Août 2012, la sonde Voyager 1 quitte le Système solaire et s’enfonce vers l’infini sombre et glacé de l’espace intersidéral. Depuis son lancement en 1977 – avant même l’apparition des ordinateurs personnels – Voyager-1 a parcouru quelque 21 milliards de km, soit trois à quatre fois plus que la distance qui nous sépare de Pluton, que la sonde New Horizons survola d’ailleurs en 2015.
En pénétrant là où aucun objet terrestre ne s’est jamais aventuré, au milieu de débris d’étoiles, mortes il y a des millions d’années, le petit engin de la NASA a ouvert une nouvelle ère dans l’exploration spatiale, à la conquête d’autres étoiles. Mais il faudra être patient, car malgré une vitesse de 55 000 km/h, il ne devrait atteindre le prochain astre (Gliese 445) que d’ici… 40 000 ans!
En médecine, de nouveaux champs du possible se sont ouverts grâce à l’impression en trois dimensions. Cette révolution médicale est déjà une réalité, pour les chirurgiens notamment, qui peuvent ainsi préparer au mieux leurs interventions, mais aussi fabriquer des implants sur mesure pour leurs patients. La première greffe complète réalisée avec cette technique a eu lieu fin 2011.
La mâchoire inférieure d’une octogénaire a alors été substituée par une prothèse en titane. En 2013, un implant dérivé du polyéther a également permis de remplacer 75% du crâne d’un patient. Si la bio-impression de tissus et de muscles est déjà de l’ordre du possible, il faudra néanmoins attendre encore quelques années avant de pouvoir envisager une transplantation chez l’homme.
La physique quantique est considérée comme l’une des théories majeures du XXe siècle, avec la relativité générale. Mais comment et pourquoi est-elle née ?
Comment est née la physique quantique ?
La Physique Quantique... C'est quoi ? Petit film pédagogique pour les novices. Il n'est pas parfait mais l'ensemble donne une bonne approche de cette science de l'infiniment petit, ce monde encore mystérieux qui remet en question notre notion de l'espace, du temps et de la causalité.
Au XVIIIe siècle, lorsque Moulay Mohammed Ben Abdellah voulait transformer Mogador en une ville cosmopolite, il avait choisi pour cette mission son conseiller Samuel Sumbal. Ministre des Affaires étrangères et diplomate au Danemark, il tombera lui aussi en disgrâce et meurt empoisonné à Tanger.
En 1757, Moulay Mohammed Ben Abdellah, dit ultérieurement Mohammed III, monte sur le trône pour succéder à son père. Pour accompagner les ambitions du nouveau sultan alaouite et ses projets de transformer les ports de l’empire chérifien en une plateforme de commerces et d’échanges, il fallait trouver un puissant conseiller capable à la fois de parler aux Marocains et aux étrangers.
Il nomme ainsi Samuel Sumbal, un juif ayant effectué ses études de français à Marseille, et Naguid de la communauté juive marocaine, au poste de conseiller. Il était alors un interprète, fin connaisseur des relations extérieures et disposait déjà de la confiance de la communauté juive marocaine à l’époque du sultan Moulay Abdellah. Il parlait surtout couramment l’arabe, le français et l’espagnol. D’abord conseiller, Samuel Sumbal saura confirmer la confiance de Mohammed III en lui, ce qui lui permet de devenir ministre des Affaires étrangères du sultan alaouite et sa main droite pour les commerces et l’économie. Une contribution remarquable à l’édification de Mogador
Dans son ouvrage intitulé «The Sultan's Jew : Morocco and the Sephardi World» (Editions Stanford University Press, 2002), Daniel J. Schroeter souligne, citant une histoire racontée par la communauté juive d'Essaouira, comment le puissant conseiller de Moulay Mohammed Ben Abdellah s’était occupé de choisir, en 1766, les représentants de dix des familles juives les plus importantes du Maroc pour devenir le cœur battant du commerce dans la nouvelle ville Mogador. «Le sultan avait accordé des privilèges spéciaux à ces marchands juifs. Que ce soit Sumbal ou non qui ait choisi des familles de marchands juifs spécifiques pour habiter la nouvelle ville est incertain, mais ses liens officiels avec Essaouira sont confirmés par les preuves», précise l’historien. Il se base, en autres, sur une lettre écrite par le consul de France à Rabat, Louis Chénier depuis Marrakech en 1768, où il affirmait que Sumbal rassemblait des marchands d'Essaouira et d'Agadir.
Le Sultan Moulay Mohammed Ben Abdellah
C’est grâce au travail de Samuel Sumbal que la ville deviendra un port cosmopolite. «Essaouira était rapidement devenu le port maritime marocain le plus actif. Des marchands européens, musulmans et juifs y ont construit des maisons, attirés par les promesses d'assouplissement des droits de douane», précise Daniel J. Schroeter.
