La vidéo d'un cadavre qui bouge lors d'un enterrement a fait sensation en Indonésie. On y voit la main du défunt s'agiter à travers la vitre de son cercueil. Un phénomène étrange qui aurait toutefois des explications scientifiques. Un cadavre qui se réveille en plein enterrement. D'habitude, ce genre de phénomène étrange ne se produit que dans les cauchemars ou les films. C'est pourtant ce qu'il s'est passé le 5 mai dernier en Indonésie, lors d'un enterrement à Manado (Sulawesi du nord).
En pleine cérémonie, ce qui ressemble à la main d'un cadavre a commencé à s'agiter dans le cercueil. Si personne ne s'est aperçu du "miracle" à ce moment-là, l'instant a été filmé et la vidéo, postée sur le web, a fait réagir de nombreux internautes. Effrayés, certains ont pensé que le défunt avait été enterré vivant. D'autres ont préféré évoquer la présence d'un animal - type souris - dans le cercueil. Possible.
La capitale indonésienne s’enfonce dans le sol avec ses 10 millions habitants, et cela plus vite que n’importe quelle autre ville dans le monde, s’alarme la BBC. “Sise sur un terrain marécageux, baignée par la mer de Java, elle est sillonnée par treize cours d’eau”, explique le site. Certaines parties de la ville s’enfoncent en un temps record de 25 centimètres par an dans le sol, indiquent les experts qui prédisent la disparition de la majeure partie de la ville pour 2050 si rien n’est fait. Ainsi, Jakarta sombre deux fois plus vite que la moyenne des métropoles côtières face aux eaux montantes, rapporte la BBC. L’une des raisons est l’exploitation excessive des nappes phréatiques pour alimenter la ville en eau potable. Ses conséquences : l’affaissement des constructions au-dessus de la zone concernée et un risque accru d’inondations.
François Clemenceau revient chaque matin sur un évènement international au micro d'Europe 1. Un attentat contre un commissariat de police hier, deux autres perpétrés dimanche contre des églises. Daech se renforce en Asie. L’attentat d’hier a été en effet revendiqué par Daech. Peu de victimes et les assaillants du commissariat situé sur l’île de Sumatra ont été tués. Dimanche, les attaquants étaient des kamikazes et se sont fait exploser à proximité d’églises chrétiennes sur l’île de Java : 13 morts, un miracle qu’il n’y en ait pas eu davantage. Et les experts notent que c’est la première fois qu’un triple attentat est perpétré par les membres d’une même famille avec femmes et enfants. Il y a là dans la multiplication des attaques et dans le mode opératoire tous les signes annonciateurs d’un renforcement de Daech en Asie et plus particulièrement en Indonésie, 266 millions d’habitants, le 4ème pays le plus peuplé de la planète et le pays qui compte le plus de musulmans au monde. On se dit qu’on est loin du monde arabe où Daech a mené bataille ces quatre dernières années mais les trois autres pays qui enregistrent le plus de fidèles musulmans dans le monde derrière l’Indonésie sont le Pakistan, l’Inde et le Bengladesh.
Oui, mais c’est en même temps loin de l’Europe ? Certes, mais c’est vers cette Asie du Sud-Est en plein développement économique que nous réorientons nos économies occidentales. C’est d’ailleurs en Indonésie que se tiendra en octobre l’assemblée annuelle du FMI et de la Banque mondiale. Depuis le carnage de la discothèque de Bali qui avait fait 200 morts en 2002, revendiqué à l’époque par al-Qaida, la lutte anti-terroriste a permis de démanteler progressivement les cellules de la nébuleuse de Bin Laden. Il y a même eu une période entre 2012 et 2016 où l’Indonésie n’a connu aucun attentat. Les touristes sont donc revenus, 15 millions l’an dernier sont près de 300.000 français. Sauf que Daech maintenant a repris le flambeau de la terreur et s’infiltre dans ses milliers d’îles qui vont de l’Indonésie aux Philippines en passant par l’Australie, perçue comme un bastion de l’Occident dans la zone Asie-Pacifique. Les autorités redoutent maintenant que Daech devienne de plus en plus menaçante à l’approche des Jeux Asiatiques qui rassembleront 45 pays cet été.
Que peut faire la France ? On aurait pu penser jusqu’à l’année dernière qu’elle s’en tiendrait à une politique de repli et de protection de ses ressortissants dans cette partie de l’Asie. Mais Emmanuel Macron a commencé de mettre en place une nouvelle stratégie qu’il appelle le partenariat Indo-pacifique, et qui consiste à renforcer nos coopérations avec tous ces grands pays de la zone, l’Inde, l’Australie, le Japon et bientôt la Malaisie et le Vietnam. Pas seulement parce qu’il s’agit là-bas de contenir une forme d’expansionnisme chinois que craignent tous ces pays mais aussi parce que le terrorisme ne peut être combattu qu’avec des alliances solides.
