Créé en 2008 à la demande d’Alain Arnaudet, alors directeur du Centre culturel français, le festival Photo Phnom Penh (PPP) reste cette année fidèle à ses principes : soutenir et favoriser l’émergence d’une scène photographique cambodgienne – en élargissant ses frontières jusqu’à l’Asie du Sud-Est. « L’idée centrale est celle de rencontres et d’échanges entre créateurs européens et asiatiques. Même si cela s’avère de moins en moins facile au niveau des autorisations, l’installation d’expositions dans l’espace public est essentielle pour toucher un large public qui, généralement, n’ose pas pousser la porte d’une galerie ou d’un centre culturel », nous a confié Christian Caujolle, le commissaire du festival depuis ses débuts, et qui a programmé 14 expositions cette année. Réalisée avec le soutien de l’Institut français, cette 9e édition, qui mélange des photographes asiatiques et des artistes européens ou américains, propose également des lectures de portfolios, des conférences, des ateliers, des rencontres, des visites d’expositions avec les artistes et des concerts.
- Floriane de Lassée, « How Much Can You Carry ? », 2010-2018
- Lim Sokchanlina, « Wrapped Future », 2015-2018
- Mak Remissa, « From Hunting to Shooting », 2016-2017
- Olivier Culmann, série « The Others ‒ Inde », 2009-2013
- Ly Min, 2018
- Yang Ming, 2010-2018
- Alexey Shlyk, 2017
- Charles Fréger, « Yokainoshima », 2013-2015
- JH Engström, 2015-2017
Le Suédois JH Engström joue avec les négatifs en couleur. Bagages scannés à l’aéroport, arbres et paysages, détails de corps, tout devient étrange, poétique et en même temps presque inquiétant. Un questionnement profond sur la façon dont nous percevons le monde et dont la photographie le transcrit.
- Daesung Lee, « Futuristic Archaeology», 2014
- Michael Vickery, années 1960