Une bien terrible alchimie semble lier le changement climatique et les maladies infectieuses à en croire certaines études récentes. Cette découverte survient alors que le monde se relève tant bien que mal de la crise de la Covid-19, et que plusieurs pays mettent en place des mesures contre la variole du singe.
58 % des maladies aggravées par le changement climatique ?
58 % des maladies infectieuses connues pourraient-elles voir leurs effets décuplés par les catastrophes naturelles telles que les inondations ou les vagues de chaleur ? C’est en tout cas ce que semble révéler une étude publiée dans le journal “Nature Climate Change”.
Malaria, choléra, et bien d’autres…
Selon les recherches des responsables de cet article, ils auraient constaté que 218 des 375 maladies infectieuses connues par l’homme pourraient être aggravées par des conditions climatiques extrêmes. Ils sont arrivés à cette conclusion en épluchant la littérature scientifique à ce sujet. Certaines de ces maladies sont bien connues du grand public : le paludisme, l'hantavirus, le choléra et l'anthrax.
L’asthme et les allergies aussi !
D'autres types de maladies humaines que les maladies infectieuses semblent être concernées par le problème, selon les chercheurs. Asthme, allergie, et même les maladies liées aux morsures d'animaux... Qui sait combien de maladies pourraient être affectées ?
Certaines maladies semblent affaiblies
S’ils ont découvert 223 maladies aggravées par les climats extrêmes, l’inverse semble aussi avéré : certaines maladies seraient affaiblies par le changement climatique.
La pluie envoie les malades à la maison…
La Covid-19, par exemple, pourrait être l'une de ces maladies affectées par les conditions climatiques. Par les fortes précipitations pour être exact. En effet, lors des grosses pluies, les gens restent enfermés chez eux, loin les uns des autres, et ne propagent pas le virus.
... mais fait sortir les moustiques
Mais parfois, les fortes précipitations, surtout lors des crues et inondations, provoquent une augmentation de la population en créant un habitat idéal pour les moustiques.Mais parfois, les fortes précipitations, surtout lors des crues et inondations, provoquent une augmentation de la population en créant un habitat idéal pour les moustiques.
Le Chikungunya
Camilo Mora, auteur principal de l'étude, utilise son cas personnel pour illustrer ce phénomène : après une inondation chez lui en Colombie, il a contracté le Chikungunya, un virus transmis par les piqûres de moustiques. Il en a subi les effets pendant des années sous forme de douleurs articulaires.
Les maladies et les conditions climatiques, un vieux duo
Cette étude ne fait que démontrer le degré d'influence du climat sur la santé, même si la médecine est familière de la relation maladie-climat depuis l'époque d'Hippocrate.
Les maladies changent avec le climat
Le Dr Jonathan Patz, coauteur de l'étude et directeur du Global Health Institute de l'université du Wisconsin-Madison, a fait la déclaration suivante : "Si le climat change, le risque de toutes ces maladies change avec lui".
Terrifiantes découvertes
Le Dr Carlos del Rio, spécialiste des maladies infectieuses à l'université Emory, quant à lui, faisait cet alarmant constat : "Les résultats de cette étude sont terrifiants et illustrent bien les énormes conséquences du changement climatique sur les agents pathogènes humains".
L’union fait la force
Le professeur del Rio a ajouté : "Ceux d'entre nous qui travaillent dans le domaine des maladies infectieuses et de la microbiologie doivent faire du changement climatique une de leurs priorités, et nous devons tous travailler ensemble pour prévenir ce qui sera, sans aucun doute, une catastrophe résultant du changement climatique".
De simples spéculations ?
Cependant, l'étude ne sert pas à prédire de futurs cas, selon l'auteur principal de l'étude, Camilo Mora, analyste des données climatiques à l'université d'Hawaï. "Il n'y a aucune spéculation ici, quelle qu'elle soit. Ce sont des choses qui se sont déjà produites" affirme-t-il.
Des réserves quant à cette étude
Les méthodes utilisées pour l'étude et les conclusions qui en ont été tirées font cependant l'objet de vives mises en garde, de la part de Kristie Ebi, spécialiste de longue date du climat et de la santé publique à l'université de Washington.
Corrélation ne veut pas dire causalité
"La corrélation, ce n'est pas la causalité", a déclaré Ebi à CNBC. "Les auteurs n'ont pas discuté de la façon dont les risques climatiques examinés ont évolué au cours de la période de l'étude et de la mesure dans laquelle tout changement a été imputé au changement climatique".
