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HCP : l'extrême pauvreté au Maroc quasi-éradiquée

 

En l’espace de deux décennies, le Maroc a connu une transformation sociale et économique remarquable à travers la quasi-éradication de l’extrême pauvreté, l’amélioration significative de l’éducation et le bond du revenu par habitant. Le Haut-Commissariat au Plan (HCP) confirme, dans un récent rapport, l’entrée du Royaume dans le cercle des pays à développement humain élevé. Cependant, ces avancées s’accompagnent aussi de défis persistants, notamment la résurgence des inégalités et la pression sur le pouvoir d’achat.
En 2023, le Maroc atteint un indice de développement humain (IDH) de 0,710, franchissant pour la première fois le seuil des pays à développement humain élevé. Ce bond de près de 56% depuis 1990 reflète des progrès significatifs en santé, éducation et niveau de vie. Reconnu dès 2010 par le PNUD comme l’un des pays ayant le plus amélioré son IDH depuis 1970, le Royaume se classe 120ᵉ mondial et autour de la moyenne arabe, fruit de politiques publiques durables centrées sur le renforcement du capital humain.
Selon le rapport du HCP baptisé « Lutte contre la pauvreté, réduction des inégalités sociales et territoriales, développement humain et équité de genre au Maroc. Progrès et défis », couvrant la période 2000-2023 et s’appuyant sur le Discours du Trône 2025, le Royaume a su transformer son paysage socio-économique grâce à des politiques publiques ciblées et à une résilience face aux crises.
Le revenu disponible brut par habitant (RDBH) témoigne de ce changement. Entre 2000 et 2023, il est passé de 11.000 à près de 27.000 dirhams (21.000 en 2014, 22.000 environ en 2020, 24.000 en 2021), soit une multiplication par 2,5.
En 2023, malgré une inflation toujours élevée à 6,1 %, la hausse des revenus a réussi à dépasser celle des prix. Le pouvoir d’achat des ménages s’est ainsi amélioré de 1,5 %, ce qui marque un retour à une évolution positive du niveau de vie après la forte érosion enregistrée en 2020 (-5,4 %) et en 2022 (-2,5 %).
D’après le HCP, la période 2000-2014 a été particulièrement favorable, avec une hausse annuelle de 3,5 % du pouvoir d’achat. Toutefois, les années suivantes ont connu des turbulences, notamment le ralentissement entre 2014 et 2019, le recul inédit de -5,4 % en 2020 sous l’effet de la pandémie, la reprise en 2021, puis la nouvelle baisse en 2022 (-2,5 %) due à l’inflation mondiale. L’année 2023 a toutefois marqué un léger redressement, signe d’une sortie progressive des tensions économiques.
L’un des succès les plus marquants reste la lutte contre la pauvreté. Mesurée au seuil international (1,9 dollar/jour), l’extrême pauvreté a été quasiment éradiquée, elle ne concernait plus que 0,3% des Marocains en 2022, 0,04% en milieu urbain et 0,68% en milieu rural, dévoile la même source.
L’incidence de la pauvreté absolue au Maroc a fortement diminué entre 2001 et 2019, passant de 15,3% en 2001 à 8,9% en 2007, puis à 4,8% en 2014, pour atteindre 1,7% en 2019. Même si les crises récentes ont fait remonter ce taux à 3,9% en 2022, le bilan demeure largement positif. En milieu urbain, les indicateurs avaient connu une amélioration spectaculaire au cours des deux dernières décennies, le taux de pauvreté absolue étant passé de 7,6% en 2001 à 1,6 % en 2014, puis à seulement 0,5% en 2019, mais cette tendance s’est inversée avec la succession des crises, et la pauvreté urbaine a atteint 2,2% en 2022.
En milieu rural, la dynamique fut comparable, quoique à des niveaux plus élevés. Le taux de pauvreté est tombé de 25,1% en 2001 à 9,5% en 2014, puis à 3,9% en 2019, avant de repartir à la hausse pour s’établir à 6,9% en 2022.
Entre 2019 et 2022, le nombre total de personnes pauvres a plus que doublé, passant de 623.000 à 1,42 million, soit une hausse annuelle moyenne de 33,7%. Le phénomène a été particulièrement marqué en milieu urbain, la population pauvre y a été multipliée par près de cinq, de 109.000 en 2019 à 512.000 en 2022, ce qui correspond à un rythme de croissance annuel moyen de 72,5%. Dans les zones rurales, l’augmentation a été plus contenue, mais néanmoins significative, de 513.000 à 906.000 personnes considérées pauvres sur la même période, soit une progression annuelle de 22,2%.
Le rapport précise également que la vulnérabilité à la pauvreté monétaire absolue reflète le risque pour les ménages de basculer dans la pauvreté face aux chocs économiques et sociaux. Au Maroc, ce taux avait fortement diminué entre 2001 et 2019, passant de 22,7% à 7,3%, avant de remonter à 12,9% en 2022 sous l’effet de la pandémie, de l’inflation et de la sécheresse.
En termes absolus, le nombre de personnes vulnérables est passé de 2,6 millions en 2019 à 4,75 millions en 2022, avec une augmentation particulièrement rapide en milieu urbain. La proportion de vulnérables vivant en ville est ainsi passée de 37,9% en 2014 à 47,2% en 2022.
Entre 2014 et 2024, la pauvreté multidimensionnelle a fortement reculé, passant de 11,9% à 6,8%, tandis que l’intensité moyenne des privations a légèrement diminué de 38,1% à 36,7%. Ces évolutions ont entraîné une baisse significative de l’indice de pauvreté multidimensionnelle, de 4,5% à 2,5%, traduisant une amélioration globale du bien-être.
En revanche, le rapport met en garde contre le retour des inégalités notamment sous l’effet des crises entre 2019 et 2022. Il cite en ce sens l’indice de Gini, qui mesure la répartition des richesses, qui était descendu à 38,5% en 2019, son plus bas niveau depuis deux décennies. En 2022, il est remonté à 40,5%, soit un retour à des niveaux proches du début des années 2000.

