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Les proverbes et dictons les plus étranges du monde

  • "Tu as planté ta dernière pomme de terre" (Suède).

  • "Voyager dans la mayonnaise" (Brésil).

En portugais, cette expression est utilisée au sens figuré pour décrire une personne qui rêve (et/ou distraite) ou dit quelque chose qui est illogique ou insensé. L'expression équivalente serait : "Avoir la tête dans les nuages".
  • "Même les singes tombent des arbres" (Japon).

Les Japonais utilisent cette expression pour dire que "Tout le monde peut se tromper".
  • "Revenons à nos moutons" (France)

En français, cette expression bizarre est utilisée pour dire "revenons au sujet", notamment lorsque quelqu'un s'est égaré dans une conversation.
  • "Il lui reste deux journaux télévisés" (Espagne).

Cette expression populaire est utilisée en Espagne pour dire que quelque chose va se produire de façon imminente ou qu'il ne reste plus beaucoup de temps pour qu'un évènement advienne.
  • "Pour moi, c'est une saucisse" (Allemagne).

En Allemagne, cette expression est une façon décontractée de dire " je m'en fiche" ou "cela n'a pas d'importance pour moi".
  • "Il pleut des chats et des chiens" (Royaume-Uni).

L'anglais a aussi son lot d'expressions étranges. Il est célèbre de dire "it's raining cats and dogs" (il pleut des cordes) pour dire qu'il pleut à verse. Selon The Guardian, il existe plusieurs théories, mais l'expression serait née en Angleterre au XVIIe siècle, car les rues des villes étaient si sales que les pluies torrentielles charriaient parfois des c a d a v r e s d'animaux.
  • "Courir avec la tête comme s'il s'agissait d'une troisième jambe" (Finlande).

Cette expression finlandaise est utilisée pour décrire quelqu'un qui court comme un fou.
  • "Avaler des chameaux" (Norvège).

En norvégien, ce dicton bizarre désigne le fait d'accepter un compromis ou de céder à quelque chose de désagréable. L'équivalent français serait "avaler des couleuvres".
  • "Avoir une pomme à éplucher avec quelqu'un" (Pays-Bas).

Cette expression néerlandaise est loin d'être pacifique ; elle signifie "avoir des affaires inachevées" ou un compte à régler avec quelqu'un.

Marrakech attire les millionnaires


Marrakech figure parmi les villes qui attirent le plus les ultra-riches. C’est ce que révèle un classement établi par un cabinet britannique.
Il existe quatre zones attractives pour les ultrariches. 

   - À la première place du podium, on retrouve Rivière-Noire à Maurice (+105 % de millionnaires). 

   - Elle est suivie par Marrakech (+67 %), Whale Coast (+50 %) 

   - et Cape Winelands (+42 %) en Afrique du Sud. « Ces régions concentrent investissements, luxe et attractivité résidentielle, confirmant une tendance de redistribution géographique des grandes fortunes sur le continent.


L’Afrique compte 25 milliardaires, 348 centimillionnaires et 122 500 millionnaires. Avec un millionnaire sur trois et huit des vingt-cinq milliardaires africains, l’Afrique du Sud domine les classements. L’Égypte, le Maroc, le Nigeria et le Kenya complètent le classement des pays où les grandes fortunes se concentrent. Le nombre de millionnaires reste globalement stable à l’échelle du continent, note le cabinet britannique.
Le classement urbain donne la part belle aux villes sud-africaines. Johannesburg conserve sa première place. Elle la doit à son quartier d’affaires de Sandton et ses zones résidentielles de Waterfall-Midrand. Le Cap a progressé de 33 % en dix ans.

Pourquoi la Chine construit le plus grand barrage au monde


L’ouvrage, construit au Tibet, aura à lui seul une puissance équivalente à celle de tout le parc nucléaire français. L’Inde et le Bangladesh s’en inquiètent.

Nador West Med : Marsa Maroc accélère son mégaprojet stratégique

Nicolas Sarkozy condamné à cinq ans de prison ferme,


Jeudi 25 septembre, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy a été condamné pour association de malfaiteurs dans l’affaire du financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. La peine est de cinq ans de prison, 100 000 euros d’amende et cinq ans d’inéligibilité, avec exécution provisoire Le tribunal a prononcé un mandat de dépôt à effet différé contre l’ancien président de la République. Cela signifie que Nicolas Sarkozy ira en prison à une date ultérieure, mais avant tout procès en appel. C'est un jugement historique dans une affaire majeure de corruption que Mediapart a révélée il y a treize ans.

La Fin Sanglante des Gardiennes de Bergen-Belsen : Exécutions Inhumaines


Parmi eux, les gardiennes contribuèrent à la souffrance quotidienne dans un lieu marqué par la faim, les maladies et l'abandon. Après la libération, les horreurs qui furent exposées montrèrent l'urgence de rendre justice. À travers des procès militaires, les abus, les punitions et la cruauté systématique contre les prisonniers furent révélés. Toutes les gardiennes ne réussirent pas à échapper aux conséquences. Plusieurs furent arrêtées, jugées et condamnées lors de procès qui cherchaient à mettre fin à l'impunité. La gravité de ce qui fut vécu dans le camp laissa une blessure difficile à cicatriser.

Décès de l'actrice Claudia Cardinale à l'âge de 87 ans.

La mort de Claudia Cardinale marque la disparition "d'une des plus grandes actrices italiennes de tous les temps".



L'actrice franco-italienne Claudia Cardinale, monument du cinéma des années 1960, est décédée mardi "à l'âge de 87 ans auprès de ses enfants" à Nemours, près de Paris, où elle habitait.
Née à Tunis, Claudia Cardinale a tourné avec les plus grands dont Luchino Visconti, Federico Fellini, Richard Brooks, Henri Verneuil ou encore Sergio Leone. "Elle nous laisse l'héritage d'une femme libre et inspirée tant dans son parcours de femme que d'artiste", a indiqué son agent Laurent Savry.
La mort de Claudia Cardinale marque la disparition "d'une des plus grandes actrices italiennes de tous les temps", a réagi mardi le ministre italien de la Culture Alessandro Giuli.
"Incarnation d'une grâce toute italienne et d'une beauté particulière, elle a participé au cours de sa longue carrière à plus de 150 films, dont certains sont considérés comme des chefs-d'oeuvre du cinéma d'auteur", a indiqué le ministre dans un communiqué. "Connue dans le monde entier, elle a su inspirer par son talent exceptionnel les principaux réalisateurs du XXe siècle", a-t-il ajouté.
Elle avait tourné avec les plus grands dont Luchino Visconti, Federico Fellini, Richard Brooks, Henri Verneuil ou encore Sergio Leone.


Le Dernier Homme à Avoir Gardé Adolf Hitler Révèle Toute la Vérité! | Do...


Rochus Misch a servi comme garde du corps, opérateur téléphonique et assistant de Hitler de 1940 à 1945. Il était présent dans ses résidences officielles, y compris au Berghof, et faisait partie du cercle rapproché durant les derniers jours dans le bunker de Berlin. Il a été témoin de l’effondrement du régime, du chaos dans la chaîne de commandement et des réactions de l’entourage immédiat. En tentant de fuir, il a été capturé par l’armée soviétique et envoyé en URSS. Il a passé neuf ans en détention dans des prisons et camps de travail, dans des conditions extrêmes et sous surveillance constante. Il a été emprisonné à Moscou, Léningrad et au Kazakhstan. Il a été rapatrié en Allemagne en 1954, où il a retrouvé sa famille et travaillé comme commerçant à Berlin. Avec le temps, il a été reconnu comme le dernier témoin direct du cercle le plus proche de Hitler. Il est décédé en 2013, à l’âge de 96 ans, après une vie marquée par sa proximité avec le pouvoir et ses conséquences.

