C'est un pays d'Asie centrale. Extrêmement montagneux, peuplé à l'origine par des populations nomades, ancienne république de l'URSS, le Kirghizistan a obtenu son indépendance lors de l'effondrement de cette dernière en 1991. Les habitants s'appellent les Kirghizes et parlent le kirghize, une des langues turques.
Sa capitale, qui est également sa plus grande ville, est Bichkek.
Le Kirghizistan possède 3 878 km de frontières, réparties ainsi :
- Ouzbékistan : 1 099 km
- Kazakhstan : 1 051 km
- Tadjikistan : 870 km
- Chine : 858 km
Armoiries du Kirghizistan :
Devise nationale | aucune |
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Hymne national | Hymne national de la République kirghize |
Forme de l'État | République parlementaire |
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Président de la République | Almazbek Atambaïev |
Premier ministre | Temir Sarïev |
Langues officielles | Kirghize, russe |
Capitale | Bichkek
42°52′N, 74°36′E
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Plus grande ville | Bichkek |
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Superficie totale | 198 500 km2 (classé 84e) |
Superficie en eau | 3,6 % |
Fuseau horaire | UTC + 6 |
Indépendance | Fin de l'URSS |
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Date |
Gentilé | Kirghizes |
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Population totale (2012) | 5 496 737 hab. (classé 110e) |
Densité | 28,6 hab./km2 |
IDH (2004) | 0,705 (moyen) (110e) |
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Monnaie | Som ( ) |
Code ISO 3166-1 |
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Domaine Internet | .kg |
Indicatif téléphonique | +996 |
Le Festival du Kirghizistan :
Traditions du kirghizistan
Les traditions kirghizes se perdent. Aujourd'hui, des femmes courageuses cherchent à préserver ce savoir-faire kirghize. "Femmes - gardiennes de traditions" est le nom de l'exposition organisée par Nur Beisheeva au musée national kirghize à Bichkek, la capitale. Lors de l'exposition, les femmes montrent le processus de fabrication et transmettent leur savoir-faire aux visiteurs.
Musique du kirghizistan
Embarquement pour l'Asie centrale et la musique de steppes avec l'ensemble Tengir-Too du Kirghizistan. Tengir Too est un groupe de musiciens du Kirghizstan qui œuvre à la protection des traditions musicales de la région. Conduit par le multi instrumentiste Nurlanbek Nyshanov, leur musique touche par son authenticité et sa pureté. Un reportage réalisé à la Cité de la musique dans le cadre du cycle Les routes de l'Orient.
Les routes du kirghizistan :
Dans des conditions extrêmes, Kouban et Tuicho doivent parcourir 413 kilomètres à travers le massif du Pamir pour vendre des clémentines au Tadjikistan.
Direction l’Asie centrale, pour suivre, sur l’une des routes les plus dangereuses de la planète, ceux qui sont obligés de l’emprunter au péril de leur vie. Une piste glacée serpentant sur les hauts plateaux kirghiz et reliant Och, la deuxième ville du pays, à Murghab à la frontière tadjike.
Situé au cœur de l’Asie centrale, entre deux géants, la Chine et le Kazakhstan, le Kirghizistan est un pays quasi entièrement montagneux, où la vie peut s’avérer rude. Pour relier la ville d’Och à Murghab, dans le Tadjikistan voisin, il n’existe qu’une seule route de haute montagne, tout aussi longue que périlleuse. Parcourir 413 kilomètres dans le massif du Pamir, où s’étendent les plus vastes glaciers de la planète et où les sommets s’élèvent à plus de 7 000 mètres, relève, en effet, de la gageure. Pourtant, ici, certains n’ont pas le choix. Pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ils doivent affronter tous les dangers sur cette piste où le moindre écart est synonyme de mort.
Kouban et Tuicho font partie de ceux-là. A la fin de l’année, au moment des fêtes, les Kirghiz offrent aux enfants des clémentines en guise de cadeau. A bord de leur camionnette d’un autre âge, vestige de l’époque soviétique, les deux amis livrent les fruits tant désirés dans les villages isolés de la région. Mais cela ne leur suffit pas pour vivre. Après s’être approvisionnés en marchandises à Och, ils prennent donc la route, en fin de journée, vers le Tadjikistan où ils espèrent les revendre en faisant un petit bénéfice. Vont-ils réussir leur pari ? Rien de moins sûr.