Une mise en garde concernant l’avenir
L'étude représente cependant un bon avertissement sur les risques climatiques et sanitaires présents et à venir, selon le Dr Aaron Bernstein, directeur intérimaire du Centre pour le climat, la santé et l'environnement mondial de l'École de santé publique de Harvard, et trois autres experts indépendants.
Reste une part de mystère…
"Cette étude souligne la façon dont le changement climatique peut piper les dés pour favoriser les surprises infectieuses indésirables. Mais bien sûr, elle ne rend compte que de ce que nous savons déjà et ce qui est encore inconnu au sujet des agents pathogènes pourrait se révéler encore plus convaincant", a déclaré Bernstein à CNBC.
Un point de non-retour climatique
Alors que des phénomènes météorologiques extrêmes continuent de ravager la planète, une équipe de scientifiques internationaux a récemment déclaré que le monde devait commencer à se préparer à l'éventualité d'un "un point de non-retour climatique".
Trop d’optimisme concernant notre avenir ?
L'un de ces scientifiques, Luke Kemp, du Centre for the Study of Existential Risk de Cambridge, a déclaré la chose suivante : "Pour l'instant, je pense que nous sommes naïfs. Nous n'envisageons pas du tout les pires scénarios".
Famines et conflit pour les ressources
Le rapport de Kemp et de ses collègues met en garde contre le risque d'une augmentation des maladies infectieuses due au climat, ainsi que contre les risques de famine, de catastrophes climatiques extrêmes et de conflits pour les ressources.
Une augmentation des catastrophes climatiques
Le nombre de catastrophes météorologiques qui ont frappé le monde a été multiplié par cinq au cours des 50 dernières années. Toutefois, le nombre de décès dus aux catastrophes naturelles a fortement diminué, grâce à l'amélioration des alertes précoces et de la gestion des catastrophes, selon "l'Organisation météorologique mondiale".
Les décès liés à la canicule sont en hausse
Alors que les décès liés au froid sont en baisse, ceux liés à la chaleur sont en hausse. En effet, le "Lancet Planetary Health" a publié en 2021 une étude qui montrait que plus de 5 millions de personnes meurent chaque année dans le monde en raison de chaleurs ou de froids excessifs..
La malbouffe est souvent plus accessible et moins chère que les aliments sains. Les publicités jouent également un rôle important dans la consommation de mauvaise nourriture. Au Maroc, la malbouffe est en train de devenir un problème majeur. Les raisons sont multiples, et il est urgent d’y remédier. Voici les principales causes de la malbouffe au Maroc, et quelques pistes pour y remédier.
L’un des principaux problèmes est l’industrialisation de la production alimentaire.
Les productions massives de denrées alimentaires sont souvent néfastes pour leur qualité nutritionnelle. En effet, les industriels ont tendance à privilégier la quantité à la qualité, en utilisant des produits moins chers et en mettant en place des procédés de production qui abîment les aliments.
Par ailleurs, cette industrialisation est souvent source de malbouffe, car elle favorise l’utilisation d’additifs et de conservateurs pour prolonger la durée de vie des produits. Une autre cause importante de la malbouffe est l’augmentation du nombre de fast-foods au Maroc.
Ces restaurants proposent des aliments peu chers et souvent malsains, qui sont très appétissants pour les Marocains. En effet, les fast-foods sont souvent très riches en graisses, en sucres et en sel, ce qui peut avoir des effets néfastes sur la santé.
Aujourd'hui, l'alimentation est devenue la principale préoccupation pour presque tout le monde. Les gens sont plus conscients des effets négatifs de la malbouffe sur notre santé et essayent de changer leurs habitudes alimentaires.
Cependant, ce n'est pas toujours facile, car les aliments transformés et les fast-foods sont partout. Il est important d'être vigilant et de faire attention à ce que vous mangez pour protéger votre santé. Les risques liés à la malbouffe sont nombreux, et il est important de savoir les identifier afin de pouvoir éviter ces dangers. La malbouffe peut nuire gravement à votre corps et à votre santé.