20 Vehicules Les Plus Incroyables Fabriques Par L'allemagne Nazie Pendan...


Quand on pense à la Seconde Guerre mondiale, on imagine souvent des chars sillonnant les champs de bataille et des avions fendant un ciel déchiré par la guerre. Poussés par l'idéologie et une course effrénée à la supériorité technologique, les limites de la science et de l'ingénierie ont été repoussées.

Maroc : la production de miel s’effondre malgré une floraison printanière abondante


Au Maroc, la production de miel connaît un recul historique, atteignant jusqu’à 80 % dans certaines régions, malgré des pluies printanières qui avaient laissé espérer une bonne récolte.

Le Maroc bénéficie pourtant d’une grande diversité végétale favorable à l’apiculture : eucalyptus, tournesol, colza, thym, romarin, lavande, armoise… Ces floraisons variées permettent de produire des miels renommés tels que le thym, l’azahar, l’algorrobo ou le jujubier. Pour profiter de ces ressources, les apiculteurs déplacent fréquemment leurs ruches d’une région à l’autre.
Malgré ces atouts, les producteurs observent que les pluies estivales et le changement climatique perturbent le fonctionnement des colonies.

En Tanzanie, Ismail Azizi affirme avoir défié la mort à six reprises


En Tanzanie, Ismail Azizi affirme avoir défié la mort à six reprises, revenant à la vie après avoir été déclaré cliniquement mort à chaque fois. Une série d’expériences troublantes qui ont bouleversé son existence et semé la peur dans sa communauté.


Ismail Azizi, un homme de 40 ans de Tanzanie, est décédé dans un accident de voiture – pensait ou il y pensait des médecins. Il a frappé un camion à carburant et a été jeté de sa voiture. Il a pris la route si fort qu’il est entré dans le coma. À l’hôpital, les médecins n’ont signalé aucune activité cérébrale détectable et dans la Tanzanie rurale, ce ment l’envoyait à la morgue. Mais sa famille a refusé de l’enterrer. Puis il s’est réveillé. Encore plus incroyablement, la famille d’Azizi avait refusé de l’enterrer parce que l’accident de voiture n’était que l’une des six fois où il était présumé mort et miraculeusement tiré.

  1. Déclaré mort après un accident de travail s’est réveillé dans la morgue
  2. Déclaré mort après une longue bataille avec paludismes’est réveillé dans un cercueil
  3. Testé à la mort du cerveau après un violent accident de voitures’est réveillé dans la morgue
  4. Déclaré mort après un morsure de serpent s’est réveillé après trois jours seulement à la morgue
  5. Présumé mort après noyade dans une fosse septique, récupérée
  6. Brûlé vivant par une foule en colère, s’est réveillé à la morgue et s’est échappé dans les bois

Un journaliste de la chaîne YouTube Afrimax s’est rendu à Ukelewe, le village où Azizi est né. Au cours de l’interview, Azizi a raconté à contrecœur l’histoire des six «décès». Il admet qu’après son accident de travail traumatisant, reprendre conscience dans la morgue noire était terrifiant. «Je me suis réveillé à nouveau en me sentant très froid.»

Heureusement pour Azizi, il n’était pas enfermé dans une boîte comme dans certains Morgues. Son corps venait d’être posé à l’intérieur, et une fois qu’il était éveillé, il pouvait trouver son chemin à l’extérieur.

Déclaré mort encore, et encore et encore

Naturellement, le village d’Azizi était en effervescence après son pinceau bizarre avec la mort. Quelque temps plus tard, il est tombé malade avec le paludisme. Un médecin l’a testé pour des signes vitaux et l’a déclaré mort. Cette fois, tout le monde pensait vraiment qu’il était mort et ils l’ont même placé dans un cercueil. Il dit: «Je me suis réveillé à mes propres funérailles… quand je me suis levé et à marcher, je n’étais pas pleinement conscient, mais j’ai vu tout le monde me regarder sous le choc.»

À ce stade, les citadins se méfiaient d’Azizi. «Les gens ont commencé à me traiter comme si j’étais une sorcière.» Puis vint l’accident de voiture. On pourrait penser que les médecins seraient beaucoup plus prudents à propos de déclarer Azizi mort, mais quand ils ont décidé qu’il était mort au cerveau, ils l’ont renvoyé à la morgue. Et il s’est réveillé là-haut. « Après cela, la vie a continué, mais les gens ne croyaient pas que j’étais une vraie personne. »

Ensuite, la morsure de serpent, ce qui était exceptionnel car même après que Azizi ait été déclaré mort, sa famille n’était pas en ville pour enterrer «l’homme immortel». Effectivement, après trois jours entiers sur une dalle, il s’est réveillé le jour de ses funérailles. Par la suite, il a malheureusement dit: «Les gens me considèrent comme la sorcière la plus puissante de notre région.» Même ses propres frères l’ont mérité.

Leçons apprises dans la mort

Azizi insiste sur le fait qu’il ne circule pas sous une forme de sorcellerie. Il n’a aucune idée de pourquoi il est toujours en vie. Mais ce n’était pas assez bon pour ses voisins. Après être tombé dans une fosse septique, apparemment noyée, et a été déclaré mort avant de se réveiller une cinquième fois, ils l’avaient eu. La ville a entouré la maison d’Azizi et l’a allumée en feu. Il semblait mourir d’inhalation de fumée – mais on pourrait penser qu’à ce stade, tout le monde se remettrait. Ils ne l’ont pas fait.

Azizi s’est réveillé dans la morgue, couvert de brûlures graves et s’est échappé dans les bois. Là, il vit toujours seul. Il porte les cicatrices de ses brûlures sur ses bras et est un triste paria. Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il avait appris lors de ses six pinceaux avec la mort, Azizi a dit: «Vivez bien même si vous avez des problèmes. Mettez Dieu en premier et ne blessez pas ceux qui vous entourent. Parce que parfois ce qui se passe est hors de leur contrôle.»

Les maisons troglodytes ‌du Maroc.

  •  Les maisons ‍troglodytes du sud marocain

Les maisons ‍troglodytes, véritables merveilles architecturales,  un véritable trésor‍ culturel. Ces habitations creusées dans la⁤ roche dénotent d’un savoir-faire ancestral et d’une adaptation impressionnante à leur⁤ environnement. Dans cet article,‌ nous⁢ vous proposons de découvrir ⁤l’histoire, les particularités, les avantages et quelques conseils ⁤pratiques autour de ces habitations uniques.

