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Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
Combien boit un bébé ?
les foggaras, système orignal d'irrigations au Sahara
Etat lamentable des routes à Ain Défali !
L’infrastructure routière à Ain Défali est d’une importance primordiale dans la chaine des transports. Elle joue de toute évidence un rôle moteur dans l’activité économique et sociale de notre région et contribue fortement à son développement. Les routes d’Ain Défali sont destinées à assurer une desserte en profondeur du pays, un désenclavement des populations pour leur permettre d’accéder au reste du réseau et par là à la vie économique du pays.
La campagne électorale législative va bientôt commencer et on va voir l’afflux en masse de parlementaires à Ain Défali pour essayer de séduire la pauvre population en vue de leur élection.
Ces candidats parlementaires vont trouver beaucoup de difficultés pour se rendre à Ain Défali car ils ont oublié d’attirer l’attention du département ministériel de Mr. Ghallab pour la réparation du pont, situé sur la route de Had kourt, emporté par les pluies torrentielles des Béni Sennana pendant ces dernières années. Une autre route goudronnée, sur la route d’Ouezzane, est presque rongée à moitié à Jennaoua par l’Oued R’dat, à hauteur de l’habitation de monsieur Alami. Que viendront-ils nous raconter ces parlementaires ? Peut-être, ils nous proposeront la réparation de ces routes abimées pendant leurs prochains mandats.
No comment sur sur l'état piteux des routes d'Ouled Ktir et du douar Slim. Ce sont des routes goudronnées qui sont devenues des routes tertiaires. Il vaut mieux avoir une piste que d'avoir d'avoir des routes soi-disant goudronnées pleines de crevasses.
Nos parlementaires n'ont jamais emprunté ces routes de peur d'abimer leur voitures luxueuses. Mais la prochaine campagne électorale législative va les forcer à venir voir ce qui l'en est dans cette contrée oubliée du monde.
POURQUOI PARTICIPER AUX ELECTIONS LEGISLATIVES, PREVUES LE 25 NOVEMBRE 2011 ?
C’est aussi un acte éminemment civique, à travers lequel vous assumez votre responsabilité dans le choix des orientations politiques, économiques et sociales du Maroc.
En participant aux élections, vous contribuez à un acte citoyen et à l’enracinement de la démocratie dans notre pays.
Les élus de notre région étaient aux abonnés absents et ont brillé par leur absence et leur rendement insignifiant, pendant le mandat écoulé, au profit des pauvres électeurs qu'ils sont censés représenter.
Nos honorables représentants n'ont donc été d'aucune utilité pour notre région, en d'autres termes leur bilan se résume à très peu de choses. On ne devrait tout de même pas faire oublier à nos futurs élus qu'ils sont dépositaires d'un mandat délivré par les électeurs qui fait obligation d'être à leur service.
Aux électeurs de notre région d'opérer le bon choix lors des prochaines législatives dont l'importance pour l'avenir, de notre pays en général et d’Ain Défali en particulier, est considérée comme cruciale.
Chez les Mursi dans la vallée de l'Omo en Ethiopie
Mort de Mouammar Kadhafi.
SEQUESTRATION ILLEGALE D’UN TROUPEAU DE MOUTONS DANS UNE FERME A AIN DEFALI PENDANT DES DIZAINES DE JOURS….
Quand un
fermier traite le bétail comme des migrants venus d’ailleurs ... Il l’incarcère dans sa ferme
pendant presqu’un mois …
Les ovins de notre région trouvent leur nourriture sur des pâturages naturels ou communautaires qui sont dans un triste état. Il y a un gros manque de fourrage dans cette région. Le mois dernier, un troupeau de moutons a été illégalement séquestré par un très riche fermier d’Ain Défali pour le fait d’avoir utilisé le pâturage de sa ferme. Tu as fauté en broûtant mes herbes, alors je te coupe de la société et reste maintenant entre quatre murs, un espace exigu, leur a lancé le fermier.
