Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Séisme au Japon (Tsunami)

 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

Le Japon a été touché par un terrible séisme, d’une magnitude de 8.9 sur l’échelle de Richter. L’épicentre était situé à 375 kilomètres de Tokyo, au large des côtes orientales du Japon et à une profondeur de 25 km. La durée de la secousse a été très longue, près de 5 minutes ce qui confirme l’importance du tremblement de terre. Plusieurs répliques ont eu lieu quelques minutes après le premier séisme violent de 8.9. Un précédent séisme avait eu lieu mercredi, d’une magnitude de 7.2, sans faire de dégâts.

 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011


Une première vague de 4 mètres a touché les côtes du Japon. Un autre tsunami a frappé le port de Sendai avec des vagues de près de 10 mètres.
Une vague énorme devrait frapper les Etats-Unis, une vague qui arriverait sur les côtes à une vitesse de 700 km/h et qui devrait frapper la Californie dans 8h, vers 16h heure française. Près de 53 pays et territoires sont concernés par l’alerte tsunami dans le Pacifique.

Aeroport de Sendai apres le seisme 150x150 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

Explosion Reservoir Ichihara 150x150 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

Debris Kesennuma 150x150 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

Explosion a Chiba 150x150 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

Maisons en feu a Natori Japon 2011 150x150 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

Tsunami inondations Japon 150x150 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

Inondations tsunami Japon 2011 150x150 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

Maisons tsunami Japon 2011 150x150 Séisme au Japon (Tsunami) 11 mars 2011

JAPAN-QUAKE/

JAPAN-QUAKE/

JAPAN-QUAKE/

Le Maroc, des Almoravides aux Almohades.

1031 : Fin du califat ommeyade de Cordoue. Il est remplacé par une vingtaine de principautés musulmanes, los reinos de taifas, bien incapables de faire face à la pression qu’exercent désormais les royaumes chrétiens du nord de la péninsule ibérique.

Vers 1035 : L’émir des Berbères Lemtunas, Yahia ben Ibrahim, fait appel à un saint homme, Abdallah ibn Yacine, pour lui demander de prendre la direction spirituelle de son peuple. À la tête d’une petite communauté formée de Lemtunas et de Goddalas – héritiers des Gétules des géographes antiques –, Ibn Yacine impose des règles de vie conformes au malékisme le plus rigoureux ; cette école théologique et juridique inspirée par Malik ibn Annas, mort en 795, s’était largement imposée dans l’Afrique du Nord sunnite. Réunis dans un fortin, un ribat, installé à proximité de la côte mauritanienne, les Voilés ou porteurs de litham, moulathimoun, – dont l’allure était semblable à celle de nos actuels Touaregs – vont devenir les Morabitoun dont nous avons fait les Almoravides. L’afflux des catéchumènes transforme rapidement ces croyants en guerriers qui vont donner à la razzia traditionnelle du désert la dimension de la guerre sainte.

1042-1052 : Les Almoravides réalisent la conquête du Sahara occidental.

1054 : Prise d’Aoudaghost, la porte du Soudan, du « pays des Noirs ».

1056 : Prise de Sidjilmassa où les Berbères Zénètes sont exterminés. Conquête du Sous et prise de Taroudant. Après la mort de Yahia ben Ibrahim, puis de son successeur Yahia ben Omar, tous deux tués au combat, c’est le frère de ce dernier Abou Bekr ben Omar qui devient l’émir des Almoravides, au moment où commence la conquête du Maroc au nord de l’Atlas.

1059 : Mort d’Abdallah ibn Yacine. Abou Bekr devant repartir vers le sud où se réveillent les luttes tribales, c’est son cousin Youssef ibn Tachfin qui prend et qui conservera la direction des opérations contre le Maroc, Abou Bekr mourant peu après au cours d’une de ses campagnes menées contre les Noirs païens soudanais.

1060 : Youssef établit une base d’opérations sur le cours supérieur de l’oued Tensift, là où se dressera bientôt Marrakech. Il transforme également l’outil militaire almoravide, limité jusque-là à une cavalerie légère organisée pour la razzia. Il met notamment sur pied une infanterie nombreuse et disciplinée.

1063 : Prise de Fès par les Almoravides. Elle se rebelle ensuite, avant d’être reprise et de voir sa population massacrée en 1070.

1079 : Youssef s’empare de Tlemcen, dans l’ouest algérien, de Oujda en 1081, puis de Ténés et d’Oran en 1082, avant d’atteindre le massif de l’Ouarsenis et la vallée du Chélif.

1084 : Prise de Ceuta, qui dépendait de la dynastie hammudide installée à Malaga. À ce moment, les Almoravides contrôlent toute la partie occidentale du Maghreb, jusqu’à hauteur d’Alger.

1085 : Prise de Tolède par le roi de Castille Alphonse VI. La pression chrétienne sur Al-Andalus se précise dangereusement et le roi musulman de Séville Al-Motamid se résout à faire appel aux Almoravides, de même que le roi de Badajoz Al-Motawakil.

23 octobre 1086 : Victoire des Almolravides et de leurs alliés andalous sur les Castillans au nord-est de Badajoz, lors du « Vendredi de Zallaca ».

1089 : Lors d’une deuxième expédition en Espagne, Youssef ibn Tachfin ne peut s’emparer du camp retranché chrétien d’Aledo qui entretient l’insécurité dans le sud-est d’Al-Andalus.

1090 : Troisième expédition de Youssef en Espagne. Il échoue devant Tolède mais s’empare de Grenade dont le roi musulman Abd Allah est jugé indigne du trône. Inquiets, plusieurs reyes de taifas recherchent l’alliance de la Castille.

1091 : La réaction almoravide est rapide et brutale. Avec l’appui d’une partie importante de la population musulmane ibérique, les Marocains se débarrassent des roitelets locaux, et s’installent à Cordoue et à Séville dont le roi Al-Motamid finit ses jours en prison au sud de Marrakech.

1094 : Les Almoravides s’emparent du royaume de Badajoz dont le roi Al-Motawakil – qui comptait parmi ceux qui les avaient appelés avant de se rapprocher du camp chrétien – est exécuté.

1094 : Rodrigo Diaz de Bivar, le Cid Campeador, réussit à prendre Valence et repousse ensuite les contre-attaques almoravides mais il disparaît en 1099 et sa veuve Jimena doit évacuer la ville en 1101.

1097 : Le roi de Castille Alphonse VI est vaincu à Consuegra et l’un de ses plus valeureux lieutenants, Alvar Fanez, l’est près de Cuenca.

Septembre 1106 : Youssef ibn Tachfin meurt à plus de quatre-vingt-dix ans, après avoir bâti un Empire qui va du Tage au Sénégal et des côtes algériennes au Soudan. Son fils, Ali ben Youssef, lui succède et demeurera à la tête de l’Empire jusqu’en 1143.

1108 : Les Almoravides battent les Castillans à Uclès. L’année suivante, Ali prend Talavera, Madrid et Guadalajara mais ne peut s’emparer de Tolède.

1115 : Les Almoravides réalisent la conquête des Baléares.

1118 : Le roi d’Aragon Alphonse le Batailleur prend Saragosse, passée depuis 1110 sous le contrôle des Almoravides.