En Indonésie, découverte d'un poisson avec des jambes.
Un poisson qui se déplace... sur ses jambes. La découverte d'un plongeur au large de Bali a chamboulé la communauté scientifique.
On ne sait pas encore si les poules ont des dents, mais certains poissons semblent bien dotés de jambes ! C'est le cas d'une espèce découverte au large de Bali par un plongeur français;
Le poisson se déplace et diffuse une lumière.
Les scientifiques s'accordent à dire que c'est un poisson venimeux, puisqu'il dispose de glandes à la base de son épine dorsale qui diffusent une substance empoisonnée. Ses "jambes" seraient en fait des petits filaments qui l'aideraient à fouiller dans le sable pour trouver des coquillages et autres crustacés.
Débat scientifique
Si la communauté scientifique souligne la rareté de cette découverte, elle n'arrive cependant pas à se mettre d'accord sur l'espèce à laquelle pourrait appartenir le poisson. Pour Jeff Williams, ichtyologiste et responsable des collections du Muséum d'Histoire naturelle Smithonian, il s'agirait d'un poisson-chat rayé de la branche des Minous trachycephalus.
Pour W. Leo Smith, un ichtyologiste de l’université du Kansas, en revanche, le poisson serait en fait un Minous Pictus, aux écailles plus claires.
Autre hypothèse, il se peut que ce poisson à pattes appartienne tout simplement à une nouvelle espèce.
Le plongeur pensait trouver une faune et une flore aquatiques majestueuses. Il est tombé sur une myriade de déchets
de plastique. Un fléau en Indonésie.
Et si ce plongeur britannique avait découvert une nouvelle « poubelle océanique » ? Qui deviendrait alors la 6e zone marine polluée composant le célèbre « 7e continent de plastique » ? On est en droit d'y penser au vu des images que Rich Horner a rapportées de sa dernière excursion, le 3 mars 2018, au large de l'île de Nusa Penida, située au sud-est de Bali, dans l'archipel indonésien.
Publiée sur Facebook et visionnée plus d'un million de fois, sa vidéo est loin de montrer des eaux turquoise remplies de poissons multicolores. Elle est plutôt accompagnée d'un triste descriptif : « Les courants océaniques nous ont amené un joli cadeau d'une nappe de méduses, de plancton, de feuilles, de branches, de bâtons, etc. Oh, et du plastique. Des sacs en plastique, des bouteilles en plastique, des gobelets en plastique [...], du plastique, du plastique, tellement de plastique ! Surprise, surprise, il n'y avait pas beaucoup de raies à la station de nettoyage aujourd'hui... Elles ont surtout décidé de ne pas se déplacer. »
« Nous voyons malheureusement des nuages de plastique tout le temps pendant la saison des pluies, ajoute-t-il. Mais je n'ai jamais vu quelque chose comme ça à cette échelle. » Selon le plongeur, les déchets viendraient des égouts des villes côtières et des rivières, emmenés ensuite par les courants marins et les vents. Dans le cas des autres bassins du globe où l'on retrouve énormément de plastique, les courants sont influencés par la rotation de la Terre et forment ensuite des « gyres » où les détritus flottent et tournent à l'infini. Ils sont aspirés vers le centre de la spirale.
30 millions de tonnes de plastique déversées dans l'océan chaque année
La pollution aux déchets de plastique est un véritable fléau en Indonésie. 1,29 million de tonnes sont jetées en mer chaque année. Sur l'île de Java coule le Citarum, un fleuve dont la Banque mondiale dit qu'il est le plus pollué du monde. En 2017, le gouvernement indonésien a décidé d'inverser la tendance en participant à une campagne de l'ONU baptisée « Océans propres », afin de baisser de 70 % la pollution de ses eaux d'ici à 2025. Un objectif que partagent les autorités locales de l'île de Bali. Cent tonnes d'ordures sont ramassées chaque jour sur les plages, direction ensuite la décharge. Un « état d'urgence déchets » a même été décrété sur l'île de 4 millions d'habitants.
Selon les informations de Rich Horner, les morceaux de plastique auraient disparu dès le lendemain de son excursion filmée. Mais « ils ne vont pas vraiment loin ». Et surtout, avec le temps – des centaines d'années – et la dégradation solaire, ces déchets deviennent microscopiques, un désastre pour l'environnement et les animaux marins qui les ingurgitent. Selon des chercheurs de l'université de San Diego, la quantité de microplastiques a été multipliée par cent depuis environ 1970 dans le gyre du Pacifique nord. « 300 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année dans le monde, dont près de 10 % finissent dans les océans », écrivait le journal Le Monde en 2012.
Les sacs sont fabriqués avec du manioc, une racine tropicale comestible, très répandue dans le pays.