"Bloquons tous" : résumé d'une matinée de mobilisation en France •

Le 10 septembre 2025, des rassemblements et blocages ont eu lieu dès l’aube dans plusieurs villes françaises, avec de fortes mobilisations en Île-de-France. Des affrontements avec les forces de l’ordre ont éclaté près du lycée Hélène Boucher, à la gare du Nord et surtout à Châtelet-les-Halles, épicentre de la journée. Malgré la mobilisation de 80 000 policiers et gendarmes, les cortèges ont exprimé un mot d’ordre commun : s’unir face à la politique austère du gouvernement. Beaucoup voient dans cette journée le point de départ d’un mouvement appelé à durer.
 
 

Népal : la jeunesse renverse le pouvoir après la censure des réseaux sociaux


Au Népal, la contestation étudiante a pris une tournure dramatique. Après le blocage de plusieurs réseaux sociaux début septembre, les manifestations ont gagné en intensité, faisant 19 morts et plus de 400 blessés. Le 9 septembre, les protestataires ont incendié le Parlement de Katmandou, poussant le Premier ministre Khadga Prasad Sharma Oli et plusieurs membres du gouvernement à démissionner.

10 septembre 1844 : Traité de paix suite à la bataille d’Isly opposant le Maroc à la France

Le 10 septembre 1844, la France et le Maroc signent un traité de la paix suite à la bataille d’Isly mais aussi le bombardement de Tanger et l’occupation de Mogador. Une réponse de la France coloniale pour le soutien marocain à l’insurrection de l’émir Abdelkader. Histoire.
Le 10 septembre 1844, la France et l’empire chérifien sous Moulay Abderrahmane signaient à Tanger un traité pour la paix. Il intervient suite au bombardement de Tanger le 10 août de la même année, la bataille d’Isly près d’Oujda et l’occupation de Mogador. Réponse de la France coloniale qui mettra un terme au soutien du Maroc à l’émir Abdelkader, le traité de Tanger sera entériné par l’accord de Lalla Maghnia en 1945 et constituera le prélude du Protectorat français sur le royaume.
Nous sommes en Algérie, vers 1842. Cela fait une décennie que l’émir Abdelkader mène la vie dure à la France coloniale qui tente, depuis 1830, d’envahir le voisin de l’Est. Sur le point d’être vaincu par l’armée française, Abdelkader saisit le sultan du Maroc, Moulay Abderrahmane qui le soutient. Après avoir perdu le contrôle de Tlemcen, il passe même la frontière avec le Maroc et dispose du soutien des tribus marocaines de l’Est.

Le bombardement de Tanger
Irrité par cette ingérence marocaine, le consul de la France au Maroc adresse une mise en garde à la Cour du sultan à Fès. «La France veut conserver la limite de la frontière qu'avaient les Turcs, et Abdelkader après eux. Elle ne veut rien de ce qui est à vous mais elle veut que vous ne receviez plus Abdelkader pour lui donner des secours, le raviver quand il est presque mort, et le lancer sur nous», indique le message adressé par le représentant de la France au Maroc. Un ultimatum qui sera rejeté par Moulay Abderrahmane.
Dès août, la France lancera ce que l’histoire appellera par la suite «la première guerre du Maroc». Le 6 août, la ville de Tanger est bombardée, dès les premières heures. «Le Suffren, le Jemmapes, le Triton, la Belle Poule, le Cassard et l'Argus, remorqués par des vapeurs, se mirent en mouvement pour gagner leur poste de combat», écrit Achille Fillias dans «Campagne du Maroc. Tanger, Isly, Mogador, 1844» (Editions A. Bouyer, 1881).

