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Espagne : des pluies torrentielles ont touché la région de Madrid

De violents orages accompagnés de grêle ont touché lundi la région de Madrid, en Espagne, et on entraîné de fortes inondations.
Des rues sont envahies par l'eau et des voitures emportées par les flots. En 10 minutes, l'eau est descendue des hauts quartiers vers le bas et a provoqué des inondations. Des voitures ont été emportées, des lampadaires ont été arrachés.  La localité d'Arganda del Rey, la plus touchée par les intempéries. Heureusement, les pluies n'ont fait aucun blessé, selon un porte-parole des services d’urgence de la région de Madrid.








Les premières photographies de l’histoire

La première photographie de l’histoire a été prise au mois d’août 1826, en Bourgogne par le Français Nicéphore Niépce (1765-1833).
La photographie, intitulée le Point de vue du Gras, est prise depuis la fenêtre de sa maison de Saint-Loup-de-Varennes, près de Chalon-sur-Saône, sur une plaque d’étain grâce au bitume de Judée, poudre dérivée du pétrole.
Elle nécessita dix heures de temps de pose.

Photo Nicéphore Niépce

Première photographie d’êtres humains


collection du Musée des Arts et Métiers
Daguerréotype du Pont neuf et de la statue d’Henri IV à Paris par Louis Daguerre vers 1837. A gauche, deux personnes assises par terre près de la statue. Peut-être les premiers êtres humains photographiés de l’Histoire.
Un matin d’avril 1838, Louis Jacques Mandé Daguerre (1787-1851), ancien associé de Nicéphore Niépce, prend cette photo du boulevard du Temple de la fenêtre de son appartement, où se situe aujourd’hui la caserne de la place de la République.
François Arago, scientifique et homme politique (1786-1853), défend l’invention de la photographie devant l’Académie des Sciences : elle est reconnue officiellement le 7 janvier 1839. Le gouvernement français fait ensuite l’acquisition de la découverte de Niepce et Daguerre.

Premier autoportrait de l’Histoire

L’un des premiers autoportraits photographiques est celui de Robert Cornelius (1809–1893). Réalisé à Philadelphie en octobre 1839 devant la boutique familiale, peu de temps après les tests effectués par le Français Hippolyte Bayard.
Robert Cornelius travaillait à l’amélioration du daguerréotype. Il réussit à faire passer le temps de pose à seulement quelques minutes.

Première composition photographique

Hippolyte Bayard (1801-1887) a mis au point, au moment même où était inventé le daguerréotype, un procédé photographique en positif direct, le même que pour le Polaroïd.
A la suite de la consécration de Daguerre, il est mis à l’écart par l’académie des Sciences. Une rente annuelle lui est tout de même versée pour sa création, mais Hippolyte Bayard, considérant cela comme une injustice, met en scène sa noyade en 1840, la première mise en scène photographique de l’Histoire.

Une des premières photos prise lors d’un conflit militaire

De 1853 à 1856, Napoléon III envoya l’armée française en Crimée contre les troupes russes. Ce fut le premier conflit militaire couvert par la photographie.
Soldat français pendant la guerre de Crimée

Premières photographie aériennes

Le 23 octobre 1858, Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar (1820-1910), prend, à bord d’un ballon dirigeable, la première photographie aérostatique au-dessus du Petit-Bicêtre (actuel Petit-Clamart). La photo est aujourd’hui introuvable.
Deux ans après, le 13 octobre 1860, James Wallace Black (1825-1896) prend la première photographie aérienne des Etats-Unis d’Amérique depuis une montgolfière située à 600 mètres d’altitude au-dessus de la ville de Boston.

Cette photographie, intitulée «Boston comme la voient les aigles et les oies sauvages», est actuellement conservée au Metropolitan Museum of Art de New York.
La photographie aérienne fut utilisée immédiatement après par l’armée de l’Union pendant la guerre de sécession (1861-1865).

Première photographie sous-marine

Première photo sous-marine réussie prise en 1893 
à Banyuls-sur-Mer (66) par Louis Marie-Auguste Boutan (1859-1934).

Premières photographies en couleur


En 1861, le physicien écossais James Clerk Maxwell et le photographe anglais Thomas Sutton réalisent cette photographie, la première de l’Histoire en couleurs, obtenue après avoir photographié sous trois filtres de couleurs différents un ruban de tartan.
Photographie de la ville d’Agen en 1877 par Lois Ducos du Hauron (1837-1920) réalisée en couleurs indirecte en trichromie, nécessitant la superposition de trois images correspondant aux couleurs primaires.
En 1869, le principe de la photographie couleur en trichromie soustractive a été mis au point au même moment par Louis Ducos du Hauron (1837-1920) et Charles Cros (1842-1888). Les deux procédés ayant été présentés le même jour à la « Société Française de Photographie ».

