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30 femmes connues et illustres qui ont marqué l’Histoire

  • Olympe de Gouges


Olympe de Gouges, née en 1748 à Montauban, a prôné l’émancipation féminine en publiant la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en pleine Révolution Française, en 1791. Elle y a notamment écrit “une femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». Son soutien politique envers les Girondins lui vaudra d’être guillotinée le 3 novembre 1793. Cette illustre femme est aujourd’hui considérée comme l’une des premières féministes.
  • Marie Curie
 
Marie Curie, née en 1867 à Varsovie, était une physicienne et chimiste polonaise, et fut naturalisée française grâce à son mariage. Elle est encore aujourd’hui mondialement reconnue à l’aide de ses recherches sur les radiations, la radiologie et la radiochimie, la distinguant des prix Nobel de Chimie et de physique. C’est d’ailleurs la première femme ayant reçu un prix Nobel et la médaille Davy.
  • Simone Veil

Simone Veil, née Simone Jacob en 1927 à Nice, fut une rescapée de la Shoah, déportée au camp d’Auschwitz où elle perdit son frère et ses parents. Nommée ministre de la Santé en 1974, elle est célèbre pour sa promulgation de la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse un an plus tard sous Giscard d’Estaing. Sa dépouille a fait son entrée au Panthéon en juillet 2018 aux côtés de celle de son mari.
  • Jeanne d’Arc
Jeanne d’Arc, surnommée la “Pucelle d’Orléans”, est née vers 1412, elle fut une héroïne mythique de l’Histoire de France et sainte de l’Église catholique. C’est une femme illustre pour avoir ouï des voix de saints lui donnant pour mission de libérer la France de l’occupation anglaise. C’est elle qui inversa le cours de la guerre de Cent Ans, elle fut vendue aux Anglais pour la somme de 10 000 livres. Condamnée pour hérésie, Jeanne succomba sur le bûcher à Rouen le 30 mai 1431.
  • L’impératrice Sissi

Elisabeth de Wittelsbach, ou «Sissi», née en 1837 à Munich, fut impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, de Bohême et de Lombardie-Vénétie. Elle a notamment refusé de se plier aux coutumes de la monarchie, provoquant de vives tensions avec sa belle-mère l’archiduchesse Sophie de Bavière. Malgré sa grande notoriété acquise dans les pays d’Europe en raison de ses nombreux voyages, Sissi fut assassinée en 1898. Elle inspire de nombreux romans et films contemporains, comme le célèbre film Sissi impératrice de Ernst Marischka.
  • Marie-Antoinette
 
Marie-Antoinette d’Autriche, née en 1755 à Vienne, fut la dernière reine de l’Ancien Régime français. D’abord dauphine de France durant près de quatre ans, elle se maria avec Louis XVI alors âgée de quatorze ans. Reine de France puis reine des Français, elle devint rapidement impopulaire auprès du peuple en raison de ses multiples dépenses. Elle donna naissance à quatre enfants de Louis-Auguste de France, et connaîtra une fin de vie difficile entre sa fuite à Varennes, son jugement devant le Tribunal révolutionnaire et son exécution le 16 octobre 1793 sur l’actuelle place de la Concorde.
  • Joséphine Baker
 
Joséphine Baker, née Freda Josephine McDonald à Saint-Louis en 1906, fut célèbre pour ses actions menées pendant la Seconde Guerre mondiale en faveur de la Résistance française. Elle s’est engagée en 1940 aux services secrets de la France libre. Egalement connue pour ses chants, cette illustre femme a reçu différentes distinctions comme la médaille de la Résistance française, la Légion d’honneur ou encore la Croix de guerre 1939-1945. En 2021, elle fut la sixième femme à entrer au Panthéon, et la première femme noire.
  • Anne Frank
Annelies Marie Frank, célèbre sous le nom d’Anne Frank, naquit en 1929 en Allemagne. Réfugiée pendant la guerre à Amsterdam avec sa famille, elle a été arrêtée par les nazis et déportée vers le camp d’Auschwitz en septembre 1944. Elle trouva la mort en début d’année 1945 dans le camp de Bergen-Belsen des suites du typhus. Nous pouvons la qualifier d’illustre femme grâce au Journal d’Anne Frank dans lequel elle décrit son point de vue très intime au cœur de l’occupation nazie.
  • Coco Chanel
 
Gabrielle Bonheur Chasnel a vu le jour en 1883 à Saumur. Placée dans un orphelinat par son père, elle a rapidement fait ses débuts sur scène dès 1907 en chantant dans les cafés-concerts. Séduite par Etienne de Balsan, elle apprend les us et coutumes de la haute société. Grâce à ses connaissances en couture, Coco a inauguré sa célèbre boutique au 21 rue Cambon à Paris et ses premiers points de vente à Deauville et Biarritz où furent vendus ses chapeaux destinés à la bourgeoisie. En 1921, elle fut la première créatrice à lancer son parfum, le célèbre n°5, et fut la première créatrice qui lança une ligne de Haute Joaillerie en 1932. Elle mourra en 1971, mais son prestige reste d’actualité encore aujourd’hui.
  • George Sand
Amantine Dupin de Francueil, de son nom d’écrivain George Sand, est née en 1804 à Paris. Elle a contribué à la vie intellectuelle du XIXe siècle en conseillant des grandes personnalités telles que Charles Baudelaire, Frédéric Chopin ou Eugène Delacroix. Elle fut une grande militante en faveur des droits des femmes, elle composa ses premiers romans comme Indiana. Elle a également écrit sur les questions sociales ou de genre autobiographique dans l’Histoire de ma vie. Elle aura ainsi publié plus de 70 romans et 50 nouvelles, contes ou pièces de théâtre. Elle s’est éteint en 1876, âgée de 71 ans dans son château de Nohant-Vic.
  • Eva Perón
Maria Eva Duarte peut être considérée comme une femme célèbre ayant marqué l’histoire de l’Argentine. En effet, elle s’est d’abord fait remarquer par sa carrière dans le cinéma, le théâtre et la radio. Elle s’est mariée avec le président de la République argentine Juan Domingo Perón, devenant de ce fait Première dame en 1946. Eva fut amplement admirée de son peuple du fait de ses nombreux engagements. Grâce à elle, les femmes argentines ont acquis le droit de vote en 1947.
  • Audrey Hepburn
Audrey Hepburn née en 1929 à Ixelles fut une femme célèbre étant considérée comme l’une des plus grandes actrices holywoodiennes des années 1950 et 1960. C’est grâce au succès d’une œuvre de théâtre dont elle assurait le rôle principal; Gigi en 1951 qu’elle modifia le cours de sa carrière en s’ouvrant sur le cinéma. Alors âgée de 24 ans, Audrey reçoit l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Vacances romaines de William Wyler. Elle aura ainsi enchaîné quatre nominations aux Oscars. Touchée par les conditions de vie des enfants en Afrique, elle décida de se consacrer à l’aide humanitaire aux côtés de l’UNICEF dont elle fut l’ambassadrice dès 1988.
  • Rosa Parks
Rosa Louise McCauley Parks, née en 1913, était une afro-américaine reconnue comme une référence du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Elle a effectué de brillantes études, ce qui était un fait rare pour les personnes de couleur de peau noire à cette époque. Rosa s’est engagée au sein du American Civil Rights Movement, et secrétaire de l’association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP) à Montgomery. Dans une société à forte ségrégation raciale, Rosa Parks s’est illustré par son action hautement symbolique en refusant de céder sa place à un homme blanc dans un bus en 1955. Ceci faisant d’elle l’une des femmes les plus connues du XXe siècle.
  • Frida Kahlo
 
