Le nom chimique de la Titine, la plus longue protéine connue, s'écrit avec pas moins de 189.819 lettres. Jusqu'à preuve du contraire ou nouvelle découverte, c'est le mot le plus long jamais formé, toutes langues confondues.
Il s'agit tout de même d'un nom peu usuel, les noms chimiques étant accoutumés à des longueurs exceptionnelles.
En Français, Il est généralement admis que le mot le plus long est anticonstitutionnellement (25 lettres). Certaines formes conjuguées dépassent néanmoins les 25 lettres (par exemple, "déconstitutionnaliseraient" - 26 lettres). D'autres mots racolés permettent également de passer la limite des 25 lettres (psychopharmacothérapeutes, ou la métaphysico-théologo-cosmolo-nigologie de Voltaire).
Médecine, chimie et humour sont ainsi passées maîtres dans la manière de constituer de longs mots, au sens, par ailleurs, parfois très hermétique. L'art de trouver des noms difficiles à mémoriser serait par ailleurs qualifié de kalepomentaneïnomineïologie. Aucune référence sérieuse n'y fait toutefois mention, comme c'est le cas de mots tel qu'apopathodiaphulatophobie ou encore l'hippopotomonstrosesquippedaliophobie,
qui se révèlent être des canulars fortement médiatisés, parfois en
toute bonne foi - notamment par des encyclopédies sérieuses telles que
le Larousse.
La pratique du mot inventé pour être long et très difficile à retenir ne représente pas un procédé forcément récent : dès l'antiquité (392 avant J-C), la comédie d'Aristophane "L'assemblée des femmes" comprenait la description d'un plat fictif nommé en 171 à 182 symboles grecs, dont une translittération est :
Lopadotemakhoselakhogaleokranioleipsanodrimypotrimmatosilphiokara - bomelitokatakekhymenokikhlepikossyphophattoperisteralektryonopteke - phalliokinklopeleiolagōiosiraiobaphētraganopterygṓn
La pratique du mot inventé pour être long et très difficile à retenir ne représente pas un procédé forcément récent : dès l'antiquité (392 avant J-C), la comédie d'Aristophane "L'assemblée des femmes" comprenait la description d'un plat fictif nommé en 171 à 182 symboles grecs, dont une translittération est :
Lopadotemakhoselakhogaleokranioleipsanodrimypotrimmatosilphiokara - bomelitokatakekhymenokikhlepikossyphophattoperisteralektryonopteke - phalliokinklopeleiolagōiosiraiobaphētraganopterygṓn
Les noms propres permettent également une certaine largesse, par exemple, dans le nom de la ville de Taumatawhakatangihangakoauauotamateapokaiwhenuakitanatahu (85 lettres), en Nouvelle-Zélande, ou Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch (58 lettres), une ville d'Ecosse. Le nom de ville le plus long est généralement attribué au nom réel de Bangkok.
On distingue alors les noms usuels, que l'on peut trouver dans les dictionnaires, les noms techniques ou spécialisés (liés à un domaine de connaissance comme la médecine ou la chimie) qui sont des mots réellement utilisés, et que l'on peut voir plusieurs fois dans la littérature spécialisée (c'est par exemple le cas de psychopharmacothérapeutique), les canulars et mots inventés à usage unique tels que les pseudo-phobies citées ci-dessus. Les deux dernières catégories, comme les noms propres, n'entrent pas dans l'évaluation du mot le plus long.
On distingue alors les noms usuels, que l'on peut trouver dans les dictionnaires, les noms techniques ou spécialisés (liés à un domaine de connaissance comme la médecine ou la chimie) qui sont des mots réellement utilisés, et que l'on peut voir plusieurs fois dans la littérature spécialisée (c'est par exemple le cas de psychopharmacothérapeutique), les canulars et mots inventés à usage unique tels que les pseudo-phobies citées ci-dessus. Les deux dernières catégories, comme les noms propres, n'entrent pas dans l'évaluation du mot le plus long.