1903, invention de l’autochrome, la photographie couleur par les frères Lumières

Contrairement à l’invention de Louis Ducos du Hauron et de Charles Cros en 1869, l’autochrome des Frères Lumière ne nécessite qu’une seule image au lieu de trois. Le 17 décembre 1903, le brevet est présenté à Lyon et l’autochrome est commercialisé à partir de 1907.
 Autochrome du roi et de la reine du Danemark 
réalisé par Léon Gimpel le 17 juin 1907 
au ministère des affaires étrangères, à Paris

Première photographie depuis l’espace

Cette photo de la terre vue de l’espace a été prise le 24 octobre 1946 par un appareil photo 35mm monté sur une fusée V-2 à 104 km d’altitude.
L’armée américaine a procédé, après la Seconde Guerre mondiale, au lancement de plusieurs douzaines de fusées V-2 depuis le White Sands Missile Range au Nouveau Mexique.

Première photographie de la Terre entière vue de l’espace

Le 23 août 1966, Lunar Orbiter 1, alors en orbite autour de la Lune,
 prend la première photo de la Terre en entier depuis l’espace.

Première photo sur le web


Le 18 juillet 1992 est téléchargée la première photographie sur le réseau World Wide Web.
L’image, mise en ligne par Tim-Berners Lee, est la photo de la pochette de l’album du groupe parodique du Cern, Les Horribles Cernettes ou LHC, initiales du Large Hadron Collider, l’accélérateur de particules du Cern (Centre européen de recherche nucléaire).

Grande danse folklorique au Mexique

Des danseurs ont battu le record Guinness pour la plus grande danse folklorique du monde à Guadalajara, Mexique, le 24 août 2019.

Le livre Guinness des records a enregistré la participation de 882 personnes dansant au rythme de la musique mariachi samedi 24 août dans la ville mexicaine de Guadalajara (ouest), soit la plus grande danse folklorique du monde.
Ce nouveau record a été établi dans le cadre de la Rencontre internationale du Mariachi à Guadalajara, où avait également eu lieu le précédent exploit en 2011, avec 457 participants.
Deux aspects très importants ont été étudiés : d’abord, que tous les participants dansent au moins cinq minutes sans interruption et sans sortir de la zone d’essai, ensuite qu’ils suivent une chorégraphie.


Les danseurs venaient pour la plupart 
d'écoles de danse folklorique.

Les danseurs, provenant pour la plupart d’écoles de danse folklorique, se sont donné rendez-vous sous les rayons intenses du soleil, place de la Libération dans le centre de Guadalajara, capitale de l’État de Jalisco. 






Robes multicolores et costumes traditionnels
Les hommes ont dansé sur des chansons de mariachi en portant les traditionnels costumes de « charro » (utilisé pour la charreria, une pratique sportive des communautés mexicaines d’éleveurs de bétail remontant au XVIe siècle), avec des broderies, des chapeaux mexicains et des bottes. Les femmes portaient des robes multicolores et leurs coiffures étaient entrelacées de rubans.



Cette forêt "respire" pendant la tempête au Canada

Des mouvements associés à des respirations ont été captés par un internaute le 16 octobre dernier dans la forêt de Sacré-Cœur au #Canada. Frappés par les vents violents, les arbres se sont littéralement soulevés de terre offrant un spectacle inédit à ce vidéaste amateur. Ce phénomène n'a pourtant rien à voir avec une respiration, il s'agit en réalité d'une illusion d'optique, comme l'explique l'arboriste Mark Vanderwouw à The Weather Network : "lorsqu'un épisode de pluie est associé à une tempête, le sol se sature d'eau, ce qui fragilise les liens entre la terre et les racines de l'arbre", analyse-t-il. Ce mouvement, qui peut entraîner des chutes d'arbres a déjà été observé en 2015 en Nouvelle-Écosse (Canada).


Génétiquement, les Maghrébins ne sont pas des Arabes


Alors que la majorité des Maghrébins s’identifie culturellement aux Arabes, des études scientifiques tendent à indiquer qu’ils seraient ethniquement plus proches des Berbères et de certains Européens, qu’ils ne le sont des Arabes. « Comparés avec d’autres communautés, notre résultat indique que les Tunisiens sont très liés aux Nord-Africains et aux Européens de l’Ouest, en particulier aux Ibériques, et que les Tunisiens, les Algériens et les Marocains sont proches des Berbères, suggérant une petite contribution génétique des Arabes qui ont peuplé la région au VIIe ou VIIIe siècle.