Les moutons sont par excellence des animaux qui vivent en troupeau, ils sont très sociables. Pour que la détention en groupe fonctionne bien, tous les animaux doivent disposer de suffisamment de place dans l’aire de repos et l’aire d’alimentation. Ces animaux doivent recevoir régulièrement en quantité une nourriture leur convenant ainsi que de l’eau, si besoin est.
Incarcéré dans de mauvaises conditions, ce troupeau s’est vu diminuer son nombre par un taux de mortalité élevé pendant leur détention. En droit de responsabilité, le propriétaire du troupeau doit indemniser les dommages qu’il a causés à notre fermier, mais ce dernier n’a pas le droit de le séquestrer. Les ovins nécessitent une protection particulière. Après leur mise à bas par leur mère victimes de mauvais traitements et d’actes de malveillance pendant la période de détention, la plupart des agneaux sont décédés. Il a bien fallu l’intervention des autorités administratives et des instances judiciaires pour libérer ce troupeau des mains de son ravisseur, un ex-président de notre pauvre commune.
Et si Brigitte Bardot était marocaine, sa fondation pour la protection des animaux aurait du attaquer ce fermier récidiviste devant la justice pour le punir.
Quel est le sort de la ferme de l’ex-colon Lambert, grande exploitation domaniale d’El Khoubziène ?
Très grande exploitation domaniale, de centaines d’hectares, limitée en partie par la ferme de l’ex-colon Paul Curty (portant le nom de Boune) et du douar El Khoubziène et longée d’une grande forêt d’eucalyptus sur la route de Had Kourt.
Nos responsables ignorent cette vaste étendue de terre du service des domaines, qui va de notre petite Ain Défali jusqu’à presque la gare de Hamou Tahra. Nos ex-responsables de commune et nos parlementaires qu’on ne voit d’ailleurs que pendant l’approche des élections (et c’est vraiment un grand dommage pour nous !) n’ont jamais pensé à l’intérêt d’Ain Défali ne ce n’est ce que pour l’extension de son terrain exigu au profit de ces fermes domaniales situées sur la route d’Had Kourt.
histoire des jbalas
Ici, les élections sont une grande occasion de retrouvailles, où les douars sont sillonnés alors que des réunions improvisées se tiennent sous les tentes, plantées dans les souks. On vote pour l'individu, le fils de l'une des trois tribus de la région : Mezgalda, Seta et Beni Messara.
Le protectorat français est arrivé au Maroc en 1912. Il n'a pu occuper notre région qu'en 1929, après de rudes batailles », se souvient fièrement un vieil habitant.
Visiblement, rien ne semble lier les plaines du Gharb et les massifs des Jbalas. « Pourtant on est ensemble dans le nouveau découpage électoral malgré toutes nos différences de coutumes, de modes de vie, de traditions : le Gharb avec ses riches propriétaires terriens et la région de Ouezzane et ses paysans qui ont des petits lopins de terre.
Les bizarreries vont peupler le voyage. Au fil des pérégrinations, le visiteur apprend que la région n'a pas de préfecture et dépend administrativement de Sidi Kacem, située à 120 kilomètres de Ouezzane. L'incompréhension atteint alors des sommets lorsqu'on nous révèle que la région n'est pas intégrée dans les projets de développement de l'agence du Nord. Au loin dans la nuit, depuis le village de Teroual, on voit briller les lumières de la périphérie de Chaouen qui, elle par contre, bénéficie des programmes de l'Agence adu nord.