Et pendant de nombreuses années, Samuel Sumbal était aussi la figure prééminente des relations étrangères devant les tribunaux de Moulay Abdellah et Sidi Mohammed Ben Abdellah. D’ailleurs, ce dernier ne manquera pas de le dépêcher au Danemark pour empêcher une crise diplomatique avec ce pays après qu’un membre de la famille Buzaglo ait été impliqué dans un fiasco ayant conduit le sultan à emprisonner le représentant du gouvernement danois au Maroc et de condamner à mort des commerçants juifs responsables de cette affaire, comme le rapporte Cecil Roth dans «The Amazing Clan of Buzaglo».
Une version relayée aussi par Yaacob Dweck dans «Dissident Rabbi : The Life of Jacob Sasportas» (Editions Princeton University Press, 2019), qui affirme que «Samuel Sumbal était un diplomate juif envoyé par le sultan marocain au roi du Danemark Frederick V». «Sur le chemin de Copenhague, Sumbal s'était arrêté à Altona-Hamburg-Wandsbek où il avait rencontré Eibeschutz et Buzaglo. Deux des frères de ce dernier étaient emprisonnés à l'époque par le sultan marocain et il aurait demandé que Sumbal plaide leur cause devant la cour danoise», explique-t-il. Si la mission diplomatique de Sumbal sera couronnée de succès, celle d’intervenir pour les Buzaglo restera un mystère.
La ville d'Essaouira
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Une vie difficile et une fin tragique
Mais si Samuel Sumbal avait tout à la portée de main, il aurait commis certaines erreurs. Daniel J. Schroeter raconte en effet que le puissant conseiller juif aurait «également tenté de gagner la faveur des puissances étrangères et a reçu de leur argent en échange de services». «Cela lui a permis d'acheter des propriétés considérables. Des individus auraient été contraints de lui vendre des biens par peur, donnant lieu à des poursuites devant les tribunaux rabbiniques, dans un cas trente ans après la vente d'une maison et après le décès des deux parties», explique l’auteur.
L’histoire raconte aussi que Samuel Sumbal, de peur de la colère de Moulay Mohammed Ben Abdellah, aurait transféré ses biens à Genova, en Italie en 1780, puis aurait tenté de fuir le pays. «Georg Host, agent de la Danish African Company, avait raconté qu'ayant été condamné à une amende de plusieurs milliers de piastres par le sultan, il est parti pour la Guinée avec un "cercueil bien rempli" d'argent, déguisé comme un musulman».
Des juifs marocains
Le conseiller juif du sultan aurait été trahi par des musulmans qui voulaient lui voler ses effets personnels. Il était ainsi amené à Essaouira enchaîné et conduit par la suite à Marrakech. Il y purgera une peine de quatre mois avant d’être transféré à Salé. Ce n’est qu’après avoir payé une amende de six mille piastres qu’il sera gracié par le sultan et autorisé à réintégrer le poste de premier secrétaire.
Mais peu de temps après cet indicent, Samuel Sumbal perdra la vie empoisonné. Il décède ainsi à Tanger, en 1782. Georg Host décrit aussi la tristesse du sultan suite à cette disparition. «La mort de Samuel Sumbal le plongeait fréquemment dans un état de désarroi ; il lui manquait beaucoup et ne trouva personne qui pourrait s'occuper de ses affaires avec la même diligence et l'intelligence de ce juif», conclut-il.
Les Moken sont un des derniers peuples nomades de la planète. Ils vivent sur l'eau et se jouent des frontières entre la Thaïlande et la Birmanie. Leur particularité ? Ce sont des nageurs d’exception et ils peuvent voir sous l’eau. Un reportage aquatique et singulier.
L’archipel birman des Mergui a longtemps été interdit aux étrangers. Aujourd’hui, cette constellation de 800 îlots, l’une des dernières terrae incognitae du globe, s’entrouvre. Enfin ou hélas ?
Les Mokens de Birmanie constitue un groupe ethnique de nomades marins qui na jamais été approché par les occidentaux excepté les membres du MAP (Mergui Archipelago Project) lors de leurs précédentes expéditions. Ils vivent au sein de l'archipel de Mergui, région du Sud de la Birmanie comprenant 800 îles, qui reste fermé aux étrangers depuis plus de 50 ans.
Jacques Ivanoff possède une autorisation exceptionnelle auprès des autorités birmanes qui lui permet de naviguer au sein de cet archipel. Pour la première fois cette année, la junte la autorisé à naviguer de Mergui jusquà Rangoon. Nous avons pu filmer cette aventure moderne dans un des pays les plus fermé du monde où sévit un régime dictatorial depuis plus de 45 ans : la Birmanie. Ainsi à titre unique, une caméra a pu rentrer dans cette région fermée.