Bien que ces études se soient basées sur des échantillons retreints, elles sont parlantes. Elles confirment ce que les historiens ont toujours affirmé : l’apport arabe est très minoritaire dans les populations maghrébines (Ibn Khaldoun, Gabriel Camps, etc.), car quelques dizaines de milliers d’envahisseurs arabes n’ont pas pu, génétiquement et matériellement, changer des millions de Berbères en Arabes.
Le verdict des chercheurs ci-dessus est sans appel : l’identité arabe (ou arabo-musulmane) du Maghreb relève plus du fantasme que de la réalité. Ce fantasme a été injecté dans les têtes et les esprits à une époque récente, inventée par les monarchies pétrolières et leurs agents islamistes (on vient de découvrir que Ghannouchi est un agent du MI6 britannique, et que Morsi, le président égyptien déchu, est un agent de la NSA américaine, sans parler des rois et des émirs qui roulent tous pour l’impérialisme anglo-saxon). En psychologie, un fantasme est une construction consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s’y met en scène, d’exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse.
Par ailleurs, le plus grand historien maghrébin, Ibn Khaldoun, l’a énoncé et démontré : les Maghrébins ne sont pas des Arabes, ce sont des Berbères « arabisés » (mousta’arabouneمستعربون  ).
Historiquement et de tout temps, la culture arabe a toujours nettement distingué les Arabes (considérés comme la race supérieure, celle qui doit, de droit divin, détenir pouvoir et richesse) des non Arabes (les sujets de seconde zone, les peuples dominés). Ceux-ci sont appelés ‘Ajam, عجم , c’est-à-dire des non arabes, « des étrangers », comme l’étaient les « barbares » pour les Grecs ou les Romains. Les ‘Ajam regroupaient les Perses, les Roums (Byzantins), les Turcs, les Berbères etc. tous les peuples soumis par les armes, même s’ils se sont islamisés. Se déclarer musulman permettait alors d’échapper à l’impôt (assez lourd) que devait payer tout sujet non musulman. Cet impôt constituait alors le principal revenu relativement stable de l’empire arabe. Donc, même pour ceux qui ont opté pour la culture et la religion arabes, ils restent, aux yeux des Arabes de souche, des « non Arabes ». C’est toujours le cas aujourd’hui : les Arabes du Golfe considèrent toujours les Maghrébins avec une certaine condescendance, ils les traitent comme des «Arabes de seconde catégorie ». Comme, en plus, ce sont eux qui disposent aujourd’hui de la manne des pétrodollars, leur morgue et leur mépris pour les Maghrébins et pour les autres non-arabes sont sans limite.
Rappel historique
Le Maghreb, initialement peuplé de Berbères, a été envahi par de nombreuses civilisations, qui ont toutes été assimilées à des degrés divers : Phéniciens, Romains, Vandales, Arabes, Espagnols, Turcs et Français. De plus, beaucoup de Maures (Espagnols islamisés) et de Juifs arrivèrent d’Andalousie à la fin du XVe siècle.
Les premiers Arabes orientaux, venus à partir du VIIe siècle avec les conquêtes musulmanes, ont contribué à l’islamisation du Maghreb. C’est à partir du XIe siècle, avec l’arrivée des tribus hilaliennes (tribus bédouines arabes) chassées d’Égypte, que l’arabisation linguistique et culturelle s’est renforcée. En conséquence, pour pouvoir profiter des gains et des prébendes, qui étaient le lot des conquérants arabes victorieux, il valait mieux se déclarer arabe et musulman, être du côté des vainqueurs et des maîtres. Beaucoup de tribus berbères ont opté pour ce choix : elles renient leur berbérité pour se déclarer arabe. Le même phénomène continue jusqu’à nos jours.
Cette mentalité s’est incrustée dans la mémoire collective de beaucoup de Maghrébins depuis cette époque : se déclarer, aujourd’hui arabo-musulman, signifie être du côté des maîtres, des chefs, des prédateurs, des nouveaux oligarques islamistes. De nos jours, on voit ce phénomène en Tunisie, en Libye, et ailleurs : ceux qui veulent profiter des postes de direction et des prébendes qui vont avec, ceux qui veulent acheter les biens de l’Etat à vil prix, ceux qui veulent caser les membres de leurs familles, se découvrent, soudain, pro-islamistes.  Car les islamistes, qui sont au pouvoir, considèrent la province conquise (pour eux, la notion d’Etat nation n’existe pas. Tous les pays ne sont que des provinces du califat projeté) comme leur propriété privée, leur prise de guerre, suite à une razzia appelée, par les démocraties occidentales, des « élections libres et transparentes », mais que les Tunisiens considèrent comme frauduleuses et truquées. Comme on disait en Mai 68 : « élections, piège à cons ».
A. Génétique : Adn et généalogie ou l’histoire de nos ancêtres
A partir d’un simple prélèvement salivaire, les généticiens sont désormais en mesure de retracer l’histoire des migrations des ancêtres de tout individu. Leurs techniques sont si performantes qu’elles permettent de remonter jusqu’à la préhistoire, soit 900 ans avant Jésus-Christ, juste avant l’arrivée, en 814 av. J.C., de Didon/Elyssa, fondatrice et reine de Carthage.
C’est au travers de l’haplogroupe que les généticiens sont capables de remonter la lignée généalogique sur autant de décennies. Les haplogroupes peuvent se définir comme les branches de l’arbre généalogique des Homo Sapiens, ils représentent l’ensemble des personnes ayant un profil génétique similaire grâce au partage d’un ancêtre commun.
On distingue deux sortes d’haplogroupe, le premier étant d’ADN mitochondrial et le second le chromosome Y. L’ADN mitochondrial (ADNmt) est transmis de la mère à ses enfants (fille et garçon), l’haplogroupe ADNmt réunit les personnes d’une même lignée maternelle. Le chromosome Y est transmis uniquement du père vers son fils, l’haplogroupe chromosome Y se compose des hommes partageant un ancêtre de la lignée paternelle.
