl                                                        Haïl
10             Jizan                                                      Jizan
11             La Mecque                                              La Mecque
12             Najran                                                   Najran
13             Tabuk                                                    Tabuk



Drapeau de l'Arabie Saoudite :
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Emblème de l'Arabie saoudite :

Blason

Carte de l'Arabie Saoudite :


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Devise Nationale :
« Il n'y a de divinité que Allah et Mahomet est son Messager » (chahada).


Hymne National :



Forme de l'état : Monarchie absolue dynastique.
Roi : Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud.



Langues officielles : Arabe
Capitale : Riyad



Plus grande ville : Riyad
Population totale (2018) : 33 413 660 habitants.
Densité : 15,54 habitants/ km2
PIB Nominal (Produit Intérieur Brut) 2017 : 683,827 milliards de $
PIB (PPA) 2014 : 1 605,703 milliards de $
PIB Nominal par habitant 2014 : 24 454 $
PIB (PPA) par hab. (2017) : 20 761 $
Taux de chômage (2014)5,55 % de la pop. active
Dette publique brute (2014) : 44,3 milliards de riyal saoudien
IDH (2017) : 0.853 (très élevé
Monnaie : Riyal Saoudien.
Code ISO 3166-1 :  SAU, SA​
Domaine Internet : sa
Indicatif Téléphonique : +996








LE COSTUME TRADITIONNEL SAOUDIEN
Même si l’on pourrait penser que les vêtements des pays arabes se ressemblent tous, il existe tout de même des détails qui les distinguent les uns des autres. Custom Qamis passe la tenue vestimentaire saoudienne masculine à la loupe, du qamis à le shemagh, en passant par le bisht.
  • Le qamis saoudien
Le qamis saoudien appelé également thawb ou thobe, désigne cette robe blanche aux manches longues. Il est vraiment la pièce maîtresse du costume traditionnel saoudien, si bien que tous les habitants du pays le portent. Fait de coton et de matière synthétique, le thawb est généralement de couleur blanche en été et au printemps. En hiver, on le trouve dans des tons plus foncés, comme le noir ou le bleu. L’Arabie Saoudite est une contrée où le climat est aride, le qamis est le vêtement idéal tant il offre confort et fraîcheur à celui qui le revêt. Le thobe saoudien se distingue des qamis des pays voisins par des détails fins. Le col du qamis saoudien possède deux boutons, et ses manches sont serrées, comme celle des chemises. Dépourvues de boutons, elles ont des trous pour y glisser des boutons de manchette.


  • Le manteau saoudien

Le manteau saoudien appelé “bisht” est un vêtement fin qui se porte par-dessus le qamis. Ce vêtement est très populaire aussi bien en Arabie Saoudite, que dans les pays arabes environnants. Chic et classe, le bisht n’est porté que dans les grandes occasions comme les mariages ou les fêtes religieuses. Il est également l’habit de l’imam lors du sermon du vendredi. Le manteau saoudien peut être de couleur beige, noire, brune, grise ou crème. Il est orné de broderies dorées et se ferme par deux cordons avec des pompons dorés. En hiver, le bisht est fait de laine de poil de chameau, pour affronter les basses températures de saison.


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  • La coiffe saoudienne
Le couvre-chef saoudien est indissociable de l’homme. Les saoudiens portent tous quelque chose sur la tête. D’ailleurs, le soleil ardent et les tempêtes de sable en font un accessoire indispensable.
  • Le shemagh
Le shemagh ou chemagh est un foulard avec des motifs en damiers rouges et blancs. Tissé dans du coton, son prix varie selon la qualité du fil utilisé. Plus le foulard sera travaillé, plus il sera cher . Il existe même des modèles en laine pour les jours de grand froid. Cette coiffe traditionnelle des Saoudiens se porte à même la tête, ou au dessus d’une chechiya pour plus de stabilité. Le shemagh est maintenu par un iqal : un accessoire vestimentaire arabe. Il sert à se protéger du soleil et des tempêtes de sable et se porte de différentes façons : lâché, sur les côtés, à l’arrière, ou même noué.
  • La chechiya

La chechiya ou taqiya est un bonnet brodé, blanc. Il permet de fixer la ghoutra ou le chemagh, de sorte à ce que le foulard ne glisse pas.