Jacques Ivanoff est un personnage unique : il a découvert sa passion pour cette peuplade en partant sur les traces de son père décédé dans des conditions mystérieuses chez les Mokens dans les années 70. Il a vécu parmi les Mokens de Thaïlande au début des années 80 et il n'est devenu ethnologue qu'au début des années 90 après avoir fait son « terrain d'étude». il est aujourdhui le seul occidental à parler le moken.
Cette expédition, son dernier voyage, doit se conclure par une exposition organisé à Rangoon (Capitale de la Birmanie). Tout au long de ce périple, il tentera de collecter les objets représentatifs de la culture moken malgré les difficultés inhérentes à ce type de projet au sein dune dictature militaire. L'exposition, dédiée à son père, doit clôturer le travail de deux générations dIvanoff chez les Mokens - plus de 45 ans de travaux. Filmer Jacques lors de ce dernier voyage revenait aussi à capter les mémoires et confidences d'un ethnologue qui enterre son terrain : Les mokens sont les derniers hommes libres, ils vivent sous une dictature dans l'un des pays les plus fermé du monde.
L'exploration de l'archipel se fait à l'aide d'un cargo traditionnel birman accompagné d'un équipage de 6 birmans et de deux capitaines. Les moyens de navigation sont rudimentaire : à vue avec carte et boussole. A bord : notre ethnologue, un artiste suisse et de son fils qui gèrent la vie sur le bateau, une photographe et un étudiant en anthropologie qui assiste jacques dans ses travaux.
L'expédition est encadrée par un guide officiel birman (membre du Ministère du tourisme). Celui ci sert de traducteur, négocie les permis et les autorisations de déplacements et fait un rapport détaillé des activités de l'expédition auprès de son ministère.
Lors de ce voyage nous croiserons 6 groupes de Mokens - dont 2 sédentarisés. Nous suivrons leurs activités de collectes (oursins, huîtres et vers de sable), de chasse (tortue), de fabrication (bateau Moken, maquettes pour l'exposition, poteaux aux esprits, charbon de bois, lance et harpon, déforestation), nous observerons leurs relations avec Jacques, les birmans et le tokay (intermédiaire qui achète leurs produits), leurs vies en groupe et au sein de l'archipel.
Ce voyage en mer démarre à Victoria Point (ville à l'extrême sud de la Birmanie frontalière avec la Thaïlande), se poursuit à travers l'exploration de l'archipel de Mergui à la recherche de flottilles mokens puis s'achève par la traversée de la Mer dAndaman de Mergui jusquà Rangoon (lieu ou les objets collectés doivent être déchargé en vue de l'exposition). Ce périple, difficile à organiser, est riche en aventures et rebondissements aussi bien de la part du régime birman (négociation avec les autorités, contrôle des militaires, coup d'état avorté) que des rencontres avec les nomades mokens et les pêcheurs birmans.
Ils sont désormais craints dans plusieurs régions à cause de leur tendance à pourchasser en groupe sans relâche et de façon agressive leurs victimes sur de longues distances.
L’araignée phoneutria
Voici l’araignée la plus venimeuse du monde entier, selon le livre des records Guinness.
Le boomslang
Le venin du boomslang est une toxine qui freine la coagulation du sang. En d’autres mots, les victimes meurent lentement le temps qu’elles se vident de leur sang par les pores de la peau.
Le buffle d’Afrique
En Afrique, on dit qu’il fait des veuves et est responsable de la mort de plus de gens chaque année que n’importe quel autre animal de ce continent.
Le conus
Une seule goutte du venin de cet animal suffit à tuer 20 vies humaines. On dit que si vous êtes touché par cette créature, vous aurez juste assez de temps pour fumer une cigarette avant d’arrêter de respirer.
Le crocodile marin
Afin de tuer sa nourriture, le crocodile marin utilise une technique appelée «le rouleau de la mort» où il fait rouler sa proie continuellement dans l’eau jusqu’à ce que celle-ci se noie et se démembre par la suite.
La cuboméduse
Elle tue plus de gens chaque année que les requins, les crocodiles et le poisson pierre combinés. Cette méduse est reconnue comme étant le plus venimeux du monde.
Le dragon de Komodo
Ce sont des chasseurs hors pairs et resteront immobiles jusqu’à ce que sa proie s’approche. Après quoi, ils chargent, arrachent sa gorge et se retire le temps que cette dernière se vide de son sang.
L’éléphant d’Afrique
L’éléphant est l’animal terrestre le plus grand et il peut devenir très agressif. Ils peuvent même piétiner un ou deux rhinocéros jusqu’à les tuer.