Grâce à l’identification des haplogroupes et à leur comparaison entre populations, il est possible de connaître, avec une certitude relative, les déplacements migratoires réalisés par des peuples. Ces techniques permettent donc de déterminer la zone géographique dans laquelle nos ancêtres vécurent.
Lignée paternelle maghrébine : l’ADN du chromosome Y
Les principaux haplogroupes du chromosome Y  des Maghrébins (berbérophones et arabophones) les plus courants sont : le marqueur berbère E1b1b1b (M81) (65 % en moyenne) et le marqueur arabe J1 (M267) (15 % en moyenne). Plus de 80 % des Maghrébins y appartiennent.
E1b1b1b est le marqueur berbère. Il est caractéristique des populations du Maghreb. Dans certaines parties isolées du Maghreb, sa fréquence peut culminer jusqu’à 100 % de la population. Ce haplogroupe se retrouve aussi dans la péninsule Ibérique (5 % en moyenne) et à des fréquences moins élevées, en Italie, en Grèce et en France.
J1 est un haplogroupe « sémitique » très fréquent dans la péninsule arabique, avec des fréquences avoisinant 70 % au Yémen. J1 est le marqueur « arabe ». 20 % des Juifs appartiennent aussi à J1. On en conclut que l’origine des Arabes est le Yémen. Le marqueur arabe se retrouve aussi en Turquie, en Europe du Sud et en France.
D’après les données du tableau intitulé « Lignée paternelle : l’ADN du chromosome Y » figurant dans l’article de Wikipédia relatif aux Maghrébins, nous avons calculé que, en moyenne, chez les Maghrébins, le marqueur berbère est majoritaire à 59,6%, et que le marqueur arabe est minoritaire à 20,6%.
Lignée maternelle : l’ADN mitochondrial
Selon le même tableau cité ci-dessus, les études montrent que la structure génétique mitochondriale générale des populations du Maghreb est composée majoritairement d’haplogroupes (H, J, T, V…) fréquents dans les populations européennes (de 45 à 85 %), d’haplogroupes L (de 3 à 50 %) très fréquents dans les populations sub-sahariennes, et d’autres haplogroupes très minoritaires.
Conclusions de la génétique 
En moyenne, le Maghrébin est donc , globalement, :
– à 60% d’ascendance berbère et à 20% d’ascendance arabe du côté paternel,
– à plus de 50% d’ascendances diverses, qu’il partage avec les Européens, du côté maternel.
Les défenseurs de l’hégémonie, voire même de l’exclusivité du caractère arabo-musulman du Maghreb, tentent de gommer de la mémoire collective toutes les autres composantes de l’identité nationale ou maghrébine  et d’imposer une conception extraterritoriale de l’État nation, en l’occurrence la Oumma islamique, cet ensemble mou et informe, prélude à la dissolution de la Tunisie, de l’Algérie et du Maroc dans un califat archaïque et cauchemardesque. Mais là où le bât blesse encore plus, c’est que, alors que la plupart des sociétés modernes s’orientent vers le multiculturalisme et vers l’ouverture, le « monde arabe » semble à la recherche d’une pureté identitaire chimérique et complètement fantasmée.
B. L’héritage linguistique maghrébin 
La langue berbère de nos premiers ancêtres maghrébins est devenue minoritaire aujourd’hui : quasiment éradiquée en Tunisie et en Libye, elle est encore vivante au Maroc et en Algérie.
Les Maghrébins actuels parlent, en majorité, une langue commune, la darija ou derji. Cet ensemble de parlers populaires est appelé maghribi par les linguistes, ou langue maghribia ou maghrébia.  La Maghrébia est une langue issue du « mariage » des langues berbère et punique. Ces deux langues sont relativement proches car elles font partie de la famille linguistique chamito-sémitique. Elles sont aussi, historiquement,  très antérieures à la langue arabe, la langue du Coran, dont la première preuve écrite indiscutable date du septième siècle (les plus vieux feuillets du Coran, visibles à la Bibliothèque Nationale de France, dateraient de 34 ans après l’hégire). La langue maghrébia précède donc la langue arabe de plus mille ans : affirmer que la Maghrébia découle de l’arabe est donc un « non sens » historique. Voir, pour plus de détail, notre article intitulé « La langue maghrébia date de plus de 25 siècles ».
Comme, par ailleurs, la langue phénicienne et la langue arabe sont des langues sémitiques, elles ont beaucoup de termes communs ou phonétiquement voisins. D’ailleurs les noms de beaucoup de lettres de l’alphabet arabe sont les mêmes en punique et signifient la même chose. Autrement dit, les langues maghrébia et arabe, issues du même ancêtre sémitique, sont des langues cousines, comme le sont par exemple l’espagnol et l’italien. Cet aspect linguistique explique pourquoi « l’arabisation » de la Berbérie s’est faite rapidement et facilement. En fait d’arabisation, les populations punico-berbère des villes et des côtes parlaient déjà la Maghrébia, une langue très proche de l’arabe. Avec les conquêtes arabes, la Maghrébia s’est enrichie de l’apport arabe, mais elle reste une langue distincte de l’arabe : lorsque deux Maghrébins parlent entre eux, un Saoudien ou un Syrien aura du mal à les comprendre.
Depuis ces temps préhistoriques, cette langue maghrébia – tant méprisée par les autorités politiques maghrébines, toutes tendances confondues –  perdure et continue à vivre. Malgré toutes les lois et toutes les déclarations pompeuses, la langue arabe n’a jamais été et ne sera jamais la langue maternelle de quiconque, y compris à la Mecque, son lieu de naissance officiel. Elle ne perdure que grâce à deux phénomènes : (1) c’est la langue du Coran et (2) par la volonté politique des gouvernements des pays arabes.
haplogroupes