Dans la vigueur des hivers froids et la canicule de l'été, les habitants de cette région ont développé avec le temps une réserve toute particulière. Ici, on ne se plaint jamais, comme si la devise toute british « never explain, never complain » était aussi celle des Jbalas. Les femmes sont soumises à un dur labeur, entre la corvée de l'eau, du bois et les moissons. Et les hommes à la culture de l'olivier, au pâturage des chèvres et à l'agriculture que l'on dit traditionnelle avec des moyens de travail de la terre réduits à leur plus simple expression. Ici, les tracteurs sont une denrée rare, un véritable luxe, qu'on n'aperçoit que lorsqu'on traverse les plaines du Gharb. « Depuis deux ans, le kif a fait son apparition alors qu'on ne l'avait jamais vu dans cette région. Des mauvaises habitudes qui nous sont venues de Chaouen et de Taounate. Certains ont trop vite succombé au gain facile. Alors que le tabac est vendu à 13 dirhams le kilo, le kif lui peut arriver à 70 dirhams le kilo », se plaint un habitant du douar de Tarfanya, situé à quelques kilomètres de Teroual.
Quand les habitants de ces douars perdus dans le pré-Rif se laissent aller à la confidence, ils évoquent avec beaucoup de pudeur et de douleur aussi « la marginalisation d'une région délaissée ». Sous un soleil de plomb, Fatima attend son tour devant la fontaine. Son mulet est chargé de bidons, récipiendiaires de cette précieuse et trop rare eau. Ce rituel est le sien tous les jours et elle y consacre la moitié de la journée. A la nuit tombée, il faudra encore qu'elle parcoure une dizaine de kilomètres pour rejoindre sa chaumière. Avec ses mots à elle, elle dit que « l'eau est au cœur d'une vie souvent difficile ».
Une fête qui symbolise la culture de solidarité ancrée dans ces douars de la région de Ouezzane.
Les habitants se sont regroupés dans le centre du douar, ont fait venir un groupe de « ghita Jablia » et dansé et chanté jusqu'à la prière du Sobh. Les femmes d'un côté, les hommes de l'autre. Le baroud a tonné jusqu'au petit matin et six chèvres ont été égorgées pour l'occasion. « Dans cette région, c'est un peu l'exode dans le sens inverse. Les fils de la région partis travailler dans les grandes villes reviennent, une fois à la retraite. Beaucoup construisent des maisons destinées à leurs vieux jours Et en été, tous ceux qui ont quitté la région, se donnent rendez-vous ici. Hommes et femmes restent très attachés à ces terres qui les ont vus grandir.
Les clameurs de la fête voilent, le temps d'une soirée fugace, le quotidien des jeunes des douars de la région. Le chômage d'une jeunesse souvent diplômée est arrivé jusqu'ici. « Il n'y a rien à faire » est devenu le leitmotiv de ces jeunes ruraux. Alors ils pensent à partir, traverser les frontières au péril de leurs vies. Les « harraga » des douars voisins deviennent les héros modernes de ces grappes de « hittistes » qui tiennent le mur, dès que le soleil se couche et que la fraîcheur s'installe… Parfois, leur regard s'arrête sur cette coopérative d'huile condamnée à la fermeture à cause des dettes cumulées et aujourd'hui tombée en ruines. Leurs aînés s'en souviendront toujours : « la makina »-c'est ainsi qu'on nommait la coopérative- a aidé bien des foyers.
Les moins résignés se sont inventés un job en organisant le transport entre les 23 communes rurales de la région. On appelle cela le transport clandestin et le début de désenclavement y a trouvé argument.
Ici, les élections sont une grande occasion de retrouvailles, où les douars sont sillonnés alors que des réunions improvisées se tiennent sous les tentes, plantées dans les souks. On vote pour l'individu, le fils de l'une des trois tribus de la région : Mezgalda, Seta et Beni Messara. Le nouveau mode de scrutin est un mystère complet pour ces Jbalas qui ont pris pour habitude de donner leurs voix à l'enfant de la « kbila ». « Je tremble déjà en pensant que je dois mettre une croix sur une case.
En tout cas c'est ce que mon fils m'a expliqué. J'ai tellement peur de me tromper. Où faut-il que je fasse la croix, moi qui ne sais ni lire ni écrire ? En plus il n'y aura même pas les photos des candidats. Comment vais-je reconnaître celui pour qui je vais voter ? » se demande avec inquiétude Fatima. Mais sait-elle seulement que dans cette région où 4 sièges sont à pourvoir une vingtaine de listes sera en lice ?