Le grand requin blanc
Ils s’intéressent aux bateaux, planches de surf et aux humains, bref, à tout ce qui flotte. Contrairement à la croyance populaire, ils ne sont pas vraiment mangeurs d’hommes. L’humain étant trop osseux, il vous laisse saigner dans l’eau après une bouchée.
La grenouille poison
Cette grenouille contient assez de poison pour tuer une armée de 20,000 souris. Et pour empirer les choses, son venin se trouve à la surface de sa peau.
L’hippopotame
Ils sont reconnus pour attaquer les humains sans aucune provocation même au point de détruire des véhicules.
La hyène
Les hyènes ont la réputation de chasseuses d’homme et cette tendance semblent augmenter en temps de guerre et de maladies étant donné leur intérêt pour les cadavres humains.
Le léopard
Quand ces créatures dangereuses sont blessées, elles deviennent encore plus dangereuses. De plus, elle présente une force spectaculaire.
Le lion d’Afrique
Certains lions sont reconnus pour chercher des humains comme proie. Un cas connu au Kenya en 1898 où un lion avait tué et décapité 28 travailleurs de chemins de fer sur une période de 9 mois.
La mamba noire
En Afrique, elle est la source de plusieurs mythes et légendes et est reconnue comme étant très agressive, rapide et elle attaque sans aucune provocation.
La mouche Tse tse
Cette énorme mouche buveuse de sang est porteuse de la maladie du sommeil en Afrique et est indirectement responsable de la mort d’un quart de millions de personnes chaque année.
Le moustique
On estime que les moustiques transmettent des maladies à plus de 700 millions de gens annuellement qui se résultent par 2 à 3 millions de morts chaque année.
L'ours polaire
L’ours polaire Il n’a pas de prédateur naturel et il mange tout ce qui contient un peu de viande, incluant les autres ours polaires.
Le poisson ballon
Considéré comme l’un des vertébrés les plus poisons du monde, il paralysera votre diaphragme et arrêtera votre respiration.
Le poisson pierre
Aussi connu comme le poisson le plus venimeux qui soit. Si vous marchez sur une épine, cela vous coûtera au mieux votre jambe et au pire, votre vie.
La pieuvre à anneaux bleus
De la taille d’une balle de golf, cette pieuvre a beau être petite, mais elle contient assez de venin pour tuer 26 adultes et il n’y a aucun antidote.
Le rhinocéros
Les rhinocéros n’ont pas une bonne vue et sont faciles à énerver et dès qu’ils vous ont dans la mire, il peut être très difficile de vous échapper car il court beaucoup plus vite que vous.
Le rôdeur mortel
Ce scorpion hautement venimeux se retrouve dans le nord de l’Afrique et au Moyen-Orient et est responsable de plus de 75% des morts reliés aux scorpions chaque année.
La vipère tapis
Elle est responsable de la majorité des morts relies aux serpents dans le monde, cette vipère utilise une toxine similaire à celle du Boomslang.
Il y a les animaux qu’on peut cajoler et avec qui on peut jouer. Et il y a ceux qu’il est préférable de regarder de loin.
Le plus grand reptile vivant du monde est le crocodile marin. Il vit en Australie du nord, sur la côte orientale de l’Inde et certaines parties de l’Asie du Sud-Est. Le crocodile marin mâle adulte fait environ 4,5 à 5 mètres de long. Il pèse entre 600 et 1.000 kilos. Le plus grand crocodile marin répertorié mesurait 6,3 mètres de long. Il pesait plus de 1.360 kilos. Quel animal énorme ! La femelle est beaucoup plus petite que le mâle. Elle ne mesure « que » 2,1 à 3,5 mètres. La plus grande femelle mesurait environ 4,2 mètres. Une femelle pèse en moyenne 450 kilos.
Oeil de crocodile marin
Il y a des espèces de crocodiles marins aujourd’hui éteintes dont les représentants étaient quelquefois beaucoup plus grands. Ils pouvaient faire 18 mètres de long ! Les crocodiles marins aiment les marais et les fleuves pendant la saison des pluies. Pendant la saison sèche ils se rapprochent de l’embouchure du fleuve. Les crocodiles se battent violemment pour avoir le meilleur territoire possible. A la nage, ils font entre 24 et 30 kilomètres à l’heure en vitesse de pointe et entre 3 et 5 kilomètres à l’heure sur de longues distances.
Le crocodile marin s’attaque à peu près à tout animal qui pénètre sur son territoire, que ce soit dans l’eau ou sur la terre ferme. Les grands crocodiles marins mangent absolument n’importe quel animal, y compris des singes, des kangourous, des sangliers, des dingos, des oiseaux, des vaches, des chevaux, des êtres humains, des buffles d’eau et même des requins. Ils peuvent attaquer tout à coup et préfèrent chasser la nuit.