Les aliments transformés sont souvent riches en calories, en gras, en sucre et en sel. Ils peuvent aussi contenir des additifs nocifs pour la santé. Tous ces éléments peuvent avoir un impact négatif sur la santé, notamment sur le poids, le taux de cholestérol, la pression artérielle et le risque de maladies cardiaques. Manger trop d'aliments transformés peut aussi entraîner une carence en vitamines et en minéraux essentiels.
De plus, certains additifs peuvent avoir des effets néfastes sur la santé, notamment sur le système nerveux central et le système immunitaire. Il est donc important de limiter sa consommation d'aliments transformés et de privilégier une alimentation saine et équilibrée.
Manger plus de fruits et légumes frais, de céréales complètes, de légumes verts, de poissons gras et de produits laitiers peut aider à prévenir les maladies chroniques et améliorer la santé. De plus, cuisiner soi-même ses aliments permet de mieux contrôler leur qualité et leur composition.
Les dangers de la malbouffe ne sont pas à prendre à la légère.
En effet, la malbouffe est responsable de nombreuses maladies et maladies chroniques. Elle peut également entraîner des troubles du comportement alimentaire, de la dépression, de l'anxiété et d'autres problèmes mentaux. La malbouffe est également mauvaise pour l'environnement. En effet, elle contribue à la pollution de l'air et de l'eau, à la destruction des écosystèmes et à la perte de biodiversité. La malbouffe peut causer de nombreux problèmes de santé. Elle est souvent riche en calories, en gras saturés et en sodium. Elle peut également être carencée en nutriments essentiels, comme les vitamines, les minéraux et les fibres. Les effets de la malbouffe sur la santé peuvent être immédiats ou à long terme. A court terme, elle peut entraîner des problèmes digestifs, des nausées, des vomissements et de la diarrhée. À long terme, elle peut causer des maladies chroniques, comme l’obésité, le diabète, les maladies cardiaques et l’hypertension artérielle. Manger trop de mauvais aliments peut également avoir des effets néfastes sur le bien-être mental. La malbouffe peut en effet augmenter le risque de dépression, d’anxiété et de trouble bipolaire. Il est donc important de limiter sa consommation de malbouffe et de privilégier une alimentation saine et équilibrée. Voici quelques conseils pour manger mieux :
- Prenez le temps de cuisiner vous-même vos repas à partir de produits frais et de qualité.
- Planifiez vos repas à l’avance pour éviter les imprévus.
- Limitez votre consommation de malbouffe en restauration rapide, au fast food ou encore aux snacks.
- Privilégiez les produits locaux et de saison.
- Mangez au moins cinq portions de fruits et légumes par jour.
- Faites attention à votre consommation d’alcool et de sucre.
- Adoptez une activité physique régulière.
- Consultez un professionnel de la santé si vous avez des questions ou des inquiétudes concernant votre alimentation.
En adoptant une alimentation plus saine, vous pouvez améliorer votre santé et prévenir de nombreuses maladies. Alors n’hésitez pas à mettre en place les changements nécessaires pour manger mieux !
LES MALADIES DUES À LA MALBOUFFE
Les maladies dues à la malbouffe sont nombreuses et peuvent être graves même chez les plus jeunes enfants.
Bien souvent, la malbouffe est responsable de l'obésité, les maladies cardiovasculaires comme l'infarctus qui sont une conséquence directe de la malbouffe, du diabète, certains cancers et d'autres maladies chroniques.
Elle peut également entraîner des troubles du comportement alimentaire, de la dépression, de l'anxiété et d'autres problèmes mentaux.
Les maladies causées par la malbouffe sont nombreuses et peuvent être à court ou à long terme.
La malbouffe est souvent riche en calories, gras saturés et sodium. Elle peut aussi ne pas avoir les nutriments dont votre corps a besoin pour fonctionner de manière optimale.
Consommer trop de malbouffe peut entraîner des maladies chroniques. Elle peut aussi causer des maladies plus courtes telles que la gastro-entérite, les maux de tête et l’insomnie.
Manger trop de mauvais produits est également un facteur de risque pour le cancer. Certains cancers liés à la malbouffe sont le cancer du sein, de l’estomac, du colon et de l’endomètre.
Elle est également un facteur de risque pour les maladies auto-immunes telles que la maladie de Crohn et la maladie de Lyme d'après une étude des chercheurs américains.
Si vous souffrez d’une maladie auto-immune, il est important de manger un régime alimentaire sain et équilibré pour aider à prévenir les poussées.
Elle peut aggraver les symptômes de maladies existantes et peut même en provoquer.