Sommet du G7 de 2019


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Le sommet du G7 2019 a lieu du 24 au 26 août 2019, en France à Biarritz (région Nouvelle-Aquitaine). Il réunit les participants permanents du sommet du G7 2018 (Canada), les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Italie et le Japon.


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 Le FMI, l'ONU et l'OCDE sont également représentés. La Russie n'est pas présente, en raison de son exclusion du G7 depuis la crise de Crimée de 2014, exclusion devenue définitive en 2017.

Au total, 13 200 policiers et gendarmes ont été mobilisés pour assurer la sécurité du sommet. En mer, sur la plage, au centre-ville, ils sont partout, tandis que les habitants et touristes désertent. Tout cela a un prix, près de 36 millions d'euros. Le tout est payé par l'État, en tout cas pour les frais de logistique et de sécurité. Mais pour le reste, impossible de chiffrer le manque à gagner pour les commerçants en pleine saison estivale. 





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Quelques inventions récentes

Le monde évolue constamment. Ces dernières inventions rendront notre planète plus propre, plus sûre et plus conviviale. 
  • Rue de panneaux solaires. 


Nous ne parlons pas de toits solaires, mais bien de rues faites de panneaux solaires. Recouvertes d'une résine à base de silicone pouvant supporter le poids de grands véhicules, elles génèrent suffisamment d'électricité pour alimenter les réverbères. Elles ne sont probablement pas encore très efficaces pour le moment, mais ce n'est qu'un début.
  • Nettoyage de l'océan.

Cet appareil est composé de barrières et de plates-formes flottantes, et a été conçu pour récupérer les débris de plastique flottant sur l'océan. Il utilise le principe de la passivité : au lieu de chercher les ordures dans toute la mer, il profite des courants océaniques et des vents déplaçant les déchets naturellement. On a estimé que cet appareil pourrait extraire 42% des déchets du Pacifique Nord en cinq ans, rendant les océans plus propres et plus sûrs.
  • Pneus sphériques.

"Il n'est pas nécessaire de réinventer la roue" disait-on. "Nous venons de le faire" a répondu Goodyear, en inventant un pneu sphérique permettant aux voitures de se déplacer dans de nombreuses directions, même latérales, afin de pouvoir entrer et sortir d'une place de stationnement, le tout à des vitesses et des angles différents.
  • Bras bioniques Disney.



L'imprimante 3D est une invention importante, mais ce que ces deux entreprises font est vraiment admirable. La société Walt Disney à généreusement offert des licences libres de droits à Open Bionics, une entreprise qui imprime des bras prothétiques en trois dimensions pour enfants, selon différents designs.
  • Camion de sécurité.

Cette idée semble si simple qu'on se demande bien pourquoi personne n'y a pensé avant. Une caméra située à l'avant du camion retransmet en direct des images à quatre écrans situés sur les portes arrières, ce qui donne aux conducteurs qui suivent le camion une vision claire de ce qui les attend. Cette fonctionnalité est très utile dans de nombreux pays aux routes sinueuses et étroites.
  • Jardin vertical.

Ce n'est pas seulement de la décoration ou une source d'oxygène. À l'extérieur, ces murs végétaux filtrent les métaux lourds, les gaz nocifs et retiennent la poussière. À l'intérieur, ils peuvent être utilisés comme de véritables fermes pour cultiver des herbes aromatiques ou des légumes.
  • Pacemaker.

Ce petit appareil médical est capable de maintenir une fréquence cardiaque adéquate là où un pacemaker ne fonctionne pas correctement. Les derniers modèles ayant la taille et la forme d'une petite pilule peuvent être insérés à travers un cathéter dans la jambe, évitant au patient une chirurgie invasive.
  • Bonus

Plus besoin de s'accroupir dans des toilettes publiques malsaines ! Cet objet est fait en silicone de qualité médicale, et permet aux filles d'uriner debout. Propre, discret et hygiénique. Voici à quoi ressemble la victoire féministe aujourd'hui !

