1031 : Fin du califat ommeyade de Cordoue. Il est remplacé par une vingtaine de principautés musulmanes, los reinos de taifas, bien incapables de faire face à la pression qu’exercent désormais les royaumes chrétiens du nord de la péninsule ibérique.
Vers 1035 : L’émir des Berbères Lemtunas, Yahia ben Ibrahim, fait appel à un saint homme, Abdallah ibn Yacine, pour lui demander de prendre la direction spirituelle de son peuple. À la tête d’une petite communauté formée de Lemtunas et de Goddalas – héritiers des Gétules des géographes antiques –, Ibn Yacine impose des règles de vie conformes au malékisme le plus rigoureux ; cette école théologique et juridique inspirée par Malik ibn Annas, mort en 795, s’était largement imposée dans l’Afrique du Nord sunnite. Réunis dans un fortin, un ribat, installé à proximité de la côte mauritanienne, les Voilés ou porteurs de litham, moulathimoun, – dont l’allure était semblable à celle de nos actuels Touaregs – vont devenir les Morabitoun dont nous avons fait les Almoravides. L’afflux des catéchumènes transforme rapidement ces croyants en guerriers qui vont donner à la razzia traditionnelle du désert la dimension de la guerre sainte.
1042-1052 : Les Almoravides réalisent la conquête du Sahara occidental.
1054 : Prise d’Aoudaghost, la porte du Soudan, du « pays des Noirs ».
1056 : Prise de Sidjilmassa où les Berbères Zénètes sont exterminés. Conquête du Sous et prise de Taroudant. Après la mort de Yahia ben Ibrahim, puis de son successeur Yahia ben Omar, tous deux tués au combat, c’est le frère de ce dernier Abou Bekr ben Omar qui devient l’émir des Almoravides, au moment où commence la conquête du Maroc au nord de l’Atlas.
1059 : Mort d’Abdallah ibn Yacine. Abou Bekr devant repartir vers le sud où se réveillent les luttes tribales, c’est son cousin Youssef ibn Tachfin qui prend et qui conservera la direction des opérations contre le Maroc, Abou Bekr mourant peu après au cours d’une de ses campagnes menées contre les Noirs païens soudanais.
1060 : Youssef établit une base d’opérations sur le cours supérieur de l’oued Tensift, là où se dressera bientôt Marrakech. Il transforme également l’outil militaire almoravide, limité jusque-là à une cavalerie légère organisée pour la razzia. Il met notamment sur pied une infanterie nombreuse et disciplinée.
1063 : Prise de Fès par les Almoravides. Elle se rebelle ensuite, avant d’être reprise et de voir sa population massacrée en 1070.
1079 : Youssef s’empare de Tlemcen, dans l’ouest algérien, de Oujda en 1081, puis de Ténés et d’Oran en 1082, avant d’atteindre le massif de l’Ouarsenis et la vallée du Chélif.
1084 : Prise de Ceuta, qui dépendait de la dynastie hammudide installée à Malaga. À ce moment, les Almoravides contrôlent toute la partie occidentale du Maghreb, jusqu’à hauteur d’Alger.
1085 : Prise de Tolède par le roi de Castille Alphonse VI. La pression chrétienne sur Al-Andalus se précise dangereusement et le roi musulman de Séville Al-Motamid se résout à faire appel aux Almoravides, de même que le roi de Badajoz Al-Motawakil.
23 octobre 1086 : Victoire des Almolravides et de leurs alliés andalous sur les Castillans au nord-est de Badajoz, lors du « Vendredi de Zallaca ».
1089 : Lors d’une deuxième expédition en Espagne, Youssef ibn Tachfin ne peut s’emparer du camp retranché chrétien d’Aledo qui entretient l’insécurité dans le sud-est d’Al-Andalus.