Les maisons ⁣troglodytes sont‌ des ⁤habitations construites à même la roche, offrant une température régulée naturellement et une protection contre les intempéries.‍ Dans le sud ‍du ⁤Maroc, ces structures sont non seulement fonctionnelles, mais elles s’intègrent également harmonieusement dans le ​paysage désertique

les caractéristiques architecturales

Les maisons troglodytes au maroc présentent plusieurs caractéristiques‌ distinctives :

  • Matériaux naturels : utilisation de pierres et de ​terre, qui permettent une meilleure isolation.
  • Température régulée ​: La roche maintient une température agréable, même pendant les nuits​ froides‌ du désert.
  • Esthétique charmante : Les formes organiques, souvent arrondies, créent une atmosphère chaleureuse.
Les maisons troglodytes ont été utilisées depuis des siècles, notamment par les Berbères. Ces communautés ‍nomades se sont⁤ adaptées à leur environnement en construisant ⁤des habitations leur permettant de survivre dans des conditions difficiles. Leur architecture témoigne de ‍l’ingéniosité humaine et du besoin de trouver refuge dans un milieu oppose

  • Les maisons troglodytes de Bhalil : une immersion dans l'histoire vivante et l'art traditionnel


La Capture Brutale du Chef de la Gestapo : Le Procès Final de Heinrich Muller


Dans les derniers jours du Troisième Reich, Heinrich Müller, chef absolu de la Gestapo, disparut parmi les ruines de Berlin sans laisser de trace. Responsable direct de déportations, de tortures et d’exécutions, il était considéré comme l’un des hommes les plus dangereux du régime nazi. Son absence à Nuremberg alimenta toutes sortes de rumeurs : est-il mort dans les combats finaux ? S’est-il échappé sous une fausse identité ? Fut-il protégé par une puissance en pleine Guerre froide ? Ce qui est certain, c’est que sa figure est devenue l’une des plus grandes énigmes de l’après-guerre. Pendant des décennies, des enquêtes officielles et des chasseurs de nazis suivirent sa piste en Europe, en Amérique du Sud et jusque dans les archives secrètes de la CIA et du KGB. Des exhumations à Berlin, des rumeurs en Suisse, des supposés témoignages à Moscou et des rapports d’espions renforcèrent l’idée que Müller aurait pu négocier sa survie en livrant des informations précieuses. Pour certains, il fut absorbé par les Soviétiques ; pour d’autres, il se cacha sous la protection des États-Unis dans leur lutte contre le communisme. Son silence, protégé par des documents classifiés, ne fit qu’attiser davantage les soupçons. L’affaire Heinrich Müller symbolise la frontière floue entre justice et convenance politique dans le monde de l’après-guerre. Sa disparition et la possibilité qu’il ait été utilisé comme pièce d’espionnage en font un spectre gênant incarnant l’impunité. La capture brutale qui n’eut jamais lieu et le procès qu’il n’affronta jamais rappellent que, durant la Guerre froide, la vérité pouvait être sacrifiée au nom du pouvoir. L’histoire du chef de la Gestapo demeure une énigme ouverte, où le bourreau devint une ombre.

30 femmes connues et illustres qui ont marqué l’Histoire

  • Olympe de Gouges


Olympe de Gouges, née en 1748 à Montauban, a prôné l’émancipation féminine en publiant la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne en pleine Révolution Française, en 1791. Elle y a notamment écrit “une femme a le droit de monter sur l’échafaud, elle doit avoir également celui de monter à la tribune ». Son soutien politique envers les Girondins lui vaudra d’être guillotinée le 3 novembre 1793. Cette illustre femme est aujourd’hui considérée comme l’une des premières féministes.
  • Marie Curie
 
Marie Curie, née en 1867 à Varsovie, était une physicienne et chimiste polonaise, et fut naturalisée française grâce à son mariage. Elle est encore aujourd’hui mondialement reconnue à l’aide de ses recherches sur les radiations, la radiologie et la radiochimie, la distinguant des prix Nobel de Chimie et de physique. C’est d’ailleurs la première femme ayant reçu un prix Nobel et la médaille Davy.
  • Simone Veil

Simone Veil, née Simone Jacob en 1927 à Nice, fut une rescapée de la Shoah, déportée au camp d’Auschwitz où elle perdit son frère et ses parents. Nommée ministre de la Santé en 1974, elle est célèbre pour sa promulgation de la loi relative à l’interruption volontaire de grossesse un an plus tard sous Giscard d’Estaing. Sa dépouille a fait son entrée au Panthéon en juillet 2018 aux côtés de celle de son mari.
  • Jeanne d’Arc
Jeanne d’Arc, surnommée la “Pucelle d’Orléans”, est née vers 1412, elle fut une héroïne mythique de l’Histoire de France et sainte de l’Église catholique. C’est une femme illustre pour avoir ouï des voix de saints lui donnant pour mission de libérer la France de l’occupation anglaise. C’est elle qui inversa le cours de la guerre de Cent Ans, elle fut vendue aux Anglais pour la somme de 10 000 livres. Condamnée pour hérésie, Jeanne succomba sur le bûcher à Rouen le 30 mai 1431.
  • L’impératrice Sissi

Elisabeth de Wittelsbach, ou «Sissi», née en 1837 à Munich, fut impératrice d’Autriche et reine de Hongrie, de Bohême et de Lombardie-Vénétie. Elle a notamment refusé de se plier aux coutumes de la monarchie, provoquant de vives tensions avec sa belle-mère l’archiduchesse Sophie de Bavière. Malgré sa grande notoriété acquise dans les pays d’Europe en raison de ses nombreux voyages, Sissi fut assassinée en 1898. Elle inspire de nombreux romans et films contemporains, comme le célèbre film Sissi impératrice de Ernst Marischka.
  • Marie-Antoinette
 
Marie-Antoinette d’Autriche, née en 1755 à Vienne, fut la dernière reine de l’Ancien Régime français. D’abord dauphine de France durant près de quatre ans, elle se maria avec Louis XVI alors âgée de quatorze ans. Reine de France puis reine des Français, elle devint rapidement impopulaire auprès du peuple en raison de ses multiples dépenses. Elle donna naissance à quatre enfants de Louis-Auguste de France, et connaîtra une fin de vie difficile entre sa fuite à Varennes, son jugement devant le Tribunal révolutionnaire et son exécution le 16 octobre 1793 sur l’actuelle place de la Concorde.
  • Joséphine Baker
 
Joséphine Baker, née Freda Josephine McDonald à Saint-Louis en 1906, fut célèbre pour ses actions menées pendant la Seconde Guerre mondiale en faveur de la Résistance française. Elle s’est engagée en 1940 aux services secrets de la France libre. Egalement connue pour ses chants, cette illustre femme a reçu différentes distinctions comme la médaille de la Résistance française, la Légion d’honneur ou encore la Croix de guerre 1939-1945. En 2021, elle fut la sixième femme à entrer au Panthéon, et la première femme noire.
  • Anne Frank
Annelies Marie Frank, célèbre sous le nom d’Anne Frank, naquit en 1929 en Allemagne. Réfugiée pendant la guerre à Amsterdam avec sa famille, elle a été arrêtée par les nazis et déportée vers le camp d’Auschwitz en septembre 1944. Elle trouva la mort en début d’année 1945 dans le camp de Bergen-Belsen des suites du typhus. Nous pouvons la qualifier d’illustre femme grâce au Journal d’Anne Frank dans lequel elle décrit son point de vue très intime au cœur de l’occupation nazie.
  • Coco Chanel
 