Du haut d'une montagne, on aperçoit une immense étendue d'eau.
Presque une mer pour peu que l'on cède à l'illusion d'optique. C'est le barrage Al Wahda, avec une capacité de 4 milliards m3. A ses pieds, des vergers ont poussé. Des barques le traversent d'un bout à l'autre, le temps de vendre ses légumes. Et, à en croire un habitant, « on peut même y pêcher ».
Le barrage aurait pu contribuer au règlement du problème de l'eau potable dans la région .
Mais tel n'était pas l'objectif de l'ouvrage. Dans les terres des Jbalas, on ne se plaint jamais.
« Notre pays est libre depuis que nous avons chassé l'occupant et arraché l'Indépendance. Nous sommes libres et c'est ce qui compte», dit un vieil homme en djellaba.
QUI SE SOUVIENT DE LA PROFANATION DU CIMETIERE DE SIDI M’HAMED EL KHADIR ?
C'est la première fois que « ce genre d'acte odieux, abominable, lâche et intolérable s’est produit » dans notre région.
Nous demandons à ce qu’une enquête soit réouverte et que le coupable soit retrouvé et sévèrement puni pour l’atteinte à l'honneur et à la mémoire de nos morts.
Quel est le pourcentage d’eau dans le corps humain ?
Le corps humain est constitué majoritairement d’eau. De 95 % environ pour un embryon de trois jours et de 75 % à la naissance, on passe de 70 à 60 % pour un adulte, voire 50 % pour une personne âgée.
Le sang, le cœur, les reins, les muscles, la peau et le cerveau ont une composition en eau qui frôle ou dépasse les 80 %. Les os renferment moins de 25 % d’eau et l’ivoire des dents moins de 2 %.
La teneur en eau est habituellement moins élevée chez la femme que chez l’homme, les muscles de ce dernier étant généralement plus développés. Dans le règne animal, la méduse est faite d’eau à 95 %, alors que des insectes comme la fourmi n’en renferment que 10 %.
Connaissez-vous la ferme de l’ex-colon « Boune » ?
A qui appartient légalement cette ferme ? Les bruits courent, elle appartient au service domanial de l’état . Si oui, pourquoi la même personne, en l’occurrence un ex-militaire, exploite-t-il depuis plus de cinquante ans cette vaste étendue de terre ? Lui revient-elle de droit ?
Pourquoi, notre commune ne réclame t-elle pas cette ferme domaniale, en partie ou en totalité, pour créer convenablement une ville digne d’Ain Défali ?
Qu’en est-il de cette terre domaniale usurpée par un ex-commissaire ?
A Ain Défali, les vieux doivent-ils laisser la place aux jeunes ?
Certains membres s'entêtent à vouloir rester éternellement en place malgré leur âge très avancé et leur ignorance affichée des choses de notre époque qui exigent l'implication des gens lettrés et compétents, capables de gérer au mieux et avec tact le quotidien de la population d’Ain Défali.
Ces jeunes ne doivent plus se contenter d'être de simples spectateurs devant ces gens âgés et incompétents de surcroit.
C'est aux jeunes de se décider à assumer pleinement leurs responsabilités vis à vis de leur avenir et celui de leurs enfants et de par là celui des générations à venir.
A cet effet, il devient évident que les autorités locales et provinciales doivent s'impliquer d'avantage, et de façon plus rigoureuse, pour que la transition souhaitée par tous, se fasse dans de très bonnes conditions possibles, entre d'une part, les vieux usés par le temps et dépassés et les jeunes compétents et actifs qui aspirent à participer pleinement au développement de leur commune, dans le cadre de l'initiative nationale de développements humains, décidé par S.M le Roi Mohamed VI que Dieu le protège et le glorifie.
L’ALOE VERA EST TRES CONNUE A AIN DEFALI SOUS LE NOM DE « SABRA ».