Illustration de la bataille d'Isly.
Sur la plage, «un millier d'hommes armés» se tenait pour riposter à cette «agression française». A huit heures et demie du matin, sur le signal que donna le Suffren, frégate lance-missiles de la Marine nationale française, lance un coup de canon d'honneur avant que tous les vaisseaux hissent le pavillon français à la tête de leurs mâts et «lâchèrent leurs bordées».
«Les Marocains avaient une artillerie en bon état, habilement servie par des déserteurs espagnols, mais tout-à-fait insuffisante quant au nombre des pièces mises en action. Ils firent d'abord preuve de sang-froid et ripostèrent avec vigueur ; mais il vint un moment où les plus intrépides furent eux-mêmes forcés d'abandonner leurs pièces.»
Achille Fillias
En moins d'une heure, les ouvrages protégeant les remparts de la ville du Détroit s'écroulent. A onze heures, les vaisseaux français terminent «leur œuvre de destruction» avant de se diriger, via la mer, vers Mogador.

Une guerre pour «abaisser l'orgueil des Marocains»
Le 14 août, alors que ces navires venaient stationner devant Essaouira, la «bataille d’Isly» éclatera à la frontière maroco-algérienne et se soldera également par une défaite foudroyante de l’armée marocaine menée par Moulay Mohamed Ben Abderrahmane. La ville d’Oujda est alors occupée par les forces françaises qui ne tarderont pas à occuper Mogador aussi. Bien que sa flotte arrivera le 11 août devant Mogador, «après une traversée des plus pénibles», le bombardement sera lancé le 15 août, vers deux heures. Il durera «deux heures, sans que le feu discontinuât de part ni d'autre». Avec 14 tués soldats tués, 64 blessés et des bâtiments de guerre touchés, la victoire est un peu plus amère que celle de Tanger ou d’Isly.
Toutefois, la France fera d’une pierre deux coups. Tout en parvenant à disposer d’un soutien des puissances européennes, à l’exception de la Grande-Bretagne, elle réussira à décrocher un traité de paix, signé le 10 septembre 1844 avec le royaume chérifien, plus enclin à accepter les demandes des autorités françaises. «La victoire (…) eut pour effet immédiat d'abaisser l'orgueil des Marocains dont la politique faisait, depuis trop longtemps, échec à la nôtre, et de mettre un terme à l'agitation provoquée dans l'Ouest par les partisans d'Abd-el-Kader», écrit Achille Fillias.

L'occupation de Mogador.
Un traité qui ne fera pas l’unanimité, même au sein du Parlement français. Ancien commandement, Michel Sapin-Lignières pointe du doigt une «victoire militaire va être étouffée par des négociations civiles» et un «traité, vite conclu (…) mais insuffisant et incomplet». «Si Abd el-Kader est théoriquement mis hors la loi, les Marocains ne se chargeront pas de le neutraliser et il pourra encore de longs mois continuer au Maroc sa vie de chef de bande», dénonce-t-il.

Vers le Protectorat français au Maroc
Mais d’un autre point de vue, la France voulait aussi conclure au plus vite le traité de paix avec le Maroc, comme le rapporte Amira K. Bennison dans «Jihad and its Interpretation in Pre-Colonial Morocco» (Editions Routledge, 2003). «Les Français aussi souhaitaient conclure les hostilités, estimant que leur objectif -le châtiment du sultanat pour assister Abdelkader -avait été atteint et que de nouvelles hostilités pourraient mener à une guerre avec la Grande-Bretagne», écrit-elle.
«Le sultan voyait avec méfiance les suggestions françaises de trêve, soupçonnant un stratagème qui nuirait davantage à sa position, mais il nomma un négociateur. Il l'informa toutefois qu'il enverrait des envoyés à Londres, à Vienne, à Saint-Pétersbourg et à l’Empire ottoman pour demander le soutien et la médiation de ces quatre grandes puissances si les Français rejetaient ses conditions de paix dans un effort plutôt tardif pour obtenir un soutien international.»
Amira K. Bennison
Pour assurer la paix, Moulay Abderrahmane devait arrêter Abdelkader ou le chasser de la frontière et le déclarer hors-la-loi. Les Français ont également stipulé que les soldats marocains à Oujda devront être réduits à 2 000 hommes, que les tribus devraient respecter l'ancienne frontière et qu'une commission mixte enquêtera sur la ligne exacte de cette frontière et la régler dans un délai de six mois.