Frida Kahlo, née Magdalena Frida Carmen Kahlo en 1907, était un artiste peintre mexicaine loin d’être singulière. Elle transforma la douleur d’un accident qui la hantait toute sa vie en un sujet de création unique. En 1929, elle devient l’épouse de Diego Rivera, célèbre pour ses peintures murales. Contrainte à rester alitée à l’hôpital, elle prit l’initiative de peindre son propre portrait grâce à un miroir lui faisant face. Sa maladie infantile lui aura privé de sa volonté d’être mère, faisant d’elle une femme meurtrie du fait de ne pas pouvoir enfanter. Frida Kahlo laissa derrière elle 143 tableaux parmi lesquels 55 autoportraits
  • Cléopâtre
 
Cléopâtre VII incarne près de deux millénaires après son existence le portrait de la reine égyptienne la plus mythique de l’Histoire. Mariée à son frère Ptolémée XIII en 51 av.J.-C., elle devient alors reine d’Egypte, âgée de 17 ans., et finira évincée du trône par son propre conjoint. C’est Jules César qui lui a fait regagner sa place au trône après l’assassinat de Ptolémée XIII. Par conséquent, elle est contrainte d’épouser son autre frère, Ptolémée XIV. Notons qu’elle fut tout de même la maîtresse de César avec qui elle eut un fils, puis de Marc Antoine, dictateur romain dont elle eut trois enfants. La fin tragique de cette célèbre reine se résume à sa défaite lors de la bataille d’Actium en 31 avant notre ère, entraînant la perte de son royaume aux mains des romains. Comme le voulait la tradition, Cléopâtre s’est suicidée en se faisant mordre par un serpent un an plus tard.
  • Néfertiti
Reine d’Egypte au même titre que la précédente, Néfertiti fut l’épouse d’Akhenaton (ou Amenothep IV) un des derniers rois de la XVIIIe dynastie. On lui doit une grande notoriété en raison de sa beauté mythique. Un célèbre vestige archéologique, le buste de Néfertiti, est devenu, après sa découverte au début du XXe siècle, un véritable symbole de la beauté féminine de l’Antiquité. Akhenaton lui dédia un temple à son effigie, et lui donna six filles. La présence de documentation de la période en trop faible quantité empêche aux historiens de lui attribuer des dates de naissance et de mort précises. C’est sans aucun doute l’une des femmes connues d’Egypte les plus illustres.
  • Isadora Duncan

Isadora Duncan mérite amplement sa place parmi ce classement des femmes connues et illustres. Née en 1877, elle a su s’imposer dès son plus jeune comme une danseuse de talent, où la sensualité et l’excentricité y ont trouvé leur place. Élevée par sa mère, dans un milieu modeste du quartier irlandais de San Francisco, Isadora Duncan vogue à travers le monde pour dévoiler son art à tous. Sa source d’inspiration : la Grèce Antique. Elle aime danser pieds nus, en robe antique.
  • Agrippine la Jeune
Pouvoir et ambition ! Ces deux mots résument parfaitement la vie de cette femme connue : Agrippine la Jeune. Née en l’an 15 dans l’actuelle ville de Cologne, elle est la fille de Germanicus et d’Agrippine l’Aînée, et la petite-fille de l’empereur Auguste. Agrippine la Jeune a joué un rôle clé dans la politique romaine de son époque, notamment en tant qu’épouse de l’empereur Claude et en tant que mère de l’empereur Néron. Elle est connue pour son ambition et son influence politique, ainsi que pour sa beauté et son charme. Sa vie est marquée par des conflits familiaux, des intrigues politiques et des tragédies, notamment son implication présumée dans l’assassinat de Claude et les événements infâmes de la période de règne de Néron. C’est d’ailleurs son propre fils qui va causer sa mort.
  • Diane de Poitiers
 
Diane de Poitiers, née en 1500, a tout à fait sa place dans le classement. Descendante du roi Louis XI, et favorite du roi de France Henri II jusqu’à sa mort, Diane a probablement eu une influence sur la politique du pays. Elle eut notamment une forte hostilité envers les protestants d’où la répression qu’a menée le monarque. Elle est devenue duchesse de Valentinois en 1548, expliquant les nombreux et prestigieux cadeaux qu’elle put recevoir. Par exemple, Henri II lui offrit deux châteaux : le château d’Anet et celui de Chenonceau. Diane de Poitiers a su s’imposer comme l’une des femmes connues les plus puissantes de son temps.
  • Lady Diana
Lady Diana est certainement l’une des femmes les plus connues à travers le monde. Figure emblématique de la royauté britannique du XXe siècle, elle devient la première épouse du prince Charles en 1981, devenant ainsi la princesse de Galles. Diana a utilisé sa position pour soutenir de nombreuses œuvres caritatives, elle est également admirée pour son approche chaleureuse envers le public, ce qui lui a valu le surnom de « princesse du peuple ». Sa vie a été marquée par des défis personnels, notamment sa relation tumultueuse avec le prince Charles et les défis médiatiques auxquels elle a dû faire face. Sa tragique mort dans un accident de voiture en 1997 a profondément ému le monde entier.
  • Colette

Ecrivaine française du début du XXe siècle, Colette est une de ses femmes connues qui a su émouvoir le monde entier grâce à sa plume. Née en 1873 en Bourgogne, elle est devenue célèbre pour sa prose sensuelle et provocante, et pour son style de vie non conventionnel. Colette a commencé sa carrière en écrivant sous le pseudonyme de son premier mari, Willy, qui a publié ses premiers romans à succès. Véritable icône de la bohème parisienne, Colette est reconnue pour sa liberté d’esprit, sa personnalité flamboyante et son audace littéraire.
  • Mère Teresa
Mère Teresa était une religieuse catholique albanaise née en 1910 et morte en 1997. Elle fait partie de ce classement des femmes les plus illustres du fait de son dévouement envers les personnes démunies, malades et mourantes, en fondant différents ordres religieux comme les Missionnaires de la Charité qu’elle fonda en 1950. Elle demeure encore aujourd’hui une figure reconnue parmi la communauté chrétienne. Elle s’est éteinte en 1997 et fut béatifiée six ans plus tard par le pape Jean-Paul II. L’actuel pape François l’a faite Sainte de l’Eglise catholique, c’est-à-dire canonisée le 4 septembre 2016.
  • L’impératrice Eugénie
Eugénie de Montijo fut la dernière impératrice des Français, dont le titre s’étendit de 1853 à 1870. Elle a été l’épouse de l’empereur Napoléon III avec qui elle eut un unique enfant, Louis-Napoléon, héritier de l’Empire français. Les années 1870 furent difficiles pour elle, entre la fin de l’Empire après la guerre franco-prussienne et les décès de son époux et de son fils à six années d’intervalle. L’ancienne impératrice resta en effet aux côtés de Napoléon III à Camden place, en Angleterre, où il trouva la mort en 1873. gée de 94 ans à son décès, elle a connu les multiples inventions technologiques de la fin du XIXe siècle, sur les cinq décennies qui la séparèrent de son conjoint.
  • Anne de Bretagne
 
