Des visiteurs se baladent dans des champs de couleurs vives à l’occasion du Festival international des tapis de fleurs de Taichung, le 23 décembre. L’événement prend place jusqu’au 7 janvier dans le district de Houli, au centre du pays.
Le milliardaire Donald J. Trump, magnat de l’immobilier et 45e président des États-Unis, est réputé pour ne pas avoir la langue dans sa poche. En entrevue, en campagne, sur les réseaux sociaux et même lors de déclarations officielles, Trump tient des propos qui suscitent de vives réactions. Voici quelques-unes de ses (nombreuses) citations les plus controversées.
« Il y avait des gens qui se réjouissaient de l’autre côté du New Jersey, là où il y a une large population arabe. Ils se réjouissaient lorsque le World Trade Center s’est écroulé. »
« There were people that were cheering on the other side of New Jersey, where you have large Arab populations. They were cheering as the World Trade Center came down »
Au palmarès de ses citations les plus controversées, on retient cette véhémente affirmation concernant les attentats du 11 septembre 2001. Une semaine après les attentats de Paris, en novembre 2015, Trump revient sur ce qu’il aurait vu de ses propres yeux le 11 septembre 2001, dans la ville de Jersey… mais que personne d’autre n’a vu.
« Désolé les perdants et les détracteurs. Mon Q.I. est l’un des plus élevés – et vous le savez tous. S.V.P. ne vous sentez pas stupides ou inquiets. Ce n’est pas de votre faute. »
« Sorry losers and haters, but my I.Q. is one of the highest – and you all know it! Please don’t feel so stupid or insecure, it’s not your fault. »
Assurance ou égo démesuré ? Son compte Twitter permet de se rendre compte à quel point Trump a une haute estime de lui-même, comme en témoigne cette citation de 2013.
« Quand le Mexique nous envoie ses gens, il n’envoie pas les meilleurs. Il nous envoie ceux qui posent problème. Ils apportent avec eux la drogue et le crime. Ce sont des violeurs. »
« When Mexico sends its people, they're not sending their best. ... They're sending people that have lots of problems, and they're bringing those problems with us. They're bringing drugs. They're bringing crime. They're rapists. »
On connaît la relation tumultueuse qu’entretient Trump avec le Mexique. Dans son discours annonçant sa candidature à l’élection présidentielle de 2016, Trump accuse les Mexicains d’être des « violeurs » et des « criminels ». Ses idées « phares » pour mettre fin au crime et à la drogue : la lutte à l’immigration et la construction d’un mur de quelque 3000 km entre les deux pays.
« Miss Peggy la cochonne », « Machine à manger » et « Miss femme de ménage »
« Miss Piggy », « Eating machine » et « Miss Housekeeping ». Ces propos ont été tenus à l’endroit d’Alicia Machado, Miss Univers 1996. Lorsqu’elle prend du poids dans l’année suivant sa victoire, Donald Trump, alors propriétaire du concours de beauté, ne cesse d’insulter la jeune femme sur sa nouvelle silhouette et sur ses origines hispaniques. C’est d’ailleurs assez caractéristique du président républicain d’utiliser des surnoms insultants lorsqu’il s’attaque à quelqu’un.
« Ce que je dis c’est ce que je dis. »
« What I say is what I say. »
C’est l’explication qu’a donné Donald Trump lors du premier débat républicain du 7 août 2015, lorsqu’on lui a demandé si sa façon de parler des femmes était celle que devrait avoir un président. Autrement dit, il joue selon ses propres règles et ne s’excusera pas.
Concernant les patrouilles dans les quartiers musulmans : « J'appuierais cela à 100 %. »
« I would support that 100 percent. »
À la suite de l’attaque terroriste à l’aéroport de Bruxelles en mars 2016, Trump appelle les États-Unis à se munir de brigades de surveillance pour patrouiller dans les quartiers musulmans aux Etats-Unis.
« Les attraper par la cha***. »
« Grab them by the pussy. »
En voici une tristement célèbre. Dans une vidéo de 2005, on peut entendre le milliardaire expliquer au présentateur Billy Bush que lorsque tu es riche et célèbre, les femmes te laissent faire ce que tu veux. La vidéo, dévoilée en 2016, souleva une onde de choc, mais n’empêcha pas l’élection du candidat républicain.