1121 : Installation à Tinmel, dans le Haut Atlas au sud de Marrakech, d’Ibn Toumert et de ses fidèles « Almohades », Al-Mowahidoun, tenants de l’unicité de Dieu. Berbère originaire d’Igiliz, sur le versant septentrional de l’Atlas, Ibn Toumert avait voyagé en Orient où, prenant connaissance de la philosophie d’Al-Ghazali, des expériences des soufis et, peut-être, de la tradition chiite, il avait pu mesurer les limites de l’Islam malékite nord-africain. Revenu au Maghreb, il est chassé de Bougie, de Tlemcen et de Fès pour avoir voulu y faire interdire les instruments de musique et, menacé par les docteurs malékites inquiets de son influence grandissante, il part se réfugier chez les montagnards Masmoudas de l’Atlas ; ils constitueront la base ethnique initiale du mouvement almohade qui tirera ses forces vives des sociétés montagnardes et sédentaires hostiles aux nomades sahraouis qu’étaient les Almoravides. Surnommé « l"Imam infaillible et impeccable » – ce qui semble confirmer l’existence d’une influence chiite – ou le Mahdi, « l’Envoyé de Dieu », Ibn Toumert s’inscrivait aussi dans une tradition des prophètes ou mahdis héritiers des devins qui jouaient un rôle important dans les sociétés berbères traditionnelles et s’étaient déjà manifestés dans le Maroc des siècles précédents. L’attente messianique de la venue d’un sauveur chargé de purifier le monde du péché et de rétablir la justice sociale conforme à la volonté divine – on peut reconnaître là l’héritage du kharidjisme des premiers temps de l’Islam maghrébin – a évidemment préparé le terrain pour le développement de l’aventure almohade.

1129 : L’émir almohade Abd el-Moumen bat devant Aghmat les troupes almoravides qui tentaient de réduire Tinmel et les repousse jusqu’à Marrakech mais, peu préparés au combat en plaine, les Almohades doivent se replier sur leur repaire montagnard où le Mahdi Ibn Toumert meurt en 1130. Berbère Zénète de Tlemcen mais marié avec une Berbère Harga de l’Atlas marocain, Abd el-Moumen ne sera vraiment reconnu comme le successeur d’Ibn Toumert qu’en 1133 mais c’est lui qui, après avoir pris le titre de calife, va vaincre les Almoravides et réaliser la conquête du pays.

1131 : Un musulman espagnol, Saif al Daula (Zafadola) s’entend avec les Castillans contre les Almoravides, trop étrangers à la population musulmane ibérique.

1134 : Victoire almoravide de Fraga mais Ali ben Youssef doit rappeler au Maroc son fils Tachfin ben Ali car son pouvoir y est menacé par les Almohades.

1140-1141 : Les Almohades s’emparent des oasis du sud puis de Taza, échouent devant Ceuta mais prennent peu après Melilla et Alhucemas.

1145 : Victorieux devant Tlemcen, les Almohades poursuivent l’Almoravide Tachfin ben Ali jusqu’à Oran où il est tué. Oran, Tlemcen, Oujda et Meknès tombent ensuite, de même que Fès dont la garnison almoravide est massacrée. Salé et Ceuta se soumettent.

1145-1147 : Les révoltes déclenchées en Al-Andalus contre le pouvoir almoravide par les musulmans ibériques aboutissent à l’apparition de nouveaux reinos de taifas. Les Almoravides gardent Séville, Grenade et les Baléares mais ils ont été chassés de Cordoue, Badajoz, Ronda ou Malaga ; Ibn Mardanish, successeur de Zafadola, est le maître de Valence et de Murcie, tout en entretenant de bonnes relations avec les chrétiens. La chute de Lisbonne en 1147 et la prise d’Almeria la même année, celle de Tortosa, de Lerida et de Fraga au nord-est en 1148 semblent annoncer une reprise de la Reconquista. Dès 1146, Cadix et Jerez se sont ralliées aux Almohades. Badajoz, Séville, Cordoue et Grenade tombent entre leurs mains au cours des mois suivants ; les vainqueurs contrôlent ainsi tout le sud de la péninsule, l’est demeurant aux mains des princes musulmans indépendants, les Almoravides conservant pour leur part pendant un temps les Baléares.

Mars 1147 : Les Almohades s’emparent de Marrakech. Massacre de la garnison et de tous les représentants de la lignée almoravide. Abd el-Moumen édifie sur les ruines du palais almoravide la mosquée Koutoubiya.

1152 : Abd el-Moumen entame la conquête du Maghreb oriental où il entend écarter la menace que les nomades arabes hilaliens – expédiés par le calife fatimide d’Égypte contre les royaumes zirides et hammadides du Maghreb oriental – font peser en fait sur toutes les populations sédentaires de la région. Il doit également engager la guerre sainte contre les Normands de Sicile qui ont installé des points d’appui commerciaux sur les côtes tunisiennes et qui menacent Bougie. Avec l’aide du souverain ziride, le calife almohade bat les Hammadides et s’empare de Bougie. Il écrase les Arabes devant Sétif mais traite ensuite avec eux et installe certaines tribus dans le Maghreb occidental, contribuant ainsi à l’arabisation de régions demeurées jusque-là exclusivement berbères.

1157 : Les Almohades reprennent Almeria aux chrétiens.

1159 : Nouvelle campagne d’Abd el-Moumen dans l’est du Maghreb. Tunis, Sfax et Tripoli sont prises et la garnison normande de Madhiya se replie sur la Sicile. Les Almohades brisent également une tentative des nomades arabes contre Kairouan. Toute l’Afrique du Nord est désormais sous leur contrôle : leur autorité s’étend beaucoup plus loin vers l’est que celle des Almoravides. Abd el-Moumen va pouvoir désormais donner la priorité à l’Espagne.

1160 : Abd el-Moumen franchit le détroit et fait fortifier Gibraltar. L’un de ses lieutenants bat les Castillans près de Badajoz.

1163 : Mort d’Abd el-Moumen à Salé, au moment où il préparait une nouvelle expédition vers l’Espagne.

1163-1184 : Règne d’Abou Yakoub Youssouf, qui prend en 1167 le titre de calife. Fils d’un Zénète et d’une Masmouda, ce Berbère maghrébin – qui restera fidèle aux préceptes d’Ibn Toumert – n’en sera pas moins avant tout un Andalou. Valence se rallie aux Almohades et la mort d’Ibn Mardanish leur livre Murcie en 1172.

1177 : Le roi de Castille prend Cuenca. L’année suivante, le roi de Portugal pousse une entrada jusqu’à Séville. La permanence de la menace chrétienne conduit les Almohades à reprendre l’offensive.

1181 : Evora est reprise par les musulmans mais Abou Yakoub est tué en 1184 en assiégeant Santarem.

1184-1199 : Règne d’Abou Youssef Yakoub al-Mansour.

1184 : Ali ben Ghaniya, qui contrôlait toujours les Baléares au nom des Almoravides porte la lutte en Berbérie en s’emparant de Bougie et soulève ensuite des tribus bédouines contre l’autorité almohade. Alger, Miliana, Gafsa et Tripoli sont reprises. Seules Tunis et Mahdiya résistent en Ifriqiya alors que les nomades pillards poussent leurs razzias jusqu’aux oasis du sud marocain. L’intervention en 1187 d’Abou Youssef permet de briser ces révoltes. Ali et ses alliés sont vaincus près de Gafsa mais Abou Youssef, comptant les utiliser pour la guerre sainte qu’il mène en Espagne, installe de nouveau vers l’ouest des tribus bédouines, renforçant ainsi l’arabisation du Maghreb occidental. Les derniers Almoravides n’en poursuivent pas moins la lutte, créant une insécurité chronique en s’appuyant sur les Bédouins dans les régions de l’actuel sud tunisien.