Femme illustre du Moyen Âge, Anne de Bretagne marque notre Histoire en montant sur le trône de France à deux reprises. En tant qu’héritière du Duché de Bretagne, un duché indépendant du royaume, Anne de Bretagne est très convoitée, et ce dès son plus jeune âge. Mais c’est le roi de France Charles VIII qui, par la force on peut le dire, prend la main de la belle jeune femme en 1491, la faisant reine de France, et mettant fin à l’indépendance bretonne. Quelques années plus tard, elle devient veuve et épouse en secondes noces Louis XII, devenant ainsi reine de France une nouvelle fois. La vie de cette femme connue est rythmée par beaucoup de malheurs. Les enfants d’Anne de Bretagne meurent les uns après les autres. Il ne restera que René de France, et Claude de France, qui deviendra l’une des épouses de François Ier. Elle mérite bien sa place parmi les femmes connues et illustres.
  • Madame de Pompadour
 
Rendue célèbre grâce à sa liaison avec le roi de France Louis XV, Madame de Pompadour, dont le vrai nom était Jeanne-Antoinette Poisson, était une personnalité influente de la France du XVIIIe siècle. Née en 1721, cette célèbre femme est devenue la favorite de Louis XV en 1745, et est rapidement devenue une figure emblématique de la cour de Versailles. Madame de Pompadour était reconnue pour sa beauté et son esprit raffiné. Elle a su utiliser son influence sur le roi pour promouvoir les arts, la culture et la politique, devenant ainsi une mécène des artistes et des écrivains de son temps, faisant d’elle une femme parmi les plus connues de ce classement.
  • Catherine de Médicis
 
Catherine de Médicis est l’une des plus célèbres reines de France et l’une des femmes connues les plus puissantes du royaume. Femme du roi Henri II, elle verra trois de ses enfants monter sur le trône de France (François II, Charles IX et Henri III). Les enfants de Catherine de Médicis, c’est toute sa vie. Elle œuvre durant toute son existence pour faire perdurer la dynastie des Valois. Connue pour son intelligence, sa diplomatie et son sens politique aiguisé, elle joue un rôle clé dans les intrigues de la cour, tentant de maintenir l’équilibre entre les factions catholiques et protestantes pendant les guerres de religion qui ont secoué la France à l’époque.
  • Aliénor d’Aquitaine
 
Aussi connue sous le nom d’Eléonore d’Aquitaine, ette femme connue fut une rare souveraine à avoir été reine de France puis d’Angleterre, mariée alternativement à Louis VII de France et Henri II d’Angleterre. Aliénor d’Aquitaine incarne une personnalité intrigante du Moyen Âge, ayant pris le titre de duchesse d’Aquitaine dès la mort de son père. Son caractère et son influence importante sur le roi de France lui ont valu une place importante dans les relations entre la France et l’Angleterre, d’où les très nombreuses critiques de l’époque. Elle aura donné naissance à dix enfants, les huit derniers ayant eu pour père ledit Henri Plantagenêt, contre lequel elle a monté un complot avec son premier conjoint pour le destituer. La souveraine fut capturée par les soldats de son époux et fut envoyée en prison pour plus de quinze ans. Libérée par son fils Richard Cœur de Lion, celle qui fait partie des femmes connues finira sa vie à l’abbaye de Fontevraud âgée de 82 ans.
  • Joséphine de Beauharnais
 
Parmi les femmes connues de l’histoire française du XIXe siècle, celle-ci a particulièrement marqué son époque. Joséphine de Beauharnais est née en 1763 en Martinique, devenue la première épouse de Napoléon Bonaparte en 1796. Joséphine est reconnue pour son charme, son élégance et sa grâce, et ce qui a fait d’elle une personnalité influente dans les cercles politiques et sociaux de son époque. Elle a joué un rôle important dans la montée en puissance de Napoléon, mais leur mariage a connu des tensions en raison de son incapacité à avoir un enfant. Napoléon a finalement divorcé de Joséphine en 1809 pour épouser Marie-Louise d’Autriche.
  • Emilie du Châtelet
 
Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil, née en 1706, fut une figure du Siècle des Lumières appartenant à la grande noblesse de robe. Devenue marquise du Châtelet, elle fut la première femme savante à se consacrer aux sciences. Ce fut la maîtresse de Voltaire avant d’être l’épouse du marquis du Châtelet en 1725. Les sciences la fascinent, elle contribue à sa démocratisation durant ce Siècle des Lumières, allant jusqu’à se déguiser en homme pour assister aux réunions scientifiques. Influencée du vivant de Isaac Newton, Emilie du Châtelet en a traduit l’œuvre majeure en français, le Principia Mathematica. Son ouvrage le plus célèbre est le Discours sur le bonheur qu’elle a publié en 1779.
  • Emmeline Pankhurst
 
Cette féministe britannique née en 1858 à Manchester termine le classement des 30 femmes connues ayant marqué l’Histoire. Emmeline Pankhurst a organisé le mouvement des suffragettes afin de revendiquer le droit de vote des femmes au Royaume-Uni. Elle bouleversa la structure de la société, en ayant multiplié les actions pour que le sujet du droit des votes des femmes soit évoqué dans les plus hautes sphères de la politique du royaume. C’est pour cela que Pankhurst fonda en 1903 le Women’s Social and Political Union (WSPU) dont le principe était le suivant, “des actes, pas des mots”. Elle fut arrêtée sept fois, mais a fini par obtenir ce dont elle souhaitait : le droit de vote limité est accordé le 6 février 1918 aux femmes britanniques.

Les verbes de la langue française ne se conjuguent pas


Ils appelle les verbes défectifs. Contrairement aux verbes "classiques", ils ne se conjuguent pas à tous les temps, modes ou personnes. En cause : des raisons phonétiques, sémantiques ou parfois historiques. Dans la suite de cette galerie, vous trouverez une liste de 10 verbes à la conjugaison imparfaite.
  • Le verbe gésir, qui signifie "être couché, étendu, sans mouvement" selon le dictionnaire Larousse, est rarement employé dans la vie quotidienne, et ne se conjugue qu’au présent et à l’imparfait. Exemple : Il git sur le sol.
  • Le verbe falloir est un verbe impersonnel : il ne s’emploie qu’à la troisième personne du singulier, à tous les temps.
  • Exemple : Il faut que tu achètes du pain.
  • Le verbe pleuvoir, qui ne s’emploie qu’à la troisième personne du singulier. Exemple : Il a plu toute la journée.
  • Le verbe clore présente lui aussi une conjugaison incomplète : il n’existe ni à l’imparfait, ni au passé simple.
  • Exemple : Je clos le débat
  • Le verbe frire s’emploie uniquement aux trois premières personnes du singulier au présent de l’indicatif, ainsi qu'à l’infinitif et au participe passé. Il ne se conjugue ni à l’imparfait, ni au passé simple, ni au subjonctif présent.
  • Exemple : J'ai frit des beignets.
  • Le verbe ouïr est conjugable à tous les temps, mais en pratique, seule sa forme au participe passé est réellement employée. Sans doute pour des raisons de sonorité !
  • Exemple : J'ai ouï dire que tu aimais le surf.
  • Le verbe f o u t r e ne se conjugue pas à tous les temps. Essayez donc de le mettre au passé simple, au passé antérieur de l’indicatif, ou encore à l’imparfait et au plus-que-parfait du subjonctif… C'est impossible.
    Exemple : Elle n'a rien f o u t u de la journée.
  • On utilise principalement le verbe parfaire à l’infinitif. Le participe passé existe bien, mais il n’est quasiment jamais utilisé.
  • Exemple : Elle veut parfaire son anglais au Royaume-Uni.
  • Essayez de conjuguer le verbe distraire au passé simple… Impossible, n’est-ce pas ? Comme traire, abstraire, extraire ou soustraire, il ne se conjugue ni au passé simple, ni à l’imparfait du subjonctif.
  • Exemple : Ils m'ont distrait en pleine réunion.
  • L’emploi du verbe advenir est très restreint, puisqu’il ne se conjugue qu’à la troisième personne du singulier.
  • Exemple : Il advient que la nature reprenne ses droits.