La bataille d'Isly. 
Le 18 mars 1845 un traité de délimitation frontalière est ainsi conclu entre le représentant du gouvernement du roi Louis-Philippe et le représentant du sultan Moulay Abderrahman à Lalla Maghnia, en Algérie. «Les deux plénipotentiaires sont convenus que les limites qui existaient autrefois entre le Maroc et la Turquie resteront les mêmes entre l’Algérie et le Maroc», énonce le tout premier article de ce traité.

La France réussira donc à isoler Abdelkader et conclure son occupation de l’Algérie tout en gardant un œil sur le Maroc. Méfiant à l’égard de la France, le sultan alaouite Moulay Abderrahmane dépêche, dès décembre 1845, Abdelkader Ach’Ach alors puissant pacha de Tétouan, comme ambassadeur à la cour de Louis-Philippe 1er de France pour déterminer les vraies intentions des Français. Mais ce n’est qu’en 1901 que la France débutera sa conquête du Maroc en obtenant d’abord un accord avec les autorités marocaines, l’autorisant à «aider» l'administration marocaine dans les régions encore non contrôlées du Maroc oriental.

L'avion construit pour permettre à Hitler de s'échapper ? - BV 238


L’avion construit pour la fuite d’Hitler ? – BV 238! Le mystère du Blohm & Voss BV 238, l’hydravion géant qui aurait pu changer la fin de la guerre. Ce documentaire raconte l’histoire incroyable du plus grand avion jamais construit par l’Allemagne pendant la Seconde Guerre mondiale. Conçu comme un colosse des mers et du ciel, le BV 238 fascinait autant qu’il inquiétait. Nous reviendrons sur son développement secret, ses premiers essais impressionnants, la peur qu’il inspirait aux Alliés, ainsi que sur les rumeurs persistantes selon lesquelles il aurait pu servir d’ultime moyen de fuite pour Hitler. De sa destruction présumée en 1944 aux mythes qui entourent encore aujourd’hui son destin, vous découvrirez pourquoi le BV 238 est devenu l’un des avions les plus mystérieux et légendaires de toute l’histoire aéronautique.

Au XVIIe siècle, la république de Salé s’invita à Londres.

En 1627, la république de Salé nouvellement créée dépêcha deux ambassadeurs à Londres pour la négociation d’un traité. En effet, l’Angleterre prévoyait de transformer la cité de la république corsaire en une grande base militaire, dans l’idée de mener une action commune contre l’Espagne.
Au XVIIe siècle, le Maroc et l’Angleterre veillèrent à entretenir leurs relations diplomatiques, même en temps politiquement et économiquement difficiles dans un royaume ou dans l’autre. Dans ce contexte, le sultan saâdien Zidan Abou Maali perdit le contrôle de Salé, cité forte de son port qui devint une plaque tournante des activités corsaires de la région méditerranéenne.
Ainsi, la ville fut proclamée république en 1624. Dans la foulée, Londres n’hésita pas à rallier cette nouvelle force montante de son côté, espérant vaincre l’Espagne, un de ses redoutables ennemis.


Des échanges de visites
Selon les archives historiques, la république de Salé (1627 – 1668) fut habilitée à envoyer des ambassadeurs à l’étranger, pour la représenter lors de négociations de traités, au même titre que les Saâdiens (1554 – 1636). Dans le cadre des missions et des visites échangées entre les pays, c’était au diplomate britannique John Harrisson de se rendre au Maroc en mai 1627.

Au XVIIe siècle, la république de Salé 
s’invita à Londres.
L’objectif était de «conclure un accord relatif à la libération de captifs britanniques, mais aussi pour consolider les alliances avec les différentes factions du pays», selon l’ouvrage de David Thomas et de John A. Chestworth, «Christian-Muslim Relations. A Bibliographical History. Northern and Eastern Europe 1600-1700» (Relations chrétiennes et musulmanes, une histoire bibliographique - Europe du nord et du sud, 1600 – 1700, éd. Brill, 2016).
Lors de cette visite qui n’était pas la première dans le cadre de ces négociations, le représentant britannique vint avec «six canons et des munitions», en guise d’aide à la république du Bouregreg dans sa lutte contre les corsaires espagnols. «Six pièces d’artillerie lourde avaient été fournies aux rebelles marocains de Sidi M’hamed el Ayachi par Harrison, sans l’opposition du souverain marocain», selon la même source.
Dans sa recherche de proximité avec les corsaires de Salé, Londres visait surtout un ennemi commun aux deux parties : le royaume ibérique. Surnommé ‘le saint de Salé’, le chef militaire El Ayachi (1563 – 1641) attaquait en effet les navires espagnols et le port de sa cité constitua un point «stratégique», notamment lors de sa bataille contre les Espagnols au printemps de l’année 1627.
Les ambassadeurs de la république de Salé en mission à Londres
Le succès de ces campagnes militaires donna ainsi lieu à un accord avec Londres. «Harrison négocia un traité avec el Ayachi, et l’été de cette année-là, peu avant la mort de Zidan Abou Maali, accompagna les ambassadeurs de Salé» dépêchés en Angleterre.
A cet effet, Mohammed ben Saad et Ahmad ben Hussein furent envoyés comme ambassadeurs de Salé à Londres «pour discuter de l’utilisation de la plateforme maritime de la cité en tant que base d’une action commune contre l’Espagne», rappelaient les deux historiens dans leur ouvrage.