10 juillet 1195 : Les Almohades remportent une grande victoire sur les chrétiens à Alarcos mais Tolède résiste à tous les assauts.

1199-1213 : Règne de Mohammed An Nasir, quatrième calife almohade.

1202 : L’Almoravide Yahia ben Ghaniya, qui a repris Mahdiya et Tripoli, vient assiéger Tunis et s’en empare. La réaction almohade est foudroyante et l’Almoravide subit une série de défaites qui redonnent à Mohammed an-Nasir le contrôle du Maghreb oriental. Les Baléares sont également conquises par les Almohades et, durant la première décennie du XIIIe siècle, la « paix almohade » règne de Séville au Sud marocain et de l’Atlantique à Tunis.

16 juillet 1212 : La victoire des chrétiens sur les forces almohades à Las Navas de Tolosa décide de l’issue de la Reconquista et annonce la fin inéluctable d’Al-Andalus, même si les vainqueurs ne peuvent exploiter immédiatement leur succès.

1213 : Al-Mostansir succède à son père An-Nasir. Dépourvu d’autorité, il laisse l’Empire almohade très affaibli quand il meurt en 1224. Le gouverneur almohade de Murcie cherche à s’emparer du pouvoir alors que le fils d’An-Nasir doit fuir Marrakech. Le gouverneur de Séville, Al-Mamoun, passe en Afrique et tente d’y établir son autorité en rétablissant la tradition malékite. Dès 1228, l’Espagne échappe à l’autorité marocaine et il en va de même du Maghreb oriental.

Vers 1216 : Les Beni Merine, nomades Zénètes venus du Sud, se font payer tribut par Fès et Taza. La réaction des Almohades les contraint à se replier mais, à la faveur du déclin du califat, ces nouveaux venus, qui ne présentent aucune originalité religieuse, à la différence des Almoravides et des Almohades, et qui ne s’inscrivent pas non plus dans une lignée chérifienne issue du Prophète – comme les Idrissides avant eux et les Alaouites après eux – sont avant tout de redoutables guerriers qui écriront à partir du dernier tiers du XIIIe siècle une nouvelle page de l’histoire marocaine.

1232 : Mort d’Al-Mamoun. Son fils, Abou Mohammed Abd el-Ouahid Ar-Rachid, règne de 1232 à 1242, reprend Marrakech, chasse de Fès les rebelles Beni Merine mais les révoltes locales se multiplient.

1242-1248 : Règne d’Abou Hassan. Il rétablit l’autorité almohade sur le Maroc, écarte du Maghreb central les Hafsides de Tunis mais disparaît prématurément. Son successeur, un arrière-petit-fils de Yakoub al-Mansour, ne règne plus que sur Marrakech et sa région et paie tribut aux Mérinides. L’un de ses cousins s’appuie sur ceux-ci pour établir son pouvoir dans la capitale du sud mais ses protecteurs se débarrassent de lui et prennent la ville en 1269, ce qui leur permet de se poser en successeurs de la dynastie née de la prédication d’Ibn Toumert.

À partir de 1245 : Les Mérinides entament la conquête du Maroc septentrional où ils font de Fès leur capitale, sous la conduite de Abou Yahia Abou Bakr qui, en occupant également les oasis sahariennes, isole Marrakech et rompt ses relations commerciales avec le Sud.

1248 : La prise de Séville par le roi de Castille Ferdinand III vient conclure la « Grande Reconquête », qui a déjà entraîné la reprise de Cordoue en 1236 et de Valence deux ans plus tard. Le petit royaume nasride de Grenade, tributaire de la Castille, demeure le dernier vestige de l’Al-Andalus musulman.

1258-1286 : Règne du Mérinide Abou Youssef Yakoub, qui succède à son frère Abou Yahia. Après avoir pris Marrakech en 1269, il réussit à imposer son autorité au Maroc et crée à Fès une nouvelle ville mais il doit compter avec l’hostilité du royaume abdelwalide de Tlemcen ; les quatre expéditions lancées en Espagne pour soutenir le royaume grenadin contre la menace castillane ne débouchent sur aucun résultat solide.

1286-1307 : Règne d’Abou Yakoub Youssef. Les Grenadins reprennent Tarifa aux Marocains et s’emparent même un temps de Ceuta. Le sultan mérinide est plus heureux contre les Abdelwalides de Tlemcen. Il conquiert presque tout leur territoire jusqu’à l’Ouarsenis mais il est assassiné alors qu’il assiège leur capitale. Son successeur, Abou Thabet, qui régnera moins d’un an, lève immédiatement le siège de la ville.

1308-1310 : Règne d’Abou Rabia, frère d’Abou Thabet. Il reprend Ceuta aux Musulmans espagnols mais meurt prématurément à vingt ans.

1310-1331 : Règne d’Abou Saïd Othman, fils d’Abou Youssef Yakoub, le fondateur de la dynastie, et grand oncle d’Abou Rabia.

1329 : Les Marocains reprennent aux Castillans Algésiras, véritable porte d’entrée dans la péninsule ibérique.

1331-1351 : Règne d’Abou Hassan


1337 : Abou Hassan s’empare de Tlemcen et impose son autorité jusque dans l’Algérois.

28 novembre 1340 : Bataille du Rio Salado. La victoire chrétienne condamne définitivement tout espoir de reconquête musulmane de l’Espagne.

1344 : Les Castillans reprennent Algésiras.

1347 : Abou Hassan détruit le royaume hafside de Tunis et rétablit l’autorité marocaine sur tout le Maghreb mais ce succès est de courte durée car les ravages de la peste noire, la révolte d’Abou Inane, le fils du sultan, la trahison des tribus arabes et la défaite subie face à elles devant Kairouan ruinent dès 1350 l’œuvre accomplie.

1351-1358 : Règne d’Abou Inane, qui meurt étranglé sur l’ordre de l’un de ses vizirs.

Le Maroc, de l’islamisation aux grands empires médiévaux

670 : Fondation de Kairouan, dans l’actuelle Tunisie, par les envahisseurs arabes.
681-683 : Campagne de Oqba ben Nafi jusque dans l’ouest du Maghreb. Il gagne Ceuta où le patrice byzantin Julien s’entend avec lui. Tanger (Tingi), qui résiste, est prise et sa population est réduite en esclavage. On ne sait pas précisément jusqu’où le conquérant s’est avancé le long des côtes atlantiques. Il est tué sur la route du retour, au sud de l’Aurès, lors du combat de Tahuda.

