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Al-Ula, le trésor archéologique sur lequel mise l’Arabie saoudite

Sur le site d’Al-Ula, en Arabie saoudite, on trouve d’impressionnants tombeaux creusés à même la roche. Ils ont été édifiés il y a plus de deux mille ans par les Nabatéens. Cette civilisation préislamique est aussi à l’origine des fameuses ruines de Petra, en Jordanie, qui sont visitées par des touristes du monde entier. La monarchie, dont l’économie est dépendante du pétrole, souhaite développer le tourisme pour diversifier ses activités. 
L’Arabie saoudite a noué un partenariat avec la France pour valoriser le site. Il a été signé lors de la visite du prince Mohammed Ben Salman, mardi 10 avril 2018. Le projet comprend notamment un musée sur la civilisation nabatéenne. Ce chantier est estimé entre 50 milliards et 100 milliards d’euros, dont une partie va être récupérée par l’Etat français. 
Cependant, la rigueur religieuse pourrait freiner le tourisme de masse. Pour préparer le développement du site, l’Arabie saoudite va commencer par émettre pour la première fois des visas touristiques. Le pouvoir vise 30 millions de visiteurs annuels d’ici à 2030.

Découverte historique en Australie.

Parti uriner, il trouve un ancien campement aborigène
Le trésor archéologique prouve que l’installation des premiers Australiens autochtones a eu lieu 10 000 ans plus tôt qu’on ne le pensait.


Australie : parti uriner, il trouve un ancien campement aborigène


Clifford Coulthard, un chercheur australien, sillonnait en voiture l’immense parc national des Flinders Ranges, au sud de l’Australie, lorsque il fut pris d’une envie pressante. En quête d'un petit coin tranquille, il s'est éloigné de la route principale et a remarqué une source entourée de peinture sur roches. Il s'agissait d'un ancien campement aborigène du pays.
Des fouilles ont été organisées et les chercheurs ont découvert plus de 4 300 objets, dont des outils en pierre et 200 fragments d’os de seize mammifères différents et ceux d’un reptile. À cette liste déjà impressionnante s’ajoutent des coquilles d’œufs d’un ancien oiseau géant et un os d’un Diprotodon optatum, une espèce disparue de marsupial géant. Cette trouvaille a permis d’établir la présence aborigène datant de 49 000 ans soit 10 000 ans plus tôt que ce que pensaient les historiens jusqu’à maintenant.

"Les esprits m’ont montré la voie"

Tous ces objets apportent la preuve indéniable d’une interaction entre les hommes et la mégafaune (le nom donné à l’ensemble des espèces animales de grande taille). Les scientifiques vont plus loin. D’après eux, ces découvertes permettent d’affirmer que les hommes ne seraient pas responsables de l’extinction de cette mégafaune. Au contraire, humains et animaux auraient cohabité ensemble. L’hypothèse selon laquelle le changement climatique, et non les hommes, aurait causé la disparition de ces animaux, s’en trouve renforcée.
Clifford Coulthard avait déjà effectué des fouilles dans cette zone quand il était adolescent. Il avait entendu des rumeurs sur ces très vieux abris, mais il avait fini par oublier cette information. "Il faut croire que ce sont les esprits qui m’ont montré la voie", a-t-il raconté à ABC Australie.