HCP : l'extrême pauvreté au Maroc quasi-éradiquée

 

En l’espace de deux décennies, le Maroc a connu une transformation sociale et économique remarquable à travers la quasi-éradication de l’extrême pauvreté, l’amélioration significative de l’éducation et le bond du revenu par habitant. Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) confirme, dans un récent rapport, l’entrée du Royaume dans le cercle des pays à développement humain élevé. Cependant, ces avancées s’accompagnent aussi de défis persistants, notamment la résurgence des inégalités et la pression sur le pouvoir d’achat.
En 2023, le Maroc atteint un indice de développement humain (IDH) de 0,710, franchissant pour la première fois le seuil des pays à développement humain élevé. Ce bond de près de 56% depuis 1990 reflète des progrès significatifs en santé, éducation et niveau de vie. Reconnu dès 2010 par le PNUD comme l’un des pays ayant le plus amélioré son IDH depuis 1970, le Royaume se classe 120ᵉ mondial et autour de la moyenne arabe, fruit de politiques publiques durables centrées sur le renforcement du capital humain.
Selon le rapport du HCP baptisé « Lutte contre la pauvreté, réduction des inégalités sociales et territoriales, développement humain et équité de genre au Maroc. Progrès et défis », couvrant la période 2000-2023 et s’appuyant sur le Discours du Trône 2025, le Royaume a su transformer son paysage socio-économique grâce à des politiques publiques ciblées et à une résilience face aux crises.
Le revenu disponible brut par habitant (RDBH) témoigne de ce changement. Entre 2000 et 2023, il est passé de 11.000 à près de 27.000 dirhams (21.000 en 2014, 22.000 environ en 2020, 24.000 en 2021), soit une multiplication par 2,5.
En 2023, malgré une inflation toujours élevée à 6,1 %, la hausse des revenus a réussi à dépasser celle des prix. Le pouvoir d’achat des ménages s’est ainsi amélioré de 1,5 %, ce qui marque un retour à une évolution positive du niveau de vie après la forte érosion enregistrée en 2020 (-5,4 %) et en 2022 (-2,5 %).
D’après le HCP, la période 2000-2014 a été particulièrement favorable, avec une hausse annuelle de 3,5 % du pouvoir d’achat. Toutefois, les années suivantes ont connu des turbulences, notamment le ralentissement entre 2014 et 2019, le recul inédit de -5,4 % en 2020 sous l’effet de la pandémie, la reprise en 2021, puis la nouvelle baisse en 2022 (-2,5 %) due à l’inflation mondiale. L’année 2023 a toutefois marqué un léger redressement, signe d’une sortie progressive des tensions économiques.
L’un des succès les plus marquants reste la lutte contre la pauvreté. Mesurée au seuil international (1,9 dollar/jour), l’extrême pauvreté a été quasiment éradiquée, elle ne concernait plus que 0,3% des Marocains en 2022, 0,04% en milieu urbain et 0,68% en milieu rural, dévoile la même source.
L’incidence de la pauvreté absolue au Maroc a fortement diminué entre 2001 et 2019, passant de 15,3% en 2001 à 8,9% en 2007, puis à 4,8% en 2014, pour atteindre 1,7% en 2019. Même si les crises récentes ont fait remonter ce taux à 3,9% en 2022, le bilan demeure largement positif. En milieu urbain, les indicateurs avaient connu une amélioration spectaculaire au cours des deux dernières décennies, le taux de pauvreté absolue étant passé de 7,6% en 2001 à 1,6 % en 2014, puis à seulement 0,5% en 2019, mais cette tendance s’est inversée avec la succession des crises, et la pauvreté urbaine a atteint 2,2% en 2022.
En milieu rural, la dynamique fut comparable, quoique à des niveaux plus élevés. Le taux de pauvreté est tombé de 25,1% en 2001 à 9,5% en 2014, puis à 3,9% en 2019, avant de repartir à la hausse pour s’établir à 6,9% en 2022.
Entre 2019 et 2022, le nombre total de personnes pauvres a plus que doublé, passant de 623.000 à 1,42 million, soit une hausse annuelle moyenne de 33,7%. Le phénomène a été particulièrement marqué en milieu urbain, la population pauvre y a été multipliée par près de cinq, de 109.000 en 2019 à 512.000 en 2022, ce qui correspond à un rythme de croissance annuel moyen de 72,5%. Dans les zones rurales, l’augmentation a été plus contenue, mais néanmoins significative, de 513.000 à 906.000 personnes considérées pauvres sur la même période, soit une progression annuelle de 22,2%.
Le rapport précise également que la vulnérabilité à la pauvreté monétaire absolue reflète le risque pour les ménages de basculer dans la pauvreté face aux chocs économiques et sociaux. Au Maroc, ce taux avait fortement diminué entre 2001 et 2019, passant de 22,7% à 7,3%, avant de remonter à 12,9% en 2022 sous l’effet de la pandémie, de l’inflation et de la sécheresse.
En termes absolus, le nombre de personnes vulnérables est passé de 2,6 millions en 2019 à 4,75 millions en 2022, avec une augmentation particulièrement rapide en milieu urbain. La proportion de vulnérables vivant en ville est ainsi passée de 37,9% en 2014 à 47,2% en 2022.
Entre 2014 et 2024, la pauvreté multidimensionnelle a fortement reculé, passant de 11,9% à 6,8%, tandis que l’intensité moyenne des privations a légèrement diminué de 38,1% à 36,7%. Ces évolutions ont entraîné une baisse significative de l’indice de pauvreté multidimensionnelle, de 4,5% à 2,5%, traduisant une amélioration globale du bien-être.
En revanche, le rapport met en garde contre le retour des inégalités notamment sous l’effet des crises entre 2019 et 2022. Il cite en ce sens l’indice de Gini, qui mesure la répartition des richesses, qui était descendu à 38,5% en 2019, son plus bas niveau depuis deux décennies. En 2022, il est remonté à 40,5%, soit un retour à des niveaux proches du début des années 2000.

"Bloquons tous" : résumé d'une matinée de mobilisation en France •

Le 10 septembre 2025, des rassemblements et blocages ont eu lieu dès l’aube dans plusieurs villes françaises, avec de fortes mobilisations en Île-de-France. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont éclaté près du lycée Hélène Boucher, à la gare du Nord et surtout à Châtelet-les-Halles, épicentre de la journée. Malgré la mobilisation de 80 000 policiers et gendarmes, les cortèges ont exprimé un mot d’ordre commun : s’unir face à la politique austère du gouvernement. Beaucoup voient dans cette journée le point de départ d’un mouvement appelé à durer.
 
 

Népal : la jeunesse renverse le pouvoir après la censure des réseaux sociaux


Au Népal, la contestation étudiante a pris une tournure dramatique. Après le blocage de plusieurs réseaux sociaux début septembre, les manifestations ont gagné en intensité, faisant 19 morts et plus de 400 blessés. Le 9 septembre, les protestataires ont incendié le Parlement de Katmandou, poussant le Premier ministre Khadga Prasad Sharma Oli et plusieurs membres du gouvernement à démissionner.

