L'amibiase intestinale est une inflammation de la paroi du colon causée par un parasite, une amibe particulière : l'Entemoeba histolytica.
CE QU'IL SE PASSE
LES SUITES
Traitée à sa phase digestive, les suites sont excellentes Une coproculture de contrôle sera pratiquée 15 jours plus tard pour s'assurer de la parfaire éradication de l'amibe qui parfois se fait désirer .
LA PRÉVENTION
C'est avant tout l'hygiène alimentaire dans les pays d'endémie :Pas de boissons non encapsulées, pas d'eau du robinet.
Pas de glaçons, même dans les grands hôtels.
Rincage des fruits et légumes avec de l'eau bouillie ou chlorée.
Utilisation de comprimés d'hydrochlonazone pour désinfecter l'eau du cru.
- De nombreuses espèces d'amibes vivent dans notre intestin. On s'en accommode très bien. Une seule d'entre elle est pathogène : l'Entemoeba histolytica.
- Elle est capable de traverser la muqueuse de l'intestin et sa paroi.
- Cette amibe se rencontre surtout dans les pays tropicaux les plus démunis où l'on utilise beaucoup les selles humaines comme engrais.
- Le cycle de cette amibe est assez simple : le porteur sain élimine des amibes dans ses selles. Comme les conditions optimales de tout à l'égout ne sont pas respectées, les amibes vont dans le sol où elles sont récupérées par les pattes des mouches. Celles-ci vont contaminer la nourriture en se posant dessus. Autre vecteur contaminant, l'homme lui-même qui par une mauvaise hygiène des mains peut contaminer ce qu'il touche.
- On se contamine par l'eau, les fruits, les légumes. Les kystes amibiens ingérés aboutissent dans le gros intestin, s'y plaisent et s'y installent. Tout peut en rester là durant des mois voire des années. On est donc porteur sain. Le problème c'est qu'on est contaminant par les selles. Le manque d'hygiène, l'absence de système d'égouts efficaces, le tout dans un climat propice, suffisent à propager l'amibe dans une population.
- Tout se passe sans problème pour le porteur sain, jusqu'au jour où l'amibe se réveille et traverse la paroi intestinale, provoquant des signes d'inflammation dont les conséquences vont de l'infection intestinale la plus classique (spasmes et diarrhée) à la plus grave (la dysenterie ). Le problème est qu'elle ne s'arrête pas là et qu'elle migre dans le corps pour atteindre son organe de prédilection : le foie où elle s'enkyste, réalisant un kyste du foie . Mais elle peut également contaminer le poumon et beaucoup plus rarement les reins et le cerveau.
LES SIGNES PRÉCOCES - - Une simple diarrhée.
- Une pesanteur abdominale.
- Un dégoût alimentaire avec nausées.
- Ils sont d'autant plus évocateurs que vous avez voyagé dans un pays d'endémie amibienne (pays tropicaux essentiellement, au faible niveau d'hygiène).
LES SIGNES PLUS TARDIFS
Les signes évoquant une dysenterie sont beaucoup plus "tapageurs":- - Des diarrhées abondantes, glaireuses, sanglantes.
- Une perte d'appétit et de poids importante.
- Fièvre, vomissements, teint terreux et visage creusé.
- Ou une complication avec des symptômes digestifs associés à : - . Des troubles hépatiques : le kyste peut comprimer les voies biliaires et entraîner une rétention biliaire
. Des troubles pulmonaires : toux avec crachats brunâtres plus ou moins sanglants, douleurs dans la poitrine et fièvre.
. Des troubles rénaux : infection urinaire, fièvre et douleur d'un rein, témoignant d'un abcès du rein.
. Des troubles cérébraux : troubles de la conscience en particulier, liés à un abcès du cerveau. Eventualité heureusement assez rare.
Vous avez rapidement fait appel à votre médecin ou à défaut au service de garde. Pris très tôt dans les heures qui suivent les premières diarrhées, le traitement peut être institué à domicile après avoir effectué un examen des selles . Le parasite est alors mis en évidence.
C'est rare et au bout de l'histoire, il y a toujours l'hospitalisation à la clef, surtout s'il existe des signes associés provenant d'un autre organe (foie, rein, cerveau).
Il repose sur les amoebicides généraux comme le métronidazole ou la déhydroémétine, et sur les amoebicides de contact comme les hydroxykinoléines.
En cas de complications, on pratique des examens propres à l'organe responsable. Une échographie abdominale est pratiquée systématiquement.
En cas de kyste hépatique, le traitement est plus lourd, plus complexe et peut nécessiter une intervention chirurgicale par ponction du kyste sous anesthésie locale sous contrôle échographique.
LES SUITES
Traitée à sa phase digestive, les suites sont excellentes Une coproculture de contrôle sera pratiquée 15 jours plus tard pour s'assurer de la parfaire éradication de l'amibe qui parfois se fait désirer .
LA PRÉVENTION
C'est avant tout l'hygiène alimentaire dans les pays d'endémie :Pas de boissons non encapsulées, pas d'eau du robinet.
Pas de glaçons, même dans les grands hôtels.
Rincage des fruits et légumes avec de l'eau bouillie ou chlorée.
Utilisation de comprimés d'hydrochlonazone pour désinfecter l'eau du cru.
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