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Trump : ses propos les plus controversés


Le milliardaire Donald J. Trump, magnat de l’immobilier et 45e président des États-Unis, est réputé pour ne pas avoir la langue dans sa poche. En entrevue, en campagne, sur les réseaux sociaux et même lors de déclarations officielles, Trump tient des propos qui suscitent de vives réactions. Voici quelques-unes de ses (nombreuses) citations les plus controversées.
  • « Il y avait des gens qui se réjouissaient de l’autre côté du New Jersey, là où il y a une large population arabe. Ils se réjouissaient lorsque le World Trade Center s’est écroulé. »

« There were people that were cheering on the other side of New Jersey, where you have large Arab populations. They were cheering as the World Trade Center came down »

Au palmarès de ses citations les plus controversées, on retient cette véhémente affirmation concernant les attentats du 11 septembre 2001. Une semaine après les attentats de Paris, en novembre 2015, Trump revient sur ce qu’il aurait vu de ses propres yeux le 11 septembre 2001, dans la ville de Jersey… mais que personne d’autre n’a vu.

« Sorry losers and haters, but my I.Q. is one of the highest – and you all know it! Please don’t feel so stupid or insecure, it’s not your fault. »

Assurance ou égo démesuré ? Son compte Twitter permet de se rendre compte à quel point Trump a une haute estime de lui-même, comme en témoigne cette citation de 2013.
  • « Quand le Mexique nous envoie ses gens, il n’envoie pas les meilleurs. Il nous envoie ceux qui posent problème. Ils apportent avec eux la drogue et le crime. Ce sont des violeurs. »

« When Mexico sends its people, they're not sending their best. ... They're sending people that have lots of problems, and they're bringing those problems with us. They're bringing drugs. They're bringing crime. They're rapists. »

On connaît la relation tumultueuse qu’entretient Trump avec le Mexique. Dans son discours annonçant sa candidature à l’élection présidentielle de 2016, Trump accuse les Mexicains d’être des « violeurs » et des « criminels ». Ses idées « phares » pour mettre fin au crime et à la drogue : la lutte à l’immigration et la construction d’un mur de quelque 3000 km entre les deux pays.
  • « Miss Peggy la cochonne », « Machine à manger » et « Miss femme de ménage »

« Miss Piggy », « Eating machine » et « Miss Housekeeping ».

Ces propos ont été tenus à l’endroit d’Alicia Machado, Miss Univers 1996. Lorsqu’elle prend du poids dans l’année suivant sa victoire, Donald Trump, alors propriétaire du concours de beauté, ne cesse d’insulter la jeune femme sur sa nouvelle silhouette et sur ses origines hispaniques. C’est d’ailleurs assez caractéristique du président républicain d’utiliser des surnoms insultants lorsqu’il s’attaque à quelqu’un.
  • « Ce que je dis c’est ce que je dis. »
 
« What I say is what I say. »

C’est l’explication qu’a donné Donald Trump lors du premier débat républicain du 7 août 2015, lorsqu’on lui a demandé si sa façon de parler des femmes était celle que devrait avoir un président. Autrement dit, il joue selon ses propres règles et ne s’excusera pas.
  • Concernant les patrouilles dans les quartiers musulmans : « J'appuierais cela à 100 %. »
 

« I would support that 100 percent. »
À la suite de l’attaque terroriste à l’aéroport de Bruxelles en mars 2016, Trump appelle les États-Unis à se munir de brigades de surveillance pour patrouiller dans les quartiers musulmans aux Etats-Unis.
  • « Les attraper par la cha***. »
 
« Grab them by the pussy. »

En voici une tristement célèbre. Dans une vidéo de 2005, on peut entendre le milliardaire expliquer au présentateur Billy Bush que lorsque tu es riche et célèbre, les femmes te laissent faire ce que tu veux. La vidéo, dévoilée en 2016, souleva une onde de choc, mais n’empêcha pas l’élection du candidat républicain.
  • « Pocahontas »

C’est le surnom que Trump a plusieurs fois utilisé pour désigner Elizabeth Warren, la sénatrice du Massachusetts aux ascendances amérindiennes. Trump accuse ainsi la sénatrice démocrate de mentir sur son héritage pour en tirer avantage. Ce propos raciste a encore été utilisé par le président le 3 novembre dernier, alors même que se déroulait aux États-Unis le mois de l’histoire des Autochtones.
  • Concernant l’avortement : « Il doit y avoir une certaine forme de punition. »

« There has to be some form of punishment. »
Connu pour sa position pro-vie en matière d’avortement depuis son ascension dans le clan républicain, Trump s’est positionné, en 2016, en faveur d’une peine pour les femmes qui auraient recours à cette procédure si celle-ci était déclarée illégale. Sa position change continuellement depuis.