698 : Les Byzantins perdent définitivement Carthage. Le calife ommeyade de Damas confie à Musa ben Nusayr le commandement de l’Afrique du Nord. Musa entreprend au cours des années suivantes la conquête du futur Maroc en s’avançant vers les plaines atlantiques puis en s’emparant de la région de Volubilis tandis que l’un de ses fils pousse la pénétration du pays jusqu’au Sous. Les Berbères marocains se convertissent rapidement à l’Islam et, s’ils se soulèvent ensuite à plusieurs reprises contre les conquérants arabes, ils ne remettront jamais en cause leur adhésion à la religion musulmane.
Début du VIIIe siècle : Des Kharidjites s’établissent à Sidjilmassa dans le Tafilalet pour y fonder la ville qui sera au cours des siècles suivants le principal emporium du commerce transsaharien. C’est de là que partiront les caravanes en direction de l’Adrar et d’Aoudaghost, la porte du Bilad-al-Sudan, le Pays des Noirs. Les caravanes pourront ainsi accèder au royaume noir du Ghana puis – plus tard, au XIIIe siècle – par les salines de Teghaza et l’oasis d’Oualata au Mali et à Tombouctou. L’or venant du Bambouk, du Bouré ou du Lobi, c’est-à-dire des régions voisines du Sénégal, du Niger et de la Volta empruntera pendant des siècles ces mêmes pistes du sud vers le nord.
711-715 : Les envahisseurs venus du Maroc sous la conduite de Tarik et de Musa détruisent, après avoir remporté la victoire du rio Guadalete, le royaume wisigothique d’Espagne et ne laissent aux chrétiens ibériques qu’un modeste réduit territorial, établi autour du Pays basque et des Monts Cantabriques. Le reste de la péninsule passe sous le contrôle des conquérants arabes et berbères pour devenir, pendant plusieurs siècles Al-Andalus, c’est-à-dire l’Espagne musulmane qui entretiendra des rapports étroits avec le Maroc dont elle ne sera séparée que par le détroit de Gibraltar. La conquête de l’Espagne a contribué à créer une solidarité, née de la razzia, entre les nouveaux venus arabes et les populations berbères marocaines qui ne participèrent pas à la résistance menée plus à l’est avec Qusayla et la Kahina contre les envahisseurs orientaux.
740 : Intégré à l’Empire ommeyade des califes de Damas dès 708, le Maroc s’en trouve séparé en se ralliant au kharidjisme. Cette hérésie est née à la faveur de la guerre de succession qui a suivi la mort du calife Othman. Parmi les partisans d’Ali, le gendre du Prophète, certains lui reprochèrent alors sa volonté de compromis avec son adversaire, l’Ommeyade Mo’awiya, et se séparèrent de lui. Ali fut même assassiné quelque temps plus tard par un kharidjite. Contre les tenants d’une succession héréditaire, les kharidjites vont réclamer que le calife soit élu par tous les musulmans. Ils considèrent également que ceux-ci sont tous égaux, qu’il s’agisse des Arabes, touchés les premiers par la nouvelle révélation, ou les convertis qui s’y sont ralliés ensuite. Les maladresses et les abus commis par certains gouverneurs arabes favorisèrent l’extension de la révolte, qui débute dès 734. En 742, une armée califale envoyée en renfort est détruite sur les rives de l’oued Sebou.
750 : Le remplacement de la dynastie ommeyade par celle des Abbassides, qui établit bientôt à Bagdad le centre de gravité de l’espace musulman, entraîne le développement de l’anarchie dans l’ensemble du Maghreb. Le califat parvient ensuite à rétablir son autorité à Kairouan et en Ifriqiya – l’ancienne province d’Afrique romaine – mais perd le contrôle de toute la partie occidentale de la Berbérie où s’établissent des petits royaumes kharidjites tels que celui de Sidjilmassa au Maroc. Alors que la Tunisie – où la dynastie aghlabide reconnaît l’autorité du calife – ou les régions appelées à constituer plus tard l’Algérie connaîtront de nouveau la domination orientale – à partir de l’expansion ottomane dans ce deuxième cas – le Maroc en demeurera désormais presque totalement indépendant. Une fois cette indépendance acquise, l’influence du kharidjisme ira en déclinant. Il n’avait été que le prétexte religieux d’une réaction autochtone face à l’hégémonie arabo-orientale. Le rayonnement ultérieur de Kairouan et de Cordoue ramène rapidement le Maghreb, dès les IXe et Xe siècles, vers la tradition sunnite – sans oublier cependant, dans l’est de la région, l’épisode chi’ite correspondant à l’apparition du Califat fatimide. Les Berbères – qui se sont débarrassés de la domination des conquérants arabes tout en adhérant à l’Islam – n’hésitent pas cependant à choisir comme fondateurs des royaumes qui voient alors le jour des chefs venus d’Orient : Ibrahim ibn Aghlab à Tunis, Ibn Rostem à Tahert, Idriss à Volubilis ; le même phénomène se reproduit à Cordoue avec l’Ommeyade Abd er Rahman.
786 : La défaite subie en Orient par les insurgés chiites favorables aux descendants d’Ali, le gendre du Prophète, conduit un de leurs chefs Idriss, issu de Hassan le premier fils d’Ali et donc du Prophète, à fuir vers l’Occident. Il est accueilli dans la région de Volubilis (Oualili) par les Berbères Awarba.
788-791 : Règne d’Idriss Ier, qui réunit autour de lui une coalition de tribus berbères liée aux Awarba et peut ainsi prendre le contrôle du nord de l’actuel Maroc, pousser vers l’est jusqu’à la région de Taza, vers le sud jusqu’au Tadla et vers l’ouest jusqu’aux plaines atlantiques.
789 : Fondation de Fès par Idriss Ier, dans une région fertile, riche en eau, sur la rive droite de l’oued Fès, à l’emplacement de l’actuel quartier des Andalous.
791 : Mort d’Idriss Ier, peut-être empoisonné sur l’ordre du Calife de Bagdad Haroun al-Rachid.
803-828 : Règne d’Idriss II. Fils posthume d’Idriss Ier, il n’est proclamé qu’à l’âge de douze ans, après une régence exercée par Rachid, un affranchi de son père, puis par Abou Khaled. Une fois au pouvoir, Idriss II prend soin de maintenir la coalition berbère qui avait assuré la victoire paternelle mais constitue une administration et une garde personnelle formées surtout d’Arabes.
809 : Idriss II fonde à Fès une nouvelle ville baptisée Al-Aliya, sur la rive gauche de l’oued Fès, à l’emplacement de l’actuel quartier des Kairouanais. La ville devient alors la capitale du royaume idrisside. Elle s’enrichit en 818 de l’apport de nouveaux venus qui sont les réfugiés partis de Cordoue lors de la répression consécutive à la révolte déclenchée contre l’émir ommeyade Al-Hakim Ier. D’autres réfugiés fuyant les persécutions des Aghlabides arrivèrent également de Kairouan et de l’est du Maghreb. Ce n’est que durant la période almoravide que les deux villes ainsi créées de part et d’autre de l’oued n’en constitueront plus qu’une, enfermée dans une enceinte commune.
828-848 : Règne de Mohammed, fils d’Idriss II.
848 : Yahia, fils de Mohammed, succède à son père. Il abandonne le pouvoir à ses oncles et l’État idrisside se dissocie rapidement.
920 : Fès est prise par une armée berbère commandée par Mesala ben Mabbous, gouverneur de Tahert pour le compte des Fatimides du Maghreb oriental.
974 : Les derniers émirs idrissides établis dans la région de Tanger sont vaincus par une expédition ommeyade venue d’Espagne. Les Idrissides ont joué un rôle fondateur en établissant la tradition chérifienne, en luttant contre le kharidjisme des tribus et en préparant ainsi la victoire de l’orthodoxie sunnite, en développant enfin la civilisation urbaine qui contribuera aux progrès de l’islamisation en profondeur du pays.

La violence à l'égard des femmes continue de sévir au Maroc.

La violence conjugale continue de sévir dans le milieu domestique au Maroc, surtout au sein de la population jeune et active, quelque soit son niveau intellectuel et son statut social.