Gabrielle Bonheur Chasnel a vu le jour en 1883 à Saumur. Placée dans un orphelinat par son père, elle a rapidement fait ses débuts sur scène dès 1907 en chantant dans les cafés-concerts. Séduite par Etienne de Balsan, elle apprend les us et coutumes de la haute société. Grâce à ses connaissances en couture, Coco a inauguré sa célèbre boutique au 21 rue Cambon à Paris et ses premiers points de vente à Deauville et Biarritz où furent vendus ses chapeaux destinés à la bourgeoisie. En 1921, elle fut la première créatrice à lancer son parfum, le célèbre n°5, et fut la première créatrice qui lança une ligne de Haute Joaillerie en 1932. Elle mourra en 1971, mais son prestige reste d’actualité encore aujourd’hui.
  • George Sand
Amantine Dupin de Francueil, de son nom d’écrivain George Sand, est née en 1804 à Paris. Elle a contribué à la vie intellectuelle du XIXe siècle en conseillant des grandes personnalités telles que Charles Baudelaire, Frédéric Chopin ou Eugène Delacroix. Elle fut une grande militante en faveur des droits des femmes, elle composa ses premiers romans comme Indiana. Elle a également écrit sur les questions sociales ou de genre autobiographique dans l’Histoire de ma vie. Elle aura ainsi publié plus de 70 romans et 50 nouvelles, contes ou pièces de théâtre. Elle s’est éteint en 1876, âgée de 71 ans dans son château de Nohant-Vic.
  • Eva Perón
Maria Eva Duarte peut être considérée comme une femme célèbre ayant marqué l’histoire de l’Argentine. En effet, elle s’est d’abord fait remarquer par sa carrière dans le cinéma, le théâtre et la radio. Elle s’est mariée avec le président de la République argentine Juan Domingo Perón, devenant de ce fait Première dame en 1946. Eva fut amplement admirée de son peuple du fait de ses nombreux engagements. Grâce à elle, les femmes argentines ont acquis le droit de vote en 1947.
  • Audrey Hepburn
Audrey Hepburn née en 1929 à Ixelles fut une femme célèbre étant considérée comme l’une des plus grandes actrices holywoodiennes des années 1950 et 1960. C’est grâce au succès d’une œuvre de théâtre dont elle assurait le rôle principal; Gigi en 1951 qu’elle modifia le cours de sa carrière en s’ouvrant sur le cinéma. Alors âgée de 24 ans, Audrey reçoit l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans Vacances romaines de William Wyler. Elle aura ainsi enchaîné quatre nominations aux Oscars. Touchée par les conditions de vie des enfants en Afrique, elle décida de se consacrer à l’aide humanitaire aux côtés de l’UNICEF dont elle fut l’ambassadrice dès 1988.
  • Rosa Parks
Rosa Louise McCauley Parks, née en 1913, était une afro-américaine reconnue comme une référence du mouvement des droits civiques aux Etats-Unis. Elle a effectué de brillantes études, ce qui était un fait rare pour les personnes de couleur de peau noire à cette époque. Rosa s’est engagée au sein du American Civil Rights Movement, et secrétaire de l’association nationale pour la promotion des gens de couleur (NAACP) à Montgomery. Dans une société à forte ségrégation raciale, Rosa Parks s’est illustré par son action hautement symbolique en refusant de céder sa place à un homme blanc dans un bus en 1955. Ceci faisant d’elle l’une des femmes les plus connues du XXe siècle.
  • Frida Kahlo
 
Frida Kahlo, née Magdalena Frida Carmen Kahlo en 1907, était un artiste peintre mexicaine loin d’être singulière. Elle transforma la douleur d’un accident qui la hantait toute sa vie en un sujet de création unique. En 1929, elle devient l’épouse de Diego Rivera, célèbre pour ses peintures murales. Contrainte à rester alitée à l’hôpital, elle prit l’initiative de peindre son propre portrait grâce à un miroir lui faisant face. Sa maladie infantile lui aura privé de sa volonté d’être mère, faisant d’elle une femme meurtrie du fait de ne pas pouvoir enfanter. Frida Kahlo laissa derrière elle 143 tableaux parmi lesquels 55 autoportraits
  • Cléopâtre
 
Cléopâtre VII incarne près de deux millénaires après son existence le portrait de la reine égyptienne la plus mythique de l’Histoire. Mariée à son frère Ptolémée XIII en 51 av.J.-C., elle devient alors reine d’Egypte, âgée de 17 ans., et finira évincée du trône par son propre conjoint. C’est Jules César qui lui a fait regagner sa place au trône après l’assassinat de Ptolémée XIII. Par conséquent, elle est contrainte d’épouser son autre frère, Ptolémée XIV. Notons qu’elle fut tout de même la maîtresse de César avec qui elle eut un fils, puis de Marc Antoine, dictateur romain dont elle eut trois enfants. La fin tragique de cette célèbre reine se résume à sa défaite lors de la bataille d’Actium en 31 avant notre ère, entraînant la perte de son royaume aux mains des romains. Comme le voulait la tradition, Cléopâtre s’est suicidée en se faisant mordre par un serpent un an plus tard.
  • Néfertiti
Reine d’Egypte au même titre que la précédente, Néfertiti fut l’épouse d’Akhenaton (ou Amenothep IV) un des derniers rois de la XVIIIe dynastie. On lui doit une grande notoriété en raison de sa beauté mythique. Un célèbre vestige archéologique, le buste de Néfertiti, est devenu, après sa découverte au début du XXe siècle, un véritable symbole de la beauté féminine de l’Antiquité. Akhenaton lui dédia un temple à son effigie, et lui donna six filles. La présence de documentation de la période en trop faible quantité empêche aux historiens de lui attribuer des dates de naissance et de mort précises. C’est sans aucun doute l’une des femmes connues d’Egypte les plus illustres.
  • Isadora Duncan

Isadora Duncan mérite amplement sa place parmi ce classement des femmes connues et illustres. Née en 1877, elle a su s’imposer dès son plus jeune comme une danseuse de talent, où la sensualité et l’excentricité y ont trouvé leur place. Élevée par sa mère, dans un milieu modeste du quartier irlandais de San Francisco, Isadora Duncan vogue à travers le monde pour dévoiler son art à tous. Sa source d’inspiration : la Grèce Antique. Elle aime danser pieds nus, en robe antique.
  • Agrippine la Jeune
Pouvoir et ambition ! Ces deux mots résument parfaitement la vie de cette femme connue : Agrippine la Jeune. Née en l’an 15 dans l’actuelle ville de Cologne, elle est la fille de Germanicus et d’Agrippine l’Aînée, et la petite-fille de l’empereur Auguste. Agrippine la Jeune a joué un rôle clé dans la politique romaine de son époque, notamment en tant qu’épouse de l’empereur Claude et en tant que mère de l’empereur Néron. Elle est connue pour son ambition et son influence politique, ainsi que pour sa beauté et son charme. Sa vie est marquée par des conflits familiaux, des intrigues politiques et des tragédies, notamment son implication présumée dans l’assassinat de Claude et les événements infâmes de la période de règne de Néron. C’est d’ailleurs son propre fils qui va causer sa mort.
  • Diane de Poitiers
 
Diane de Poitiers, née en 1500, a tout à fait sa place dans le classement. Descendante du roi Louis XI, et favorite du roi de France Henri II jusqu’à sa mort, Diane a probablement eu une influence sur la politique du pays. Elle eut notamment une forte hostilité envers les protestants d’où la répression qu’a menée le monarque. Elle est devenue duchesse de Valentinois en 1548, expliquant les nombreux et prestigieux cadeaux qu’elle put recevoir. Par exemple, Henri II lui offrit deux châteaux : le château d’Anet et celui de Chenonceau. Diane de Poitiers a su s’imposer comme l’une des femmes connues les plus puissantes de son temps.
  • Lady Diana
Lady Diana est certainement l’une des femmes les plus connues à travers le monde. Figure emblématique de la royauté britannique du XXe siècle, elle devient la première épouse du prince Charles en 1981, devenant ainsi la princesse de Galles. Diana a utilisé sa position pour soutenir de nombreuses œuvres caritatives, elle est également admirée pour son approche chaleureuse envers le public, ce qui lui a valu le surnom de « princesse du peuple ». Sa vie a été marquée par des défis personnels, notamment sa relation tumultueuse avec le prince Charles et les défis médiatiques auxquels elle a dû faire face. Sa tragique mort dans un accident de voiture en 1997 a profondément ému le monde entier.
  • Colette

