- La dette coloniale pour remboursement des bénéfices de la colonisation.
Les états nouvellement indépendants doivent rembourser le coût des infrastructures construites par la France pendant la colonisation.
- La confiscation automatique des réserves financières nationales.
Les pays africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la Banque de France. Ainsi, la France « garde » les réserves financières de quatorze pays africains depuis 1961.
- Le droit de premier refus sur toute ressource brute ou naturelle découverte dans le pays
La France a le premier droit d’achat des ressources naturelles de la terre de ses ex-colonies. Ce n’est qu’après que la France ait dit: « Je ne suis pas intéressé », que les pays africains sont autorisés à chercher d’autres partenaires.
- Priorité aux intérêts et aux entreprises français dans les marchés publics et appels d’offre publics.
Dans l’attribution des marchés publics, les entreprises françaises ont la priorité sur l’attribution. Même si les pays africains peuvent obtenir un meilleur rapport qualité-prix ailleurs.
- Droit exclusif de fournir des équipements militaires et de former les officiers militaires des colonies.
- Le droit pour la France de déployer des troupes et d’intervenir militairement dans le pays pour défendre ses intérêts, raison des bases militaires présentes dans le continent.
- L’obligation de faire du français la langue officielle du pays et la langue pour l’éducation.
- L’obligation d’utiliser le franc CFA (franc des Colonies Françaises d’Afrique).
Lors de l’introduction de la monnaie Euro en Europe, les autres pays européens ont découvert le système d’exploitation français. Beaucoup, spécialement les pays nordiques, ont été consternés; ils ont suggéré à la France de se débarrasser du système, mais sans succès.
- L’obligation d’envoyer en France, un bilan annuel et un rapport d’état des réserves.
10 . Renoncer à toute alliance militaire avec d’autres pays, sauf autorisation de la France.
- L’obligation de s’allier avec la France en cas de guerre ou de crise mondiale.
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