La forêt amazonienne en feu


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Depuis le début du mois de juillet, la forêt amazonienne est frappée par de violents incendies. Ces feux, qui ont empiré ces derniers jours, menacent de façon dramatique le "poumon de la planète", notamment au Brésil, pays qui possède 60% de sa surface. Il n'est pas encore possible d'évaluer pour l'heure l'étendue des dégâts
Ces dernières 24 heures, des centaines de feux étaient toujours actifs au cœur de la forêt amazonienne. Un désastre environnemental qui inquiète de plus en plus la communauté internationale.
La forêt amazonienne continue de brûler, sous le regard de plus en plus inquiet de la communauté internationale. Selon l'Institut national de recherche spatiale (INPE), environ 2 500 nouveaux départs de feu ont eu lieu en l'espace de 48 heures dans l'ensemble du Brésil.
Pour tenter de mesurer l'ampleur du phénomène, on a consulté les données satellites de la Nasa, qui surveille les incendies en cours à travers le monde en analysant les émissions infrarouges des feux. Sur notre carte ci-dessous, on s'aperçoit que des milliers de feux étaient toujours actifs (en orange) sur le continent sud-américain ces 24 dernières heures, particulièrement autour de la plus grande forêt du monde.


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La Bolivie et le Paraguay eux aussi en proie aux feux
Le Brésil n'est pas le seul concerné par les incendies, comme le montre notre carte. La Bolivie et le Paraguay sont eux aussi confrontés à d'importants feux de forêt, poussant les deux pays à s'unir pour combattre les flammes qui ont déjà causé des dommages "irréversibles" à la flore et la faune, selon les défenseurs de l'environnement.
Distincts des principaux feux qui affectent actuellement l'Amazonie brésilienne, ces incendies se situent plus au sud et sont provoqués par la pratique des cultures par brûlis, utilisée par les paysans qui affirment que cela améliore la qualité des sols pour les semailles.
Parmi les zones les plus touchées figure le "Bosque seco Chiquitano", une aire de biodiversité endémique, où se trouve la Réserve naturelle de Tucavaca. Dans la zone, les incendies ont provoqués des dommages sur plus de 500 espèces animales, selon plusieurs organisations écologistes citées par l'AFP.





L'Amazonie, "une crise internationale"
Mais depuis jeudi, c'est surtout la situation en Amazonie, souvent qualifié de "poumon du monde", qui inquiète. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément préoccupé" par les incendies sur place, rapidement suivi du président français Emmanuel Macron, qui dénonce "une crise internationale" dont "il faut parler d'urgence".
Ce vendredi matin, le porte-parole d'Angela Merkel a également déclaré que la chancelière soutenait "complètement le président français", affirmant que le sujet "doit figurer sur l'agenda des pays du G7 quand ils se réuniront ce week-end" à Biarritz.
Des déclarations qui ont eu le ton d'agacer Jair Bolsonaro qui a notamment dénoncé une "mentalité colonialiste" du président français. Le président brésilien a accusé son homologue "d'instrumentaliser une question intérieure au Brésil et aux autres pays amazoniens" avec "un ton sensationnaliste qui ne contribue en rien à régler le problème".


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L’origine des noms de quelques sites et villes côtières de l’Afrique du Nord

Dans une autre ère, le Maroc, l’Algérie et la Tunisie actuels constituaient une entité unie de sites historiques, ce qui dénote d’un passé politique commun qui remonte jusqu’aux Phéniciens (Xe siècle av. J.-C. – Ve siècle). 


Les écrits historiques sur le passé lointain de l’Afrique du Nord montrent que des populations de différentes origines, comme les Amazighs, se sont installées depuis longtemps dans la région. Ces groupes ont posé les jalons d’une construction politique, sociale et culturelle particulière, suscitant jusqu’à aujourd’hui l’intérêt et la curiosité d’historiens, de chercheurs et de spécialistes.
Cette genèse des entités politiques dans l’Afrique du Nord fut principalement marquée par le royaume libyen numidien, l’empire carthaginois et les royautés berbères. Par ailleurs, la région a vécu sous l’influence de l’empire grec et romain, entre autres, avant de connaître l’intervention d’armées arabes. C’est pourquoi, plusieurs noms de villes sont aujourd’hui inspirés de termes rappelant ces époques.
Dans ce sens, «L’économie et la société dans l’ancienne Afrique du Nord», du chercheur algérien Akoun Mohamed Elaraby, souligne que «les villes nord-africaines étaient les points centraux de la civilisation prédominante, qui était souvent celle de la colonisation ; de ce fait, les considérations tribales dans ces villes se sont fondues dans cette civilisation».

Des appellations à consonnance phénicienne
Dans le deuxième volume de son ouvrage «Histoire de l’ancienne Afrique du Nord», l’archéologue et historien français Stéphane Gsell donne plusieurs exemples de ces noms de villes et de sites au Maroc ayant diverses origines. En deuxième partie de son livre, il écrit ainsi : «L’on remarque une prédominance des appellations d’origine phénicienne sur les côtes nord-africaines dans les premiers siècles après Jésus-Christ. Ces noms ont probablement été donnés à des villes et à des espaces commerciaux fondés par les Phéniciens orientaux et les Carthaginois. Ils ont par ailleurs su conserver les nominations libyennes d’autres sites qu’ils ont contrôlés. Les Africains locaux ont également désigné ces endroits par des termes étrangers à leur langue maternelle. Beaucoup parmi eux ont été influencés par la civilisation punique. Pourtant, certaines villes n’ont connu l’usage officiel de la langue phénicienne qu’après la chute de Carthage. En effet, les pièces de monnaie locales ne sont pas à elles seules une preuve du long passé phénicien de ces cités.»