 Au XVIIe siècle, la république de Salé 
s’invita à Londres.
Cette mission diplomatique fut également mentionné par l’historien libanais Nabil Matar, dans son livre «Turks, Moors, and Englishmen in the Age of Discovery» (Les Turcs, les Maures et les Anglais à l’ère de la découverte, éd. Columbia University Press, 25 octobre 2000). Celui-ci rapporte qu’«en juin 1627, deux ambassadeurs de Salé arrivèrent à Londres. Il s’agissait de Mohammed ben Saad et d’Ahmed ben Hussein, accompagnés de Harrison». Selon Matar, la mission s’articula en effet sur la coopération militaire entre les deux entités afin de vaincre l’armée ibérique.
Les deux parties continuèrent à entretenir de bonnes relations diplomatiques et un livre de l’écrivain Peter Lamborn Wilson revient sur cette continuité. Son ouvrage «Pirate Utopias: Moorish Corsairs & European Renegadoes» (Les utopies des pirates : corsaires maures et renégats européens, éd. Autonomedia, 2003) indique même qu’en 1637, un autre ambassadeur représentant la république de Salé fut envoyé à Londres.
De son côté, un journaliste britannique consacra même un article à ce rapprochement, tout en décrivant les accoutrements, les attitudes de la représentation corsaire et certains aspects de la religion musulmane qui suscitèrent son intérêt.

Planète Secrète : Les 20 Lieux les Plus Mystérieux de la Terre


Il existe encore, aux quatre coins du monde, des endroits si mystérieux qu’ils défient la logique et l’imagination. Des forêts englouties et des villages abandonnés, des cascades qui disparaissent dans le ciel, des temples sculptés dans la roche sans outils connus… Chaque lieu est une énigme vivante, où la science se heurte au mystère.

Une Mercedes “old school” roule encore après 2 millions de kilomètres et son moteur d'origine

 
Cette Mercedes a battu un record.

Une Mercedes-Benz E 220 CDI tient encore le coup avec son moteur d'origine, même après avoir parcouru plus de 2 millions de kilomètres.
C'est l'histoire d'un modèle comme on n'en fait plus. Une Mercedes-Benz E 220 CDI de 2002 a franchi la barre des 2 millions de kilomètres avec son moteur OM646 d'origine. Cette prouesse mécanique impressionnante a été partagée par le média Diariomotor. Forcément, cette longévité exceptionnelle a été rendue possible par un entretien rigoureux.


Une longévité mécanique rare et propre à Mercedes
Cette Mercedes-Benz E 220 CDI dans sa version W211 sortie en 2002 est propulsée par un moteur diesel OM646 (version OM646.91). Il s'agit d'un bloc quatre cylindres de 2,1 litres en fonte. Il est doté d'un turbocompresseur et équipé d'une vanne EGR pour limiter les émissions. Ce moteur développe 150 chevaux et produit un couple de 340 Nm dès 2 000 tr/min. Avant l'arrivée des filtres à particules en option, cette version plus ancienne ne disposait pas encore de ce système. Cela réduit donc les contraintes sur l'échappement.
L'exemplaire dont il est question a atteint un impressionnant total de 2 190 000 kilomètres avec son moteur originel. Seule la boîte de vitesses a été remplacée une fois, tandis que les injecteurs ont également été changés. Il faut savoir que cette distance équivaut à trois fois l'aller-retour Terre-Lune. Cette longévité impressionnante illustre la fiabilité de cette génération de voitures allemandes, surtout quand elle est bien entretenue.