Si vous avez une maladie chronique, il est important de suivre un régime alimentaire sain afin de minimiser les risques.
La malbouffe peut également causer des maladies mentales telles que la dépression, l’anxiété et les troubles de l’alimentation.
Aussi, manger une alimentation saine peut aider à prévenir et à gérer ces maladies.
LA MALBOUFFE ET L'ENVIRONNEMENT:
La malbouffe est également mauvaise pour l'environnement. Puisqu'elle est souvent produite dans des conditions industrielles, ce qui entraîne la pollution de l'air et de l'eau.
De plus, elle contribue à la destruction des écosystèmes, car elle nécessite l'utilisation de pesticides, d'engrais et de herbicides.
Enfin, la malbouffe est souvent emballée dans des emballages en plastique, ce qui contribue à la pollution des océans.
COMPARAISON ENTRE UN REPAS ÉQUILIBRÉ ET UN REPAS RAPIDE.
Comme on peut le constater, un repas de fast-food est généralement beaucoup plus riche en calories, en graisses et en glucides qu'un repas équilibré.
Si un repas de fast-food peut contenir plus de protéines qu'un repas équilibré, la qualité de ces protéines est moindre.
Par exemple:
les hamburgers des fast-foods sont souvent préparés avec de la viande de bœuf de qualité inférieure qui contient plus de graisses et de glucides que le bœuf plus maigre et de meilleure qualité.
De plus, les repas de fast-food sont souvent frits dans des huiles malsaines et servis avec des accompagnements riches en calories comme les frites.
En revanche, un repas équilibré est généralement plus faible en calories et en graisses, et plus riche en protéines et en glucides complexes.
Ce type de repas est plus susceptible de vous rassasier et de vous satisfaire pour plus longtemps, car il contient plus de nutriments que votre corps peut en utiliser. En outre, un repas équilibré est moins susceptible de provoquer une prise de poids ou d'autres problèmes de santé au fil du temps.
Alors, qu'est-ce qui est le mieux pour vous ? Un repas équilibré ou un repas de fast-food ?
Cela dépend vraiment de vos objectifs et de vos préférences.
Si vous essayez de perdre du poids un repas équilibré est probablement un meilleur choix.
Cependant, si vous recherchez simplement un repas rapide et facile, un repas de restauration rapide peut être plus pratique. En définitive, la meilleure décision est celle qui vous convient le mieux, à vous et à votre mode de vie.
CONCLUSION:
Si vous souhaitez améliorer votre santé, il est important de réduire votre consommation de malbouffe.
Ainsi, privilégiez les aliments sains et riches en vitamines, en minéraux et en fibres.
La culture de la céréale la plus importante au monde
"Le blé est la céréale la plus cultivée, occupant 17 % du total des terres cultivées dans le monde", comme le déclare le Centre international de recherche et de développement (IRDC).
Nourrir la population
L'IRDC ajoute que la culture la plus populaire du monde est un aliment de base si important qu'elle nourrit environ 35 % de la population mondiale et fournit à l'humanité plus de calories et de protéines que tout autre produit alimentaire.
Un désastre à l’horizon
La culture du blé pourrait, hélas, devenir le plus grand naufrage auquel l'humanité ait jamais été confrontée, malgré tous ses avantages...
Vagues de chaleur, incendies de forêt et sécheresses
"Grâce au réchauffement climatique provoqué par l'homme, notre planète est confrontée à un avenir marqué par des vagues de chaleur, des sécheresses et des incendies de forêt de plus en plus graves qui pourraient dévaster les récoltes à l'avenir, déclenchant dans leur sillage une famine généralisée", écrit Robin McKie, rédacteur scientifique du journal d’information britannique "Guardian".
Le blé ne s'adapte pas bien
Les scientifiques prévoient que les rendements du blé pourraient connaître une baisse significative dans les années à venir, car le blé fait partie de ces nombreuses plantes qui ne s'adaptent pas bien au réchauffement climatique.
Rendement passé du blé sous des températures chaudes
Des chercheurs ont constaté que les rendements historiques du blé diminuaient de 3,6 % à 7,1 % par degré Celsius de réchauffement, en fonction de la souche et la période de l'année. Un signe qui n'augure rien de bon pour notre avenir, selon cette étude publiée en 2022 dans la revue "Nature".
