Il a failli disparaître des falaises côtières de Bretagne où il niche. Grâce à ses capacités d’adaptation, le grand corbeau réapparaît dans la région. Enfin une bonne nouvelle pour la nature.
Alors comme ça, le grand corbeau est à la reconquête de la Bretagne ?
Après des années de déclin, sa population augmente à nouveau. Dans les années quatre-vingt, nous comptions 70 couples. En 1997, on était tombés à 31 couples. Les années suivantes, leur nombre diminuait sans cesse. On a même entrevu qu’il disparaisse du territoire breton.
La Bretagne est-il le seul lieu où on le trouve en France ?
Une population est également présente dans les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées.
Pourquoi a-t-il failli disparaître ?
Autrefois, les corbeaux étaient présents partout en France, il nichait dans les arbres. Mais il a été beaucoup tué. Le corbeau avait une mauvaise réputation, liée aux champs de bataille et à la mort. Grand d’1,10 m d’envergure, il faisait malheureusement un beau trophée… C’est un charognard, il débarrasse la nature des cadavres. Mais il tape de temps en temps dans la basse-cour, un caneton ou un poussin. Il a donc été souvent empoisonné. Il n’est resté que les couples nichant dans les falaises, inaccessibles.
L’apparition du sentier côtier a eu un impact négatif…
Le grand corbeau a vécu une deuxième régression, lors de la mise en place du sentier côtier. Nos falaises étaient jusqu’alors très protégées. Une loi a imposé la mise en place de ces sentiers, sans penser que cela donnait une vue plongeante dans les nids. Au fur et à mesure que le sentier côtier se mettait en place, le corbeau disparaissait.
Comment se fait-il alors que sa population retrouve de la vigueur ?
Le grand corbeau s’est adapté. C’est un animal qui a un niveau de QI très élevé, comme le perroquet. Ils comprennent les phénomènes. Les corbeaux ont trouvé des falaises dans les carrières de granulats. Les couples ont donc recolonisé le centre de la Bretagne. Aujourd’hui, deux tiers d’entre eux nichent dans les carrières. Résultat : la population atteint quasiment les 70 couples.
Il s’est donc sauvegardé par lui-même, sans aide de l’homme ?
C’est cela. Aujourd’hui, tout un réseau de bénévole suit cette population. Des Côtes-d’Armor et du Finistère nord, elle s’implante maintenant jusqu’au Morbihan et un couple pionnier vient d’arriver à Dinan. Nous travaillons aussi en étroite collaboration avec l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction, le syndicat des professionnels des carrières.
Après des années de déclin, sa population augmente à nouveau. Dans les années quatre-vingt, nous comptions 70 couples. En 1997, on était tombés à 31 couples. Les années suivantes, leur nombre diminuait sans cesse. On a même entrevu qu’il disparaisse du territoire breton.
La Bretagne est-il le seul lieu où on le trouve en France ?
Une population est également présente dans les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées.
Pourquoi a-t-il failli disparaître ?
Autrefois, les corbeaux étaient présents partout en France, il nichait dans les arbres. Mais il a été beaucoup tué. Le corbeau avait une mauvaise réputation, liée aux champs de bataille et à la mort. Grand d’1,10 m d’envergure, il faisait malheureusement un beau trophée… C’est un charognard, il débarrasse la nature des cadavres. Mais il tape de temps en temps dans la basse-cour, un caneton ou un poussin. Il a donc été souvent empoisonné. Il n’est resté que les couples nichant dans les falaises, inaccessibles.
L’apparition du sentier côtier a eu un impact négatif…
Le grand corbeau a vécu une deuxième régression, lors de la mise en place du sentier côtier. Nos falaises étaient jusqu’alors très protégées. Une loi a imposé la mise en place de ces sentiers, sans penser que cela donnait une vue plongeante dans les nids. Au fur et à mesure que le sentier côtier se mettait en place, le corbeau disparaissait.
Comment se fait-il alors que sa population retrouve de la vigueur ?
Le grand corbeau s’est adapté. C’est un animal qui a un niveau de QI très élevé, comme le perroquet. Ils comprennent les phénomènes. Les corbeaux ont trouvé des falaises dans les carrières de granulats. Les couples ont donc recolonisé le centre de la Bretagne. Aujourd’hui, deux tiers d’entre eux nichent dans les carrières. Résultat : la population atteint quasiment les 70 couples.
Il s’est donc sauvegardé par lui-même, sans aide de l’homme ?
C’est cela. Aujourd’hui, tout un réseau de bénévole suit cette population. Des Côtes-d’Armor et du Finistère nord, elle s’implante maintenant jusqu’au Morbihan et un couple pionnier vient d’arriver à Dinan. Nous travaillons aussi en étroite collaboration avec l’Union nationale des industries de carrières et matériaux de construction, le syndicat des professionnels des carrières.
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