1090 : Troisième expédition de Youssef en Espagne. Il échoue devant Tolède mais s’empare de Grenade dont le roi musulman Abd Allah est jugé indigne du trône. Inquiets, plusieurs reyes de taifas recherchent l’alliance de la Castille.
1091 : La réaction almoravide est rapide et brutale. Avec l’appui d’une partie importante de la population musulmane ibérique, les Marocains se débarrassent des roitelets locaux, et s’installent à Cordoue et à Séville dont le roi Al-Motamid finit ses jours en prison au sud de Marrakech.
1094 : Les Almoravides s’emparent du royaume de Badajoz dont le roi Al-Motawakil – qui comptait parmi ceux qui les avaient appelés avant de se rapprocher du camp chrétien – est exécuté.
1094 : Rodrigo Diaz de Bivar, le Cid Campeador, réussit à prendre Valence et repousse ensuite les contre-attaques almoravides mais il disparaît en 1099 et sa veuve Jimena doit évacuer la ville en 1101.
1097 : Le roi de Castille Alphonse VI est vaincu à Consuegra et l’un de ses plus valeureux lieutenants, Alvar Fanez, l’est près de Cuenca.
Septembre 1106 : Youssef ibn Tachfin meurt à plus de quatre-vingt-dix ans, après avoir bâti un Empire qui va du Tage au Sénégal et des côtes algériennes au Soudan. Son fils, Ali ben Youssef, lui succède et demeurera à la tête de l’Empire jusqu’en 1143.
1108 : Les Almoravides battent les Castillans à Uclès. L’année suivante, Ali prend Talavera, Madrid et Guadalajara mais ne peut s’emparer de Tolède.
1115 : Les Almoravides réalisent la conquête des Baléares.
1118 : Le roi d’Aragon Alphonse le Batailleur prend Saragosse, passée depuis 1110 sous le contrôle des Almoravides.
1121 : Installation à Tinmel, dans le Haut Atlas au sud de Marrakech, d’Ibn Toumert et de ses fidèles « Almohades », Al-Mowahidoun, tenants de l’unicité de Dieu. Berbère originaire d’Igiliz, sur le versant septentrional de l’Atlas, Ibn Toumert avait voyagé en Orient où, prenant connaissance de la philosophie d’Al-Ghazali, des expériences des soufis et, peut-être, de la tradition chiite, il avait pu mesurer les limites de l’Islam malékite nord-africain. Revenu au Maghreb, il est chassé de Bougie, de Tlemcen et de Fès pour avoir voulu y faire interdire les instruments de musique et, menacé par les docteurs malékites inquiets de son influence grandissante, il part se réfugier chez les montagnards Masmoudas de l’Atlas ; ils constitueront la base ethnique initiale du mouvement almohade qui tirera ses forces vives des sociétés montagnardes et sédentaires hostiles aux nomades sahraouis qu’étaient les Almoravides. Surnommé « l"Imam infaillible et impeccable » – ce qui semble confirmer l’existence d’une influence chiite – ou le Mahdi, « l’Envoyé de Dieu », Ibn Toumert s’inscrivait aussi dans une tradition des prophètes ou mahdis héritiers des devins qui jouaient un rôle important dans les sociétés berbères traditionnelles et s’étaient déjà manifestés dans le Maroc des siècles précédents. L’attente messianique de la venue d’un sauveur chargé de purifier le monde du péché et de rétablir la justice sociale conforme à la volonté divine – on peut reconnaître là l’héritage du kharidjisme des premiers temps de l’Islam maghrébin – a évidemment préparé le terrain pour le développement de l’aventure almohade.
1129 : L’émir almohade Abd el-Moumen bat devant Aghmat les troupes almoravides qui tentaient de réduire Tinmel et les repousse jusqu’à Marrakech mais, peu préparés au combat en plaine, les Almohades doivent se replier sur leur repaire montagnard où le Mahdi Ibn Toumert meurt en 1130. Berbère Zénète de Tlemcen mais marié avec une Berbère Harga de l’Atlas marocain, Abd el-Moumen ne sera vraiment reconnu comme le successeur d’Ibn Toumert qu’en 1133 mais c’est lui qui, après avoir pris le titre de calife, va vaincre les Almoravides et réaliser la conquête du pays.