L'importance de la fiabilité et de l'entretien
Pourtant, il faut savoir que les moteurs OM646 ne sont pas réellement considérés comme inusables comparés aux fameux OM602. Ce sont des moteurs cinq cylindres réputés pour leur "invincibilité". Ce cas démontre néanmoins que, entre de bonnes mains, un moteur quatre cylindres peut atteindre des sommets de durabilité. Cette longévité est intimement liée à un suivi attentif et régulier de l'entretien. C'est clairement un impératif pour les modèles anciens en diesel.
Un parallèle intéressant en provenance de forums comme Reddit souligne également que certains moteurs Mercedes bien entretenus dépassent facilement les 500 000 kilomètres. C'est notamment le cas de ceux utilisés en service taxi en Allemagne, où les voitures tournent presque en tout temps. Bien que ce soit déjà impressionnant, cela reste encore loin du record observé sur cette Mercedes E 220 CDI.
Ce témoignage reste donc bien rare. Il prouve ainsi que certaines constructions d'antan, malgré leur simplicité comparés aux systèmes électroniques modernes, sont capables d'offrir une robustesse inégalée lorsqu'elles sont entretenues avec soin. De nos jours, les véhicules modernes sont bien plus sûrs, propres et connectés. Mais ils ne sont malheureusement pas systématiquement conçus pour durer aussi longtemps.

Des phénomènes inexplicables pour la science se produisent dans certains pays.

  • Zone du Silence, Mexique

Souvent comparée au triangle des Bermudes, cette région du Mexique attire non seulement les curieux, mais aussi les scientifiques. Interruption des signaux radio, boussoles déréglées, voitures qui semblent léviter… Si l'on se fie aux études qui y ont été menées, il semble qu'une forte concentration de minéraux et un champ magnétique particulier pourraient en être la cause. Cette région de la planète, située entre les États de Chihuahua, Coahuila et Durango, a été au cœur de nombreuses légendes.
  • Triangle des Bermudes, océan Atlantique

Connue du monde entier, cette étendue marine est le sujet de nombreux ouvrages et adaptations cinématographiques. Attribuée par certains à des anomalies magnétiques et par d'autres à une intervention extraterrestre, elle est délimitée par des points imaginaires à Miami, aux Bermudes et à Porto Rico.
  • Forêt de Hoia Baciu, Roumanie

Des phénomènes étranges se produisent dans cette forêt près de Cluj-Napoca : observations de lumières inexpliquées, visages inconnus apparaissant sur des photographies, visiteurs souffrant de nausées et d'anxiété sans cause apparente. Tous ces phénomènes paranormaux lui ont valu le surnom de "Triangle des Bermudes" de Roumanie.
  • Vallée de la mort, Sibérie

Des théories plausibles ont été avancées pour expliquer les phénomènes étranges qui déroulent dans cette région du monde reculée, mais aucune n'a encore entièrement élucidé le mystère. Que se passe-t-il dans cette vallée russe ? D'énormes rochers atteignant jusqu'à 10 tonnes se déplacent d'eux-mêmes, tout en traçant de longs sillons sur leur passage. Cela fait froid dans le dos !
  • Marfa, Texas

À ce jour, aucune hypothèse n'a été définitivement retenue pour expliquer les phénomènes étranges qui se produisent dans cette ville des États-Unis. Des théories telles que les gaz fantômes, les mirages atmosphériques ou les reflets des lumières des véhicules et des campements ont été avancées pour expliquer les mystérieuses lumières apparaissant à l'horizon du désert de Marfa depuis 1883.
  • Mont Roraim

Entre légendes indigènes et phénomènes météorologiques extraordinaires, tels que des orages intenses, le mont Roraima continue de fasciner les explorateurs et les scientifiques. En effet, ses pics isolés abritent des écosystèmes uniques au monde et une faune endémique. Ce tepuy, c’est-à-dire une montagne tabulaire, est partagé entre le Venezuela, le Brésil et la république coopérative du Guyana.
  • Loch Ness, Écosse

Un lieu incontournable lorsqu'on parle d'endroits étranges sur Terre. Bien que repéré sur des photographies, il n'existe aucune preuve concluante de l'existence du "monstre du Loch Ness" ou "Nessie", signalé pour la première fois en 1933, dans ce lac d'eau douce des Highlands écossais.
  • Volcan Kawah Ijen, Indonésie

Un spectacle naturel impressionnant et mystérieux. Ce volcan émet d'intenses flammes bleues, visibles la nuit, un phénomène unique causé par la combustion des gaz sulfuriques au contact de l'air.