« Pocahontas »
C’est le surnom que Trump a plusieurs fois utilisé pour désigner Elizabeth Warren, la sénatrice du Massachusetts aux ascendances amérindiennes. Trump accuse ainsi la sénatrice démocrate de mentir sur son héritage pour en tirer avantage. Ce propos raciste a encore été utilisé par le président le 3 novembre dernier, alors même que se déroulait aux États-Unis le mois de l’histoire des Autochtones.
Concernant l’avortement : « Il doit y avoir une certaine forme de punition. »
« There has to be some form of punishment. » Connu pour sa position pro-vie en matière d’avortement depuis son ascension dans le clan républicain, Trump s’est positionné, en 2016, en faveur d’une peine pour les femmes qui auraient recours à cette procédure si celle-ci était déclarée illégale. Sa position change continuellement depuis.
« Euh, Pardon ? »
« Uh, excuse me? » Dans une déconcertante entrevue accordée au New York Times à propos de la politique étrangère américaine, en mars 2016, Trump se plaint d’une situation injuste et inacceptable : l’Iran achète des avions de tous les pays sauf des États-Unis. Le journaliste lui mentionne alors que les lois américaines interdisent une telle transaction. Trump, visiblement pas au fait de la législation américaine, rétorque alors « Pardon ? » À propos des sanctions en vigueur, il ajoute même : « C’est vraiment stupide ».
« Il savait dans quoi il s’embarquait.
« He knew what he signed up for. » Ce qui devait être un simple appel de réconfort et de sympathie à la veuve d’un jeune soldat américain tué au Niger, en octobre 2017, a viré au scandale. Manquant gravement de tact, Trump aurait affirmé que le soldat savait dans quoi il s’embarquait.
« Je les ferais tous exploser.
« I would bomb the shit out of them. » Alors qu’il s’adresse à ses supporteurs de l’Iowa, Trump fait une des sorties les plus explosives de la campagne de 2016. Il affirme que pour mettre fin à l’État islamique, il exploserait « tout sur son passage », sans considération pour les dommages collatéraux. Il a martelé plusieurs fois que s’en prendre à leur famille était la chose à faire. Ses solutions sont simplistes, excessives, extrémistes et sans queue ni tête face aux grands maux du monde.
« Comment Hilary Clinton peut-elle penser satisfaire les États-Unis si elle ne satisfait même pas son mari ?
« If Hilary Clinton can’t satisfy her husband what makes her think she can satisfy America? »
Mais quel est le lien ? Bien sûr, Hilary Clinton pouvait s’attendre à certaines attaques de la part de son rival dans la course présidentielle. Trump frappe fort, très tôt, très bas et gratuitement comme le démontre ce tweet du 16 avril 2015.
« J’aime les gens qui n’ont pas été capturés. »
« I like people who weren’t captured. » Une autre polémique éclate en juillet 2016 lors du Family Leadership Summit dans l’Iowa, lorsque Donald Trump conteste le statut de héros de John McCain, ancien combattant qui fut prisonnier lors de la guerre du Vietnam. Trump affirme que si c’est un héros de guerre c’est seulement parce qu’il a été capturé. Une véritable insulte envers McCain lorsqu’on connaît l’honneur réservé aux anciens combattants américains.
« Si Ivanka n’était pas ma fille, peut-être que je la fréquenterais. »
« If Ivanka wasn't my daughter, perhaps I'd be dating her. » Interviewé à l’émission The View sur la chaîne ABC en mars 2006, Trump fait cette remarque étrange et déplacée concernant sa fille. L’objectivation sexuelle d’Ivanka Trump fait d’ailleurs souvent la une. Déjà, lors d'une interview à la radio en 2004, il trouvait approprié qu’Howard Stern qualifie Ivanka de « piece of ass ».
« J’ai une très bonne relation avec les noirs. »
« I have a great relationships with the blacks. » C’est la réponse que Trump donne, en 2011, sur les ondes du Talk1300 Radio Show, lorsque l’animateur Fred Dicker l’interroge sur sa relation avec les citoyens afro-américains.
« Toutes les participantes de The Apprentice flirtaient avec moi, volontairement ou non. Il faut s’y attendre. »
« All of the women on The Apprentice flirted with me – consciously or unconsciously. That’s to be expected. » Ces propos sur le charme légendaire de Trump se trouvent dans le livre (dont il est l’auteur) Trump : How to Get Rich, paru en 2004.