  • L’agal
Fait de fils synthétiques ou de laine de chèvre, l’agal, iqal, ou igal est un accessoire vestimentaire sous forme de double cerceaux. Il permet de maintenir le shemagh ou le keffieh en place. Il existe des modèles avec et sans tarboucha (cordelette avec pompon qui pend à l’arrière).
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  • Les sandales
Les sandales, appelées “n3ala”, sont l'accessoire “plus” du costume traditionnel saoudien. Soleil oblige ! Difficile de ne pas les remarquer tant elles habillent les pieds des habitants du Royaume Saoudien. En cuir ou en plastique, son prix varie selon le matériau utilisé.
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La situation géographique, le climat, les codes religieux, sont autant de critères qui entrent dans le code vestimentaire des pays. Le qamis saoudien, le qamis émirati, le qamis qatari sont le reflet à la fois de la pudeur avec la coupe, le confort avec la fraîcheur du vêtement, et la classe avec le blanc. Et même si de prime abord ils semblent tous identiques, le col ou les manches nous rappellent subtilement l’origine du pays.



FOLKLORE SAOUDIEN :





Sur un champ de course poussiéreux en Arabie saoudite, des chameaux défilent devant un groupe d'hommes qui évaluent l'ourlé de leurs lèvres ou l'arrondi de leur bosse. Mais ces juges font aussi la chasse au botox.


Arabie saoudite : le mystère des chameaux sculptés il y a plus de 2000 ans reste entier


Arabie saoudite : le mystère des chameaux sculptés il y a plus de 2000 ans reste entier
Bas-relief de chameau dans le désert d'Al-Jouf,
au nord du royaume saoudien.    


Dans le désert d'Al-Jouf, une douzaine de hauts et bas-reliefs, exceptionnels par leur taille et leur qualité technique, sont sculptés dans les affleurements de la montagne. Un art rupestre qui témoigne de l'importance de l'histoire préislamique saoudienne et qui suscite de nombreuses questions.
Au milieu d'un désert écrasé par le soleil, Hussein Al-Khalifa, un responsable du patrimoine en Arabie saoudite, pointe fièrement du doigt des silhouettes de chameaux sculptées dans la roche. Cette découverte sans précédent reste aujourd'hui entourée de mystères.
Elles sont une douzaine de sculptures, certaines endommagées par l'érosion ou des actes de vandalisme, qui dateraient d'environ 2 000 ans. Elles ont été découvertes il y a quelques années dans une propriété privée du désert d'Al-Jouf, dans le nord du royaume. Ciselées sur trois éperons rocheux, ces sculptures reflètent un niveau de compétence jamais vu dans d'autres formes d'art rupestre de cette région.
Les têtes du chameau (en bas à gauche) et de l'équidé se faisant face.
Les têtes du chameau (en bas à gauche) et de l'équidé se faisant face.         
M. Khalifa, membre d'une mission archéologique franco-saoudienne, raconte avoir accidentellement découvert ces œuvres, lorsqu'un ami lui a parlé d'une «montagne en forme de chameau». «En me rendant sur la zone, j'ai en fait découvert que des chameaux étaient sculptés dans les affleurements de la montagne. C'est vraiment unique», raconte-t-il. 

Lieu de vénération, de repos ou frontière ?