Un autre gros problème des cultures de blé
Mais la chaleur n'est pas la seule faiblesse du blé. Il est également beaucoup plus susceptible d'être touché par de grandes sécheresses au cours des prochaines décennies.
60 % des zones de culture du blé risquent la sécheresse à l'avenir
Selon une étude de chercheurs de Harvard publiée dans la revue à comité de lecture de Science Advances "Le réchauffement climatique pourrait provoquer des sécheresses majeures dans 60% des zones de culture du blé dans le monde".
De moins en moins d'eau pour le blé
Rhea Grover, correspondante directrice de l'étude, écrit : "Même si l'objectif de l'Accord de Paris de stabiliser les températures à 2 degrés Celsius au-dessus des niveaux préindustriels est atteint, la grave pénurie d'eau doublerait encore dans les 20 à 50 prochaines années."
Les scientifiques vont-ils évité ces crises ?
Avec la découverte d'un nouveau type de blé résistant à la chaleur et capable de supporter les pires conséquences du changement climatique, la crise future que craignent de nombreux scientifiques de l'alimentation pourrait ne pas se produire.
Travailler sur une nouvelle variété de blé résistant à la chaleur
Depuis des décennies, un groupe de chercheurs anglais, dirigé par le professeur Graham Moore du John Innes Center de Norwich, tentent de créer une variété de blé résistant à la fois à la chaleur et à la sécheresse, et il pourrait avoir trouvé sa réponse.
Le gène Zip4.5B au secours de l'humanité
Moore et son équipe ont pu identifier un gène clé, le "Zip4.5B". Ce gène trouvé dans l'un de leurs échantillons de blé pourrait permettre aux futures cultures de maintenir leurs rendements dans un contexte de changement climatique.
Le Saint Graal des gènes du blé
Le "Saint Graal" des généticiens du blé. C'est ainsi que le John Innes Centre a qualifié sa découverte, avant de créer une version mutée de la culture, qui sera bientôt testée.
Les tests : pour bientôt
"Nous allons maintenant les tester dans différentes variétés de blé que nous avons créées. Elles seront ensuite cultivées en Espagne, sur des terres près de Cordoue, pour voir si elles donnent de bons résultats" a déclaré Moore dans une interview au "Guardian".
Du bon blé pour l'avenir
Moore poursuit : "L'objectif sera d'identifier les variétés les plus aptes à survivre aux températures plus élevées que nos agriculteurs connaîtront au cours des prochaines décennies".
Nous espérons que ces travaux fonctionneront
"Le blé a joué un rôle remarquable dans l'histoire de l'humanité. Nous espérons que ces travaux l'aideront à conserver son importance en tant que denrée alimentaire à l'avenir", conclut M. Moore.
Alors que le glacier du Jugement Dernier, situé en Antarctique, fond bien plus vite que prévu par les scientifiques, le monde atteint un point de non-retour dans la lutte contre le changement climatique. Son véritable nom : le glacier Thwaites..
Le glacier Thwaites
Une fois fondu, ce glaçon d'une taille équivalente à celle de l'Inde, le glacier Thwaites, en Antarctique, changera radicalement la (sur)face de notre monde. Ce n'est pas sans raison qu'il est surnommé "le glacier du Jugement dernier”.
Pas mal d’eau
Sridhar Anandakrishnan, de l'université d'État de Pennsylvanie, a déclaré au site d'actualité "Mashable" en 2021 : "Thwaites est le seul endroit de l'Antarctique qui pourrait déverser une énorme quantité d'eau dans l'océan au cours des prochaines décennies.”.
Un professeur en glaciologie
Spécialisé dans l'étude des réactions des calottes glaciaires de l'Antarctique et du Groenland au changement climatique, le professeur Anandakrishnan étudie le glacier Thwaites depuis plus de dix ans en tant que professeur de glaciologie et sismologue glaciaire.
Anticipation
Le glacier Thwaites fond trop vite pour que sa croissance hivernale ne compense ces pertes, annonçait Anandakrishnan en 2010.
Tout allait très bien !
Anandakrishnan a déclaré à Jean de Pomereu, de "Science Poles" (magazine scientifique polaire), lors d'une interview en 2010 que "Jusqu'à récemment, la perte de masse du glacier Thwaites due à la fonte et au vêlage était équilibrée par la quantité de neige tombée à la surface du glacier."