« Une grande part de ma beauté, c’est que je suis très riche. »
« Part of the beauty of me is that I’m very rich. » En 2011, alors qu’il envisageait de sauter dans la course présidentielle de 2012, Trump confesse à l’émission Good Morning America, sur la chaîne ABC, que son argent est une de ses plus belles qualités. Il se disait alors prêt à dépenser 600 millions de dollars de sa fortune personnelle pour financer sa campagne.
« Il est possible de contracter le sida en embrassant quelqu’un. »
« You may get AIDS by kissing. » Infamie et désinformation sur les ondes radiophoniques d’Howard Stern en 1993, où Donald Trump affirme qu’il est possible de contracter le sida en embrassant quelqu’un.
« Rendons sa grandeur à l’Amérique. »
« Make America Great Again. » Popularisé en 2016, lors de la campagne présidentielle, le slogan de Trump n’est en fait absolument pas original. Il s’agit de la reprise d’un slogan lancé par Ronald Reagan en 1980. Plus d'un an après l’élection de Trump, l’heure du bilan a sonné. Scandales, insultes, misogynie, repli sur la scène internationale, recul en environnement… un bilan peu reluisant pour les États-Unis.
Le déplacement et la discrimination détruisent les peuples des forêts
Durant des millénaires, des peuples indigènes ont vécu de la chasse et de la cueillette dans les forêts tropicales d’Afrique centrale. Mais ces dernières décennies, leurs territoires ont été dévastés par la déforestation, la guerre et le front pionnier agricole.
Avec l’expansion des zones protégées destinées
à répondre à ces problèmes, leurs moyens de
subsistance sont de plus en plus menacés
et les liens étroits qui les unissent à la
forêt se desserrent dangereusement.
Au Sud-Est Cameroun, les Baka et leurs voisins continuent d'être expulsés illégalement au nom de la protection de la nature. L'expulsion la plus récente a été provoquée par la mise en place d'une réserve de chasse l'année dernière grâce au soutien du WWF. À travers ces derniers témoignages vidéo, des hommes et des femmes baka révèlent la violence des brigades anti-braconnage à laquelle ils sont confrontés. Ces brigades sont soutenues par le WWF. Les témoignages vont à l'encontre des affirmations du WWF qui soutiennent que la situation s'est améliorée. D'autres victimes de ces abus ont écrit des lettres ouvertes pour protester contre ce traitement injuste.
Les ‘Pygmées’ sont un peuple de chasseurs-cueilleurs des forêts tropicales d’Afrique centrale.
Si le terme ‘pygmée’ a acquis une certaine connotation péjorative, il est considéré par certains groupes comme un facteur d’identité.
Ces communautés se considèrent tout d’abord comme des ‘peuples de la forêt’ en raison de la place fondamentale que celle-ci occupe dans leur culture, leur régime alimentaire et leur histoire.
Les ‘Pygmées’ sont divisés en groupes distincts, tels les Twa, les Aka, les Baka ou les Mbuti, répartis dans plusieurs pays d’Afrique centrale : la République centrafricaine, la République démocratique du Congo (RDC), le Rwanda, l’Ouganda et le Cameroun.
Chaque groupe parle une langue distincte et pratique ses propres techniques de chasse. Bien que la situation de chaque communauté soit différente, elles sont toutes confrontées à de graves problèmes tels que le racisme, la déforestation, les mesures de ‘conservation’ qui contribuent tous à un état de santé déplorable et à la violence.
La population ‘pygmée’ est actuellement estimée à environ un demi-million de personnes.
La vie en forêt
Les liens étroits qu’ils entretiennent avec la forêt qu’ils vénèrent et protègent depuis des générations constituent un élément central de leur identité.
Jengi, l’esprit de la forêt, est l’un des rares termes communs à toutes les langues parlées par ces peuples de la forêt.
Les femmes ‘pygmées’ aiment la forêt comme elles aiment leur propre corps. ”Mbendjele”
“
L’importance qu’ils accordent à la forêt, en tant que refuge matériel et spirituel, source de leur religion, de leurs moyens d’existence, de leur pharmacopée et de leur identité culturelle ne peut être sous-estimée.
Ils se déplacent régulièrement en petits groupes dans des territoires forestiers distincts, collectant de nombreux produits de la forêt, comme le miel sauvage qu’ils échangent contre des biens avec les communautés sédentaires voisines.