3 Aliments riches en collagène


Le collagène est la protéine la plus abondante dans l'organisme. Il est le principal composant de la peau, des muscles, des os, des tendons, des ligaments et d'autres tissus conjonctifs. On le trouve également dans les organes, les vaisseaux sanguins et la muqueuse intestinale. Toutefois, avec l'âge, la production de collagène diminue et la qualité du collagène restant se détériore également. La bonne nouvelle, c'est qu'il est possible de réduire cette perte de collagène grâce à des habitudes saines et à une alimentation équilibrée. L'intégration des aliments suivants dans votre régime alimentaire peut contribuer à augmenter la production de collagène : Pattes de poulet Les pattes de poulet sont une excellente source de collagène et peuvent être utilisées dans les soupes. Ils sont également riches en protéines, en vitamines et en minéraux. Mocotó Le mocotó est la partie du tibia et de la patte du bœuf qui est riche en cartilage, en tendons et en moelle. C'est une excellente source de collagène, de protéines, de vitamines et de minéraux. Gélatine La gélatine est principalement composée de collagène, obtenu à partir du cartilage animal, qui est sa matière première. Elle est recommandée pour renforcer les os.




Langues et dialectes parlés au Maroc


La diversité linguistique du Maroc est le reflet de son riche patrimoine culturel. De l'arabe à l'amazigh en passant par le français et l'espagnol, les langues et dialectes du pays racontent son histoire et ses traditions.

  • L'arabe standard moderne (MSA) est la langue officielle du Maroc, utilisée par le gouvernement, l'éducation et les médias. Cependant, l'arabe parlé dans la vie quotidienne est l'arabe marocain, connu sous le nom de darija.
Ce dialecte est un mélange unique d'influences arabes, berbères, françaises et espagnoles, ce qui le distingue des autres dialectes arabes de la région. La darija est la langue véhiculaire du Maroc, reliant des personnes de différentes régions et origines.
  • L'amazigh, également connu sous le nom de berbère, est la deuxième langue officielle du Maroc, reconnue dans la Constitution de 2011. C'est la langue maternelle du peuple amazigh, qui habite l'Afrique du Nord depuis des milliers d'années.
    Depuis sa reconnaissance comme langue officielle en 2011, l’amazigh a gagné en visibilité au Maroc. Il est désormais enseigné dans les écoles, utilisé dans la signalisation publique et présenté dans les médias et les programmes culturels. Des efforts sont déployés pour intégrer l’amazigh dans tous les aspects de la vie publique, garantissant ainsi sa survie pour les générations futures.
    La langue amazighe, également appelée tamazight, est l'une des plus anciennes langues du monde, ses racines remontant au moins à 2000 avant J.-C. Elle appartient à la famille des langues afro-asiatiques, qui comprend des langues comme l'arabe, l'hébreu et l'égyptien ancien.

    Le peuple amazigh, souvent appelé le « peuple libre », a préservé sa langue et sa culture malgré des siècles d’influences extérieures, notamment la colonisation romaine, arabe et française.
    L'amazigh n'est pas un dialecte unique, mais un groupe de dialectes étroitement liés, chacun ayant ses propres caractéristiques uniques. Ci-dessous, nous approfondissons les origines, les dialectes et la forme écrite de cette langue ancienne.

Les trois principaux dialectes amazighs au Maroc

  1. Tachelhit (ou Chleuh):

    • Région:Parlé dans la région du Souss, du Haut Atlas et de l'Anti-Atlas.

    • Caractéristiques:Connu pour sa riche poésie orale et sa musique, le tachelhit est l'un des dialectes amazighs les plus parlés au Maroc.

  2. Tamazight (Amazigh central):

    • Région:Prédominant dans le Moyen Atlas et certaines parties du Haut Atlas.

    • Caractéristiques:Ce dialecte est souvent considéré comme le dialecte amazigh « standard » et est utilisé dans de nombreuses initiatives éducatives et culturelles.

  3. Tarifit (ou Rifain):

    • Région:Trouvé dans la région du Rif au nord du Maroc.

    • Caractéristiques:Tarifit a de fortes influences espagnoles en raison des liens historiques de la région avec l'Espagne.

Bien que ces dialectes diffèrent en termes de prononciation et de vocabulaire, ils partagent une racine linguistique commune, reflétant l’histoire profonde et l’unité du peuple amazigh.
La langue amazighe est plus qu’un simple moyen de communication : c’est un symbole d’identité et de résilience pour le peuple amazigh. Malgré des siècles de marginalisation, la langue a perduré grâce à la détermination de la communauté amazighe à préserver son patrimoine.
Aujourd’hui, il témoigne de la riche diversité culturelle et de la profondeur historique du Maroc.
  • Le français est une langue très parlée au Maroc, héritage du passé colonial du pays. C'est la langue principale des affaires, de la diplomatie et de l'enseignement supérieur. De nombreux Marocains sont bilingues, passant sans problème du darija au français dans leurs conversations quotidiennes. Le français est également couramment utilisé dans les zones urbaines, ce qui facilite la navigation dans le pays pour les touristes et les expatriés.
  • Bien que moins répandue que l’arabe, le français ou l’espagnol, l’anglais gagne en popularité au Maroc, en particulier auprès des jeunes générations. Il est de plus en plus enseigné dans les écoles et les universités, et de nombreux Marocains apprennent l’anglais pour entrer en contact avec la communauté internationale et profiter des opportunités internationales.