1131 : Un musulman espagnol, Saif al Daula (Zafadola) s’entend avec les Castillans contre les Almoravides, trop étrangers à la population musulmane ibérique.
1134 : Victoire almoravide de Fraga mais Ali ben Youssef doit rappeler au Maroc son fils Tachfin ben Ali car son pouvoir y est menacé par les Almohades.
1140-1141 : Les Almohades s’emparent des oasis du sud puis de Taza, échouent devant Ceuta mais prennent peu après Melilla et Alhucemas.
1145 : Victorieux devant Tlemcen, les Almohades poursuivent l’Almoravide Tachfin ben Ali jusqu’à Oran où il est tué. Oran, Tlemcen, Oujda et Meknès tombent ensuite, de même que Fès dont la garnison almoravide est massacrée. Salé et Ceuta se soumettent.
1145-1147 : Les révoltes déclenchées en Al-Andalus contre le pouvoir almoravide par les musulmans ibériques aboutissent à l’apparition de nouveaux reinos de taifas. Les Almoravides gardent Séville, Grenade et les Baléares mais ils ont été chassés de Cordoue, Badajoz, Ronda ou Malaga ; Ibn Mardanish, successeur de Zafadola, est le maître de Valence et de Murcie, tout en entretenant de bonnes relations avec les chrétiens. La chute de Lisbonne en 1147 et la prise d’Almeria la même année, celle de Tortosa, de Lerida et de Fraga au nord-est en 1148 semblent annoncer une reprise de la Reconquista. Dès 1146, Cadix et Jerez se sont ralliées aux Almohades. Badajoz, Séville, Cordoue et Grenade tombent entre leurs mains au cours des mois suivants ; les vainqueurs contrôlent ainsi tout le sud de la péninsule, l’est demeurant aux mains des princes musulmans indépendants, les Almoravides conservant pour leur part pendant un temps les Baléares.
Mars 1147 : Les Almohades s’emparent de Marrakech. Massacre de la garnison et de tous les représentants de la lignée almoravide. Abd el-Moumen édifie sur les ruines du palais almoravide la mosquée Koutoubiya.
1152 : Abd el-Moumen entame la conquête du Maghreb oriental où il entend écarter la menace que les nomades arabes hilaliens – expédiés par le calife fatimide d’Égypte contre les royaumes zirides et hammadides du Maghreb oriental – font peser en fait sur toutes les populations sédentaires de la région. Il doit également engager la guerre sainte contre les Normands de Sicile qui ont installé des points d’appui commerciaux sur les côtes tunisiennes et qui menacent Bougie. Avec l’aide du souverain ziride, le calife almohade bat les Hammadides et s’empare de Bougie. Il écrase les Arabes devant Sétif mais traite ensuite avec eux et installe certaines tribus dans le Maghreb occidental, contribuant ainsi à l’arabisation de régions demeurées jusque-là exclusivement berbères.
1157 : Les Almohades reprennent Almeria aux chrétiens.
1159 : Nouvelle campagne d’Abd el-Moumen dans l’est du Maghreb. Tunis, Sfax et Tripoli sont prises et la garnison normande de Madhiya se replie sur la Sicile. Les Almohades brisent également une tentative des nomades arabes contre Kairouan. Toute l’Afrique du Nord est désormais sous leur contrôle : leur autorité s’étend beaucoup plus loin vers l’est que celle des Almoravides. Abd el-Moumen va pouvoir désormais donner la priorité à l’Espagne.
1160 : Abd el-Moumen franchit le détroit et fait fortifier Gibraltar. L’un de ses lieutenants bat les Castillans près de Badajoz.