Plus de 100 ans après sa création, la Journée de la Femme continue chaque année, le 08 mars, de mettre les femmes à l’honneur. L’occasion de rendre hommage à celles qui se sont battues, souffrent malheureusement toujours ou subissent des inégalités... mais aussi à toutes celles qui se contentent d’être « des femmes du quotidien », et combinent toutes leurs vies en une seule. Les combats à mener sont encore loin d’être achevés. Un jour par an suffit-il pour évoquer les injustices que les femmes subissent à travers le monde ? Certainement pas, mais la Journée de la femme a tout de même le mérite de rappeler que l’engagement continue, et qu’il prend tout son sens à travers ces femmes d’exception.

Au Maroc, pour le moment, chaque femme peut agir pour faire progresser l'égalité. Solliciter son conjoint ou son fils pour les tâches domestiques, participer aux loisirs familiaux, échanger les rôles avec les hommes de son foyer.
Et quand ils ne veulent pas jouer le jeu, qui oblige une femme - la plupart du temps - à ramasser le linge sale, le laver, le repasser si l'homme refuse de s'assumer ? pourquoi les femmes se sentent elles obligées de tout faire quand leur conjoint ou leurs fils refusent de se prendre en main ? S'ils ont faim, ils peuvent cuisiner, d'autant plus que selon eux, les meilleurs cuisiniers sont des hommes.

Alors, au lieu de tout faire, démontrer aux hommes qu'ils ne sont pas des êtres assistés et qu'ils peuvent tout à fait être indépendants de leur maman ou de leur compagne.

Le Maroc, de la préhistoire à la conquête musulmane.

Les carrières de Sidi Abderrhamane proches de Casablanca et le site de Kébibat voisin de Rabat ont livré des restes d’archanthropiens contemporains de l’atlanthrope découvert par Camille Arambourg à Ternifine, en Algérie. Ces restes remontent à l’Interglaciaire Mindel-Riss et correspondent à une industrie acheuléenne. Ces différents vestiges datent d’environ 160 000 ans. Le Maroc a également livré des témoignages remontant à la période qui voit l’expansion dans tout l’Ancien Monde des Néandertaliens du Paléolithique moyen, au Djebel Irhoud, à Dar-es-Soltan et à Temara. Les hommes de cette époque apparaissent comme intermédiaires entre les atlanthropes et les hommes de Mechta-el-Arbi, variante nord-africaine des hommes de Cromagnon. Au cours de la période qui s’étend du Xe au IVe millénaire avant J.-C., ce sont des populations de culture « capsienne » analogues à celles qui occupent à l’époque le centre et l’est de l’Afrique du Nord qui semblent installées dans sa partie occidentale où l’on a retrouvé les escargotières – amas de déchets – caractéristiques de cette culture. Les ancêtres des Berbères qui formaient les populations de l’Épipaléolithique et du Néolithique descendent eux-mêmes de cet homme de Mechta-el-Arbi, l’Homo sapiens sapiens qui a occupé l’Afrique du Nord durant le Paléolithique supérieur.
Fin du IIe millénaire avant J.-C. : Les Phéniciens fondent Lixus (Larache) et Mogador sur la côte atlantique, à peu près à la même époque que Gadès (Cadix) à l’extrémité méridionale de la péninsule ibérique. L’absence de tombes puniques antérieures au Ve siècle semble cependant montrer qu’il ne s’agit encore que de comptoirs où les marins venus d’Orient ne s’installent pas de manière durable. Il ne s’agit que d’avant-postes dont le personnel est régulièrement renouvelé.
814 avant J.-C. : Selon la tradition, ce sont des marins de Tyr qui fondent Qart Hadasht, au fond du golfe où se jettent la Medjerda et l’oued Miliane. La « Ville Neuve » ainsi créée au nord de l’actuelle Tunisie deviendra Carthage et exercera son influence jusqu’aux côtes marocaines.
Milieu du Ve siècle avant J.-C. : Périple du Carthaginois Hannon le long des côtes de l’Afrique occidentale. Il fonde Cerné, sur la côte africaine, à la latitude des Canaries. Ce voyage a peut-être pour but d’assurer à Carthage le contrôle du commerce de l’or africain sans doute détenu jusque-là par d’autres comptoirs phéniciens tels que Lixus.
Fin du IIIe siècle avant J.-C. : Un roi de Maurétanie du nom de Baga est l’allié du Numide Massinissa contre Carthage. Dès cette époque un suffète – ce qui témoigne de l’influence punique – semble diriger l’administration municipale à Volubilis.
Fin du IIe siècle avant J.-C. : Un roi du nom de Bocchus règne en Maurétanie à l’époque de la guerre menée par les Romains contre le Numide Jugurtha et il s’entend avec le général romain Sylla contre ce dernier. Selon les historiens antiques, ce royaume de Maurétanie s’étendait des Colonnes d’Hercule – le détroit de Gibraltar – jusqu’à la Moulouya et il était limité par l’Atlantique à l’ouest et le désert au sud, ce qui correspond à peu près à ce que seront les frontières du Maroc historique. En récompense de l’aide fournie aux Romains, Bocchus avait pu étendre son royaume vers l’est et occuper une partie de la Numidie, peut-être jusqu’au Chélif, dans le centre de l’actuelle Algérie, ou jusqu’à l’Ampsaga (le Rummel) dans le Constantinois. Il semble que le royaume de Maurétanie était à cette époque doté d’un régime monarchique, sans doute tempéré par le pouvoir que conservaient les chefs de tribus. Sous l’influence punique, des villes existent sur la côte telles que Lixus, Melilla, Tingis (la future Tanger) ou, plus au sud Mogador. De vastes nécropoles, dont celle proche d’Azemmour, témoignent de l’existence d’habitats réalisés en matériaux fragiles dont les archéologues n’ont pas retrouvé de traces. À l’intérieur, plusieurs villes importantes ont pu également être identifiées. Il s’agit de Volubilis, de Tamuda et de Banasa qui devient colonie romaine en -25 avant J.-C.
Vers 75 avant J.-C. : Mort de Bocchus. Son royaume est divisé entre deux princes. Bocchus le Jeune (ou Bocchus II) qui règne à l’est de la Moulouya, et Bogud qui règne à l’ouest.
38 avant J.-C. : Tanger reçoit le droit de cité romaine et devient la Colonia Julia Tingi
34 avant J.-C. : Mort de Bocchus II. Bogud s’étant rallié à Antoine à la faveur de la guerre civile, Bocchus, allié d’Octave, avait réunifié la Maurétanie à son profit dès -38 avant J.-C. Sa mort permet à Octave d’en reprendre le contrôle sans l’annexer encore à l’Empire, dans l’intention de l’attribuer à un allié des Romains. Plusieurs colonies romaines sont créées durant cette période, mais dans la partie orientale de la Maurétanie, notamment à Djidjelli, Bougie et au Cap Matifou.
25 avant J.-C. : Auguste confie la couronne au prince numide Juba II, fils de l’adversaire de César à Thapsus, lors de la guerre contre Pompée. Il installe sa capitale à Iol, rebaptisée Caesarea, la future Cherchell. C’est un souverain cultivé et polyglotte qui introduit dans l’Afrique berbère la culture gréco-romaine. Il faut sous son règne briser une révolte des Berbères Gétules au cours de laquelle le roi est l’allié des Romains pour la pacification du pays. Il meurt en 23 ou 24 après J.-C.
40 après J.-C. : Caligula fait assassiner Ptolémée, le fils et successeur de Juba II. Ce meurtre déclenche la révolte d’Aedemon qui contraint C. Suetonius Paulinus à lancer des opérations jusque dans le Haut Guir, au sud-est de l’Atlas marocain.
42 ou 43 : L’empereur Claude partage l’ancien royaume maurétanien en deux provinces : la Maurétanie Tingitane et la Maurétanie césarienne, gouvernées l’une et l’autre par un procurateur et correspondant respectivement aux anciens royaumes de Bogud et de Bocchus II.
44 : Volubilis reçoit le droit de cité romaine.
118 : Révolte en Maurétanie. Elle nécessite l’intervention d’Hadrien, reprend sous Antonin et impose l’envoi d’importants renforts qui permettent de rétablir l’ordre entre 145 et 150.
Fin du IIe siècle : La menace des tribus maures se précise. Elles lancent, sous Marc Aurèle et Commode, des raids jusqu’en Bétique.
238 : La tentative de prise du pouvoir des Gordiens entraîne en Afrique du Nord le développement d’une anarchie grandissante qui persistera jusqu’à l’arrivée des Vandales.
Milieu du IIIe siècle : La puissance romaine abandonne en Tingitane la défense du limes méridional et se replie sur le nord de la province – dont la ville principale est alors Volubilis – pour s’orienter davantage vers Gibraltar et l’Espagne, et constituer sur la rive africaine du détroit une sorte de poste avancé de la province romaine ibérique de Bétique.
vers 285 : Volubulis passe sous le contrôle des Baquates.
Début du IVe siècle : Les persécutions antichrétiennes engagées à partir de 250 par Déce, puis Valérien et reprises sous Dioclétien entraînent le développement en Afrique du donatisme, né du refus de voir réintégrer dans l’Église ceux qui avaient renié leur foi pour échapper au martyre durant les persécutions. Donat, qui était à la tête de cette protestation, meurt en 355 ; le donatisme sera mis hors la loi et jugé hérétique en 405.
Début du Ve siècle : À la veille de l’invasion vandale en Afrique du Nord, la Maurétanie occidentale ne correspond plus qu’à la région de Septem (Ceuta). Avec le repli et les mesures de réorganisation provinciale décidées par la Tétrarchie au tout début du IVe siècle, la Tingitane est alors détachée du diocèse d’Afrique pour être rattachée à celui des Espagnes. Henri Terrasse a résumé les événements en écrivant que « cette province, constituée sous Claude, pour des raisons africaines, fut conservée, surtout à partir du IIIe siècle, pour des raisons espagnoles ».