Les techniques de chasse varient d’un groupe à l’autre mais incluent toutes l’usage d’arcs et de flèches, de filets et de lances.
Cependant des projets de protection de la biodiversité ont contraint de nombreuses communautés à abandonner leurs territoires et les minces parcelles de forêt qui leur restent ont été détruites par l’exploitation forestière intensive, l’agriculture à grande échelle et les activités commerciales telles que le marché du bétail de boucherie.
Très peu d’entre elles ont reçu des compensations en échange de la perte de leur mode de vie autosuffisant. Elles vivent dorénavant dans un état de pauvreté extrême et sont confrontées à une situation sanitaire critique dans les campements sauvages qu’elles établissent aux limites des territoires qui autrefois étaient les leurs.
Au Rwanda par exemple, les nombreux Twa qui ont été déplacés de leur terres, ne pouvant maintenir leurs activités traditionnelles, fabriquent de la poterie pour subvenir à leurs besoins.
Mais ce nouveau moyen de subsistance est désormais mis en danger par la perte de l’accès à l’argile en raison de la privatisation de leurs terres et de l’arrivée massive des ustensiles en plastique.
La mendicité et la vente de leur force de travail à bon marché sont devenues les seules alternatives pour de nombreux peuples de la forêt déplacés et marginalisés.
Droits et reconnaissance
Le problème le plus grave auquel sont confrontés les ‘Pygmées’ est la non-reconnaissance de leurs droits territoriaux de chasseurs-cueilleurs auquel s’ajoute le déni de leur statut de peuple indigène dans de nombreux pays africains.
Sans droits reconnus au niveau national sur les forêts dont ils dépendent, des étrangers ou l’Etat peuvent mettre la main sur leurs terres sans barrière légale et sans leur verser de compensation.
Ces communautés qui ont perdu leurs modes de vie traditionnels et leurs terres se retrouvent en bas de l’échelle sociale et sont victimes d’une discrimination généralisée affectant tous les aspects de leur vie.
Santé et violence
Les peuples des forêts qui vivent sur leurs terres ancestrales qui les ont nourris pendant des siècles ont de bien meilleures santé et nutrition que leurs voisins qui ont été expulsés de leurs forêts.
Les conséquences de la perte de leurs terres ne sont que trop prévisibles : basculement vers la pauvreté, santé précaire et destruction profonde de leur identité, de leur culture et de leur relation à la terre qui crée un nouveau prolétariat assisté par le gouvernement.
Le conflit en RDC a été particulièrement violent pour les ‘Pygmées’ qui ont été victimes d’assassinats, de viols et probablement de cannibalisme perpétrés par les combattants lourdement armés.
En 2003, des représentants mbuti ont demandé aux Nations-Unies de protéger leur peuple contre les graves violations des droits de l’homme perpétrées à leur encontre par les milices armées congolaises, incluant un nombre élevé de viols de femmes et jeunes filles, dont l’une des conséquences a été la flambée du taux du VIH/Sida.
‘Dans toute l’histoire de l’humanité, nous avons connu la cruauté, les massacres, le génocide, mais nous n’avions jamais vu des êtres humains chassés et littéralement dévorés comme s’ils étaient du gibier, comme cela s’est produit récemment’, Sinafasi Makelo, porte-parole Mbuti.
Les Batwa ont également cruellement souffert du génocide rwandais en 1994 : les études estiment que 30% des Batwa ont été tués – soit plus du double de la moyenne nationale.
Lorsque les communautés ‘pygmées’ continuent d’avoir accès aux ressources de la forêt dont ils dépendent depuis des générations, la qualité de leur nutrition est correcte.
Mais lorsqu’elles sont chassées de leurs forêts – généralement sans compensation ou autre alternative pour subvenir à leurs besoins – leur état de santé décline dramatiquement. Une étude montre que 80% des Baka sédentaires du Cameroun sont atteints de pian (une maladie cutanée très douloureuse).
D’autres études ont montré que les communautés ‘pygmées’ vivant dans les forêts connaissent des taux de maladies inférieurs à ceux des populations sédentaires bantoues voisines, y compris le paludisme, les rhumatismes, les infections respiratoires et l’hépatite C.
En outre, les communautés chassées de leurs forêts ne peuvent plus avoir accès à leur pharmacopée traditionnelle et risquent de perdre leur savoir médicinal fondé sur l’usage des plantes.