Ils attendent en général patiemment que leur proie s’approche de la berge avant d’attraper l’animal et de l’entraîner dans l’eau. La proie est tué par une grande pression de mâchoires du crocodile marin. Dans certains cas la proie peut se noyer accidentellement pendant l’attaque. Les crocodiles marins bébés doivent se méfier des varans, des poissons et des oiseaux.
L’art gnaoua est désormais inscrit au patrimoine immatériel de l’Unesco. Le Maroc doit cet art traditionnel aux descendants d’anciens esclaves venus d’Afrique subsaharienne au 16e s. L’art gnaoua, qui associe rituels africains et culte des saints vénérés par les populations locales, s’exprime sous forme de créations musicales, de performances et de rituels thérapeutiques mêlant profane et sacré.
Au cours de la cérémonie gnaoua (la lila), les musiciens jouent du tambour (ganga), des crotales (sorte de castagnettes) et du guembri (guitare à trois cordes). Le chant et les airs gnaoua, particulièrement envoûtants, conduisent les participants à la transe.
Réputée à travers le Maroc, la musique gnaoua a acquis depuis les années soixante une reconnaissance internationale : installé à Tanger, Paul Bowles, l’auteur d’Un thé au Sahara, la fit découvrir à de grands musiciens comme Hendrix, Led Zeppelin ou Santana, dont elle influença les compositions.
Chaque année, fin juin, la musique gnaoua fait l’objet d’un festival à Essaouira. La manifestation s’est ouverte et célèbre désormais les musiques du monde. Sorte de Woodstock marocain, le festival d’Essaouira accueille près de 500 000 personnes pendant quatre jours de fête non-stop célébrant toutes les musiques.
La frontière entre le Maroc et l’Algérie est fermée depuis 1994.
Mohammed VI lors d'une précédente déclaration
à Tetouan, le 29 juin 2019.
Le roi du Maroc Mohammed VI a appelé à ouvrir une « nouvelle page » dans les relations entre son pays et l’Algérie, dans un message de félicitations adressé au nouveau président algérien Abdelmadjid Tebboune, a annoncé dimanche l’agence officielle MAP.
Dans ce bref message, Mohamed VI appelle à la « confiance mutuelle » et au « dialogue constructif », alors que les rapports entre les deux pays voisins sont plombés depuis quarante ans par la question du Sahara occidental. La frontière entre le Maroc et l'Algérie est fermée depuis 1994, la dernière rencontre entre leurs chefs d’Etat remonte à 2005.
L’Algérie, le Maroc et le Front Polisario à la même table Les discussions sur le devenir de l’ancienne colonie espagnole du Sahara occidental sont au point mort depuis des décennies, malgré une récente tentative de relance des Nations unies. Après avoir réuni par deux fois le Maroc, le mouvement indépendantiste Front Polisario, l’Algérie et la Mauritanie à la même table, le représentant spécial de l’ONU Horst Köhler, 76 ans, a quitté son poste en mai dernier pour « raison de santé ». Depuis aucun successeur n’a été nommé. Le vaste territoire désertique situé au nord de la Mauritanie est en grande partie contrôlé par le Maroc, qui le considère comme sien et propose une « autonomie sous contrôle ». Le Front Polisario, soutenu par l’Algérie, milite pour l’indépendance et réclame un référendum d’autodétermination.
Un nouveau « mécanisme politique conjoint » proposé l’an dernier L’an dernier, le roi du Maroc avait proposé à l’Algérie un nouveau « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » pour relancer des relations qui « échappent à la normalité, créant, de fait, une situation inacceptable ». Formulée à quelques semaines des premières discussions sous l’égide de l’ONU, cette offre n’avait pas reçu de réponse.
Abdelmadjid Tebboune a remporté dès le premier tour jeudi l’élection présidentielle en Algérie, mais pour être aussitôt conspué par le mouvement populaire de contestation qui ébranle le pays depuis près de dix mois et a poussé à la démission Abdelaziz Bouteflika en avril.
Nous vivons dans un monde rempli de microbes. Mais les cuvettes des toilettes publiques présentent-elles plus de risques de contamination ? Ou bien est-ce une crainte non-fondée ? Tout le monde a déjà vécu cette situation : une envie pressante, la recherche frénétique de toilettes, et, une fois trouvées, la découverte que le siège est couvert de gouttelettes, souvenir de l’utilisateur précédent… Dès lors, que faire ? Se comporter comme si de rien n’était et procéder comme à l’accoutumée, ou bien tenter de faire son affaire accroupi, en équilibre précaire ? Notre monde est, à bien des égards, une planète de microbes. Comme tous ses habitants, nous portons en nous et sur nous nos propres forêts tropicales microscopiques, que nous échangeons en permanence non seulement avec notre environnement, mais aussi les uns avec les autres. Les microbes sont en effet abondants dans tout le corps humain, y compris sur la peau, dans la bouche, dans les yeux, dans les organes urinaires et génitaux ainsi que dans le système gastro-intestinal. La plupart des gens transportent jusqu’à un kilogramme de micro-organismes… Ces bactéries, champignons, levures, virus et parfois parasites vivent majoritairement dans l’intestin.