  • « Euh, Pardon ? »


« Uh, excuse me? »
Dans une déconcertante entrevue accordée au New York Times à propos de la politique étrangère américaine, en mars 2016, Trump se plaint d’une situation injuste et inacceptable : l’Iran achète des avions de tous les pays sauf des États-Unis. Le journaliste lui mentionne alors que les lois américaines interdisent une telle transaction. Trump, visiblement pas au fait de la législation américaine, rétorque alors « Pardon ? » À propos des sanctions en vigueur, il ajoute même : « C’est vraiment stupide ».

  • « Il savait dans quoi il s’embarquait. 

 

« He knew what he signed up for. »
Ce qui devait être un simple appel de réconfort et de sympathie à la veuve d’un jeune soldat américain tué au Niger, en octobre 2017, a viré au scandale. Manquant gravement de tact, Trump aurait affirmé que le soldat savait dans quoi il s’embarquait.



  • « Comment Hilary Clinton peut-elle penser satisfaire les États-Unis si elle ne satisfait même pas son mari ? 

« If Hilary Clinton can’t satisfy her husband what makes her think she can satisfy America? »

Mais quel est le lien ? Bien sûr, Hilary Clinton pouvait s’attendre à certaines attaques de la part de son rival dans la course présidentielle. Trump frappe fort, très tôt, très bas et gratuitement comme le démontre ce tweet du 16 avril 2015.
  • « J’aime les gens qui n’ont pas été capturés. »

« I like people who weren’t captured. »
Une autre polémique éclate en juillet 2016 lors du Family Leadership Summit dans l’Iowa, lorsque Donald Trump conteste le statut de héros de John McCain, ancien combattant qui fut prisonnier lors de la guerre du Vietnam. Trump affirme que si c’est un héros de guerre c’est seulement parce qu’il a été capturé. Une véritable insulte envers McCain lorsqu’on connaît l’honneur réservé aux anciens combattants américains.
  • « Si Ivanka n’était pas ma fille, peut-être que je la fréquenterais. »
 

« If Ivanka wasn't my daughter, perhaps I'd be dating her. »
Interviewé à l’émission The View sur la chaîne ABC en mars 2006, Trump fait cette remarque étrange et déplacée concernant sa fille. L’objectivation sexuelle d’Ivanka Trump fait d’ailleurs souvent la une. Déjà, lors d'une interview à la radio en 2004, il trouvait approprié qu’Howard Stern qualifie Ivanka de « piece of ass ».
  • « J’ai une très bonne relation avec les noirs. »

« I have a great relationships with the blacks. »
C’est la réponse que Trump donne, en 2011, sur les ondes du Talk1300 Radio Show, lorsque l’animateur Fred Dicker l’interroge sur sa relation avec les citoyens afro-américains.
  • « Toutes les participantes de The Apprentice flirtaient avec moi, volontairement ou non. Il faut s’y attendre. »

« All of the women on The Apprentice flirted with me – consciously or unconsciously. That’s to be expected. »
Ces propos sur le charme légendaire de Trump se trouvent dans le livre (dont il est l’auteur) Trump : How to Get Rich, paru en 2004
.
  • « Une grande part de ma beauté, c’est que je suis très riche. »

« Part of the beauty of me is that I’m very rich. »
En 2011, alors qu’il envisageait de sauter dans la course présidentielle de 2012, Trump confesse à l’émission Good Morning America, sur la chaîne ABC, que son argent est une de ses plus belles qualités. Il se disait alors prêt à dépenser 600 millions de dollars de sa fortune personnelle pour financer sa campagne.
  • « Il est possible de contracter le sida en embrassant quelqu’un. »

« You may get AIDS by kissing. »
Infamie et désinformation sur les ondes radiophoniques d’Howard Stern en 1993, où Donald Trump affirme qu’il est possible de contracter le sida en embrassant quelqu’un.
  • « Rendons sa grandeur à l’Amérique. »
 

« Make America Great Again. »
Popularisé en 2016, lors de la campagne présidentielle, le slogan de Trump n’est en fait absolument pas original. Il s’agit de la reprise d’un slogan lancé par Ronald Reagan en 1980. Plus d'un an après l’élection de Trump, l’heure du bilan a sonné. Scandales, insultes, misogynie, repli sur la scène internationale, recul en environnement… un bilan peu reluisant pour les États-Unis.
 

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