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Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
Instagram est le nouveau réseau social préféré des jeunes, 82% des 16-25 ans l’utilisent quotidiennement. Or, c’est principalement chez ces jeunes que se trouve la nouvelle cible des chirurgiens , des gynéco-obstétriciens et des médecins esthétiques. La chirurgie esthétique est particulièrement demandée chez les jeunes filles de 18-34 ans.
Les futures
patientes potentielles se trouvant principalement sur Instagram, cela pousse
les médecins à adopter des stratégies de communication sur ce réseau social
pour les atteindre.
On voit
alors de plus en plus sur le compte Instagram de médecins, des photos
avant/après de patientes, des selfies au bloc opératoire, des
vidéos d’opération, des témoignages de personnalités du web ou de la
téléréalité qui ont eu recours à leurs services.
Beaucoup de
ces pratiques pour gagner de la visibilité sont pourtant interdites
par le code de déontologie médicale. La médecine ne pouvant s’exercer comme
un commerce, les médecins n’ont pas le droit de faire de publicité.
L’interdiction de la publicité
Ainsi le partage
de photos avant/après est problématique pour plusieurs raisons. D’abord
parce qu’il ne respecte pas toujours l’anonymat, le/la patient(e) est
parfois reconnaissable, et même s’il ou elle a donné son accord pour l’être, le
médecin n’a tout simplement pas le droit de le/la montrer de manière
identifiable, cela constituant une violation du secret médical.
Ensuite, ce
genre de photos montrent toujours de très bons résultats, alors que dans
les faits, il arrive que des actes médicaux ou chirurgicaux soient ratés. Ne montrer
que les résultats réussis est un appel à candidature, une incitation
à recourir aux mêmes actes chirurgicaux ou médicaux. Cela constitue donc de
la publicité qui est interdite.
Les sanctions
pour ce genre de pratiques publicitaires peuvent aller d’une simple amende à
une interdiction temporaire d’exercer.
Les médecins
doivent se tenir à une obligation d’exemplarité et à un respect d’une
certaine morale en toutes circonstances, même en dehors de la sphère
professionnelle, et même s’ils ne s’expriment pas en leur qualité de médecin.
Une frontière encore floue à clarifier
Il n’y a
donc pas que la frontière entre publicité et information qui est floue,
celle entre privé et professionnel l’est également pour le médecin et
elle semble même ne pas exister. Il n’est en effet pas rare de voir des
médecins condamnés à des peines d’interdictions de pratiquer la médecine
pour des crimes ou des délits qu’ils ont commis en dehors de leur activité
professionnelle et qui n’avaient rien à voir avec celle-ci.
Les médecins
n’ont donc pas le droit de faire de publicité, mais ils ont le droit
d’informer leur patientèle. La frontière entre ce qui relèverait de la
publicité et ce qui relèverait de l’information n’étant pas définie clairement,
il est compliqué de définir avec précision ce qui est autorisé ou non.
Face à ses dérives
sur Internet et les réseaux sociaux, le Conseil de l’Ordre des médecins
est en train de modifier le code de déontologie des médecins pour l’adapter
à l’utilisation des réseaux sociaux qui apparaît désormais comme incontournable.
Pour vous y
retrouver, et éviter de faire des erreurs qui auraient pu être évitées, nous
avons compilé pour vous les limites de l’utilisation des réseaux sociaux et
d’Internet par les médecins.
La présence
sur Instagram et les d’autres réseaux sociaux est tolérée mais il faut respecter
certaines règles de morales et de déontologie qui doivent également s’appliquer
sur votre site Internet.
Ce que les
médecins doivent faire sur Internet :
Ce que les
médecins ne peuvent pas faire sur Internet :
Il paraît que pour être en bonne santé, il faudrait rire entre 10 et 15 minutes par jour. Ce qui n’est pas atteignable pour la majorité des adultes.
Tous les humains peuvent et doivent rire. Depuis l’Antiquité, les médecins préconisent 10 minutes de rire par jour pour se maintenir en bonne santé.
En plus des nombreux effets bénéfiques sur la santé qui sont listés ci-dessous, le rire crée un lien positif entre nous et nos semblables et nous fait plaisir. Une raison suffisante à elle seule pour le pratiquer sans modération !
Le sais-tu ?
125 Marocains ont déserté lors de la guerre d’Indochine. Pendant plusieurs années, ils restent dans le pays d’Asie devenu le Vietnam, oubliés et vivant dans des conditions précaires. Ils ne seront rapatriés qu’en janvier 1972. Récit.
C’est un pan méconnu de l’histoire marocaine, digne des plus grands films hollywoodiens. 125 Marocains avaient déserté les rangs de l’armée française lors de la guerre d’Indochine au Vietnam. Ces derniers ont été oubliés par le gouvernement pendant plusieurs années. De 1954 à 1972, ils ont vécu au Vietnam, certains se sont mariés avec des Vietnamiennes et ont eu des enfants. D’autres vivaient dans la précarité extrême ou sombraient doucement dans la folie, alors qu’une seule envie les tenaillait : Rentrer au bercail. Ils n’étaient plus que 85 ressortissants marocains à réussir à rejoindre la mère patrie accompagnés des épouses et d'environ 260 enfants.