La plupart des communautés n’ont pas accès aux soins de santé en raison de l’absence de postes sanitaires dû au manque de financement et à la crainte des traitements humiliants. Les ‘Pygmées’ subissent en effet une forte discrimination de la part du personnel médical lorsqu’ils peuvent y avoir accès et les programmes de vaccination atteignent rarement les peuples des forêts.
RacismeUne forte idéologie raciste se cache derrière tous les problèmes que rencontrent les peuples des forêts.
Leur structure sociale égalitaire est souvent méprisée par leurs voisins, les multinationales ou les organisations internationales valorisant la ‘puissance mâle’ des chefs.
De nombreux Pygmées d'Afrique centrale
ont souffert de l'expulsion de leur forêt.
L’étroite relation que les peuples des forêts entretiennent avec leur environnement était autrefois appréciée et respectée par les autres sociétés mais elle est aujourd’hui tournée en dérision.
De l’avis des éleveurs et des nombreuses communautés pastorales de la région, les peuples des forêts – qui ne possèdent ni terre ni bétail —sont des ‘arriérés’, des ‘misérables’ ou des ‘êtres inférieurs’ et sont souvent traités comme une caste d’’intouchables’.
Reconnaissance politique et représentation Pour en finir avec les conflits ethniques, plusieurs gouvernements africains, tels ceux du Rwanda ou de la RDC, s’efforcent de promouvoir l’idée d’’une seule nation, un seul peuple’ déniant ainsi un statut particulier aux peuples pygmées et refusant de reconnaître leurs besoins spécifiques. Les ‘Pygmées’ sont très peu représentés à tous les niveaux des institutions des pays où ils vivent. En raison de leur statut inférieur et de leur absence de représentation au sein des instances gouvernementales, il leur est difficile de défendre leurs territoires et les ressources qu’ils recèlent contre les étrangers qui les convoitent.
Esclavage En août 2008, une centaine de ‘Pygmées’ ont été libérés de l’esclavage en RDC, dont presque la moitié étaient les membres de familles réduites en esclavage depuis plusieurs générations.
De tels traitements résultent de l’opinion bien ancrée selon laquelle les ‘Pygmées’ seraient des êtres inférieurs pouvant être ‘possédés’ par leurs ‘maîtres’.
Le travail forcé sur les terres agricoles est une réalité vécue par de nombreux ‘Pygmées’ déplacés, extrêmement vulnérables parce qu’ils sont dépossédés de leurs terres, n’ont pas de représentation, inspirent peu de sympathie et ne bénéficient que de très peu de soutien.
Leur rémunération est généralement beaucoup moins élevée que celle des autres ouvriers agricoles.
Déforestation et réserves
La plupart des terres ancestrales des ‘Pygmées’ sont riches en essences de bois et en minéraux.
Les dernières forêts des ‘Pygmées’ font l’objet d’une âpre rivalité entre les exploitants forestiers et les conservationnistes.
Les droits et les besoins des peuples des forêts sont totalement ignorés dans cette compétition pour les forêts d’Afrique centrale.
Au Congo, les compagnies forestières multinationales se sont précipitées dès les premiers signes de paix pour exploiter les essences précieuses.
Il est courant que les communautés locales se fassent abuser en signant une renonciation à leurs droits sur leurs terres, perdant ainsi leur patrimoine culturel, la source de leurs moyens de subsistance et de leur sécurité alimentaire en échange d’une poignée de sel, de sucre ou d’une machette.
Il en résulte des effets dévastateurs sur les hommes, la forêt, le climat et l’avenir de ce pays d’une extrême instabilité.
Des milliers de colons affluent dans le sillage des bûcherons, avides d’exploiter les terres enfin accessibles de ces peuples des forêts envers lesquels ils vouent une vive hostilité.
Depuis que nous avons été chassés de nos terres, la mort nous frappe. Nous enterrons des gens presque tous les jours. Le village se vide. Nous allons vers l’extinction. Maintenant toutes les personnes âgées ont trouvé la mort. Notre culture se meurt aussi.“UN MUTWA DE KALEHE, DRC”
Les peuples des forêts ne peuvent plus sortir du cercle vicieux dans lequel ils sont pris, dépossédés de leurs forêts et donc de leurs moyens de survie, ils sont exploités par des étrangers qui profitent de la situation.