Parc national de Dakhla


Le Parc National de Dakhla s'étend sur une supefflcie de 14160 km2 qui occupe 1/10 de celle de la Province de Oued Eddahab dans l'extrême Sud du pays. ll est célèbre pour sa richesse en groupements végétaux et en faune propre au zones à climat prearide. Sa côte, notamment la presqu'ile du Cap blanc-Aguerguer, est connue pour sa population de Phoques moines Monachus monachus. Elle justifie à elle seule son classement en parc national.

Ce lieu constitue une étape incontournable pour les oiseaux migrateurs qui viennent s’y abriter lors de l’hiver.
Dakhla est connue pour sa lagune, les sports nautiques portés par les vents puissants de l'océan, et l'étendue désertique entrecoupée par les dunes mouvantes. Les amoureux de la nature, de la faune et de la flore pourront également choisir la perle du sud pour son parc national.
Il représente 1/10 de la province de Oued Eddahab et représente le 11ème parc national du Maroc. Situé à l'extrême sud du royaume, le lieu fait partie des listes indicatives de l’UNESCO. Le dossier a été soumis en 1998 par la direction du patrimoine culturel.

Des Fous de Bassan

Gazelles
Le parc de Dakhla contient une richesse en groupements végétaux et en faune propre aux zones à climat pré-aride.


La présence de la population de phoques moines Monachus monachus, sur la presqu’ile du Cap blanc-Aguerguer, justifie à elle seule son classement en parc national.

Flamants roses et autres oiseaux migrateurs
Le parc englobe la baie de Dakhla devenue site Ramsar depuis 2005, puisque le site vérifie les critères Ramsar : Présence d’une espèce globalement menacée ou bien 1% du nombre de la population mondiale d’une espèce donnée. En terme de population, de densité et de nombre d’oiseaux, le parc de Dakhla remplit les critères Ramsar. De plus, le lieu se trouve dans l’axe de migration est-atlantique et épouse parfaitement la voie de la migration.



Lors d’une balade au sein de la baie de Dakhla, on peut apercevoir des flamants roses, des fous de bassan, des spatules blanches et beaucoup d’autres oiseaux migrateurs. «Une bonne partie de la population du grand cormoran du Maroc, une espèce endémique, se concentre à Dakhla», précise le scientifique. On compte également une centaine d’espèces d’oiseaux migrateurs, «oiseaux marins, laro-limicoles, limicoles (comme les goélands)».



Lion microbien, une nouvelle forme de vie sur Terre, les Provora


Ce sont des microorganismes, à l'origine d'une toute nouvelle branche dans l'arbre du vivant, décrits par une équipe de scientifiques russo-canadienne : les Provora, deux nouveaux types de microbes jusqu'ici inconnus, les "nibbleridés" (de l'anglais 'nibble' qui signifie 'grignoter') et les "nébulidés", qui se nourrissent respectivement en grignotant des morceaux de leurs proies à l'aide de structures semblables à des dents, ou en les avalant toute entières.Ces organismes constituent, parmi les eucaryotes (domaine du vivant qui comprend notamment les plantes, les champignons et les animaux), un "super-groupe" à part, baptisé "Provora.
Ces "lions microbiens", nt été découvert en analysant des échantillons d'eau provenant d'habitats marins du monde entier, notamment les récifs coralliens de Curaçao (île des Caraïbes néerlandaises), des sédiments de la mer Noire et de la mer Rouge, ainsi que de l'eau des océans Pacifique Nord-Est et Arctique.

Le scientifique russe a remarqué que dans les échantillons où ces microbes étaient présents, presque tous les autres organismes finissaient par disparaître au bout d'un ou deux jours. En fait, ces derniers étaient tout simplement mangés.
Le chercheur a donc fait l'expérience d'isoler les prédateurs et de les nourrir avec des protozoaires - des êtres unicellulaires déjà connus - afin de les cultiver dans le but d'extraire et d'étudier leur ADN.
Les microbes prédateurs diffèrent de 170 à 180 nucléotides par rapport à l'ensemble des autres êtres vivants sur Terre.