L’équilibre
Le professeur de glaciologie poursuit : "En d'autres termes, la quantité d'eau que le glacier a retirée et ajoutée de l'océan est égale à zéro.".
Mais le glacier Thwaites fond plus vite que sa glace ne se renouvelle
Le professeur a expliqué à Jean de Pomereu : "Cependant, au cours des dernières décennies, l'équilibre s'est modifié, de sorte que la quantité de masse perdue à cause de la fonte et du vêlage est supérieure à la quantité de masse ajoutée.".
Hausse du niveau de la mer
Mais même si Anandakrishnan annonçait que le glacier du Jugement dernier perdait de son volume, et entraînerait une élévation du niveau des mers, il n'aurait pas pu prédire à quel point la situation allait empirer d'ici à 2023...
L'effondrement du glacier du Jugement Dernier
L'apparition de profondes fissures dans la glace ont accéléré le dégel du glacier de Thwaites : c'est ce que concluent deux nouvelles études publiées dans le magazine "Nature" le 15 février. Elles ont révélé que le glacier du Jugement dernier fondait plus vite qu'on ne le pensait.
Mauvais calculs
Les auteurs d'une étude concluent : "Nos résultats démontrent que le modèle canonique de fonte basale du plateau glaciaire utilisé pour générer des projections du niveau de la mer ne peut pas reproduire les taux de fonte observés sous ce glacier d'une importance critique.".
Des pertes de glace irréversibles
"Le Thwaites est peut-être déjà dans un état de perte de glace accélérée et irréversible et son effondrement dans les siècles à venir contribuerait à augmenter de 65 cm le niveau global de la mer," ajoutent les auteurs… Mais ce n'est pas ça le pire !
Les côtes dévastées
L'élévation de 70 centimètres du niveau de la mer qui s'ensuivrait serait "suffisante pour dévaster les régions côtières du monde entier," selon Laura Paddason de "CNN"... Et là encore, on ne vous a pas tout dit ! Car ce n'est pas tout...
Un drame écologique
"Le glacier Thwaites agit également comme un barrage naturel pour la glace environnante dans l'Antarctique de l'Ouest et les scientifiques ont estimé que le niveau mondial de la mer pourrait finalement augmenter d'environ 3 mètres si le Thwaites s'effondrait", écrit Paddison..
Cela peut prendre des siècles... Ou pas
"Bien que cela puisse prendre des centaines ou des milliers d'années, la plateforme de glace pourrait se désintégrer beaucoup plus tôt, déclenchant un recul du glacier qui est à la fois instable et potentiellement irréversible", ajoute Paddison.
L'effondrement plus tôt que prévu ?
La fin du glacier du Jugement dernier pourrait être plus proche qu'on ne le pense, selon un groupe de scientifiques de l'International Thwaites Glacier Collaboration. Leurs travaux ont été présentés à l’Union américaine de géophysique en 2021.
Cinq ans avant la fin du Jugement Dernier ?
Le scientifique l’affirme : "Nous utilisons des données satellitaires, des radars à pénétration de sol et des mesures GPS qui suggèrent que l'effondrement final de la dernière plateforme de glace du glacier Thwaites pourrait être initié par l’intersection de failles avec des zones de crevasses basales cachées dans un délai de 5 ans seulement". Une bien sombre prophétie, en passe de se réaliser.
Indispensable pour écrire les nombres mais aussi pour compter, le zéro a pourtant une date et un lieu de naissance. Lesquels ? Et que compte-t-il ?
Le zéro : les origines
Le zéro a été inventé plusieurs fois. Tout d’abord par les Babyloniens pour montrer une absence dans l’écriture d’un nombre comme dans 102 où le zéro signifie l’absence de dizaines. On nomme ce zéro, le zéro de position. De façon indépendante, il a été réinventé par les Mayas, un peuple d’Amérique centrale. Les Indiens ont réinventé le zéro de position vers le Ve siècle avant d’en faire un vrai nombre qu’on peut additionner et multiplier, comme les autres, au VIIe siècle. Cette invention indienne a été largement diffusée ensuite par les Arabes. Nous devons l’apparition de zéro en tant que nombre au mathématicien indien Brahmagupta (598-668). Dans le Brahmasphutasiddhanta, ce qui signifie « l’ouverture de l’Univers », écrit entièrement en vers, il donne les règles régissant zéro, ainsi que les nombres positifs ou négatifs, en termes de dettes et de fortunes :