À chaque fois qu'il surfe ou plonge dans les eaux turquoises de son île paradisiaque natale, Kevin Kumala enrage. Sacs et déchets en plastique ternissent son plaisir. Las de répéter "Il faut faire quelque chose", cet Indonésien a décidé d'agir. Il a donc développé des sacs à base de manioc qui se décomposent en quelques mois, contre 400 ans pour les sacs en plastique conventionnel.
"Nos sacs sont tellement écologiques qu'ils ont réussi les tests de toxicité alimentaire. Cela donne de l'espoir aux animaux marins qui n'étouffent plus ou n'ingèrent plus de matières qui peuvent être dangereuses" affirme le co-fondateur d'Avani Eco, qui commercialise ces sacs.
Aucune aide publique
Créée en 2015, la société fabrique environ trois tonnes de sacs par jour, achetés essentiellement par des magasins et groupes hôteliers basés à Bali. Mais le prix - 30 centimes d'euros de plus que les sacs plastiques - est dissuasif, d'autant plus qu'"il n'y a aucune aide publique dédiée à la réduction des déchets en plastique", reconnaît un responsable du ministère de l'Environnement.
Selon lui, les autorités projettent d'instaurer une obligation pour les magasins de faire payer aux consommateurs les sacs en plastique conventionnels, de quoi freiner la quantité astronomique de déchets déversés dans les océans et les fleuves. Après la Chine, l'Indonésie est le pays qui rejette la deuxième plus grosse quantité de plastique dans l'océan.
Au niveau mondial, les océans pollués contiendront bientôt plus de plastique que de poissons si des mesures ne sont pas prises d'urgence, avaient averti 40 des plus grands groupes industriels mondiaux en marge du forum de Davos, en janvier dernier.
L’Indonésie est le plus grand archipel du monde avec plus de 17 000 îles recensées. Le pays est situé à la fois en Asie et en Océanie, et a pour capitale Jakarta. Avec ses 250 millions d’habitants, c’est l’un des 5 pays les plus peuplés du monde et le 1er pays musulman si l’on s’en réfère au nombre de croyants.
Zone stratégique, au cœur des échanges entre l’Inde, la Chine, mais aussi le Moyen-Orient, l’Indonésie est dès le début de son histoire une plateforme d’échanges commerciaux et culturels. Mais au 19e siècle, l’Indonésie est colonisée par les Néerlandais ; l’archipel ne retrouve son indépendance qu’en 1945. Dans les années 1960, c’est le général Soeharto qui prend le pouvoir et impose un régime autoritaire, qui sera néanmoins marqué par un développement économique important. C’est au tournant du 21e siècle que le pays s’engage sur la voie de la démocratisation.
Le mariage n’est pas encore officiellement reconnu.
Les deux époux se sont rencontrés il y a cinq mois quand le jeune
garçon a attrapé la malaria, délaissé par sa mère, c'est sa future
épouse qui l'a recueilli et soigné. «Nous nous aimons, il a dit qu'il
était fou amoureux», a confié la septuagénaire à des journalistes après
la cérémonie au village, dans le district de Lengkiti.
En Indonésie, selon la loi de mariage fixée en 1974, les femmes
doivent avoir au moins 16 ans et les hommes 19 ans pour se marier. Pour
pouvoir se marier, les deux amoureux ont menacé les autorités d'un
double suicide.
Une exception a donc été consentie par le maire du village reculé d'Indonésie
où a débuté cette romance entre l'adolescent Selamet Riyadi et sa
future épouse, Rohaya Binti Kiagus Muhammad Jakfar. Il explique : «Comme
le garçon est en dessous de l’âge légal, nous avons décidé de célébrer
le mariage en privé». La loi stipule en effet que les jeunes futurs
époux peuvent s'unir religieusement si leurs parents demandent la
permission du tribunal religieux.
Un avion de la compagnie aérienne
indonésienne Merpati Nusantara Airlines s'est brisé, il y a quelques jours, en
deux morceaux lors de son atterrissage sur l'aéroport régional de Kupang, en Indonésie.
Un avion de Merpati Nusantara se casse à l'atterrissage
L'avion, un Xian MA60, appareil de
fabrication chinoise, vol MZ5617, immatriculé PK-MZO, qui venait d'effectuer la
liaison entre l'aéroport régional de Bajawa (Indonésie) et l'aéroport régional
El Tari de Kupang avec 46 passagers et 6 membres d'équipage à bord, était en
cours de posé, vers 9h40, heure locale, lorsque, peut-être à cause d'un
effacement de train avant, l'appareil a heurté le sol de la piste avant de se
couper en deux au niveau des ailes. Les ailes se sont également détachées avant
de basculer vers l'avant, faisant ainsi toucher les deux moteurs sur le sol
provoquant l'éclatement des hélices.
Il apparait sur les photos que
l'appareil se trouve très proche de l'entrée de piste comme s'il s'était posé
avant la piste avant de finir à cet endroit.