425 : Installés sur les côtes sud-est de l’Espagne, les Vandales commencent à piller les côtes de Maurétanie Tingitane.
Mai 429 : Partis de Julia Traducta (Tarifa) sur le détroit de Gibraltar, les Vandales de Genséric passent en Afrique où ils abordent peut-être à hauteur de Tanger et de Ceuta.

430 : Mort de Saint Augustin à Hippone assiégée par les envahisseurs. La personne et l’œuvre de Saint Augustin symbolisent le triomphe en Afrique, qui fut une terre riche en hérésies, du christianisme orthodoxe. Rejeté par les conquérants vandales ariens, il sera de nouveau la religion officielle avec la reconquête byzantine.
Début du VIe siècle : La domination vandale s’exerce surtout dans l’est de l’Afrique du Nord, dans l’ancienne province d’Afrique proconsulaire et en Numidie. Les Maurétanies échappent rapidement à l’autorité des conquérants pour subir les coups des nomades, qui profitent de l’affaiblissement puis de la disparition de l’Empire romain d’Occident.
533 : Débarquement de Bélisaire en Afrique. Les Byzantins entreprennent la reconquête contre les Vandales de Gelimer qui est vaincu et capturé. L’Afrique est réorganisée et la Maurétanie Tingitane, qui ne peut plus dépendre de l’Espagne tombée aux mains des Wisigoths, se retrouve rattachée à la Maurétanie césarienne. La position de Ceuta est considérablement renforcée.
Durant toute la période qui s’étend du Bas Empire romain jusqu’à la conquête arabe, il semble que la Maurétanie Tingitane, menacée régulièrement par les Maures, a été largement laissée à elle-même, ce qui a permis la persistance de divers petits centres politiques romano-berbères parmi lesquels Volubilis.

L’origine des douars Beni Yazid, Aouf, Slim, Oulad Noual et Oulad Ktir,

Les habitants de ces douars sont originaires de la grande tribu arabe bédouine des Béni Soleims qui immigrèrent en Béribérie (Libye, Tunisie, Algérie et Maroc) en 1051.
Cette tribu des Soleims-Ben-Mansour est composée d’éléments suivants :

Debbab
- Oulad-Ah’med.
- Beni-Yezid.
- Sobh’a.
- H’amarna.
- Khardja.
- Oulad-Ouchah’ (Mehamid, Djouari, Hariz).
- Oulad-Sinane.
- Nouaïl.
- Slimane.

Heïb
- Chemmakh.
- Sâlem (Ah’amed, Amaïm, Alaouna, Oulad-Merzoug).
- Beni-Lebid.
Zir’b.

Aouf.
- Mirdas.
- Allak.

. Kaoub (Beni-’All, Beni-Abou-el- Leill).
. Dellab (Troud).
. Hisn. (Beni-Ali, H’akim).
. Mohelhel.
. Riah’-ben-Yah’ïa et H’abih.

L’Origine de Bougdour.

Bougdour, distant de quatre kilomètres au sud d’Ain Défali, est à l’origine un village habité par un homme qui possédait un Gueddour, récipient très apprécié pour la conservation d’olives ou de beurre. Véritable poterie naturelle et traditionnelle, toute unique, car confectionnée à la main experte rurale de Lagdadra, le Gueddour est caractérisé par une grande variété dans l’expression des formes, des volumes et des proportions.







Ce village est connu dans la région du Gharb sous le nom de Lahjafna Bougdour.

On trouve également Bougdour, un autre village près de l’aéroport de Tanger. N’en parlons pas de Bougdour, nom de famille très connu en France.

Combien de temps dure la nidation ?



durée sperme ovule


La nidation est le phénomène d’implantation d’un œuf né de la rencontre d’un ovule par un spermatozoïde. Celle-ci se produit une semaine environ après la fécondation (après 6 à 7 jours).
Près de 99,99 % du temps, c’est dans la cavité de l’utérus (plus précisément au niveau de la muqueuse) que ça se passe. À ce moment, l’œuf va alors se fixer sur l’endomètre. Pendant ce temps, l’enveloppe se scinde. On retrouve alors deux parties : la première va constituer une cavité au sein de l’endomètre où l’œuf va se développer. La seconde apporte les cellules indispensables pour la création de la cavité en question.
C’est ainsi que le placenta va se créer et celui-ci est très important pour la nidation.

La durée de la nidation
La nidation démarre vers le 6ème jour suivant la fécondation et s’achève vers le 21ème jour de grossesse : elle dure donc environ 15 jours (plus ou moins selon les cas).

Organisation mondiale du commerce (OMC)

 L'Organisation mondiale du commerce (OMC) est la seule organisation internationale qui s'occupe des règles régissant le commerce entre les pays. Au cœur de l'Organisation se trouvent les Accords de l'OMC, négociés et signés par la majeure partie des puissances commerciales du monde et ratifiés par leurs parlements. Le but est d'aider les producteurs de marchandises et de services, les exportateurs et les importateurs à mener leurs activités.