1163 : Mort d’Abd el-Moumen à Salé, au moment où il préparait une nouvelle expédition vers l’Espagne.
1163-1184 : Règne d’Abou Yakoub Youssouf, qui prend en 1167 le titre de calife. Fils d’un Zénète et d’une Masmouda, ce Berbère maghrébin – qui restera fidèle aux préceptes d’Ibn Toumert – n’en sera pas moins avant tout un Andalou. Valence se rallie aux Almohades et la mort d’Ibn Mardanish leur livre Murcie en 1172.
1177 : Le roi de Castille prend Cuenca. L’année suivante, le roi de Portugal pousse une entrada jusqu’à Séville. La permanence de la menace chrétienne conduit les Almohades à reprendre l’offensive.
1181 : Evora est reprise par les musulmans mais Abou Yakoub est tué en 1184 en assiégeant Santarem.
1184-1199 : Règne d’Abou Youssef Yakoub al-Mansour.
1184 : Ali ben Ghaniya, qui contrôlait toujours les Baléares au nom des Almoravides porte la lutte en Berbérie en s’emparant de Bougie et soulève ensuite des tribus bédouines contre l’autorité almohade. Alger, Miliana, Gafsa et Tripoli sont reprises. Seules Tunis et Mahdiya résistent en Ifriqiya alors que les nomades pillards poussent leurs razzias jusqu’aux oasis du sud marocain. L’intervention en 1187 d’Abou Youssef permet de briser ces révoltes. Ali et ses alliés sont vaincus près de Gafsa mais Abou Youssef, comptant les utiliser pour la guerre sainte qu’il mène en Espagne, installe de nouveau vers l’ouest des tribus bédouines, renforçant ainsi l’arabisation du Maghreb occidental. Les derniers Almoravides n’en poursuivent pas moins la lutte, créant une insécurité chronique en s’appuyant sur les Bédouins dans les régions de l’actuel sud tunisien.
10 juillet 1195 : Les Almohades remportent une grande victoire sur les chrétiens à Alarcos mais Tolède résiste à tous les assauts.
1199-1213 : Règne de Mohammed An Nasir, quatrième calife almohade.
1202 : L’Almoravide Yahia ben Ghaniya, qui a repris Mahdiya et Tripoli, vient assiéger Tunis et s’en empare. La réaction almohade est foudroyante et l’Almoravide subit une série de défaites qui redonnent à Mohammed an-Nasir le contrôle du Maghreb oriental. Les Baléares sont également conquises par les Almohades et, durant la première décennie du XIIIe siècle, la « paix almohade » règne de Séville au Sud marocain et de l’Atlantique à Tunis.
16 juillet 1212 : La victoire des chrétiens sur les forces almohades à Las Navas de Tolosa décide de l’issue de la Reconquista et annonce la fin inéluctable d’Al-Andalus, même si les vainqueurs ne peuvent exploiter immédiatement leur succès.
1213 : Al-Mostansir succède à son père An-Nasir. Dépourvu d’autorité, il laisse l’Empire almohade très affaibli quand il meurt en 1224. Le gouverneur almohade de Murcie cherche à s’emparer du pouvoir alors que le fils d’An-Nasir doit fuir Marrakech. Le gouverneur de Séville, Al-Mamoun, passe en Afrique et tente d’y établir son autorité en rétablissant la tradition malékite. Dès 1228, l’Espagne échappe à l’autorité marocaine et il en va de même du Maghreb oriental.
Vers 1216 : Les Beni Merine, nomades Zénètes venus du Sud, se font payer tribut par Fès et Taza. La réaction des Almohades les contraint à se replier mais, à la faveur du déclin du califat, ces nouveaux venus, qui ne présentent aucune originalité religieuse, à la différence des Almoravides et des Almohades, et qui ne s’inscrivent pas non plus dans une lignée chérifienne issue du Prophète – comme les Idrissides avant eux et les Alaouites après eux – sont avant tout de redoutables guerriers qui écriront à partir du dernier tiers du XIIIe siècle une nouvelle page de l’histoire marocaine.