Ecrivaine française du début du XXe siècle, Colette est une de ses femmes connues qui a su émouvoir le monde entier grâce à sa plume. Née en 1873 en Bourgogne, elle est devenue célèbre pour sa prose sensuelle et provocante, et pour son style de vie non conventionnel. Colette a commencé sa carrière en écrivant sous le pseudonyme de son premier mari, Willy, qui a publié ses premiers romans à succès. Véritable icône de la bohème parisienne, Colette est reconnue pour sa liberté d’esprit, sa personnalité flamboyante et son audace littéraire.
  • Mère Teresa
Mère Teresa était une religieuse catholique albanaise née en 1910 et morte en 1997. Elle fait partie de ce classement des femmes les plus illustres du fait de son dévouement envers les personnes démunies, malades et mourantes, en fondant différents ordres religieux comme les Missionnaires de la Charité qu’elle fonda en 1950. Elle demeure encore aujourd’hui une figure reconnue parmi la communauté chrétienne. Elle s’est éteinte en 1997 et fut béatifiée six ans plus tard par le pape Jean-Paul II. L’actuel pape François l’a faite Sainte de l’Eglise catholique, c’est-à-dire canonisée le 4 septembre 2016.
  • L’impératrice Eugénie
Eugénie de Montijo fut la dernière impératrice des Français, dont le titre s’étendit de 1853 à 1870. Elle a été l’épouse de l’empereur Napoléon III avec qui elle eut un unique enfant, Louis-Napoléon, héritier de l’Empire français. Les années 1870 furent difficiles pour elle, entre la fin de l’Empire après la guerre franco-prussienne et les décès de son époux et de son fils à six années d’intervalle. L’ancienne impératrice resta en effet aux côtés de Napoléon III à Camden place, en Angleterre, où il trouva la mort en 1873. gée de 94 ans à son décès, elle a connu les multiples inventions technologiques de la fin du XIXe siècle, sur les cinq décennies qui la séparèrent de son conjoint.
  • Anne de Bretagne
 
Femme illustre du Moyen Âge, Anne de Bretagne marque notre Histoire en montant sur le trône de France à deux reprises. En tant qu’héritière du Duché de Bretagne, un duché indépendant du royaume, Anne de Bretagne est très convoitée, et ce dès son plus jeune âge. Mais c’est le roi de France Charles VIII qui, par la force on peut le dire, prend la main de la belle jeune femme en 1491, la faisant reine de France, et mettant fin à l’indépendance bretonne. Quelques années plus tard, elle devient veuve et épouse en secondes noces Louis XII, devenant ainsi reine de France une nouvelle fois. La vie de cette femme connue est rythmée par beaucoup de malheurs. Les enfants d’Anne de Bretagne meurent les uns après les autres. Il ne restera que René de France, et Claude de France, qui deviendra l’une des épouses de François Ier. Elle mérite bien sa place parmi les femmes connues et illustres.
  • Madame de Pompadour
 
Rendue célèbre grâce à sa liaison avec le roi de France Louis XV, Madame de Pompadour, dont le vrai nom était Jeanne-Antoinette Poisson, était une personnalité influente de la France du XVIIIe siècle. Née en 1721, cette célèbre femme est devenue la favorite de Louis XV en 1745, et est rapidement devenue une figure emblématique de la cour de Versailles. Madame de Pompadour était reconnue pour sa beauté et son esprit raffiné. Elle a su utiliser son influence sur le roi pour promouvoir les arts, la culture et la politique, devenant ainsi une mécène des artistes et des écrivains de son temps, faisant d’elle une femme parmi les plus connues de ce classement.
  • Catherine de Médicis
 
Catherine de Médicis est l’une des plus célèbres reines de France et l’une des femmes connues les plus puissantes du royaume. Femme du roi Henri II, elle verra trois de ses enfants monter sur le trône de France (François II, Charles IX et Henri III). Les enfants de Catherine de Médicis, c’est toute sa vie. Elle œuvre durant toute son existence pour faire perdurer la dynastie des Valois. Connue pour son intelligence, sa diplomatie et son sens politique aiguisé, elle joue un rôle clé dans les intrigues de la cour, tentant de maintenir l’équilibre entre les factions catholiques et protestantes pendant les guerres de religion qui ont secoué la France à l’époque.
  • Aliénor d’Aquitaine
 
Aussi connue sous le nom d’Eléonore d’Aquitaine, ette femme connue fut une rare souveraine à avoir été reine de France puis d’Angleterre, mariée alternativement à Louis VII de France et Henri II d’Angleterre. Aliénor d’Aquitaine incarne une personnalité intrigante du Moyen Âge, ayant pris le titre de duchesse d’Aquitaine dès la mort de son père. Son caractère et son influence importante sur le roi de France lui ont valu une place importante dans les relations entre la France et l’Angleterre, d’où les très nombreuses critiques de l’époque. Elle aura donné naissance à dix enfants, les huit derniers ayant eu pour père ledit Henri Plantagenêt, contre lequel elle a monté un complot avec son premier conjoint pour le destituer. La souveraine fut capturée par les soldats de son époux et fut envoyée en prison pour plus de quinze ans. Libérée par son fils Richard Cœur de Lion, celle qui fait partie des femmes connues finira sa vie à l’abbaye de Fontevraud âgée de 82 ans.
  • Joséphine de Beauharnais
 
Parmi les femmes connues de l’histoire française du XIXe siècle, celle-ci a particulièrement marqué son époque. Joséphine de Beauharnais est née en 1763 en Martinique, devenue la première épouse de Napoléon Bonaparte en 1796. Joséphine est reconnue pour son charme, son élégance et sa grâce, et ce qui a fait d’elle une personnalité influente dans les cercles politiques et sociaux de son époque. Elle a joué un rôle important dans la montée en puissance de Napoléon, mais leur mariage a connu des tensions en raison de son incapacité à avoir un enfant. Napoléon a finalement divorcé de Joséphine en 1809 pour épouser Marie-Louise d’Autriche.
  • Emilie du Châtelet
 
Gabrielle-Émilie Le Tonnelier de Breteuil, née en 1706, fut une figure du Siècle des Lumières appartenant à la grande noblesse de robe. Devenue marquise du Châtelet, elle fut la première femme savante à se consacrer aux sciences. Ce fut la maîtresse de Voltaire avant d’être l’épouse du marquis du Châtelet en 1725. Les sciences la fascinent, elle contribue à sa démocratisation durant ce Siècle des Lumières, allant jusqu’à se déguiser en homme pour assister aux réunions scientifiques. Influencée du vivant de Isaac Newton, Emilie du Châtelet en a traduit l’œuvre majeure en français, le Principia Mathematica. Son ouvrage le plus célèbre est le Discours sur le bonheur qu’elle a publié en 1779.
  • Emmeline Pankhurst
 
Cette féministe britannique née en 1858 à Manchester termine le classement des 30 femmes connues ayant marqué l’Histoire. Emmeline Pankhurst a organisé le mouvement des suffragettes afin de revendiquer le droit de vote des femmes au Royaume-Uni. Elle bouleversa la structure de la société, en ayant multiplié les actions pour que le sujet du droit des votes des femmes soit évoqué dans les plus hautes sphères de la politique du royaume. C’est pour cela que Pankhurst fonda en 1903 le Women’s Social and Political Union (WSPU) dont le principe était le suivant, “des actes, pas des mots”. Elle fut arrêtée sept fois, mais a fini par obtenir ce dont elle souhaitait : le droit de vote limité est accordé le 6 février 1918 aux femmes britanniques.