10 septembre 1844 : Traité de paix suite à la bataille d’Isly opposant le Maroc à la France

Le 10 septembre 1844, la France et le Maroc signent un traité de la paix suite à la bataille d’Isly mais aussi le bombardement de Tanger et l’occupation de Mogador. Une réponse de la France coloniale pour le soutien marocain à l’insurrection de l’émir Abdelkader. Histoire.
Le 10 septembre 1844, la France et l’empire chérifien sous Moulay Abderrahmane signaient à Tanger un traité pour la paix. Il intervient suite au bombardement de Tanger le 10 août de la même année, la bataille d’Isly près d’Oujda et l’occupation de Mogador. Réponse de la France coloniale qui mettra un terme au soutien du Maroc à l’émir Abdelkader, le traité de Tanger sera entériné par l’accord de Lalla Maghnia en 1945 et constituera le prélude du Protectorat français sur le royaume.
Nous sommes en Algérie, vers 1842. Cela fait une décennie que l’émir Abdelkader mène la vie dure à la France coloniale qui tente, depuis 1830, d’envahir le voisin de l’Est. Sur le point d’être vaincu par l’armée française, Abdelkader saisit le sultan du Maroc, Moulay Abderrahmane qui le soutient. Après avoir perdu le contrôle de Tlemcen, il passe même la frontière avec le Maroc et dispose du soutien des tribus marocaines de l’Est.

Le bombardement de Tanger
Irrité par cette ingérence marocaine, le consul de la France au Maroc adresse une mise en garde à la Cour du sultan à Fès. «La France veut conserver la limite de la frontière qu'avaient les Turcs, et Abdelkader après eux. Elle ne veut rien de ce qui est à vous mais elle veut que vous ne receviez plus Abdelkader pour lui donner des secours, le raviver quand il est presque mort, et le lancer sur nous», indique le message adressé par le représentant de la France au Maroc. Un ultimatum qui sera rejeté par Moulay Abderrahmane.
Dès août, la France lancera ce que l’histoire appellera par la suite «la première guerre du Maroc». Le 6 août, la ville de Tanger est bombardée, dès les premières heures. «Le Suffren, le Jemmapes, le Triton, la Belle Poule, le Cassard et l'Argus, remorqués par des vapeurs, se mirent en mouvement pour gagner leur poste de combat», écrit Achille Fillias dans «Campagne du Maroc. Tanger, Isly, Mogador, 1844» (Editions A. Bouyer, 1881).

Illustration de la bataille d'Isly.
Sur la plage, «un millier d'hommes armés» se tenait pour riposter à cette «agression française». A huit heures et demie du matin, sur le signal que donna le Suffren, frégate lance-missiles de la Marine nationale française, lance un coup de canon d'honneur avant que tous les vaisseaux hissent le pavillon français à la tête de leurs mâts et «lâchèrent leurs bordées».
«Les Marocains avaient une artillerie en bon état, habilement servie par des déserteurs espagnols, mais tout-à-fait insuffisante quant au nombre des pièces mises en action. Ils firent d'abord preuve de sang-froid et ripostèrent avec vigueur ; mais il vint un moment où les plus intrépides furent eux-mêmes forcés d'abandonner leurs pièces.»
Achille Fillias
En moins d'une heure, les ouvrages protégeant les remparts de la ville du Détroit s'écroulent. A onze heures, les vaisseaux français terminent «leur œuvre de destruction» avant de se diriger, via la mer, vers Mogador.

Une guerre pour «abaisser l'orgueil des Marocains»
Le 14 août, alors que ces navires venaient stationner devant Essaouira, la «bataille d’Isly» éclatera à la frontière maroco-algérienne et se soldera également par une défaite foudroyante de l’armée marocaine menée par Moulay Mohamed Ben Abderrahmane. La ville d’Oujda est alors occupée par les forces françaises qui ne tarderont pas à occuper Mogador aussi. Bien que sa flotte arrivera le 11 août devant Mogador, «après une traversée des plus pénibles», le bombardement sera lancé le 15 août, vers deux heures. Il durera «deux heures, sans que le feu discontinuât de part ni d'autre». Avec 14 tués soldats tués, 64 blessés et des bâtiments de guerre touchés, la victoire est un peu plus amère que celle de Tanger ou d’Isly.
Toutefois, la France fera d’une pierre deux coups. Tout en parvenant à disposer d’un soutien des puissances européennes, à l’exception de la Grande-Bretagne, elle réussira à décrocher un traité de paix, signé le 10 septembre 1844 avec le royaume chérifien, plus enclin à accepter les demandes des autorités françaises. «La victoire (…) eut pour effet immédiat d'abaisser l'orgueil des Marocains dont la politique faisait, depuis trop longtemps, échec à la nôtre, et de mettre un terme à l'agitation provoquée dans l'Ouest par les partisans d'Abd-el-Kader», écrit Achille Fillias.

L'occupation de Mogador.
Un traité qui ne fera pas l’unanimité, même au sein du Parlement français. Ancien commandement, Michel Sapin-Lignières pointe du doigt une «victoire militaire va être étouffée par des négociations civiles» et un «traité, vite conclu (…) mais insuffisant et incomplet». «Si Abd el-Kader est théoriquement mis hors la loi, les Marocains ne se chargeront pas de le neutraliser et il pourra encore de longs mois continuer au Maroc sa vie de chef de bande», dénonce-t-il.

Vers le Protectorat français au Maroc
Mais d’un autre point de vue, la France voulait aussi conclure au plus vite le traité de paix avec le Maroc, comme le rapporte Amira K. Bennison dans «Jihad and its Interpretation in Pre-Colonial Morocco» (Editions Routledge, 2003). «Les Français aussi souhaitaient conclure les hostilités, estimant que leur objectif -le châtiment du sultanat pour assister Abdelkader -avait été atteint et que de nouvelles hostilités pourraient mener à une guerre avec la Grande-Bretagne», écrit-elle.
«Le sultan voyait avec méfiance les suggestions françaises de trêve, soupçonnant un stratagème qui nuirait davantage à sa position, mais il nomma un négociateur. Il l'informa toutefois qu'il enverrait des envoyés à Londres, à Vienne, à Saint-Pétersbourg et à l’Empire ottoman pour demander le soutien et la médiation de ces quatre grandes puissances si les Français rejetaient ses conditions de paix dans un effort plutôt tardif pour obtenir un soutien international.»
Amira K. Bennison
Pour assurer la paix, Moulay Abderrahmane devait arrêter Abdelkader ou le chasser de la frontière et le déclarer hors-la-loi. Les Français ont également stipulé que les soldats marocains à Oujda devront être réduits à 2 000 hommes, que les tribus devraient respecter l'ancienne frontière et qu'une commission mixte enquêtera sur la ligne exacte de cette frontière et la régler dans un délai de six mois.

La bataille d'Isly. 
Le 18 mars 1845 un traité de délimitation frontalière est ainsi conclu entre le représentant du gouvernement du roi Louis-Philippe et le représentant du sultan Moulay Abderrahman à Lalla Maghnia, en Algérie. «Les deux plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l’Algérie et le Maroc», énonce le tout premier article de ce traité.

La France réussira donc à isoler Abdelkader et conclure son occupation de l’Algérie tout en gardant un œil sur le Maroc. Méfiant à l’égard de la France, le sultan alaouite Moulay Abderrahmane dépêche, dès décembre 1845, Abdelkader Ach’Ach alors puissant pacha de Tétouan, comme ambassadeur à la cour de Louis-Philippe 1er de France pour déterminer les vraies intentions des Français. Mais ce n’est qu’en 1901 que la France débutera sa conquête du Maroc en obtenant d’abord un accord avec les autorités marocaines, l’autorisant à «aider» l'administration marocaine dans les régions encore non contrôlées du Maroc oriental.