Mokhtar Ouldammar, travaillait comme chef du service social au ministère des Affaires étrangères de 1970 à 1972, lorsqu’il découvre une pile de lettres qui va complètement chambouler son quotidien. «Le hasard a fait que j’ai reçu un paquet de lettres qui ont transité à travers Pékin en Chine», raconte à Yabiladi le retraité des Nations unies. En ouvrant les lettres, le Marocain découvre des SOS et des appels au secours.
«Le dossier était pourtant volumineux avec beaucoup de lettres, mais il mordait la poussière et était oublié dans la cave du ministère des Affaires étrangères.»
Une lettre en particulier attire son attention. Celle-ci est signée par Hô Chi Minh, ancien président du Vietnam et adressée au roi Mohammed V. Le chef d’Etat asiatique contactait le souverain pour lui demander de rapatrier les ressortissants marocains qui sont restés au Vietnam après la fin de la guerre. «Il y avait d’autres déserteurs algériens, tunisiens, sénégalais, etc. Ils avaient tous été rapatriés par leur gouvernement, notamment après leur indépendance.
Les Marocains étaient par contre complètement oubliés», ajoute Mokhtar Ouldammar. «Ce qui était bizarre c’est que cette lettre là, au lieu de se retrouver au Palais royal, archivée au secrétariat du palais de sa majesté, croupissait dans les archives du ministère.»
Ainsi, le responsable s’atèle à la tâche et regroupe autour de lui une délégation marocaine pour se rendre à Hanoi à la rencontre de ces déserteurs «oubliés de l’histoire». Les premiers marocains à déserter l’ont fait en 1954, puis au fur et à mesure le nombre a évolué jusqu’au rapatriement en 1972. «Ils sont restés quand même des années et des années là-bas. Certains se sont mariés avec des Vietnamiennes, ont eu des enfants. 65 femmes vietnamiennes ont décidé de venir au Maroc avec leurs maris et leurs enfants. Le reste des ressortissants étaient célibataires. J’ai appris par la suite qu’il y avait dix enfants dont les pères marocains étaient décédés. Ils ne nous ont pas été déclarés, donc nous n’avons pas pu les rapatrier. Ils sont restés avec leurs familles et leurs mères. Certains déserteurs – deux ou trois – souffraient de maladies mentales, de tuberculose ou dysenterie.
Une fois à Hanoi, il a fallu quelques jours aux autorités vietnamienne pour rassembler les ressortissants marocains. C’était un vrai jour de fête. Lorsque la délégation arrive au lieu de rendez-vous, les déserteurs et leurs familles leur sautaient au cou. «Ils nous disaient pourquoi n’avez-vous pas ramené un peu de terre du Maroc, on voudrait sentir la terre de notre pays», souffle Mokhtar Ouldammar, ému. Et d’ajouter : «Les enfants criaient ‘ammi, ammi’ (tonton en arabe, ndlr). C’était très intense comme moment.»
Après avoir examiné la situation de chacun des déserteurs individuellement, le retraité des Nations unies est marqué par l’histoire d’un des ressortissants marocains. Il lui demande quelle est la raison de sa désertion. L’homme est gêné par la question. Mokhtar Ouldammar insiste, et l’autre lui répond : «Avec trois autres de mes camarades, nous avons mangé mon capitaine». Le déserteur explique que le Français le traitait mal avec d’autres Marocains, «La situation du moment, la dureté des combats et le comportement raciste de nos supérieurs nous avaient transformés en machines à tuer et à semer la mort», lui avais expliqué l’ancien soldat de l’armée française. Suite à cet acte macabre, l’homme a tout simplement déserté.
Après la rencontre avec la délégation marocaine, s’ensuit une longue attente. «Le représentant du ministère de l‘Intérieur avait attiré notre attention sur le fait qu’il fallait faire gaffe, qu’on ne puisse pas nous glisser des étrangers ou des éléments communistes parmi les Marocains. Il fallait absolument identifier dans les provinces d’origine chacun d’eux. On pensait que ça prendrait trois mois, finalement ça a pris quatre ou cinq mois», se souvient Mokhtar Ouldammar. Tout était prêt pour le rapatriement, les avions ont été affrétés, les billets pour la délégation marocaine achetés.
«Subitement, nous avons reçu un coup de fil du directeur du cabinet du ministre des Affaires étrangères qui nous a avisé d’arrêter l’opération», ajoute la même personne. La délégation marocaine tombe des nues. Sans aucune explication l’opération est suspendue du jour au lendemain.
«Je pensais que la décision venait de feu Hassan II, mais j’ai appris plus tard que lors d’une réception, le ministre des Affaires étrangères du moment avait été interpellé par le roi qui demandait si les ressortissants marocains ont été rapatriés. Sa majesté était donc au courant personnellement, puisqu’il en avait parlé et de plus il pensait que les déserteurs étaient déjà revenus», précise Mokhtar Ouldammar. A ce moment là, «c’était la panique», le directeur du cabinet du ministère des Affaires étrangères appelle le diplomate pour qu’il mette en route l’opération de rapatriement le plus tôt possible.
En janvier 1972, les 85 déserteurs sont finalement rapatriés au royaume, après moult aventures, mais sans que la presse en soit avisée. «Ca s’est fait en catimini», précise Monhtar Ouldammar. Témoin de cet épisode particulier de l'histoire du Maroc, le diplomate à la retraite souhaite qu'il soit connu des nouvelles générations de Marocains.