Cette misère qui empire s’accompagne de la diminution de leur capacité à défendre leurs droits devant le développement des grandes plantations exploitées par des multinationales envahissant leurs dernières forêts.
Au Cameroun, les communautés bagyeli qui vivent à la frontière du Parc national Campo Ma’an se retrouvent acculées entre une zone de conservation et des terres cédées à des multinationales pour les exploiter.
Les plantations de palmier à huile et d’hévéa sont des zones interdites aux Bagyeli qui n’ont reçu aucune compensation pour la perte de leurs terres, encore moins d’emplois, de services de santé ou autre réparation.
Leur santé se détériore car les plantations attirent les moustiques entraînant une augmentation du paludisme dans la région et leur régime alimentaire s’est dramatiquement appauvri, n’ayant plus accès aux ressources de la forêt.
Nous ne sommes pas responsables de leurs conditions de vie et la question de la pauvreté ne nous intéresse pas.”JOHN MAKOMBO, GARDE FORESTIER, OUGANDA”
Les ouvriers agricoles venus travailler dans les plantations font non seulement subir aux Bagyeli une forte discrimination mais chassent leur gibier, les privant de leur principale source de protéines.
Conservation
En 1991, la forêt impénétrable de Bwindi en Ouganda a été déclarée Parc National. Les Batwa en ont été expulsés et interdits de chasse et de cueillette. Peu d’entre eux ont été indemnisés.
Ils n’ont jamais été consultés. La plupart vivent désormais comme des squatters sur des terres étrangères, dans la crainte continuelle d’être à nouveau déplacés, sans accès à la forêt et sans une terre qui leur soit propre.
L'oiseau indicateur conduit les Hadza de Tanzanie aux ruches d'abeilles sauvages perchées dans les baobabs. Sa récompense sera les restes des rayons de miel.
Les anciens disent que, ne pouvant plus aller dans la forêt, ils ne peuvent plus enseigner les pratiques et les savoirs traditionnels à leurs enfants – la collecte du miel, la chasse ou l’usage des plantes médicinales.
Les Batwa qui ont été exclus des réserves sont maltraités et exploités par les fermiers.
Si, lorsque les zones de conservation ont été délimitées, les propriétaires terriens qui avaient empiété sur la forêt pour leurs exploitations agricoles ont reçu une indemnisation, les Batwa déplacés n’y ont pas eu droit.
Un jour, nous étions dans la forêt lorsque nous avons vu des gens arriver mitraillettes à la main qui nous ordonnèrent de partir. Nous avions si peur que nous nous sommes mis à courir sans savoir où aller et certains d’entre nous ont disparu. Ils sont soit morts soit allés dans un endroit que nous ignorons. Avec ces expulsions, nous sommes désormais tous dispersés. “SEMBAGARE FRANCIS”
Les revenus du tourisme dans certains des principaux parcs nationaux sont considérables. Les touristes étrangers paient des centaines de dollars pour voir les gorilles du Parc de Bwindi.
Cet argent va directement dans les caisses du gouvernement ougandais. Ce sont les peuples des forêts qui en paient le prix le plus élevé.
Expulsions
Les communautés twa ont été expulsées des parcs nationaux de la région tels que celui des volcans (Rwanda), de Mgahinga (Ouganda) ou de Kahuzi-Biega (RDC).
En tant que peuples profondément attachés à leurs forêts, ils souffrent particulièrement d’avoir été expulsés de leurs territoires transformés en réserves naturelles.
Vivant désormais dans la pauvreté la plus extrême, squattant au delà des limites d’un territoire qui était autrefois le leur, ils sont devenus dépendants de la mendicité et du travail à bas salaire pour des tiers.
En 1999, le Parc national de Campo Ma’an a été créé en ‘compensation’ des dommages environnementaux causés par l’oléoduc Tchad-Cameroun.
Non seulement les chasseurs-cueilleurs bagyeli ont perdu leurs terres mais ils sont interdits d’accès dans les parcs, forcés de se sédentariser et de pratiquer l’agriculture sans qu’aucun d’entre eux n’ait été consulté.
En ce qui concerne les parcs du lac Lobeke et de Boumba-Bek au Cameroun, Global Environment Facility – l’un des bailleurs de fonds – a récemment appris que plusieurs communautés baka ont été déplacées et que plus de 8 000 personnes qui prélevaient leurs ressources alimentaires dans cette région en ont été affectées.