L'avion construit pour permettre à Hitler de s'échapper ? - BV 238


L’avion construit pour la fuite d’Hitler ? – BV 238! Le mystère du Blohm & Voss BV 238, l’hydravion géant qui aurait pu changer la fin de la guerre. Ce documentaire raconte l’histoire incroyable du plus grand avion jamais construit par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Conçu comme un colosse des mers et du ciel, le BV 238 fascinait autant qu’il inquiétait. Nous reviendrons sur son développement secret, ses premiers essais impressionnants, la peur qu’il inspirait aux Alliés, ainsi que sur les rumeurs persistantes selon lesquelles il aurait pu servir d’ultime moyen de fuite pour Hitler. De sa destruction présumée en 1944 aux mythes qui entourent encore aujourd’hui son destin, vous découvrirez pourquoi le BV 238 est devenu l’un des avions les plus mystérieux et légendaires de toute l’histoire aéronautique.

Au XVIIe siècle, la république de Salé s’invita à Londres.

En 1627, la république de Salé nouvellement créée dépêcha deux ambassadeurs à Londres pour la négociation d’un traité. En effet, l’Angleterre prévoyait de transformer la cité de la république corsaire en une grande base militaire, dans l’idée de mener une action commune contre l’Espagne.
Au XVIIe siècle, le Maroc et l’Angleterre veillèrent à entretenir leurs relations diplomatiques, même en temps politiquement et économiquement difficiles dans un royaume ou dans l’autre. Dans ce contexte, le sultan saâdien Zidan Abou Maali perdit le contrôle de Salé, cité forte de son port qui devint une plaque tournante des activités corsaires de la région méditerranéenne.
Ainsi, la ville fut proclamée république en 1624. Dans la foulée, Londres n’hésita pas à rallier cette nouvelle force montante de son côté, espérant vaincre l’Espagne, un de ses redoutables ennemis.


Des échanges de visites
Selon les archives historiques, la république de Salé (1627 – 1668) fut habilitée à envoyer des ambassadeurs à l’étranger, pour la représenter lors de négociations de traités, au même titre que les Saâdiens (1554 – 1636). Dans le cadre des missions et des visites échangées entre les pays, c’était au diplomate britannique John Harrisson de se rendre au Maroc en mai 1627.

Au XVIIe siècle, la république de Salé 
s’invita à Londres.
L’objectif était de «conclure un accord relatif à la libération de captifs britanniques, mais aussi pour consolider les alliances avec les différentes factions du pays», selon l’ouvrage de David Thomas et de John A. Chestworth, «Christian-Muslim Relations. A Bibliographical History. Northern and Eastern Europe 1600-1700» (Relations chrétiennes et musulmanes, une histoire bibliographique - Europe du nord et du sud, 1600 – 1700, éd. Brill, 2016).
Lors de cette visite qui n’était pas la première dans le cadre de ces négociations, le représentant britannique vint avec «six canons et des munitions», en guise d’aide à la république du Bouregreg dans sa lutte contre les corsaires espagnols. «Six pièces d’artillerie lourde avaient été fournies aux rebelles marocains de Sidi M’hamed el Ayachi par Harrison, sans l’opposition du souverain marocain», selon la même source.
Dans sa recherche de proximité avec les corsaires de Salé, Londres visait surtout un ennemi commun aux deux parties : le royaume ibérique. Surnommé ‘le saint de Salé’, le chef militaire El Ayachi (1563 – 1641) attaquait en effet les navires espagnols et le port de sa cité constitua un point «stratégique», notamment lors de sa bataille contre les Espagnols au printemps de l’année 1627.
Les ambassadeurs de la république de Salé en mission à Londres
Le succès de ces campagnes militaires donna ainsi lieu à un accord avec Londres. «Harrison négocia un traité avec el Ayachi, et l’été de cette année-là, peu avant la mort de Zidan Abou Maali, accompagna les ambassadeurs de Salé» dépêchés en Angleterre.
A cet effet, Mohammed ben Saad et Ahmad ben Hussein furent envoyés comme ambassadeurs de Salé à Londres «pour discuter de l’utilisation de la plateforme maritime de la cité en tant que base d’une action commune contre l’Espagne», rappelaient les deux historiens dans leur ouvrage.

 Au XVIIe siècle, la république de Salé 
s’invita à Londres.
Cette mission diplomatique fut également mentionné par l’historien libanais Nabil Matar, dans son livre «Turks, Moors, and Englishmen in the Age of Discovery» (Les Turcs, les Maures et les Anglais à l’ère de la découverte, éd. Columbia University Press, 25 octobre 2000). Celui-ci rapporte qu’«en juin 1627, deux ambassadeurs de Salé arrivèrent à Londres. Il s’agissait de Mohammed ben Saad et d’Ahmed ben Hussein, accompagnés de Harrison». Selon Matar, la mission s’articula en effet sur la coopération militaire entre les deux entités afin de vaincre l’armée ibérique.
Les deux parties continuèrent à entretenir de bonnes relations diplomatiques et un livre de l’écrivain Peter Lamborn Wilson revient sur cette continuité. Son ouvrage «Pirate Utopias: Moorish Corsairs & European Renegadoes» (Les utopies des pirates : corsaires maures et renégats européens, éd. Autonomedia, 2003) indique même qu’en 1637, un autre ambassadeur représentant la république de Salé fut envoyé à Londres.
De son côté, un journaliste britannique consacra même un article à ce rapprochement, tout en décrivant les accoutrements, les attitudes de la représentation corsaire et certains aspects de la religion musulmane qui suscitèrent son intérêt.

Planète Secrète : Les 20 Lieux les Plus Mystérieux de la Terre




Il existe encore, aux quatre coins du monde, des endroits si mystérieux qu’ils défient la logique et l’imagination. Des forêts englouties et des villages abandonnés, des cascades qui disparaissent dans le ciel, des temples sculptés dans la roche sans outils connus… Chaque lieu est une énigme vivante, où la science se heurte au mystère.

Une Mercedes “old school” roule encore après 2 millions de kilomètres et son moteur d'origine

 
Cette Mercedes a battu un record.

Une Mercedes-Benz E 220 CDI tient encore le coup avec son moteur d'origine, même après avoir parcouru plus de 2 millions de kilomètres.
C'est l'histoire d'un modèle comme on n'en fait plus. Une Mercedes-Benz E 220 CDI de 2002 a franchi la barre des 2 millions de kilomètres avec son moteur OM646 d'origine. Cette prouesse mécanique impressionnante a été partagée par le média Diariomotor. Forcément, cette longévité exceptionnelle a été rendue possible par un entretien rigoureux.


Une longévité mécanique rare et propre à Mercedes
Cette Mercedes-Benz E 220 CDI dans sa version W211 sortie en 2002 est propulsée par un moteur diesel OM646 (version OM646.91). Il s'agit d'un bloc quatre cylindres de 2,1 litres en fonte. Il est doté d'un turbocompresseur et équipé d'une vanne EGR pour limiter les émissions. Ce moteur développe 150 chevaux et produit un couple de 340 Nm dès 2 000 tr/min. Avant l'arrivée des filtres à particules en option, cette version plus ancienne ne disposait pas encore de ce système. Cela réduit donc les contraintes sur l'échappement.
L'exemplaire dont il est question a atteint un impressionnant total de 2 190 000 kilomètres avec son moteur originel. Seule la boîte de vitesses a été remplacée une fois, tandis que les injecteurs ont également été changés. Il faut savoir que cette distance équivaut à trois fois l'aller-retour Terre-Lune. Cette longévité impressionnante illustre la fiabilité de cette génération de voitures allemandes, surtout quand elle est bien entretenue.


