New York, ville belle et ultramoderne, envahie par les rats

La pandémie de COVID a eu des conséquences facheuses et imprévues. La ville de New York subit comme une invasion de rats.

Attirés par les restes de nourriture ainsi que les endroits douillets offerts par les constructions, ils entraînent des problèmes sanitaires et causent d’importants dégâts matériels.

Ils grouillent dans les égouts. S’immiscent dans les appartements. Jaillissent des poubelles. Alors que de nombreuses espèces déclinent à un rythme inquiétant, le rat, lui, prolifère. Selon les scientifiques, les populations de rats auraient bondi de 15 % à 20 % ces dix dernières années dans les grandes villes du monde.

Le rat est particulièrement fécond. La femelle devient fertile à l’âge de 10 semaines et donne naissance à environ quatre portées de huit petits par an. En 24 mois, un couple de rats peut ainsi donner naissance à une colonie de 46 410 rongeurs !

Le rat vit les trois quarts du temps dans les sous-sols (égouts, canalisations, caves, etc.) et s’aventure en surface uniquement pour trouver de la nourriture. Et dans nos villes, de la nourriture, il en a à volonté : poubelles des restaurants débordant de déchets, espaces de pique-nique jonchés de restes de nourriture, incivilité des passants qui jettent leurs ordures par terre…
Le rat est aussi plus visible en raison des travaux et des crues, qui le délogent de ses abris. Enfin, le rongeur bénéficie du réchauffement climatique : les hivers plus doux permettent à davantage de rats de survivre et favorisent sa reproduction.