Les verbes de la langue française ne se conjuguent pas


Ils appelle les verbes défectifs. Contrairement aux verbes "classiques", ils ne se conjuguent pas à tous les temps, modes ou personnes. En cause : des raisons phonétiques, sémantiques ou parfois historiques. Dans la suite de cette galerie, vous trouverez une liste de 10 verbes à la conjugaison imparfaite.
  • Le verbe gésir, qui signifie "être couché, étendu, sans mouvement" selon le dictionnaire Larousse, est rarement employé dans la vie quotidienne, et ne se conjugue qu’au présent et à l’imparfait. Exemple : Il git sur le sol.
  • Le verbe falloir est un verbe impersonnel : il ne s’emploie qu’à la troisième personne du singulier, à tous les temps.
  • Exemple : Il faut que tu achètes du pain.
  • Le verbe pleuvoir, qui ne s’emploie qu’à la troisième personne du singulier. Exemple : Il a plu toute la journée.
  • Le verbe clore présente lui aussi une conjugaison incomplète : il n’existe ni à l’imparfait, ni au passé simple.
  • Exemple : Je clos le débat
  • Le verbe frire s’emploie uniquement aux trois premières personnes du singulier au présent de l’indicatif, ainsi qu'à l’infinitif et au participe passé. Il ne se conjugue ni à l’imparfait, ni au passé simple, ni au subjonctif présent.
  • Exemple : J'ai frit des beignets.
  • Le verbe ouïr est conjugable à tous les temps, mais en pratique, seule sa forme au participe passé est réellement employée. Sans doute pour des raisons de sonorité !
  • Exemple : J'ai ouï dire que tu aimais le surf.
  • Le verbe f o u t r e ne se conjugue pas à tous les temps. Essayez donc de le mettre au passé simple, au passé antérieur de l’indicatif, ou encore à l’imparfait et au plus-que-parfait du subjonctif… C'est impossible.
    Exemple : Elle n'a rien f o u t u de la journée.
  • On utilise principalement le verbe parfaire à l’infinitif. Le participe passé existe bien, mais il n’est quasiment jamais utilisé.
  • Exemple : Elle veut parfaire son anglais au Royaume-Uni.
  • Essayez de conjuguer le verbe distraire au passé simple… Impossible, n’est-ce pas ? Comme traire, abstraire, extraire ou soustraire, il ne se conjugue ni au passé simple, ni à l’imparfait du subjonctif.
  • Exemple : Ils m'ont distrait en pleine réunion.
  • L’emploi du verbe advenir est très restreint, puisqu’il ne se conjugue qu’à la troisième personne du singulier.
  • Exemple : Il advient que la nature reprenne ses droits.

HCP : l'extrême pauvreté au Maroc quasi-éradiquée

 

En l’espace de deux décennies, le Maroc a connu une transformation sociale et économique remarquable à travers la quasi-éradication de l’extrême pauvreté, l’amélioration significative de l’éducation et le bond du revenu par habitant. Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) confirme, dans un récent rapport, l’entrée du Royaume dans le cercle des pays à développement humain élevé. Cependant, ces avancées s’accompagnent aussi de défis persistants, notamment la résurgence des inégalités et la pression sur le pouvoir d’achat.
En 2023, le Maroc atteint un indice de développement humain (IDH) de 0,710, franchissant pour la première fois le seuil des pays à développement humain élevé. Ce bond de près de 56% depuis 1990 reflète des progrès significatifs en santé, éducation et niveau de vie. Reconnu dès 2010 par le PNUD comme l’un des pays ayant le plus amélioré son IDH depuis 1970, le Royaume se classe 120ᵉ mondial et autour de la moyenne arabe, fruit de politiques publiques durables centrées sur le renforcement du capital humain.
Selon le rapport du HCP baptisé « Lutte contre la pauvreté, réduction des inégalités sociales et territoriales, développement humain et équité de genre au Maroc. Progrès et défis », couvrant la période 2000-2023 et s’appuyant sur le Discours du Trône 2025, le Royaume a su transformer son paysage socio-économique grâce à des politiques publiques ciblées et à une résilience face aux crises.
Le revenu disponible brut par habitant (RDBH) témoigne de ce changement. Entre 2000 et 2023, il est passé de 11.000 à près de 27.000 dirhams (21.000 en 2014, 22.000 environ en 2020, 24.000 en 2021), soit une multiplication par 2,5.
En 2023, malgré une inflation toujours élevée à 6,1 %, la hausse des revenus a réussi à dépasser celle des prix. Le pouvoir d’achat des ménages s’est ainsi amélioré de 1,5 %, ce qui marque un retour à une évolution positive du niveau de vie après la forte érosion enregistrée en 2020 (-5,4 %) et en 2022 (-2,5 %).
D’après le HCP, la période 2000-2014 a été particulièrement favorable, avec une hausse annuelle de 3,5 % du pouvoir d’achat. Toutefois, les années suivantes ont connu des turbulences, notamment le ralentissement entre 2014 et 2019, le recul inédit de -5,4 % en 2020 sous l’effet de la pandémie, la reprise en 2021, puis la nouvelle baisse en 2022 (-2,5 %) due à l’inflation mondiale. L’année 2023 a toutefois marqué un léger redressement, signe d’une sortie progressive des tensions économiques.
L’un des succès les plus marquants reste la lutte contre la pauvreté. Mesurée au seuil international (1,9 dollar/jour), l’extrême pauvreté a été quasiment éradiquée, elle ne concernait plus que 0,3% des Marocains en 2022, 0,04% en milieu urbain et 0,68% en milieu rural, dévoile la même source.
L’incidence de la pauvreté absolue au Maroc a fortement diminué entre 2001 et 2019, passant de 15,3% en 2001 à 8,9% en 2007, puis à 4,8% en 2014, pour atteindre 1,7% en 2019. Même si les crises récentes ont fait remonter ce taux à 3,9% en 2022, le bilan demeure largement positif. En milieu urbain, les indicateurs avaient connu une amélioration spectaculaire au cours des deux dernières décennies, le taux de pauvreté absolue étant passé de 7,6% en 2001 à 1,6 % en 2014, puis à seulement 0,5% en 2019, mais cette tendance s’est inversée avec la succession des crises, et la pauvreté urbaine a atteint 2,2% en 2022.
En milieu rural, la dynamique fut comparable, quoique à des niveaux plus élevés. Le taux de pauvreté est tombé de 25,1% en 2001 à 9,5% en 2014, puis à 3,9% en 2019, avant de repartir à la hausse pour s’établir à 6,9% en 2022.
Entre 2019 et 2022, le nombre total de personnes pauvres a plus que doublé, passant de 623.000 à 1,42 million, soit une hausse annuelle moyenne de 33,7%. Le phénomène a été particulièrement marqué en milieu urbain, la population pauvre y a été multipliée par près de cinq, de 109.000 en 2019 à 512.000 en 2022, ce qui correspond à un rythme de croissance annuel moyen de 72,5%. Dans les zones rurales, l’augmentation a été plus contenue, mais néanmoins significative, de 513.000 à 906.000 personnes considérées pauvres sur la même période, soit une progression annuelle de 22,2%.
Le rapport précise également que la vulnérabilité à la pauvreté monétaire absolue reflète le risque pour les ménages de basculer dans la pauvreté face aux chocs économiques et sociaux. Au Maroc, ce taux avait fortement diminué entre 2001 et 2019, passant de 22,7% à 7,3%, avant de remonter à 12,9% en 2022 sous l’effet de la pandémie, de l’inflation et de la sécheresse.
En termes absolus, le nombre de personnes vulnérables est passé de 2,6 millions en 2019 à 4,75 millions en 2022, avec une augmentation particulièrement rapide en milieu urbain. La proportion de vulnérables vivant en ville est ainsi passée de 37,9% en 2014 à 47,2% en 2022.
Entre 2014 et 2024, la pauvreté multidimensionnelle a fortement reculé, passant de 11,9% à 6,8%, tandis que l’intensité moyenne des privations a légèrement diminué de 38,1% à 36,7%. Ces évolutions ont entraîné une baisse significative de l’indice de pauvreté multidimensionnelle, de 4,5% à 2,5%, traduisant une amélioration globale du bien-être.
En revanche, le rapport met en garde contre le retour des inégalités notamment sous l’effet des crises entre 2019 et 2022. Il cite en ce sens l’indice de Gini, qui mesure la répartition des richesses, qui était descendu à 38,5% en 2019, son plus bas niveau depuis deux décennies. En 2022, il est remonté à 40,5%, soit un retour à des niveaux proches du début des années 2000.