Le saviez-vous ?
Une personne visite les toilettes 2500 fois par an en moyenne...
Les recherches ont établi que les microbes de l’intestin constituent de 25 à 54 % des matières fécales humaines. En conséquence, les fèces humaines peuvent transporter un large éventail de pathogènes transmissibles : les bactéries Campylobacter, Enterococcus, Escherichia coli, Salmonella, Shigella, Staphylococcus, Streptococcus et Yersinia – ainsi que les virus comme les norovirus, les rotavirus et les virus des hépatites A et E, pour n’en nommer que quelques-uns. Lors d’une rencontre, dans les toilettes publiques, avec des matières fécales, il existera donc effectivement toujours un risque d’infection… Mais à quel point ce risque est-il important ?
Uriner en public Il est très peu probable qu’une infection se développe à partir des fesses, même assises sur un siège de toilettes. En effet, la plupart des infections intestinales impliquent le transfert manuel de bactéries vers la bouche. Ceci se produit généralement lorsque les mains, les aliments ou certaines surfaces se retrouvent souillés par des matières fécales. Qui plus est, la couche de bactéries et de levures qui recouvre la peau humaine fonctionne comme un bouclier de protection très efficace. Et enfin, en dernier recours, notre système immunitaire est particulièrement efficace pour nous protéger contre les agents pathogènes. Il n’est donc pas nécessaire de se tenir au-dessus du siège des toilettes sans s’y asseoir. En fait, cette façon de faire peut entraîner des blessures, ou augmenter le risque d’infection. Comme l’explique Brianne Grogan, physiothérapeute en santé des femmes : « Le problème avec le fait de « planer » au-dessus des toilettes en urinant est que les muscles de votre plancher pelvien et de votre ceinture pelvienne – vos rotateurs de la hanche, vos muscles glutéaux, votre dos et vos abdominaux – sont extrêmement tendus. Cette tension de la ceinture pelvienne rend l’écoulement de l’urine difficile, vous obligeant souvent à pousser ou à « appuyer légèrement vers le bas » pour que l’urine sorte rapidement. Or, uriner via des poussées ou des appuis fréquents vers le bas peut contribuer au prolapsus des organes pelviens. » Brianne Grogan ajoute que cette position pourrait aussi aboutir à une vidange incomplète de la vessie, ce qui pourrait entraîner une augmentation de la fréquence et de l’urgence des mictions ou, dans des cas extrêmes, contribuer à augmenter le risque d’infection urinaire.
La poignée de porte sale Les défenses microbiennes et immunitaires d’un individu le protègent donc des risques d’infection liés à l’utilisation de toilettes publiques. Qui plus est, dans les pays développés la prise de conscience du risque d’infection par les matières fécales entraîne un nettoyage régulier des toilettes.
Pour vous rassurer, vous pouvez néanmoins tout à fait transporter avec vous des lingettes antiseptiques, et les utiliser pour nettoyer le siège des toilettes avant de l’utiliser, afin de protéger votre fondement de tout risque de contamination. Les sièges de toilettes sales ne devraient toutefois peut-être pas constituer votre plus importante préoccupation. En effet, une étude de 2011 a révélé que les microbes présents dans les gouttelettes d’eau projetées lorsque la chasse d’eau est tirée colonisent rapidement une surface plutôt conséquente de la pièce, y compris l’abattant, la porte, le sol et le support du papier toilette. Pour éviter de subir cette vaporisation à base de contenu de toilettes – lequel inclut vos propres germes et ceux des utilisateurs précédents – il est recommandé de quitter la cabine immédiatement après avoir appuyé sur le bouton de la chasse d’eau. Et enfin, bien sûr, tout le monde ne se lave pas les mains après être passé aux toilettes. Il est donc fort probable que les poignées de portes soient contaminées. Pour éviter de recontaminer vos mains propres lorsque vous quittez les toilettes publiques, utilisez votre coude, votre manteau ou un mouchoir pour ouvrir la porte.
Maintenant, lavez-vous les mains Un lavage de mains efficace est la clé d’une protection complète contre les germes associés aux toilettes. Le lavage des mains élimine en effet totalement la saleté, les bactéries et les virus, ce qui empêche les microbes potentiellement infectieux de se propager à d’autres personnes et objets. Il est recommandé de se laver en frottant vigoureusement ses mains et ses doigts avec de l’eau savonneuse pendant 20 à 30 secondes, y compris sous les ongles. La friction qui résulte du frottement des mains l’une contre l’autre détache les débris sur lesquels se trouvent les microbes.