Le Japon est loin d’être l’endroit le plus heureux sur terre, mais le peuple japonais a tout de même la réputation d’être gentil et hospitalier. Il n’est pas rare pour les étrangers de revenir d’un séjour au Japon avec plusieurs anecdotes sur l’incroyable service clientèle ou la bonté des japonais rencontrés au hasard dans la rue.
Les étrangers ne sont pas les seuls à avoir droit à des actes de bonté, les Japonais peuvent également être aimables entre eux (bien que ce ne soit pas une chose exclusive au Japon, soyons honnête). Voici quelques histoires racontées par des Japonais sur Twitter qui vous feront chaud au cœur.
« Hier, un chauffeur-livreur de l’entreprise Yamazaki Baking est venu décharger le contenu de son camion et a demandé aux automobilistes [coincés dans une tempête de neige] d’en prendre autant qu’ils voulaient. » (Ce tweet date de Février 2014, lors d’une chute de neige record.)
« Mon petit frère est d’habitude un peu distant. Aujourd’hui, après avoir regardé l’animé Summer Wars ensemble, je pensais qu’il était allé se coucher à l’étage, mais peu de temps après, lorsque je suis allé dans ma chambre, je suis tombé sur ça. »
Le message dit: « Désolé, il est tard ! Voici un cadeau pour célébrer la fin de tes examens scolaires ! Ne dis rien à maman. »
« Je rentrais de mon travail à temps partiel lorsque je suis tombé sur mon petit frère en train de dormir sur le sol. Quand j’ai demandé à ma mère et mon père ce qu’il se passait, ils ont dit qu’il avait insisté pour attendre mon retour ici et s’est endormi. »
4. La bonté d’un inconnu
こんなにいい人が世の中にはいるんだ。
Un papier dans le vélo indique : « J’ai accidentellement renversé votre vélo et cassé votre sonnette. Je suis vraiment désolé. »
Renverser les vélos est extrêmement fréquent et plus ou moins inévitable dans les espaces de stationnement pour vélos au Japon.
« Lorsque j’ai mis l’argent pour les frais de fournitures scolaires de mon enfant dans une enveloppe, j’ai réalisé qu’il me manquait 10 yens. Soudain, ma fille, dont l’argent de poche est de seulement 40 yens, m’a donné ce papier avec une pièce de 10 yens à l’intérieur. » Le mot dit : « Maman, il te manque 10 yens n’est-ce pas ? Je te les donne. »
« Mon petit frère n’arrêtait pas de faire des allers-retours dans ma chambre alors que j’essayais d’étudier pour les examens. Au moment où j’étais sur le point de lui dire d’arrêter de me déranger, il est venu à nouveau et m’a dit de fermer les yeux. Lorsque je l’ai fait, il a posé ce bracelet dans ma main et m’a dit: « J’espère que tu auras tes examens ! » J’en ai presque pleuré. »
« Il y a environ une semaine, j’ai posté un tweet racontant que j’avais prêté un jeu de Nintendo à un autre enfant durant l’école primaire et qu’il ne me l’avait jamais rendu. Même si plus de 25 ans ont passé, il a réussi à voir ce tweet, a trouvé mon adresse et me l’a renvoyé par la poste ! »
Alors qu’ils séjournaient dans un hôtel, situé près d’une salle de concert, pour la venue de Paul McCartney qui a finalement été annulée, ils ont trouvé cette note du personnel sur leur porte :
« Nous sommes triste d’entendre que le concert auquel vous étiez impatient d’assister a été annulé. Nous espérons que vous relaxer dans votre chambre vous aidera à vous sentir un peu mieux ! Ce n’est pas grand-chose mais nous vous avons préparé quelques biscuits. Nous espérons que vous rencontrerez Paul un jour ! »
11. Des collègues sympathiques
今日から社会人だうわーって思いながら出社したけど、机案内されていったら元気でた
Alors qu’il vient de débuter un nouvel emploi, un japonais a trouvé sur son bureau des friandises formant le mot « Welcome ».
« Je travaille dans un parc d’attractions pour jeunes enfants. Une partie de mon travail consiste à faire semblant d’être poignardé ou de mourir sous leurs coups de feu. L’autre jour, j’ai trouvé un mot de mon patron disant : « Vous mourrez avec grâce. », accompagné de cartes-cadeaux ! »
Une pancarte chez un détaillant alimentaire explique que la marque sur la gauche signifie que l’employé qui la porte est malentendant, et demande aux clients de parler plus lentement et de pointer du doigt les articles qu’ils désirent.