"Bloquons tous" : résumé d'une matinée de mobilisation en France •

Le 10 septembre 2025, des rassemblements et blocages ont eu lieu dès l’aube dans plusieurs villes françaises, avec de fortes mobilisations en Île-de-France. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont éclaté près du lycée Hélène Boucher, à la gare du Nord et surtout à Châtelet-les-Halles, épicentre de la journée. Malgré la mobilisation de 80 000 policiers et gendarmes, les cortèges ont exprimé un mot d’ordre commun : s’unir face à la politique austère du gouvernement. Beaucoup voient dans cette journée le point de départ d’un mouvement appelé à durer.
 
 

Népal : la jeunesse renverse le pouvoir après la censure des réseaux sociaux


Au Népal, la contestation étudiante a pris une tournure dramatique. Après le blocage de plusieurs réseaux sociaux début septembre, les manifestations ont gagné en intensité, faisant 19 morts et plus de 400 blessés. Le 9 septembre, les protestataires ont incendié le Parlement de Katmandou, poussant le Premier ministre Khadga Prasad Sharma Oli et plusieurs membres du gouvernement à démissionner.

10 septembre 1844 : Traité de paix suite à la bataille d’Isly opposant le Maroc à la France

Le 10 septembre 1844, la France et le Maroc signent un traité de la paix suite à la bataille d’Isly mais aussi le bombardement de Tanger et l’occupation de Mogador. Une réponse de la France coloniale pour le soutien marocain à l’insurrection de l’émir Abdelkader. Histoire.
Le 10 septembre 1844, la France et l’empire chérifien sous Moulay Abderrahmane signaient à Tanger un traité pour la paix. Il intervient suite au bombardement de Tanger le 10 août de la même année, la bataille d’Isly près d’Oujda et l’occupation de Mogador. Réponse de la France coloniale qui mettra un terme au soutien du Maroc à l’émir Abdelkader, le traité de Tanger sera entériné par l’accord de Lalla Maghnia en 1945 et constituera le prélude du Protectorat français sur le royaume.
Nous sommes en Algérie, vers 1842. Cela fait une décennie que l’émir Abdelkader mène la vie dure à la France coloniale qui tente, depuis 1830, d’envahir le voisin de l’Est. Sur le point d’être vaincu par l’armée française, Abdelkader saisit le sultan du Maroc, Moulay Abderrahmane qui le soutient. Après avoir perdu le contrôle de Tlemcen, il passe même la frontière avec le Maroc et dispose du soutien des tribus marocaines de l’Est.

Le bombardement de Tanger
Irrité par cette ingérence marocaine, le consul de la France au Maroc adresse une mise en garde à la Cour du sultan à Fès. «La France veut conserver la limite de la frontière qu'avaient les Turcs, et Abdelkader après eux. Elle ne veut rien de ce qui est à vous mais elle veut que vous ne receviez plus Abdelkader pour lui donner des secours, le raviver quand il est presque mort, et le lancer sur nous», indique le message adressé par le représentant de la France au Maroc. Un ultimatum qui sera rejeté par Moulay Abderrahmane.
Dès août, la France lancera ce que l’histoire appellera par la suite «la première guerre du Maroc». Le 6 août, la ville de Tanger est bombardée, dès les premières heures. «Le Suffren, le Jemmapes, le Triton, la Belle Poule, le Cassard et l'Argus, remorqués par des vapeurs, se mirent en mouvement pour gagner leur poste de combat», écrit Achille Fillias dans «Campagne du Maroc. Tanger, Isly, Mogador, 1844» (Editions A. Bouyer, 1881).

Illustration de la bataille d'Isly.
Sur la plage, «un millier d'hommes armés» se tenait pour riposter à cette «agression française». A huit heures et demie du matin, sur le signal que donna le Suffren, frégate lance-missiles de la Marine nationale française, lance un coup de canon d'honneur avant que tous les vaisseaux hissent le pavillon français à la tête de leurs mâts et «lâchèrent leurs bordées».
«Les Marocains avaient une artillerie en bon état, habilement servie par des déserteurs espagnols, mais tout-à-fait insuffisante quant au nombre des pièces mises en action. Ils firent d'abord preuve de sang-froid et ripostèrent avec vigueur ; mais il vint un moment où les plus intrépides furent eux-mêmes forcés d'abandonner leurs pièces.»
Achille Fillias
En moins d'une heure, les ouvrages protégeant les remparts de la ville du Détroit s'écroulent. A onze heures, les vaisseaux français terminent «leur œuvre de destruction» avant de se diriger, via la mer, vers Mogador.

Une guerre pour «abaisser l'orgueil des Marocains»
Le 14 août, alors que ces navires venaient stationner devant Essaouira, la «bataille d’Isly» éclatera à la frontière maroco-algérienne et se soldera également par une défaite foudroyante de l’armée marocaine menée par Moulay Mohamed Ben Abderrahmane. La ville d’Oujda est alors occupée par les forces françaises qui ne tarderont pas à occuper Mogador aussi. Bien que sa flotte arrivera le 11 août devant Mogador, «après une traversée des plus pénibles», le bombardement sera lancé le 15 août, vers deux heures. Il durera «deux heures, sans que le feu discontinuât de part ni d'autre». Avec 14 tués soldats tués, 64 blessés et des bâtiments de guerre touchés, la victoire est un peu plus amère que celle de Tanger ou d’Isly.
Toutefois, la France fera d’une pierre deux coups. Tout en parvenant à disposer d’un soutien des puissances européennes, à l’exception de la Grande-Bretagne, elle réussira à décrocher un traité de paix, signé le 10 septembre 1844 avec le royaume chérifien, plus enclin à accepter les demandes des autorités françaises. «La victoire (…) eut pour effet immédiat d'abaisser l'orgueil des Marocains dont la politique faisait, depuis trop longtemps, échec à la nôtre, et de mettre un terme à l'agitation provoquée dans l'Ouest par les partisans d'Abd-el-Kader», écrit Achille Fillias.

L'occupation de Mogador.
Un traité qui ne fera pas l’unanimité, même au sein du Parlement français. Ancien commandement, Michel Sapin-Lignières pointe du doigt une «victoire militaire va être étouffée par des négociations civiles» et un «traité, vite conclu (…) mais insuffisant et incomplet». «Si Abd el-Kader est théoriquement mis hors la loi, les Marocains ne se chargeront pas de le neutraliser et il pourra encore de longs mois continuer au Maroc sa vie de chef de bande», dénonce-t-il.