Le lavage des mains, un geste d’hygiène simple
Il faut toutefois aussi savoir que les lavabos des toilettes publiques, les robinets et les distributeurs d’essuie-tout ou les boutons des sèche-mains sont tous fortement contaminés par des microbes. C’est parce qu’en général, les mêmes mains qui viennent d’essuyer un fondement pressent ensuite le bouton du distributeur de savon puis touchent la poignée du robinet. Il est donc conseillé, une fois le lavage des mains terminé, de laisser le robinet ouvert pendant que vous vous séchez les mains, puis d’utiliser un morceau d’essuie-tout propre pour le fermer. Ou, si vous utilisez un sèche-mains, d’utiliser votre coude pour appuyer sur le bouton de mise en marche. Il va de soi qu’il est déconseillé de manger, de boire ou de fumer à l’intérieur des toilettes publiques. Il en va de même pour l’utilisation du téléphone portable. Pourtant, des travaux ont montré que près de 75 % des gens utilisent leur téléphone lorsqu’ils sont aux toilettes. À ce propos, il est peut-être temps de cesser de s’inquiéter de la propreté des toilettes. Une étude menée par une équipe américaine a en effet révélé que les téléphones mobiles sont jusqu’à 10 fois plus sales que les sièges de WC…
Le froid, un bruit inquiétant ou une belle chanson peuvent déclencher une même réaction : la chair de poule. Mais pourquoi notre corps réagit-il ainsi ?
Lorsqu’il fait froid, ou que nous ressentons une forte émotion, nos poils se dressent et de petites bosses se forment à la surface de notre peau. C’est ce qu’on appelle la chair de poule. L’expression est très parlante car dans ces cas-là, notre peau ressemble effectivement à celle des gallinacés une fois plumés !
Comment la chair de poule est-elle déclenchée ?
Cette réaction est un mécanisme de défense, appelé « horripilation » ou « pilo-érection ». En cas de baisse de température, en sortant de la piscine par exemple, les thermorécepteurs répartis sur notre peau (ils sont également appelés « corpuscules de Krause ») préviennent le cerveau, qui envoie un message au système nerveux. Ce dernier ordonne aux muscles arrecteurs ou horripilateurs, situés à la base de chaque poil, de se raidir.
La chair de poule est un mécanisme de défense ancestral.
Chez les mammifères, comme l’humain, cette contraction permet de réchauffer l’épiderme : les plumes ou les poils emprisonnent de l’air et créent ainsi une couche isolante qui protège du froid. Nous ne sommes plus aussi poilus que nos ancêtres, mais nous avons conservé ce mécanisme de défense.
Pourquoi les émotions fortes provoquent aussi la chair de poule ?
La chair de poule n’est pas seulement une réaction physiologique. Elle peut apparaître en cas d’émotion forte, comme la peur ou le plaisir.
Depuis plusieurs années, Mitchell Colver, chercheur en psychologie expérimentale à l’Université d’État de l’Utah, s’intéresse aux réactions physiques que la musique provoque quand elle procure une sensation de plaisir, comme le frisson ou « orgasme de peau ». La chair de poule déclenchée par une belle chanson ou par un moment d’effroi relève du même processus.
Si vous entendez un bruit sec dans une forêt la nuit, ou une porte grincer dans une vieille maison, votre corps va sécréter de l’adrénaline. C’est une réaction tout à fait naturelle : la respiration s’accélère, le corps transpire, le rythme cardiaque augmente… et les poils se redressent. Ce réflexe s’observe chez les animaux à fourrure : par exemple, face à un ennemi, un chat va gonfler de volume.
Dans une situation perçue comme dangereuse, le cerveau sécrète de l’adrénaline et les poils se hérissent.
Selon Mitchell Colver, un son inattendu émanant d’un morceau de musique (une voix surprenante, un changement de rythme…) provoque la même réaction. « Les vibrations des cordes vocales du chanteur peuvent être similaires à celles d’une personne qui crie au secours », précisait le chercheur.
Cependant, le cerveau analyse rapidement que ce n’est pas une situation dangereuse. La surprise est positive et l’auditeur peut apprécier la musique qui s’offre à ses oreilles.
Au beau milieu du désert de Dubaï, aux Émirats arabes unis, des techniciens reproduisent dans de vastes bassins les courants et les marées de la mer du Nord, pour des saumons qui tournoient par milliers.
