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Les Abeilles




   LES ABEILLES




L’abeille domestique, Apis mellifera, est un insecte de l’ordre des Hyménoptères qui comprend plus de 100 000 espèces. Elle appartient à la grande famille des Apoïdes, dont les membres ont pour caractéristiques communes de posséder une longue langue pour recueillir le nectar, de disposer, sur les pattes arrière, d’un astucieux système pour entreposer le pollen et d’être poilus.


L'abeille                         

                                                          
Le corps des abeilles se compose d’une tête, équipée de deux antennes, d’un thorax qui porte deux paires d’ailes et trois paires de pattes et d’un abdomen terminé par un dard. Sur les côtés du thorax et de l’abdomen se situent de façon symétrique dix paires de petits orifices respiratoires : les stigmates. Dans l’abdomen se trouvent le jabot, sorte de poche extensible où l’abeille stocke le nectar et l’eau, et les glandes cirières qui sécrètent la cire pour construire les alvéoles.

Cinq yeux pour une vision panoramique.

L’abeille possède deux gros yeux sur les côtés de la tête et trois petits, appelés ocelles (ou yeux simples), au sommet du crâne. Les grands yeux sont composés de milliers de facettes qui donnent à l’abeille un champ de vision très large pour bien se repérer lors de ses déplacements. En fonction de la luminosité perçue, ils renseignent la butineuse sur l’heure de la journée. Une montre intégrée fort pratique, car il est très important pour les abeilles de rejoindre la ruche avant le crépuscule : elles sont perdues dans l’obscurité.


Les deux antennes sont « le nez et les mains » des abeilles.

Les abeilles respirent par les stigmates mais perçoivent les odeurs grâce à leurs antennes sans cesse en mouvement. Elles possèdent un odorat très performant : elles reconnaissent les odeurs des membres de la ruche et détectent celles des étrangers et des ennemis. Elles perçoivent aussi les senteurs des fleurs. Les antennes servent enfin à explorer l’environnement de façon tactile.

Une bouche bien outillée, pour prélever le nectar, fabriquer le miel ou la cire.

La bouche est équipée de deux mandibules, pièces mobiles qui servent à la mastication. Elle comporte aussi une trompe, ou proboscis, sorte de tube dans lequel coulisse une longue langue bien commode pour aspirer le nectar, élaborer le miel, travailler la propolis ou la cire.

 

Trois paires de pattes avec des « corbeilles » pour le pollen.

La troisième paire de pattes des ouvrières est spécialement équipée pour recevoir le pollen. Sur la face interne, un peigne et une brosse, sur la face externe, des petits réceptacles : les corbeilles. Lorsque l’abeille butine, les milliers de grains de pollen s’accrochent à son corps velu. Avec ses pattes avant, elle repousse le pollen vers les pattes arrière où le peigne de la patte gauche gratte la brosse de la patte droite, et inversement, de façon à former de petites pelotes de pollen qui se logent dans les corbeilles.

Cousins cousines : les bourdons sont des cousins proches des abeilles, les guêpes beaucoup moins.

Le bourdon, ou Bombus, fait partie des insectes pollinisateurs. Insecte social, il construit un nid souterrain. Il n’est généralement pas agressif sauf lorsqu’il se sent en danger. La guêpe n’est pas un pollinisateur : elle nourrit son couvain de chair crue d’insectes. Il en existe plusieurs sortes. C’est un insecte soit social soit solitaire.

La vie de la ruche

Les abeilles vivent en colonie. Elles forment une société très organisée, un peu comme une grande entreprise. Autour de la reine, dont la tâche unique est de pondre et pondre encore, jusqu’à 50 000 ouvrières s’activent avec ardeur. Dans la ruche, seules les quelques centaines de faux-bourdons paressent ! Durant leur existence, les abeilles exercent jusqu’à sept fonctions différentes : nettoyeuse, nourrice, architecte, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et butineuse. Mais toutes les abeilles ne suivent pas le même « parcours professionnel » ; certaines brûlent les étapes pour devenir butineuses, alors que d’autres n’accèdent jamais à ce statut.

L’espérance de vie des ouvrières varie selon les saisons : de 30 à 45 jours pour les abeilles au printemps et en été, à plusieurs mois pour celles qui naissent à l’automne et permettent à la colonie de survivre à l’hiver et redémarrer le cycle. Au fur et à mesure de leur existence et de leur maturation physiologique, elles changent de rôle.  

La nettoyeuse garde la ruche propre et en bonne santé.