L'importance de la fiabilité et de l'entretien
Pourtant, il faut savoir que les moteurs OM646 ne sont pas réellement considérés comme inusables comparés aux fameux OM602. Ce sont des moteurs cinq cylindres réputés pour leur "invincibilité". Ce cas démontre néanmoins que, entre de bonnes mains, un moteur quatre cylindres peut atteindre des sommets de durabilité. Cette longévité est intimement liée à un suivi attentif et régulier de l'entretien. C'est clairement un impératif pour les modèles anciens en diesel.
Un parallèle intéressant en provenance de forums comme Reddit souligne également que certains moteurs Mercedes bien entretenus dépassent facilement les 500 000 kilomètres. C'est notamment le cas de ceux utilisés en service taxi en Allemagne, où les voitures tournent presque en tout temps. Bien que ce soit déjà impressionnant, cela reste encore loin du record observé sur cette Mercedes E 220 CDI.
Ce témoignage reste donc bien rare. Il prouve ainsi que certaines constructions d'antan, malgré leur simplicité comparés aux systèmes électroniques modernes, sont capables d'offrir une robustesse inégalée lorsqu'elles sont entretenues avec soin. De nos jours, les véhicules modernes sont bien plus sûrs, propres et connectés. Mais ils ne sont malheureusement pas systématiquement conçus pour durer aussi longtemps.

Les Découvertes Nazis les Plus Étranges et Inattendues Après la Seconde ...


Dans les années qui ont suivi la fin de la Seconde Guerre mondiale, des historiens, des chasseurs de trésors et de simples citoyens sont tombés sur une série d’artefacts nazis aussi étranges qu’inattendus, cachés à travers l’Europe et au-delà. Parmi ces découvertes figuraient des bunkers souterrains secrets remplis de matériel militaire, des caches d’or oubliées et d’étranges technologies expérimentales qui révélaient les tentatives désespérées du régime pour changer le cours de la guerre. Ces trouvailles fascinaient non seulement le public, mais soulevaient également de nouvelles questions sur l’ampleur des opérations et des ambitions nazies. 
L’une des découvertes les plus étonnantes fut un réseau caché d’installations souterraines, parfois enfouies profondément sous les montagnes, abritant des prototypes d’armes avancées et des documents de recherche. Ces lieux avaient été abandonnés à la hâte lors de l’avancée des Alliés, laissant derrière eux des machines, des projets inachevés et des dossiers classifiés. Ces sites offraient aux historiens un rare aperçu des ultimes efforts technologiques du Troisième Reich, dont certains semblaient en avance de plusieurs décennies sur leur époque.

Des phénomènes inexplicables pour la science se produisent dans certains pays.

  • Zone du Silence, Mexique

Souvent comparée au triangle des Bermudes, cette région du Mexique attire non seulement les curieux, mais aussi les scientifiques. Interruption des signaux radio, boussoles déréglées, voitures qui semblent léviter… Si l'on se fie aux études qui y ont été menées, il semble qu'une forte concentration de minéraux et un champ magnétique particulier pourraient en être la cause. Cette région de la planète, située entre les États de Chihuahua, Coahuila et Durango, a été au cœur de nombreuses légendes.
  • Triangle des Bermudes, océan Atlantique

Connue du monde entier, cette étendue marine est le sujet de nombreux ouvrages et adaptations cinématographiques. Attribuée par certains à des anomalies magnétiques et par d'autres à une intervention extraterrestre, elle est délimitée par des points imaginaires à Miami, aux Bermudes et à Porto Rico.
  • Forêt de Hoia Baciu, Roumanie

Des phénomènes étranges se produisent dans cette forêt près de Cluj-Napoca : observations de lumières inexpliquées, visages inconnus apparaissant sur des photographies, visiteurs souffrant de nausées et d'anxiété sans cause apparente. Tous ces phénomènes paranormaux lui ont valu le surnom de "Triangle des Bermudes" de Roumanie.
  • Vallée de la mort, Sibérie

Des théories plausibles ont été avancées pour expliquer les phénomènes étranges qui déroulent dans cette région du monde reculée, mais aucune n'a encore entièrement élucidé le mystère. Que se passe-t-il dans cette vallée russe ? D'énormes rochers atteignant jusqu'à 10 tonnes se déplacent d'eux-mêmes, tout en traçant de longs sillons sur leur passage. Cela fait froid dans le dos !
  • Marfa, Texas

À ce jour, aucune hypothèse n'a été définitivement retenue pour expliquer les phénomènes étranges qui se produisent dans cette ville des États-Unis. Des théories telles que les gaz fantômes, les mirages atmosphériques ou les reflets des lumières des véhicules et des campements ont été avancées pour expliquer les mystérieuses lumières apparaissant à l'horizon du désert de Marfa depuis 1883.
  • Mont Roraim

Entre légendes indigènes et phénomènes météorologiques extraordinaires, tels que des orages intenses, le mont Roraima continue de fasciner les explorateurs et les scientifiques. En effet, ses pics isolés abritent des écosystèmes uniques au monde et une faune endémique. Ce tepuy, c’est-à-dire une montagne tabulaire, est partagé entre le Venezuela, le Brésil et la république coopérative du Guyana.
  • Loch Ness, Écosse

Un lieu incontournable lorsqu'on parle d'endroits étranges sur Terre. Bien que repéré sur des photographies, il n'existe aucune preuve concluante de l'existence du "monstre du Loch Ness" ou "Nessie", signalé pour la première fois en 1933, dans ce lac d'eau douce des Highlands écossais.
  • Volcan Kawah Ijen, Indonésie

Un spectacle naturel impressionnant et mystérieux. Ce volcan émet d'intenses flammes bleues, visibles la nuit, un phénomène unique causé par la combustion des gaz sulfuriques au contact de l'air.

3 Aliments riches en collagène


Le collagène est la protéine la plus abondante dans l'organisme. Il est le principal composant de la peau, des muscles, des os, des tendons, des ligaments et d'autres tissus conjonctifs. On le trouve également dans les organes, les vaisseaux sanguins et la muqueuse intestinale. Toutefois, avec l'âge, la production de collagène diminue et la qualité du collagène restant se détériore également. La bonne nouvelle, c'est qu'il est possible de réduire cette perte de collagène grâce à des habitudes saines et à une alimentation équilibrée. L'intégration des aliments suivants dans votre régime alimentaire peut contribuer à augmenter la production de collagène : Pattes de poulet Les pattes de poulet sont une excellente source de collagène et peuvent être utilisées dans les soupes. Ils sont également riches en protéines, en vitamines et en minéraux. Mocotó Le mocotó est la partie du tibia et de la patte du bœuf qui est riche en cartilage, en tendons et en moelle. C'est une excellente source de collagène, de protéines, de vitamines et de minéraux. Gélatine La gélatine est principalement composée de collagène, obtenu à partir du cartilage animal, qui est sa matière première. Elle est recommandée pour renforcer les os.




Langues et dialectes parlés au Maroc


La diversité linguistique du Maroc est le reflet de son riche patrimoine culturel. De l'arabe à l'amazigh en passant par le français et l'espagnol, les langues et dialectes du pays racontent son histoire et ses traditions.