Odyssée au sommet
Dans leur vieux 4 x 4, le chauffage ne fonctionne plus et le thermomètre affiche – 20 °C. Pour éviter que les clémentines ne gèlent, ils protègent les caisses avec des couvertures et des planches de contreplaqué. Et si la camionnette semble robuste malgré sa vétusté, faut-il encore qu’elle résiste au voyage. La météo se dégrade d’heure en heure. Brouillard et verglas rendent la piste difficilement praticable. Les deux aventuriers croisent des véhicules que le mauvais temps empêche d’avancer et prêtent main-forte à quelques malchanceux. Eux-mêmes doivent faire preuve d’ingéniosité : pour voir un tant soit peu à travers le pare-brise, ils n’ont d’autre solution que de le dégivrer à l’aide d’un chalumeau ; mais la température descendue à – 37 °C et le blizzard persistant les forcent à s’arrêter et à demander asile pour la nuit dans une ferme, au milieu de nulle part. Le lendemain, ragaillardis après avoir dégelé le moteur, ils s’élancent vers le col du Kyzyl-Art, à 4 280 mètres d’altitude. D’autres ennuis les attendent. Pour ne pas caler, ils roulent en zigzag, mais la raréfaction de l’oxygène finit par les obliger à changer de carburateur. Plus tard, alors qu’ils entament la descente après la frontière tadjike, c’est l’arbre de transmission qui flanche. Privés de frein moteur, ils décident tout de même de continuer en roue libre ! Après deux jours d’un voyage épuisant, ils atteignent enfin Murghab, à 3 600 mètres. Les clémentines sont intactes, mais les clients ne se bousculent malheureusement pas. Déjà, il leur faut trouver une autre idée pour espérer gagner un peu d’argent.
Direction l’Asie centrale, pour suivre, sur l’une des routes les plus dangereuses de la planète, ceux qui sont obligés de l’emprunter au péril de leur vie. Une piste glacée serpentant sur les hauts plateaux kirghiz et reliant Och, la deuxième ville du pays, à Murghab à la frontière tadjike.
Situé au cœur de l’Asie centrale, entre deux géants, la Chine et le Kazakhstan, le Kirghizistan est un pays quasi entièrement montagneux, où la vie peut s’avérer rude. Pour relier la ville d’Och à Murghab, dans le Tadjikistan voisin, il n’existe qu’une seule route de haute montagne, tout aussi longue que périlleuse. Parcourir 413 kilomètres dans le massif du Pamir, où s’étendent les plus vastes glaciers de la planète et où les sommets s’élèvent à plus de 7 000 mètres, relève, en effet, de la gageure. Pourtant, ici, certains n’ont pas le choix. Pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille, ils doivent affronter tous les dangers sur cette piste où le moindre écart est synonyme de mort.
Kouban et Tuicho font partie de ceux-là. A la fin de l’année, au moment des fêtes, les Kirghiz offrent aux enfants des clémentines en guise de cadeau. A bord de leur camionnette d’un autre âge, vestige de l’époque soviétique, les deux amis livrent les fruits tant désirés dans les villages isolés de la région. Mais cela ne leur suffit pas pour vivre. Après s’être approvisionnés en marchandises à Och, ils prennent donc la route, en fin de journée, vers le Tadjikistan où ils espèrent les revendre en faisant un petit bénéfice. Vont-ils réussir leur pari ? Rien de moins sûr.
Odyssée au sommet
Dans leur vieux 4 x 4, le chauffage ne fonctionne plus et le thermomètre affiche – 20 °C. Pour éviter que les clémentines ne gèlent, ils protègent les caisses avec des couvertures et des planches de contreplaqué. Et si la camionnette semble robuste malgré sa vétusté, faut-il encore qu’elle résiste au voyage. La météo se dégrade d’heure en heure. Brouillard et verglas rendent la piste difficilement praticable. Les deux aventuriers croisent des véhicules que le mauvais temps empêche d’avancer et prêtent main-forte à quelques malchanceux. Eux-mêmes doivent faire preuve d’ingéniosité : pour voir un tant soit peu à travers le pare-brise, ils n’ont d’autre solution que de le dégivrer à l’aide d’un chalumeau ; mais la température descendue à – 37 °C et le blizzard persistant les forcent à s’arrêter et à demander asile pour la nuit dans une ferme, au milieu de nulle part. Le lendemain, ragaillardis après avoir dégelé le moteur, ils s’élancent vers le col du Kyzyl-Art, à 4 280 mètres d’altitude. D’autres ennuis les attendent. Pour ne pas caler, ils roulent en zigzag, mais la raréfaction de l’oxygène finit par les obliger à changer de carburateur. Plus tard, alors qu’ils entament la descente après la frontière tadjike, c’est l’arbre de transmission qui flanche. Privés de frein moteur, ils décident tout de même de continuer en roue libre ! Après deux jours d’un voyage épuisant, ils atteignent enfin Murghab, à 3 600 mètres. Les clémentines sont intactes, mais les clients ne se bousculent malheureusement pas. Déjà, il leur faut trouver une autre idée pour espérer gagner un peu d’argent.
Sur une piste glacée des hauts plateaux kirghizes, une vieille camionnette livre dans les villages les plus isolés de la région les «fruits du bonheur», des clémentines offertes aux enfants lors des fêtes, des fruits rares dont ils ont rêvé toute l'année. Pour atteindre ces habitants du bout du monde, les chauffeurs affrontent un titan : le massif du Pamir avec ses glaciers immenses et ses températures extrêmes. Ces sommets de plus de 7000 mètres ont défait les armées des plus farouches conquérants. Un no man's land où la nature déchaînée ne laisse survivre que les plus audacieux.
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