Le chameau, appelé «vaisseau du désert» et apprécié pour sa viande, son lait et sa capacité de résistance, est un sujet récurrent sur les sites archéologiques saoudiens. Mais ceux d'Al-Jouf sont différents. Certaines de ces sculptures sont perchées très haut sur les montagnes, laissant penser que des cordes ou des échafaudages ont été utilisés. L'une d'elles en particulier se démarque: un chameau face à ce qui semble être un âne, une mule ou un cheval, des animaux rarement représentés dans l'art rupestre de la région.
«Les sculptures en trois dimensions témoignent d'une grande maîtrise au niveau du réalisme et de la taille», explique Maria Guagnin, de l'Institut Max Planck des Sciences de l'Histoire humaine basé en Allemagne. «Cela pourrait changer notre compréhension de la dynamique des populations préhistoriques et de leurs traits culturels», ajoute-t-elle à l'AFP. Mais le mystère reste entier sur les sculpteurs et les outils utilisés.
M. Khalifa relève une proximité avec les Nabatéens, des Arabes nomades connus pour avoir fondé la ville de Petra, dans l'actuelle Jordanie, sculptée dans des falaises de grès. «Il s'agit d'une découverte scientifique importante qui nous rappelle l'importante histoire préislamique de l'Arabie saoudite», estime l'archéologue Guillaume Charloux, du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) en France.
«Je ne peux qu'espérer que cela amènera les gens à découvrir la variété et la richesse du passé saoudien», ajoute M. Charloux, qui dirige la mission avec M. Khalifa. Les sculptures d'Al-Jouf ont des styles différents, ce qui suggère qu'elles ont été réalisées par plusieurs artistes. Il est possible, estiment des archéologues, que le site ait été un lieu de vénération, un lieu de repos sur une route de caravanes ou une frontière délimitant deux régions.
«Mon hypothèse aujourd'hui est que les sculpteurs étaient des habitants de la région et que le site était un lieu emblématique sur les routes empruntées par les caravanes vers la Mésopotamie», avance M. Charloux.

Faire fuir les chasseurs de trésors

Le désert saoudien est riche en sites historiques, dont certains n'ont été mis au jour que récemment, grâce à l'utilisation des nouvelles technologies. Mais pour trouver des réponses à toutes les questions concernant les sculptures de chameaux, un important travail de terrain est encore nécessaire.
Plusieurs des sculptures érodées sont difficiles à dater, les archéologues estimant toutefois qu'elles auraient été achevées au cours des premiers siècles avant J-C. «Si elles datent d'avant la domestication du chameau, elles représentent des spécimens sauvages qui ont peut-être été chassés, et une chasse réussie peut avoir été vitale pour la survie des populations locales», indique Mme Guagnin.
Pour l'instant, les autorités saoudiennes surveillent le site pour empêcher les chasseurs de trésors d'y accéder, et cherchent à l'acquérir auprès de son propriétaire privé. Mais d'autres mystères demeurent, comme celui entourant l'un des éperons rocheux qui, vu d'un certain angle, ressemble à un visage humain. «Il y a tant de questions sans réponses», reconnaît M. Khalifa.

En Arabie Saoudite, la chasse au botox dans les concours de chameaux

La forme et la taille des lèvres, du cou et de la bosse d'un chameau sont les principaux critères dans un concours comme celui qui se tient depuis un mois à Al-Rumhiya, à 160 km à l'est de Ryad.
La forme et la taille des lèvres, du cou et de la bosse
d'un chameau sont les principaux critères dans
un concours comme celui qui se tient
depuisun mois à Al-Rumhiya,
à 160 km à l'est de Ryad.


