Très, très ancienne, la route de la Soie a été nommée ainsi au XIXe siècle par le géographe allemand Ferdinand von Richthofen. De l’Antiquité à la fin du Moyen Âge occidental, elle a permis que se tisse un puissant lien commercial entre l’Extrême-Orient et l’Europe.
L’un des principaux points de départ de la route de la soie était Chang'an, l’actuelle X’ian, alors capitale de la Chine. Les caravanes se dirigeaient vers le corridor du Gansu, puis le Xinjiang, régions situées entre le Tibet et la Mongolie. Parvenues dans les steppes et déserts d’Asie centrale, elles faisaient de longues haltes dans des oasis, villes et caravansérails où arrivaient d’autres colonnes de marchands venues d’Iran et du monde arabe.
De plus, des branches annexes de ce réseau principal partaient vers l’Inde ou la Russie. Enfin, des routes maritimes étaient également empruntées – Marco Polo fit ses longs voyages par les deux voies. C’est d’ailleurs le développement de ces dernières, entrepris par les Européens, qui fit perdre beaucoup de son intérêt pour la route de la Soie en Occident. Depuis la fin du XXe siècle, avec l’aide de l’Unesco, des pays situés sur son tracé favorisent la création de circuits touristiques. Ceux-ci font renaître, du moins symboliquement, l’antique piste marchande.
Trajet principal, d’Est en Ouest : Chine, Xi’an (province du Shaanxi), province du Xinjiang, Kirghizstan, Tadjikistan, Ouzbékistan, Turkménistan, Iran, Irak, Syrie, Turquie, Europe.
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