Elle possède de massives feuilles arborescentes, aux extrémités pointues pourvues d’épines de couleur jaune clair qui font la particularité de l’Aloe Vera. Charnues, ses feuilles sont munies d’une cuticule, d’une couche épidermique, d’un derme cellulosique et d’un parenchyme mucilagineux appelé « jus » qui, en réalité, se présente sous forme de liquide gélatineux. Son gel est le plus utilisé, que ce soit en médecine ou en cosmétique. La raison en est que les principes actifs de celle-ci sont concentrés dans ce « jus ». Son jus est très utilisé en boisson, en inhalation et en crème.
L’Aloe vera est avant tout médical. La feuille d'Aloe vera contient plus de 75 éléments nutritifs et 200 autres composants, ainsi que 20 minéraux, 18 acides aminés et 12 vitamines . L’Aloe Vera est riche en sels minéraux :
- calciulm et phosphore essentiels pour la croissance osseuse,
- du fer indispensable pour le sang,
- du magnésium et du manganèse nécessaires pour les muscles et le système nerveux,
- le cuivre qui maintient l’équilibre de l’organisme, - le chrome utile pour l’activité enzymatique.
L’aloe vera regorge de vitamines : - A : nécessaire pour la croissance du foetus intra-utérin et la protection des cellules en général, - B1 : nécessaire pour la production d’énergie et le développement des tissus, - B2 : essentielle à la vision, la peau et les cheveux, - B3 et B12 : nécessaires au flux sanguin,
- B6 : joue un rôle dans l’assimilation des protéines,
- B9 : utile pour la constitution de L’ADN,
- C : augmente la résistance de l’organisme, - E : excellent antioxydant). L’aloe vera a une composition riche en acides aminés, qui participent à la régulation de l’équilibre chimique ainsi qu'à la régénération des tissus et enfin, à l’emmagasinage d’énergie. L’Aloe vera est très utilisée en textile pour produire de très belles étoffes aux reflets soyeux.
Si vous optez pour une médecine traditionnelle, opérez une entaille dans la feuille de sabra et laissez couler le jus sur la plaie ou la brûlure, ça guérit vite et ça donne de bons résultats car il s’agit d’une plante anti-inflammatoire et désinfectante.
Cette plante qui porte le nom de « sabra » se trouve un peu partout dans nos douars mais n’est utilisé ni en médecine ni en textile mais ses épines servent surtout pour piquer l’échine de nos pauvres ânes et mulets pour les stimuler à bien galoper.
Les Indiens huaoranis peuple premier vivant nu
Aujourd'hui, à Bameno, des membres de la tribu Huaorani vivent encore de la chasse et de la cueillette.
Pourtant, les ravages causés par l'arrivée de la civilisation semblent irréparables...
LE «TRANSPORT CLANDESTIN» ET LES « KHATTAFAS » A AIN DEFALI.
Un pourcentage important de notre population rurale, qui ne dispose d’aucun moyen légal de transport, ignore qu'il n’est pas assuré en cas d'accidents et se déplace à bord de pick-up, de camionnettes 207 et de tous moyens de transports disponibles.
Ces gens préfèrent se soumettre au diktat des « khattafas » pour leur déplacement et utiliser ce mode de transport clandestin pour vaquer à leurs occupations habituelles ou pour vendre leur (bétail, agrumes, céréales, tec…) dans des souks hebdomadaires ou dans les patelins avoisinants (Ouezzane, Had kourt, Jorf El melha, Khénichet, etc…).