C'EST QUOI l'OMC ?



Il y a plusieurs manières de considérer l’Organisation mondiale du commerce. C’est une organisation qui s’occupe de l’ouverture commerciale. C’est une enceinte où les gouvernements négocient des accords commerciaux. C’est un lieu où ils règlent leurs
différends commerciaux. C’est une organisation qui administre un ensemble de règles commerciales. L’OMC est essentiellement un lieu où les gouvernements Membres tentent de régler les problèmes commerciaux qui les opposent.


L’OMC est née de négociations, et tout ce qu’elle fait est le résultat de négociations. La plupart de ses activités ont leur origine dans les négociations dites du Cycle d’Uruguay, qui se sont déroulées de 1986 à 1994, et dans les négociations menées antérieurement dans le cadre de l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). De nouvelles négociations ont lieu maintenant à l’OMC, dans le cadre du “Programme de Doha pour le développement” lancé en 2001.
Quand les pays se sont heurtés à des obstacles au commerce qu’ils voulaient réduire, les négociations ont permis d’ouvrir les marchés. Mais l’ouverture des marchés n’est pas le seul objectif de l’OMC. En effet, dans certaines circonstances, ses règles préconisent le maintien d’obstacles au commerce — par exemple pour protéger les consommateurs ou empêcher la propagation de maladies.
Au coeur du système, il y a les Accords de l’OMC, qui ont été négociés et signés par la plupart des nations commerçantes du monde. Ces textes énoncent les règles juridiques fondamentales régissant le commerce international. Il s’agit essentiellement de contrats qui obligent les gouvernements à maintenir leurs politiques commerciales dans les limites convenues. Bien qu’ils aient été négociés et signés par les gouvernements, leur but est d’aider les producteurs de biens et de services, les exportateurs et les importateurs à exercer leurs activités, tout en permettant aux gouvernements d’atteindre des objectifs sociaux et environnementaux.
Le but primordial du système est de faire en sorte que le commerce soit aussi libre que possible – dès lors que cela n’a pas d’effets secondaires indésirables – car cela est important pour le développement économique et le bien-être. Cela passe en partie par la suppression des obstacles. Mais il faut aussi veiller à ce que les individus, les entreprises et les gouvernements sachent quelles règles commerciales sont appliquées dans le monde et aient l’assurance qu’elles ne seront pas modifiées brusquement. Autrement dit, les règles doivent être “transparentes” et prévisibles.
Bien souvent, les relations commerciales mettent en jeu des intérêts contradictoires. Les accords, y compris ceux qui sont négociés à grand-peine dans le cadre de l’OMC, ont souvent besoin d’être interprétés. La façon la plus harmonieuse de régler ces divergences est de recourir à une procédure neutre reposant sur des bases juridiques convenues. C’est le but du processus de règlement des différends prévu dans les Accords de l’OMC.




CE QUE FAIT L'OMC ?

L’OMC est conduite par les gouvernements Membres. Toutes les grandes décisions sont prises par l’ensemble des Membres, soit au niveau des ministres (qui se réunissent normalement au moins tous les deux ans) soit au niveau des ambassadeurs ou des délégués (qui se rencontrent régulièrement à Genève).

Même si elle est conduite par ses États Membres, l’OMC ne pourrait pas fonctionner sans son Secrétariat, qui coordonne ses activités. Le Secrétariat emploie plus de 600 personnes. Ses experts — juristes, économistes, statisticiens et experts en communication — aident quotidiennement les Membres à faire en sorte, entre autres, que les négociations avancent de façon harmonieuse et que les règles du commerce international soient convenablement appliquées et respectées.
Négociations commerciales
Les Accords de l’OMC portent sur les marchandises, les services et la propriété intellectuelle. Ils énoncent les principes de la libéralisation et les exceptions autorisées. Ils contiennent les engagements pris par les différents pays pour réduire les droits de douane et les autres obstacles au commerce et pour ouvrir et maintenir ouverts les marchés de services. Ils établissent les procédures à suivre pour régler les différends. Les accords ne sont pas statiques ; ils sont renégociés périodiquement et de nouveaux accords peuvent être ajoutés à l’ensemble. De nombreux accords sont actuellement négociés dans le cadre du Programme de Doha pour le développement, lancé par les Ministres du commerce des Membres de l’OMC à Doha (Qatar), en novembre 2001.
Mise en oeuvre et suivi
Les Accords de l’OMC obligent les gouvernements à assurer la transparence de leurs politiques commerciales en notifiant à l’OMC les lois en vigueur et les mesures adoptées. Les divers conseils et comités de l’Organisation veillent à ce que ces prescriptions soient respectées et à ce que les Accords de l’OMC soient convenablement mis en oeuvre. Les politiques et pratiques commerciales de tous les Membres font l’objet d’un examen périodique, pour lequel le pays concerné et le Secrétariat de l’OMC établissent chacun un rapport.
Règlement des différends
La procédure de règlement des litiges commerciaux prévue dans le cadre du Mémorandum d’accord sur le règlement des différends de l’OMC est indispensable pour faire respecter les règles et donc pour assurer le déroulement harmonieux des échanges. Les pays soumettent leurs différends à l’OMC lorsqu’ils estiment qu’il est porté atteinte aux droits que leur confèrent les Accords. Les décisions rendues par des experts indépendants nommés spécialement sont fondées sur l’interprétation des Accords et des engagements pris par les différents pays.
Renforcement des capacités commerciales
Les Accords de l’OMC renferment des dispositions spéciales applicables aux pays en développement qui prévoient notamment des périodes plus longues pour la mise en oeuvre des Accords et des engagements, des mesures visant à accroître les possibilités commerciales de ces pays et la fourniture d’une assistance pour les aider à renforcer leurs capacités commerciales, à gérer les différends et à appliquer les normes techniques. Chaque année, l’OMC organise des centaines de missions de coopération technique dans
les pays en développement et dispense de nombreux cours à Genève à l’intention des fonctionnaires gouvernementaux. L’Aide pour le commerce vise à aider les pays en développement à se doter des compétences et des infrastructures nécessaires pour accroître leurs échanges commerciaux.
Communication
L’OMC entretient un dialogue régulier avec les organisations non gouvernementales, les parlementaires, les autres organisations internationales, les médias et le grand public sur divers aspects de l’Organisation et des négociations de Doha, afin d’intensifier la coopération et de mieux faire connaître ses activités.

CE QUE DEFEND L'OMC ?

Les Accords de l’OMC sont longs et complexes parce que ce sont des textes juridiques qui portent sur un large éventail d’activités. Mais ils s’articulent tous autour de quelques principes fondamentaux simples qui constituent la base du système commercial multilatéral.