Vers le Protectorat français au Maroc
Mais d’un autre point de vue, la France voulait aussi conclure au plus vite le traité de paix avec le Maroc, comme le rapporte Amira K. Bennison dans «Jihad and its Interpretation in Pre-Colonial Morocco» (Editions Routledge, 2003). «Les Français aussi souhaitaient conclure les hostilités, estimant que leur objectif -le châtiment du sultanat pour assister Abdelkader -avait été atteint et que de nouvelles hostilités pourraient mener à une guerre avec la Grande-Bretagne», écrit-elle.
«Le sultan voyait avec méfiance les suggestions françaises de trêve, soupçonnant un stratagème qui nuirait davantage à sa position, mais il nomma un négociateur. Il l'informa toutefois qu'il enverrait des envoyés à Londres, à Vienne, à Saint-Pétersbourg et à l’Empire ottoman pour demander le soutien et la médiation de ces quatre grandes puissances si les Français rejetaient ses conditions de paix dans un effort plutôt tardif pour obtenir un soutien international.»
Amira K. Bennison
Pour assurer la paix, Moulay Abderrahmane devait arrêter Abdelkader ou le chasser de la frontière et le déclarer hors-la-loi. Les Français ont également stipulé que les soldats marocains à Oujda devront être réduits à 2 000 hommes, que les tribus devraient respecter l'ancienne frontière et qu'une commission mixte enquêtera sur la ligne exacte de cette frontière et la régler dans un délai de six mois.

La bataille d'Isly. 
Le 18 mars 1845 un traité de délimitation frontalière est ainsi conclu entre le représentant du gouvernement du roi Louis-Philippe et le représentant du sultan Moulay Abderrahman à Lalla Maghnia, en Algérie. «Les deux plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l’Algérie et le Maroc», énonce le tout premier article de ce traité.

La France réussira donc à isoler Abdelkader et conclure son occupation de l’Algérie tout en gardant un œil sur le Maroc. Méfiant à l’égard de la France, le sultan alaouite Moulay Abderrahmane dépêche, dès décembre 1845, Abdelkader Ach’Ach alors puissant pacha de Tétouan, comme ambassadeur à la cour de Louis-Philippe 1er de France pour déterminer les vraies intentions des Français. Mais ce n’est qu’en 1901 que la France débutera sa conquête du Maroc en obtenant d’abord un accord avec les autorités marocaines, l’autorisant à «aider» l'administration marocaine dans les régions encore non contrôlées du Maroc oriental.

L'avion construit pour permettre à Hitler de s'échapper ? - BV 238


L’avion construit pour la fuite d’Hitler ? – BV 238! Le mystère du Blohm & Voss BV 238, l’hydravion géant qui aurait pu changer la fin de la guerre. Ce documentaire raconte l’histoire incroyable du plus grand avion jamais construit par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Conçu comme un colosse des mers et du ciel, le BV 238 fascinait autant qu’il inquiétait. Nous reviendrons sur son développement secret, ses premiers essais impressionnants, la peur qu’il inspirait aux Alliés, ainsi que sur les rumeurs persistantes selon lesquelles il aurait pu servir d’ultime moyen de fuite pour Hitler. De sa destruction présumée en 1944 aux mythes qui entourent encore aujourd’hui son destin, vous découvrirez pourquoi le BV 238 est devenu l’un des avions les plus mystérieux et légendaires de toute l’histoire aéronautique.

Au XVIIe siècle, la république de Salé s’invita à Londres.

En 1627, la république de Salé nouvellement créée dépêcha deux ambassadeurs à Londres pour la négociation d’un traité. En effet, l’Angleterre prévoyait de transformer la cité de la république corsaire en une grande base militaire, dans l’idée de mener une action commune contre l’Espagne.
Au XVIIe siècle, le Maroc et l’Angleterre veillèrent à entretenir leurs relations diplomatiques, même en temps politiquement et économiquement difficiles dans un royaume ou dans l’autre. Dans ce contexte, le sultan saâdien Zidan Abou Maali perdit le contrôle de Salé, cité forte de son port qui devint une plaque tournante des activités corsaires de la région méditerranéenne.
Ainsi, la ville fut proclamée république en 1624. Dans la foulée, Londres n’hésita pas à rallier cette nouvelle force montante de son côté, espérant vaincre l’Espagne, un de ses redoutables ennemis.


Des échanges de visites
Selon les archives historiques, la république de Salé (1627 – 1668) fut habilitée à envoyer des ambassadeurs à l’étranger, pour la représenter lors de négociations de traités, au même titre que les Saâdiens (1554 – 1636). Dans le cadre des missions et des visites échangées entre les pays, c’était au diplomate britannique John Harrisson de se rendre au Maroc en mai 1627.

Au XVIIe siècle, la république de Salé 
s’invita à Londres.
L’objectif était de «conclure un accord relatif à la libération de captifs britanniques, mais aussi pour consolider les alliances avec les différentes factions du pays», selon l’ouvrage de David Thomas et de John A. Chestworth, «Christian-Muslim Relations. A Bibliographical History. Northern and Eastern Europe 1600-1700» (Relations chrétiennes et musulmanes, une histoire bibliographique - Europe du nord et du sud, 1600 – 1700, éd. Brill, 2016).
Lors de cette visite qui n’était pas la première dans le cadre de ces négociations, le représentant britannique vint avec «six canons et des munitions», en guise d’aide à la république du Bouregreg dans sa lutte contre les corsaires espagnols. «Six pièces d’artillerie lourde avaient été fournies aux rebelles marocains de Sidi M’hamed el Ayachi par Harrison, sans l’opposition du souverain marocain», selon la même source.
Dans sa recherche de proximité avec les corsaires de Salé, Londres visait surtout un ennemi commun aux deux parties : le royaume ibérique. Surnommé ‘le saint de Salé’, le chef militaire El Ayachi (1563 – 1641) attaquait en effet les navires espagnols et le port de sa cité constitua un point «stratégique», notamment lors de sa bataille contre les Espagnols au printemps de l’année 1627.
Les ambassadeurs de la république de Salé en mission à Londres
Le succès de ces campagnes militaires donna ainsi lieu à un accord avec Londres. «Harrison négocia un traité avec el Ayachi, et l’été de cette année-là, peu avant la mort de Zidan Abou Maali, accompagna les ambassadeurs de Salé» dépêchés en Angleterre.
A cet effet, Mohammed ben Saad et Ahmad ben Hussein furent envoyés comme ambassadeurs de Salé à Londres «pour discuter de l’utilisation de la plateforme maritime de la cité en tant que base d’une action commune contre l’Espagne», rappelaient les deux historiens dans leur ouvrage.

 Au XVIIe siècle, la république de Salé 
s’invita à Londres.
Cette mission diplomatique fut également mentionné par l’historien libanais Nabil Matar, dans son livre «Turks, Moors, and Englishmen in the Age of Discovery» (Les Turcs, les Maures et les Anglais à l’ère de la découverte, éd. Columbia University Press, 25 octobre 2000). Celui-ci rapporte qu’«en juin 1627, deux ambassadeurs de Salé arrivèrent à Londres. Il s’agissait de Mohammed ben Saad et d’Ahmed ben Hussein, accompagnés de Harrison». Selon Matar, la mission s’articula en effet sur la coopération militaire entre les deux entités afin de vaincre l’armée ibérique.
Les deux parties continuèrent à entretenir de bonnes relations diplomatiques et un livre de l’écrivain Peter Lamborn Wilson revient sur cette continuité. Son ouvrage «Pirate Utopias: Moorish Corsairs & European Renegadoes» (Les utopies des pirates : corsaires maures et renégats européens, éd. Autonomedia, 2003) indique même qu’en 1637, un autre ambassadeur représentant la république de Salé fut envoyé à Londres.
De son côté, un journaliste britannique consacra même un article à ce rapprochement, tout en décrivant les accoutrements, les attitudes de la représentation corsaire et certains aspects de la religion musulmane qui suscitèrent son intérêt.