Ce transport clandestin des passagers, dans des conditions inhumaines des fois, en perpétuelle progression, au vu et au su des autorités publiques et en toute impunité, porte atteinte à l’activité légale du transport. Des fois, des rabatteurs rôdent souvent auprès des stations de taxis "réguliers" ou des cars, hélant les voyageurs d'un " taxi ! taxi ! ". Le parc des clandestins est composé de véhicules de marques différentes : Peugeot, Renault, Toyota, Nissan, Volkswagen, etc. Toutes ces marques sont utilisées pour transporter en moyenne, 6 à 7 passagers dont 2 à 3 devant, à côté du chauffeur et 4 dans le siège arrière. En fait, l'activité des " khatafas " est tout bénéfice. Ceux qui l'exercent n'ont ni charges, ni assurance à payer. Il leur suffit juste d'avoir " une épave roulante ". Certains chauffeurs clandestins conduisent même sans permis et sans assurance. Le nouveau code de la route, a-t-il tenu compte des moyens de transport appropriés, sûrs et certains pour cette population rurale éloignée et isolée du reste de l’autre Maroc ?
Ain Défali est une région apicole de grande importance.
La forêt à essence mellifère est constituée par les plantations d'Eucalyptus et par la forêt naturelle. Les premières plantations d'Eucalyptus dans le Gharb datent des années 1920. Elles sont destinées essentiellement à l'approvisionnement de l'usine de la cellulose de Sidi Yahya et offrent la principale source de nectar et de pollen pour l'apiculture. Cette forêt comporte une gamme variée d'espèces dont les périodes de floraison sont différentes. Ceci permet d'avoir des ressources mellifères durant une bonne partie de l'année
. Parmi les autres plantes mellifères annuelles existantes à Ain Défali, on peut citer le bersim, le tournesol et les orangers.
La période de leur floraison est le mois de Mai pour le bersim et Juillet-Août pour le tournesol. On peut déduire qu’Ain Défali, par sa flore mellifère très riche, offre une disponibilité en pollen et en nectar tout au long de l'année.
Parmi les 3 races d'abeilles existantes au MAROC (Apis mellifica intermissa, major et sahariensis), la race la plus rencontrée dans la région d’Ain Défali est Apis mellifica intermissa.
Incompétence du président de la commune d’Ain Défali.
L'enseignement coranique traditionnel à Ain Défali.
Cette planchette est en forme de trapèze de 40 centimètres environ de hauteur, sur 25 centimètres dans sa base la plus large et 20 centimètres dans son côté le plus étroit. Pour écrire, l'enfant recouvre cette planchette d'un enduit d'argile délayée dans de l'eau, que l'on appelle Sounssal. On écrit sur cette sorte d'ardoise avec le Klem (plume de roseau) habituel, en se servant d'une encre appelée smac ou smagh. Cette encre est faite soit avec de la laine brûlée, et c'est la meilleure, soit avec de la corne d'agneau brûlée. La laine dont on se sert est celle qui est le plus près de la peau et qui est imprégnée de suint.
Lorsque l'enfant a appris à écrire les lettres de l'alphabet, à les relier entre elles et à connaître leur valeur exacte, ainsi que toutes les voyelles et les signes orthographiques, le maître commence à lui apprendre, en la lui dictant, la première sourate du Coran, El Fatiha. Il ne se sert pour cela d'aucun livre : il sait le Coran par coeur. Au fur et à mesure que la planchette est couverte d'écriture, l'enfant apprend par coeur ce qu'il a écrit ; son attention et sa mémoire sont fortement stimulées par la crainte des coups de baguette de cognassier que le maître lui applique sur la plante des pieds pour corriger ses erreurs ou ses oublis. Dans ce cas, la victime est maintenue par deux de ses camarades qui tiennent ses pieds à la portée de la baguette du fakih. Cette correction est usitée pour toutes les fautes des écoliers, et elle leur est même souvent infligée s'ils se conduisent mal en dehors de l'école. Aucune explication n'est donnée aux enfants sur le Coran, qu'ils apprennent ainsi par coeur ; le maître qui le leur apprend serait d'ailleurs très embarrassé d'expliquer le moindre passage de ce qu'il enseigne. Toute sa science