Non-discrimination
Un pays ne doit pas faire de discrimination entre ses partenaires commerciaux ; il ne doit pas non plus faire de discrimination entre ses propres produits, services et ressortissants et ceux des autres pays.
Plus d’ouverture
L’abaissement des obstacles au commerce est l’un des moyens les plus évidents d’encourager les échanges ; ces obstacles comprennent les droits de douane (ou tarifs) et les mesures telles que les interdictions à l’importation ou les contingents, qui limitent les quantités de façon sélective.
Plus de prévisibilité et de transparence
Les entreprises, les investisseurs et les gouvernements étrangers devraient avoir l’assurance que des obstacles au commerce ne seront pas érigés de façon arbitraire. La stabilité et la prévisibilité encouragent l’investissement et la création d’emplois et permettent aux consommateurs de profiter pleinement des avantages de la concurrence – plus large choix et prix plus bas.
Plus de compétitivité
En décourageant les pratiques « déloyales » telles que les subventions à l’exportation et la vente de produits à des prix de dumping, c’est-à-dire à des prix inférieurs aux coûts de production pour gagner des parts de marché ; les questions sont complexes, et les règles tentent d’établir ce qui est loyal et déloyal et d’indiquer comment les gouvernements peuvent réagir, notamment en imposant des droits d’importation additionnels calculés de manière à compenser le dommage causé par le commerce déloyal.
Plus d’avantages pour les pays moins développés
En leur laissant plus de temps pour s’adapter et une plus grande flexibilité et en leur accordant des privilèges spéciaux ; plus des trois quarts des Membres de l’OMC sont des pays en développement et des pays en transition vers une économie de marché. Les Accords de l’OMC leur accordent des périodes de transition pour leur permettre de s’adapter aux dispositions moins familières et peut-être plus difficiles de l’OMC.
Protection de l’environnement
Les Accords de l’OMC permettent aux Membres de prendre des mesures pour protéger non seulement l’environnement, mais aussi la santé des personnes et des animaux et pour préserver les végétaux. Toutefois, ces mesures doivent être appliquées de la même manière aux entreprises nationales et aux entreprises étrangères. Autrement dit, les Membres ne doivent pas utiliser les mesures de protection de l’environnement comme des mesures protectionnistes déguisées.





D’où vient le nom de LAGDADRA ?

Les récits oraux avancent que Lagdadra tire son nom de « fabricant de Lagdadr pluriel de guedra », sorte de marmites fabriquées à partir de l’argile dans la nuit des temps, dans cette agglomération englobant deux douars, distants l’un de l’autre de six cent mètres et situés à quatre kilomètres au nord de la ville de Jorf El Malha. Les potiers de ce village étaient surtout réputés dans la fabrication entre autres de cette poterie artisanale réservée à la conservation de beurre ou de l’eau.
Jadis, pour la fabrication, les potiers de Lagdadra extraient des galeries souterraines des limons argileux des berges de l’oued Ouergha. Après extraction et séchage au soleil, la terre est un peu concassée jusqu’à l’obtention d’une barbotine homogène, celle-ci est alors étalée sur une surface balayée, foulée au pied puis massée sur une natte.
Les fours traditionnels, alimentés par des buissons secs ramassés dans les environs des douars, sont percés d’un à cinq trous au sommet laissant s’échapper la fumée pour atteindre une haute température. Accroupi devant le four pendant toute une journée, le potier va monter les piles de pièces. Les bols sont superposés à l’envers et intercalés à l’aide de trépieds en terre pour qu’ils ne collent pas entre eux à la cuisson. Les portes du four sont fermées à l’aide de morceaux d’argile et de pierres. La cuisson dure 3 à 4 heures.

Principaux produits fabriqués à Lagdadra :

- Marmites ( lguedra , gueddours, barma et tanjia ) et couscoussiers,




- Grands plats ( guessaâ , qasria ),


- Urnes ( khabia ) et jarres ( guenboura , berrada ),




- Gobelets ( ghoraf , kas fakhar ),


- Braseros et barbecue marocain ( majmar, farma , nafekh ),


- Poele ( ferrah , maqla ),
- plats ( mtreds , baz , makhfia , ghtar , tabsil ),




- soupière ( jebbana) , et bols ( zlafa , tarbouch),


- Tambourins ( taârija , lagoual , dahdouh , derbouka ),


- Pots ( mhebqua ),


- Tajines.

Ces produits sont écoulés principalement au souk d’Ain Défali et au souk de Jorf El Melha.

250 parasols géants protègent Médine

 

Chaque parasol pèse 45 tonnes, couvre une surface de 600 m², s'ouvre et se ferme en quinze minutes à l'aide de moteurs électriques. La membrane est en Téflon, .


Ne touche pas pas à mon Roi, Mohammed VI, que Dieu le garde, صاحب الجلالة محمد السادس ملك المغرب





Les Marocains et Marocaines témoignent de leur attachement au Roi Mohammed VI, et à la dynastie alaouite qui règne sur le Maroc depuis 1659,
Le Maroc est en ordre de marche sur le plan économique, social et démocratique sous les règnes de sa majesté le Roi Mohamed VI.
Le Maroc est l'un des rares pays arabe a avoir réalisé beaucoup de progrès en peu de temps dans tous les domaines et surtout dans celui de la liberté d'expression et des droits de l'homme.
C'est pourquoi l'appel à manifester le 20 février 2011 sera rejeté. Le refus à cet appel de manifestation sera une reconnaissance citoyenne au progrès que connait le Maroc depuis que sa Majesté le Roi Mohammed VI règne sur le Trône.
Les choses fondamentales et essentielles dans la vie des marocains sont :
- ALLAH (Dieu),
- AL WATTAN (la patrie qui est le Maroc),
- Et AL MALIK (Le Roi, Mohammed VI que Dieu le garde).

Le Royaume de Belgique

La Belgique est un Etat (monarchie constitutionnelle) fédéral régional à tendance communautaire linguistique. Depuis la réforme constitutionnelle de 1993, le pays est découpé officiellement en trois régions économiques autonomes : La Flandre (néerlandophone), la Wallonie (francophone) et la capitale Bruxelles (mixte). La fracture linguistique et culturelle entre flamands et Wallons remonterait aux invasions de peuples germanophones et saxons qui s'installèrent dans le nord de la Gallica Belgica, gaule belge dont les premiers habitants étaient d'origine celte. Aujourd'hui, les tensions communautaires sont renforcées par des différences sociales marquées entre une Flandre riche et une Wallonie plus pauvre avec un taux de chômage deux fois plus important, à l'image du nord de la France.


Carte de la Belgique

La Belgique est un pays plat et monotone, bordé à l’ouest par la mer du Nord et des polders, très peuplé, avec quelques pôle touristiques comme les villes d'Anvers, Bruges, Bruxelles et les forêts ardennaises.

Capitale : Bruxelles
Superficie : 30518 km²
Population : 10,51 millions d'habitants
Densité : 346 habitants/km²
Langues officielles : néerlandais, français, allemand
Religion : catholique (80%)
Monnaie officielle : Euro
Indicatif téléphonique : 32

Démission du président égyptien Hosni Moubarak,

Le président Hosni Moubarak a décidé de démissionner ce vendredi 11 février 2011.


Au pouvoir depuis 1981, le raïs sous la pression de la rue et de la communauté internationale a été contraint de quitter le pouvoir et de remettre le pays entre les mains de l’armée. Les Nations unies, l’Union européenne, la France, les Etats-Unis et de nombreuses chancelleries ont salué la démission du président égyptien Hosni Moubarak.
L’annonce de son départ du pouvoir a été faite à 18 h heure locale par le vice-président Omar Souleimane. La pression de la rue a eu raison d'Hosni Moubarak.

La joie des manifestants sur la place Tahrir.

Après dix-huit jours de mobilisation, l'opposition égyptienne obtient ce vendredi soir 11 février 2011 ce qu'elle réclamait à corps et à cri : la démission de son président. La place Tahrir est en liesse.