Avec sa tour la plus haute du monde, ses îles artificielles en forme de palmier ou sa station de ski couverte, l’émirat de Dubaï n’en est pas à son premier projet ambitieux. « Mais personne n’aurait pu imaginer qu’on puisse élever des saumons dans le désert », se réjouit Badr ben Moubarak, directeur général de la ferme piscicole « Fish Farm ». Et pourtant, « ça se fait à Dubaï ». Le saumon, poisson d’eau froide, est habituellement élevé dans de grosses cages installées en mer, au large de la Norvège, de l’Islande, du Royaume-Uni ou du Canada. « Reproduire un tel environnement a été la chose la plus difficile », raconte Badr ben Moubarak, les températures à Dubaï pouvant atteindre jusqu’à 45 °C.
À l’intérieur de la ferme, située dans le sud de l’émirat, le débit et la température de l’eau sont contrôlés pour créer les conditions optimales à la croissance des milliers de saumons. « On reproduit (la lumière) des levers et couchers du soleil, mais aussi les marées, les courants forts ou ceux d’une simple rivière, des eaux peu et très profondes », explique le jeune homme d’affaires, en robe traditionnelle blanche.
« Sécurité alimentaire » Le saumon naît en eau douce, mais vit en eau salée avant de retourner en eau douce pour frayer. L’eau salée utilisée par la ferme dubaïote provient du Golfe mais est filtrée. Le projet a été lancé en 2013 avec le soutien du prince héritier de Dubaï, cheikh Hamdane ben Mohammed ben Rached Al-Maktoum, pour élever du saumon et d’autres poissons comme la sériole japonaise, utilisée dans la préparation de sushis.
Pour démarrer, la ferme a acheté quelque 40 000 alevins d’une écloserie en Écosse et des milliers d’œufs supplémentaires en Islande afin de les élever dans ses bassins. La reproduction se fait actuellement sur place. En raison des défis techniques, la ferme piscicole produit, pour l’instant, essentiellement du saumon distribué à Dubaï et dans le reste des Émirats arabes unis, précise Badr ben Moubarak. « Aujourd’hui, les Émirats importent environ 92 % de leurs besoins en poissons et l’objectif est de pouvoir répondre (à la demande) afin d’assurer notre sécurité alimentaire », affirme-t-il. Selon la Chambre de commerce et de l’industrie de Dubaï, le volume du commerce des produits de la mer aux Émirats a atteint 2,58 milliards de dirhams (636 millions d’euros) en 2017 et le pays a importé pour 2,3 milliards de dirhams (567 millions d’euros) de poissons, de crustacés et de mollusques. La ferme piscicole espère satisfaire au moins 50 % des besoins du pays d’ici deux ans, rapporte Badr ben Moubarak.
« Préoccupations » écologiques La « Fish Farm » se veut également respectueuse de l’environnement et envisage de passer à l’énergie solaire, notamment en raison du prix élevé de l’électricité. Dans le monde, les avantages et les inconvénients de la pisciculture font débat. « Il y a des préoccupations concernant le bien-être des animaux et le fait de les garder dans des bassins alors que normalement ils nagent librement dans les mers et les rivières », explique Jessica Sinclair Taylor de Feedback Global, une ONG environnementale basée à Londres. « Il y a aussi des préoccupations liées à la consommation d’énergie et donc aux émissions de CO2 », ajoute-t-elle. Mais l’élevage terrestre empêche d’un autre côté la pollution de l’eau des lacs et des mers, où les déchets des élevages traditionnels de saumon peuvent endommager les écosystèmes marins, poursuit-elle.
Bader bin Mubarak.
Produit de l’élevage, le saumon de la « Fish Farm » est pourtant estampillé « 100 % bio » en raison de l’alimentation naturelle des poissons et de l’absence d’antibiotiques. En avril, l’entreprise a commencé à distribuer ses produits dans les supermarchés. « C’est plus cher mais je pense à la qualité. J’ai essayé différents saumons et c’est le moins gras. Ma famille le préfère », confie Katja, une Allemande vivant à Dubaï. Selon cette expatriée, les Émirats « font de gros efforts pour produire localement non seulement du poisson, mais aussi des légumes. Je pense que je devrais vraiment soutenir cela ».
Des milliers de poissons pénis se sont échoués sur les plages de Californie, donnant lieu à des images surprenantes...
C'est une info qui a manifestement beaucoup amusé sur les réseaux sociaux. Evidemment, le nom - et la forme - de cette espèce marine y sont pour beaucoup, mais il faut dire les images sont impressionnantes. Ce phénomène est dû à une tempête qui s'est abattue sur l'Etat de l'ouest américain. Le biologiste Ivan Parr, explique que "ces animaux vivent dans des terriers en forme de U creusés sous le sable, dans les eaux profondes".
Si le poisson pénis n'est pas un met traditionnel en Californie, il est cuisiné en Asie, notamment en Chine, en Corée et au Japon. Selon ce que l'on peut lire sur la fiche Wikipédia de l'urechis unicinctus, le nom scientifique du poisson pénis, son goût est "assez proche de l'andouillette". Bon appétit !