« En rentrant aujourd’hui à la maison j’ai vu ma fille de 3 ans pleurer et s’excuser pour avoir fait tomber accidentellement ma 3DS en descendant les escaliers. Mais le fait qu’elle a essayé de réparer la casse et les rayures avec ses autocollants m’a presque fait pleurer. Je pense que je vais la garder comme ça ! »
« Une personne debout en face de moi dans le train m’a donné discrètement cette note [ la note dit : « Votre braguette est peut-être ouverte »]. J’ai baissé les yeux et, bien sûr, elle l’était. »
16. A la recherche du bonheur
こんな担任やと幸せやな。
Un professeur a écrit sur le tableau un message pour ses étudiants diplômés :
« Votre mission : trouver le bonheur. Le temps que vous arriviez à accomplir cette mission, je serai probablement déjà dans le ciel. Rien ne presse. Mais un jour, là-haut, laissez-moi vous entendre dire : « je l’ai trouvé ». Je vous attend »
Du haut de ses 26 ans, Teddy est le chat le plus vieux d’Australie et il est encore en pleine forme. Sa propriétaire a livré les secrets de sa longévité record. Teddy est un joli chat noir qui vit près de Melbourne en Australie. En le regardant, il est impossible d’imaginer qu’il est né en 1991. Du haut de ses 26 ans, il est le chat le plus vieux d’Australie et peut-être bien du monde.
Fran English a adopté Teddy en 2014 lorsque son précédent maître est parti en maison de retraite et qu’il n’était plus capable de s’occuper de lui. Cette Australienne a été très étonnée lorsqu’elle a constaté en regardant les informations contenues dans la puce de l’animal qu’il était né le 21 mars 1991.
Du soleil, des douches et du romarin Malgré son âge, Teddy est encore en pleine forme. Selon sa propriétaire, il a des habitudes bien ancrées : prendre des bains de soleil, manger du romarin dans le jardin et prendre une douche tous les jours. Est-ce là que se cache le secret de sa longévité ? Rien n’est moins sûr. Outre le romarin, il affectionne également une boîte de thon le matin et de la viande de kangourou le soir. Teddy est actuellement le chat le plus vieux d’Australie. Sa propriétaire croit qu’il pourrait être le chat le plus vieux vivant actuellement sur Terre. Elle a d’ailleurs soumis sa candidature au Guinness World Records. Record à battre : 38 ans S’il y a des chances pour que Teddy soit actuellement le doyen des chats, il lui reste encore de nombreuses années à vivre pour battre le record du monde de longévité pour un chat. En effet, le chat le plus vieux de l’histoire s’appelait Creme Puff. Il est mort le 6 août 2005 à l’âge de 38 ans et trois jours !
En raison de la baisse du taux de natalité, le déclin de la population est devenu un problème majeur au Japon.
C’est pourquoi, chaque naissance se doit d’être célébrée de la plus belle des manières. A Tokyo, une clinique propose justement un accouchement digne d’une reine.
Située dans le quartier de Kichijoji, la clinique Mizuguchi propose un pôle gynécologie-obstétrique de premier ordre.
L’établissement souhaite appliquer le concept du luxe et du sur-mesure aux accouchements et avec l’aide de ses « coordinateurs de naissance » souhaitent répondre aux moindres désirs des jeunes mamans afin de leur offrir un accouchement inoubliable.
En plus de s’occuper de la surveillance de la grossesse et de pratiquer des accouchements, la clinique propose aux futures-mamans, qui souhaitent le summum du luxe, de profiter de leur formule « Elizabeth ».
Tirant son nom de l’impératrice Elisabeth d’Autriche, le monarque du 19ème siècle qui fut couronné à l’âge de 17 ans, cette formule comprend en plus des soins prénatals et postnatals, une suite digne d’une reine.
Pourquoi partager sa chambre
lorsqu’on peut profiter d’une suite ?
En plus de profiter du doux confort de cette suite, la clinique propose aux jeunes mamans un diner de célébration, digne d’une restaurant gastronomique.
A vous la viande saignante et le thé
que vous deviez éviter lors de votre grossesse !
Quitte à être « too much », la clinique va jusqu’au bout de son idée en fournissant également des tenues dans le thème.