Rusadir oui Melilla

Ainsi, selon Gsell, l’ancienne appellation de Melilla est Rusaddir, un nom d’origine phénicienne signifiant «le Cap fort» ou «majestueux», de par la forme péninsulaire de cette ville voisine à Nador. Aussi trouve-t-on cette ancienne appellation inscrite en lettres puniques sur les pièces de monnaie produites là-bas après la chute de l’empire carthaginois. La rivière connue aujourd’hui comme l’Oued de Martil a quant à elle été baptisée l’Oued de Tamuda. 

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Oued de Tamuda ou Oued de Martil

Un nom inspiré du terme local «Tamdat», retrouvé également en lettres puniques dans les pièces de monnaie de la région. Sur les côtes de M’diq, des plaines de Ceuta à Cap Spartel, le Mont Acho s’étend par ailleurs jusqu’à la péninsule. Appelé Apilux, il est désigné comme étant un fief naturel de singes.
L’entrée est de M’diq, elle, laisse voir en demi-cercle la citadelle tangéroise. Dite autrefois Tingis, la vieille ville était nommée également Titga et Tinga sur des pièces de monnaie puniques. Cela dit, rien ne prouve que Tingi ait connu une réelle occupation phénicienne. D’ailleurs, son appellation ne tient probablement pas sa source du langage phénicien, d’autant plus que certains récits évoquent sa création par le roi tribal Antée.

Une influence étendue jusqu’au sud
Quant à Cap Spartel, réputé pour sa grotte d’Hercule, il a été baptisé Ampeloussia chez les Grecs et Cotès en Afrique. Quant à la population de Zili, actuellement dite Assila, elle a utilisé des pièces de monnaie portant des inscriptions puniques. Plus loin, sur Oued Loukos, appelé également Lexus, se situerait actuellement Larach selon les historiens. Les pièces utilisées là-bas porteraient également des inscriptions en lettres puniques modernes, avec les expressions Shemesh et Maqom Shemesh. En effet, Lexus a été décrite comme «la cité du soleil», probablement pour les fortes croyances de sa population locale Malqart, un dieu du soleil.
Plusieurs écrivains indiquent également la présence d’une péninsule golfique sur les côtes atlantiques, appelée Cotès par le Pseudo-Scylax. Elle s’étendrait jusqu’aux hauteurs d’Hermès et sud-est de l’embouchure du Bouregreg. Dans ce sens, un ancien ouvrage romain évoque la ville de Salé, dont le nom a une consonnance phénicienne et où des pièces de monnaie aux lettres puniques modernes ont été frappées. Elle aurait été située à Chella, sur les hauteurs ouest de Rabat, où les bateaux jetaient l’ancre dans une rivière qui portait le nom de la ville : Sala ou Salat.
A 331 km de Lexus, entre la rivière de Salat et les hauteurs de Solis (Promunturium Solis), dites Cap Cantin, se trouve finalement Mazagan (El Jadida), appelée également Rospesis. Cap Cantin, lui, était appelé Soloeis chez les Phéniciens et aurait accueilli un mausolée honorant l’un des dieux de la mer. Plus au sud, Essaouira s’étend sur une île appelée autrefois Junon, ou encore Astarti. Agadir a quant à elle conservé son nom d’origine punique jusqu’à nos jours.
Du côté des terres, entre l’Oued Tansift (Puth) et le Grand Atlas (Cap Gir) se trouve un site baptisé Oussadion Acron qui correspond à Cap Sim. Tels sont quelques exemples de sites énumérés par Stéphane Gsell sur la base de données conservées depuis l’époque. Cet historique témoigne des influences civilisationnelles antéislamiques, qui ne s’illustrent pas uniquement par les appellations puniques de ces villes. L’influence phénicienne dans la région ne se ressent pas uniquement en Afrique du Nord, mais dans tout le bassin sud et est-méditerranéen, notamment l’Espagne qui en est encore marquée.

Hongkong: Pékin finira-t-il par intervenir?




Depuis deux mois, des manifestations prodémocratiques se déroulent à Hongkong, ancienne colonie britannique revenue en 1997 dans le giron de la Chine, avec néanmoins un «haut degré d’autonomie» garanti par l’accord de rétrocession. Le mouvement, lancé en réaction à une nouvelle loi sur l’extradition vers la Chine, s’est depuis élargi, avec plusieurs revendications, notamment pour des élections libres. Cette exigence d’une réforme de la loi électorale inquiète les autorités chinoises qui ont déclaré sur un ton martial que «ceux qui jouent avec le feu périront avec le feu». Une intervention militaire chinoise changerait radicalement la donne, raison pour laquelle les manifestants se gardent prudemment de faire toute référence à une indépendance d’Hongkong, ce qui représenterait une ligne rouge pour Pékin.  