La semaine dernière, quatorze chameaux ont été disqualifiés d'un grand concours de beauté organisé à Al-Rumhiya, en Arabie Saoudite. La raison : la triche de certains éleveurs qui avaient eu recours au botox sur leurs animaux, pour tenter de leur faire gagner des titres.
Sur un champ de course poussiéreux en Arabie saoudite, des chameaux défilent devant un groupe d'hommes qui évaluent l'ourlé de leurs lèvres ou l'arrondi de leur bosse. Mais ces juges font aussi la chasse au botox. La semaine dernière, quatorze animaux ont été disqualifiés de ce concours de beauté, qui se terminait jeudi en présence --en principe-- du roi Salmane, après que leurs propriétaires ont été accusés d'avoir eu recours à des améliorations esthétiques artificielles.
La forme et la taille des lèvres, du cou et de la bosse d'un chameau sont les principaux critères dans un concours comme celui qui se tient depuis un mois à Al-Rumhiya, à 160 km à l'est de Ryad. "Certains éleveurs, qui ne peuvent pas s'offrir de chameaux très chers, acquièrent des bêtes pas forcément belles et essaient de les embellir artificiellement", explique l'un des juges, Abdallah ben Nasser al-Dagheri. "C'est ce type de tricherie que nous réprimons", assure ce Saoudien, qui gribouille des scores sur des feuilles de papier au milieu d'une piste parsemée d'excréments de chameaux.

Convoitises chez les éleveurs

Avec des dotations allant jusqu'à 57 millions de dollars (46 M EUR), le festival Roi-Abdelaziz, rendez-vous annuel ancré dans la tradition bédouine, suscite des convoitises chez les éleveurs, qui viennent de tout le Golfe. Le recours aux additifs cosmétiques s'est développé, malgré des sanctions pouvant aller jusqu'à cinq ans d'interdiction de concours pour les bêtes dont la beauté n'est pas jugée totalement naturelle.
Avant le début de la manifestation, les autorités saoudiennes ont surpris un vétérinaire effectuant des opérations de chirurgie esthétique sur des chameaux, selon des médias locaux. Les animaux recevaient des injections de botox et certains ont même eu droit au bistouri pour mieux dessiner leurs oreilles. "La triche est inévitable, même dans un concours de beauté", se résigne le responsable des juges, Fawzan al-Madi. "C'est comme dans les autres sports avec des animaux, par exemple les courses de chevaux, où des stéroïdes sont utilisés."
Selon M. Madi, du personnel vétérinaire et du ministère de l'agriculture ont été déployés pour détecter les produits cosmétiques artificiels, comme les huiles, les crèmes anesthésiques et les remplisseurs. L'Arabie saoudite, royaume ultraconservateur régi par une version particulièrement rigoriste de l'islam, a entrepris depuis peu des réformes visant à montrer un visage plus moderne du pays. Mais elle cherche aussi à préserver ses origines bédouines et son héritage culturel.

Le chameau : "Notre fierté"

"Le chameau est un symbole de la péninsule arabique, de l'Arabie saoudite", explique M. Madi. "Ils sont notre fierté." Environ 30 000 bêtes prennent part à ce festival parrainé par la famille royale et qui a attiré des milliers de spectateurs, venus assister à des courses de chameaux et participer à des dégustations de lait de chamelle. Ils ont aussi pu caresser des bêtes dans un zoo, notamment le plus grand chameau du monde, haut d'environ trois mètres.
A l'apparition sur la piste de chameaux représentant leur tribu, la bosse sertie de ceintures dorées décorées de pompons et de clochettes, des hommes agitent des drapeaux bricolés avec un bâton et leur keffieh, sifflant et criant leur soutien. Des tempêtes de sable ont plusieurs fois interrompu le déroulement de la manifestation, forçant les personnalités présentes à se réfugier dans de luxueuses tentes équipées d'air conditionné et proposant pâtisseries, café arabe et fruits secs.
Pour le propriétaire de chameaux Howashel al-Dosary, le festival ne devrait surtout pas être éclipsé par quelques cas de tricherie. "Si j'attrapais un tricheur, je lui dirais: +Que Dieu ne t'aide jamais!+", lance cet homme qui exhibe fièrement le plus cher de ses quelque 100 chameaux, d'une valeur de 5 millions de riyals (environ 1 M EUR). "Notre honneur est plus important que le profit", tranche-t-il.