  • L'arabe standard moderne (MSA) est la langue officielle du Maroc, utilisée par le gouvernement, l'éducation et les médias. Cependant, l'arabe parlé dans la vie quotidienne est l'arabe marocain, connu sous le nom de darija.
Ce dialecte est un mélange unique d'influences arabes, berbères, françaises et espagnoles, ce qui le distingue des autres dialectes arabes de la région. La darija est la langue véhiculaire du Maroc, reliant des personnes de différentes régions et origines.
  • L'amazigh, également connu sous le nom de berbère, est la deuxième langue officielle du Maroc, reconnue dans la Constitution de 2011. C'est la langue maternelle du peuple amazigh, qui habite l'Afrique du Nord depuis des milliers d'années.
    Depuis sa reconnaissance comme langue officielle en 2011, l’amazigh a gagné en visibilité au Maroc. Il est désormais enseigné dans les écoles, utilisé dans la signalisation publique et présenté dans les médias et les programmes culturels. Des efforts sont déployés pour intégrer l’amazigh dans tous les aspects de la vie publique, garantissant ainsi sa survie pour les générations futures.
    La langue amazighe, également appelée tamazight, est l'une des plus anciennes langues du monde, ses racines remontant au moins à 2000 avant J.-C. Elle appartient à la famille des langues afro-asiatiques, qui comprend des langues comme l'arabe, l'hébreu et l'égyptien ancien.

    Le peuple amazigh, souvent appelé le « peuple libre », a préservé sa langue et sa culture malgré des siècles d’influences extérieures, notamment la colonisation romaine, arabe et française.
    L'amazigh n'est pas un dialecte unique, mais un groupe de dialectes étroitement liés, chacun ayant ses propres caractéristiques uniques. Ci-dessous, nous approfondissons les origines, les dialectes et la forme écrite de cette langue ancienne.

Les trois principaux dialectes amazighs au Maroc

  1. Tachelhit (ou Chleuh):

    • Région:Parlé dans la région du Souss, du Haut Atlas et de l'Anti-Atlas.

    • Caractéristiques:Connu pour sa riche poésie orale et sa musique, le tachelhit est l'un des dialectes amazighs les plus parlés au Maroc.

  2. Tamazight (Amazigh central):

    • Région:Prédominant dans le Moyen Atlas et certaines parties du Haut Atlas.

    • Caractéristiques:Ce dialecte est souvent considéré comme le dialecte amazigh « standard » et est utilisé dans de nombreuses initiatives éducatives et culturelles.

  3. Tarifit (ou Rifain):

    • Région:Trouvé dans la région du Rif au nord du Maroc.

    • Caractéristiques:Tarifit a de fortes influences espagnoles en raison des liens historiques de la région avec l'Espagne.

Bien que ces dialectes diffèrent en termes de prononciation et de vocabulaire, ils partagent une racine linguistique commune, reflétant l’histoire profonde et l’unité du peuple amazigh.
La langue amazighe est plus qu’un simple moyen de communication : c’est un symbole d’identité et de résilience pour le peuple amazigh. Malgré des siècles de marginalisation, la langue a perduré grâce à la détermination de la communauté amazighe à préserver son patrimoine.
Aujourd’hui, il témoigne de la riche diversité culturelle et de la profondeur historique du Maroc.
  • Le français est une langue très parlée au Maroc, héritage du passé colonial du pays. C'est la langue principale des affaires, de la diplomatie et de l'enseignement supérieur. De nombreux Marocains sont bilingues, passant sans problème du darija au français dans leurs conversations quotidiennes. Le français est également couramment utilisé dans les zones urbaines, ce qui facilite la navigation dans le pays pour les touristes et les expatriés.
  • Bien que moins répandue que l’arabe, le français ou l’espagnol, l’anglais gagne en popularité au Maroc, en particulier auprès des jeunes générations. Il est de plus en plus enseigné dans les écoles et les universités, et de nombreux Marocains apprennent l’anglais pour entrer en contact avec la communauté internationale et profiter des opportunités internationales.

Parc national de Dakhla


Le Parc National de Dakhla s'étend sur une supefflcie de 14160 km2 qui occupe 1/10 de celle de la Province de Oued Eddahab dans l'extrême Sud du pays. ll est célèbre pour sa richesse en groupements végétaux et en faune propre au zones à climat prearide. Sa côte, notamment la presqu'ile du Cap blanc-Aguerguer, est connue pour sa population de Phoques moines Monachus monachus. Elle justifie à elle seule son classement en parc national.

Ce lieu constitue une étape incontournable pour les oiseaux migrateurs qui viennent s’y abriter lors de l’hiver.
Dakhla est connue pour sa lagune, les sports nautiques portés par les vents puissants de l'océan, et l'étendue désertique entrecoupée par les dunes mouvantes. Les amoureux de la nature, de la faune et de la flore pourront également choisir la perle du sud pour son parc national.
Il représente 1/10 de la province de Oued Eddahab et représente le 11ème parc national du Maroc. Situé à l'extrême sud du royaume, le lieu fait partie des listes indicatives de l’UNESCO. Le dossier a été soumis en 1998 par la direction du patrimoine culturel.

Des Fous de Bassan

Gazelles
Le parc de Dakhla contient une richesse en groupements végétaux et en faune propre aux zones à climat pré-aride.


La présence de la population de phoques moines Monachus monachus, sur la presqu’ile du Cap blanc-Aguerguer, justifie à elle seule son classement en parc national.

Flamants roses et autres oiseaux migrateurs
Le parc englobe la baie de Dakhla devenue site Ramsar depuis 2005, puisque le site vérifie les critères Ramsar : Présence d’une espèce globalement menacée ou bien 1% du nombre de la population mondiale d’une espèce donnée. En terme de population, de densité et de nombre d’oiseaux, le parc de Dakhla remplit les critères Ramsar. De plus, le lieu se trouve dans l’axe de migration est-atlantique et épouse parfaitement la voie de la migration.



Lors d’une balade au sein de la baie de Dakhla, on peut apercevoir des flamants roses, des fous de bassan, des spatules blanches et beaucoup d’autres oiseaux migrateurs. «Une bonne partie de la population du grand cormoran du Maroc, une espèce endémique, se concentre à Dakhla», précise le scientifique. On compte également une centaine d’espèces d’oiseaux migrateurs, «oiseaux marins, laro-limicoles, limicoles (comme les goélands)».



Lion microbien, une nouvelle forme de vie sur Terre, les Provora


Ce sont des microorganismes, à l'origine d'une toute nouvelle branche dans l'arbre du vivant, décrits par une équipe de scientifiques russo-canadienne : les Provora, deux nouveaux types de microbes jusqu'ici inconnus, les "nibbleridés" (de l'anglais 'nibble' qui signifie 'grignoter') et les "nébulidés", qui se nourrissent respectivement en grignotant des morceaux de leurs proies à l'aide de structures semblables à des dents, ou en les avalant toute entières.Ces organismes constituent, parmi les eucaryotes (domaine du vivant qui comprend notamment les plantes, les champignons et les animaux), un "super-groupe" à part, baptisé "Provora.
Ces "lions microbiens", nt été découvert en analysant des échantillons d'eau provenant d'habitats marins du monde entier, notamment les récifs coralliens de Curaçao (île des Caraïbes néerlandaises), des sédiments de la mer Noire et de la mer Rouge, ainsi que de l'eau des océans Pacifique Nord-Est et Arctique.

Le scientifique russe a remarqué que dans les échantillons où ces microbes étaient présents, presque tous les autres organismes finissaient par disparaître au bout d'un ou deux jours. En fait, ces derniers étaient tout simplement mangés.
Le chercheur a donc fait l'expérience d'isoler les prédateurs et de les nourrir avec des protozoaires - des êtres unicellulaires déjà connus - afin de les cultiver dans le but d'extraire et d'étudier leur ADN.
Les microbes prédateurs diffèrent de 170 à 180 nucléotides par rapport à l'ensemble des autres êtres vivants sur Terre.