consiste à savoir le Coran par coeur d'un bout à l'autre, à en connaître admirablement l'orthographe exacte, toutes les intonations, tous les accents ; mais il n'y comprend rien, et ne cherche pas à comprendre, pas plus que ses élèves. Si l'un d'eux, ce qui n'arrive d'ailleurs jamais, s'avisait de demander une explication sur le sens des phrases qu'on lui fait apprendre par coeur, par lambeaux, il serait d'abord battu, pour le bon exemple, et ensuite certainement exorcisé, car seule la présence en lui d'un démon pourrait expliquer sa curiosité. On n'apprend pas le Coran pour le comprendre, mais pour le savoir, pour le posséder, non parce que cela peut être d'une utilité quelconque dans la conduite de la vie, mais pour le mérite, El Ajar, et pour la bénédiction, El Baraka, qui sont attachés au fait de posséder dans sa mémoire tout le livre sacré. La principale préoccupation de tous ceux qui sont arrivés, après bien des années, à réaliser ce tour de force de mémoire, consiste à ne pas oublier ce qu'ils ont appris, et à entretenir leur mémoire par une continuelle récitation du Coran, de façon à n'en pas perdre un seul mot. C'est que, par une singulière interprétation de quelques versets de la quinzième sourate, les Marocains en sont arrivés à croire que ceux qui, ayant appris le Coran, l'auraient oublié, seront frappés de cécité dans l'autre monde.
L'école, appelée M'sid, se compose d'une pièce, généralement au rez-de-chaussée, souvent sans fenêtres et ne recevant la lumière que par la porte. Le mobilier de l'école se compose universellement d'une simple natte achetée par les élèves, et d'une sorte de banc très bas sur lequel le professeur est assis, les jambes repliées sous lui. Les élèves sont assis de la même façon sur la natte. Il n'y a jamais ni bancs ni pupitres. L'éclairage, en hiver, se fait au moyen d'une lampe qui se compose d'un verre suspendu au plafond par un fil de fer, et dans lequel se trouve de l'huile d'olive et une mèche faite d'un bout de chiffon de coton.
C’est pour quand l’ouverture de la brigade de gendarmerie d’Ain Défali ?
Le bâtiment de la brigade se trouve au centre d’Ain Défali et il est construit depuis des mois. Nous attendons avec impatience son inauguration.
Nous espérons que cette nouvelle brigade va implanter la sécurité pour la quiétude de la population de la commune d’Ain Défali et non pas la terreur.
La Gendarmerie nationale est une force de police à statut militaire. Elle dispose également de tous les pouvoirs de police, à l'instar de la police nationale, mais n'occupe pas le même espace. La gendarmerie relève du ministère de la défense pour la gestion, et du ministère de l'intérieur pour ses opérations. La brigade a un effectif variable, de 6 à 12 militaires en moyenne, et est commandée par un adjudant ou un adjudant-chef. .
La Légation des Etats-Unis à Tanger.
Situé au cœur de l’ancienne médina et dominant le détroit de Gibraltar, le Musée Américain ou l’ancienne Légation Américaine de Tanger a une histoire unique. Sa structure originelle date du 18ème siècle. Le bâtiment fut offert par le Sultan du Maroc, Moulay Souleiman, en 1821,
à la jeune république américaine alors sous la présidence Monroe.
Ce fut la première propriété américaine à l'étranger. Durant 140 ans, elle hébergea la représentation diplomatique et consulaire des USA au Maroc. Il s’agit d’ailleurs du seul et unique monument historique américain situé en dehors du territoire des Etats-Unis. C’est aujourd’hui, un musée relatant l’histoire des relations américaines et marocaines. Les liens d’amitié entre le Maroc et les Etats-Unis sont proches et cela n’est sans doute pas étranger au fait que le Maroc fut l’un des premiers pays au monde à reconnaître l’indépendance des Etats-Unis en 1778.
En 1976, 200ème anniversaire de l'indépendance américaine, des dons privés permirent la création d'une Fondation transformant l'Ancienne Légation Américaine en un Musée et un centre culturel. Le Musée présente une collection de peintres marocains et étrangers résidant à Tanger.
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