Pour la Chine, le séparatisme est une véritable ligne rouge

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Pékin a publié son nouveau Livre blanc sur la défense dans lequel il réaffirme la nécessité de lutter contre le séparatisme. Taïwan, Hongkong, Xinjiang, Tibet… Pour le Parti communiste chinois, le principe d’unité de la Chine est indépassable.
La Chine a publié la semaine dernière son dixième Livre blanc sur la défense, qui met particulièrement l’accent sur la lutte contre le séparatisme. Que peut-on en retenir?
Ce Livre blanc peut se résumer par deux termes: une mise en scène et une mise en garde. Il y a d’abord une mise en scène qui vise à rassurer la communauté internationale en insistant sur un certain niveau de transparence, sur des dépenses militaires par habitant plus faibles qu’aux États-Unis ou en Russie, ou encore sur les différentes coopérations de défense avec le reste du monde. Mais, dans le même temps, Pékin émet une mise en garde très claire au sujet du séparatisme, une véritable ligne rouge.





L'histoire de KÉNITRA

Kenitra fut utilisé à partir du printemps 1912 comme lieu de débarquement des approvisionnements du corps expéditionnaire, accroché par la résistance marocaine jusqu’en…1934 (Chaouia-Zaïen-Rif etc)
- La presse publia en 1934 dans ses colonnes l’information suivante :
« A la mort du Maréchal Lyautey, les habitants (Européens) de Kenitra, réunis dans un sentiment ému de reconnaissance, firent d’un accord unanime, une pétition destinée à demander au Gouvernement de vouloir bien changer le nom de Kenitra en Port Lyautey en hommage posthume à l’illustre créateur de leur ville. »
Ce n’est donc qu’en 1934, que le nom de la ville de Kenitra à été remplacé par celui de Port Lyautey. Les organisateurs de cette manifestation du centenaire devraient en principe attendre 2034!
- Dans la foulée, un comité « Franco-Marocain » du Souvenir au Maréchal Lyautey à été crée en 1934, son comité d’exécution comprenait soixante quatre membres dont … deux Marocains.
Ce comité avait pour objectif d’édifier une statue équestre pour le Maréchal.
Paul Guillemet Vice président de la Commission Municipale de Casablanca avait écrit :
« Les fonds recueillis par le Comité et dont pas un centime n’est distrait de ces buts, émanent des souscriptions publiques… Certes, nous nous réjouissons de souscriptions importantes, mais nous sommes émus des offrandes de modestes paysans moghrébins ( !) Quel pathétique dans ce noble geste d’une vieille femme des Zemmour, couverte de haillons ( !) :
« Je ne puis, dit-elle, porter ma pierre à la tombe de ce chef qui sut faire respecter nos coutumes, mais je viens de vendre deux œufs au marché, leur prix est toute ma fortune, la voici pour assurer à ce chrétien une sépulture décente »
Mr Guillemet ne manque pas d’humour ! Il a raté sa vocation de scénariste de bandes dessinées.




Les principales artères de la ville de Kenitra portaient les noms suivants :
- Albert 1er, la Somme, Champagne, le Mousquet, La Victoire…, Fort de Vaux, l’Yser-d’Arras, Cathédrale de Reims, République, Maquet de Terline, Capitaine Petitjean, Colonel Mouret, Capitaine Godart, Général Gouraud, Lieutenant Brazillac, Maréchal Joffre, Commandant Cros etc.
- Les statistiques de la population de Kenitra en 1938 :
Total général de la population 17.601 
Dont 4.617 Français, 617 Espagnols, 239 Italiens et 211 Autres nationalités.
Marocains 11.917
- Parmi les éléments significatifs d’appréciation de l’ « ambiance » qui régnait dans la ville de Port Lyautey il y avait 372 lignes téléphoniques dont 14 aux noms de Marocains de la Médina.
En termes d’éléments chiffrés, 60% de la population possède 4% des moyens de communications ! 
Un chercheur français écrit dans sa thèse sur l’histoire de Port Lyautey avec amertume :
« Dans la nomenclature des rues, aucun nom français n’a été gardé. Mais la rue Georges V est devenue la rue de la Reine Elisabeth ; l’avenue se Roosevelt est inchangée ; il existe une rue J. F. Kennedy et une rue Ghandi. Lyautey n’a laissé son nom à aucun quai du port, à aucune place, à aucune rue ni à aucun jardin de Kénitra. »

Le chemin le plus dangereux du monde

Le chemin du Roi est un chemin à flan de falaise, dans les Gorges d'El Chorro près de Alora (parc naturel de Los Ardales près de Malaga) dans le sud de l'Espagne. Ce Caminito del Rey (ou appelé plus courtement Camino del Rey), construit en 1901 par une société hydroélectrique pour les besoins de la construction d'un barrage fait à peine 1 mètre de large et surplombe le vide de plusieurs centaines de mètres par endroit. Le camino est tombé dans l'oubli depuis ce temps et tombe en lambeaux. Il est cependant devenu le lieu des adeptes du vertige, mais à leur risques et périls. 4 personnes y sont décédées en 1999 et 2000.