1232 : Mort d’Al-Mamoun. Son fils, Abou Mohammed Abd el-Ouahid Ar-Rachid, règne de 1232 à 1242, reprend Marrakech, chasse de Fès les rebelles Beni Merine mais les révoltes locales se multiplient.
1242-1248 : Règne d’Abou Hassan. Il rétablit l’autorité almohade sur le Maroc, écarte du Maghreb central les Hafsides de Tunis mais disparaît prématurément. Son successeur, un arrière-petit-fils de Yakoub al-Mansour, ne règne plus que sur Marrakech et sa région et paie tribut aux Mérinides. L’un de ses cousins s’appuie sur ceux-ci pour établir son pouvoir dans la capitale du sud mais ses protecteurs se débarrassent de lui et prennent la ville en 1269, ce qui leur permet de se poser en successeurs de la dynastie née de la prédication d’Ibn Toumert.
À partir de 1245 : Les Mérinides entament la conquête du Maroc septentrional où ils font de Fès leur capitale, sous la conduite de Abou Yahia Abou Bakr qui, en occupant également les oasis sahariennes, isole Marrakech et rompt ses relations commerciales avec le Sud.
1248 : La prise de Séville par le roi de Castille Ferdinand III vient conclure la « Grande Reconquête », qui a déjà entraîné la reprise de Cordoue en 1236 et de Valence deux ans plus tard. Le petit royaume nasride de Grenade, tributaire de la Castille, demeure le dernier vestige de l’Al-Andalus musulman.
1258-1286 : Règne du Mérinide Abou Youssef Yakoub, qui succède à son frère Abou Yahia. Après avoir pris Marrakech en 1269, il réussit à imposer son autorité au Maroc et crée à Fès une nouvelle ville mais il doit compter avec l’hostilité du royaume abdelwalide de Tlemcen ; les quatre expéditions lancées en Espagne pour soutenir le royaume grenadin contre la menace castillane ne débouchent sur aucun résultat solide.
1286-1307 : Règne d’Abou Yakoub Youssef. Les Grenadins reprennent Tarifa aux Marocains et s’emparent même un temps de Ceuta. Le sultan mérinide est plus heureux contre les Abdelwalides de Tlemcen. Il conquiert presque tout leur territoire jusqu’à l’Ouarsenis mais il est assassiné alors qu’il assiège leur capitale. Son successeur, Abou Thabet, qui régnera moins d’un an, lève immédiatement le siège de la ville.
1308-1310 : Règne d’Abou Rabia, frère d’Abou Thabet. Il reprend Ceuta aux Musulmans espagnols mais meurt prématurément à vingt ans.
1310-1331 : Règne d’Abou Saïd Othman, fils d’Abou Youssef Yakoub, le fondateur de la dynastie, et grand oncle d’Abou Rabia.
1329 : Les Marocains reprennent aux Castillans Algésiras, véritable porte d’entrée dans la péninsule ibérique.
1331-1351 : Règne d’Abou Hassan
1337 : Abou Hassan s’empare de Tlemcen et impose son autorité jusque dans l’Algérois.
28 novembre 1340 : Bataille du Rio Salado. La victoire chrétienne condamne définitivement tout espoir de reconquête musulmane de l’Espagne.
1344 : Les Castillans reprennent Algésiras.
1347 : Abou Hassan détruit le royaume hafside de Tunis et rétablit l’autorité marocaine sur tout le Maghreb mais ce succès est de courte durée car les ravages de la peste noire, la révolte d’Abou Inane, le fils du sultan, la trahison des tribus arabes et la défaite subie face à elles devant Kairouan ruinent dès 1350 l’œuvre accomplie.
1351-1358 : Règne d’Abou Inane, qui meurt étranglé sur l’ordre de l’un de ses vizirs.