Au premier jour de sa vie, l’abeille est préposée au ménage. Elle commence par nettoyer les cellules. Le nettoyage général du fond de la ruche est effectué par des abeilles plus âgées, entre 10 et 15 jours.

La nourrice s’occupe du couvain avec patience et constance.

Quand elle atteint 5 à 6 jours, l’abeille est capable de sécréter de la nourriture pour les larves ; elle devient alors nourrice et le reste jusqu’à l’âge de 15 jours. Les nourrices prodiguent des soins attentifs aux larves qui sont alimentées individuellement plus de 1 000 fois et reçoivent 7 000 visites de contrôle.

L’architecte construit les rayons de la ruche.

La construction des rayons est un travail collectif qui demande une grande coordination. Ils sont fabriqués par une chaîne d’abeilles qui sécrètent des écailles de cire. Un ouvrage délicat et épuisant entrepris par des maçonnes qualifiées ayant en général entre 5 et 20 jours, âge où la capacité de production des glandes cirières est optimale.

La ventileuse régule la température de la ruche et bat le rappel pendant l’essaimage.

L’âge moyen des ventileuses est estimé à 18 jours, mais cette fonction est assumée par des ouvrières de tous âges. La ventilation consiste à battre des ailes pour aérer la ruche et contrôler ainsi sa température, son taux d’humidité et son taux de gaz carbonique. Elle sert aussi à assécher le nectar. Lors de l’essaimage, les ventileuses ont pour mission de battre le rappel pour permettre le regroupement de l’essaim.

La gardienne défend la ruche.

Vigile posté à l’entrée de la ruche, la gardienne protège la colonie de ses ennemis. Elle contrôle l’identité des abeilles qui entrent dans la ruche en vérifiant leur odeur, pour s’assurer qu’il ne s’agit pas d’individus d’autres colonies venus piller leurs réserves. Les gardiennes ont entre 12 à 25 jours.

La butineuse est responsable de l’approvisionnement.

Vers l’âge de trois semaines, l’ouvrière peut devenir butineuse et s’envole enfin hors de la ruche à la recherche de nectar, de pollen et d’eau, indispensables à la colonie. Une butineuse effectue une dizaine à une centaine de voyages par jour selon la proximité des fleurs. A ce train d’enfer, elle s’épuise vite et, au bout de quatre à cinq jours, elle meurt.


La reine, mère à plein temps




La reine a pour unique mission d’assurer le renouvellement permanent des membres de la colonie. La pérennité de la ruche dépend entièrement de ses pontes et quelles pontes ! À la belle saison et au mieux de sa forme, une reine pond plus de 2 000 oeufs par jour, soit plus d’un oeuf par minute ! Pour atteindre ces formidables performances, elle est abondamment nourrie de gelée royale et fait l’objet des soins attentifs de sa cour.

La reine présente une morphologie et une longévité différentes des ouvrières.

La reine se distingue des ouvrières par sa taille : elle mesure 18 à 20 mm (les ouvrières 14 à15 mm), son thorax est plus large et son abdomen plus long. Dans de bonnes conditions, elle peut vivre quatre à cinq ans. Confrontée à la dégradation de l’environnement, depuis quelques années, son espérance de vie se réduit de manière préoccupante à une ou deux années seulement.

La reine dispose de cellules spéciales et se nourrit de gelée royale.

La reine est issue d’un oeuf placé dans une cellule spécifique en forme de doigt et qui pend sur le cadre. Les ouvrières en quête d’une nouvelle souveraine laissent éclore la larve et la nourrissent exclusivement de gelée royale, une sécrétion des glandes hypopharyngiennes présentes dans la tête des ouvrières.

La reine est fécondée en plein vol par les faux-bourdons.

À peine née, la reine élimine ses rivales potentielles. Elle repère les cellules royales et y tue les larves ou les nymphes qui s’y trouvent : il ne peut y avoir qu’une seule reine dans la ruche. Au bout de quelques jours, elle s’envole pour être fécondée : c’est le vol nuptial.
La reine connaît plusieurs accouplements avec différents mâles, les faux-bourdons. Lorsque sa spermathèque est pleine, elle retourne dans la ruche, dont elle ne sortira plus.

Les ouvrières forment la cour de la reine.

Quelques jours après sa fécondation, la reine commence à pondre.
Les ouvrières sont issues d’oeufs fécondés, les faux-bourdons d’oeufs non-fécondés, déposés dans des cellules plus grandes. Des ouvrières entourent constamment la reine. Elles veillent sur elle en la nourrissant et la nettoyant constamment.

De l’oeuf à l’ouvrière.

Au bout de trois jours, l’oeuf éclot. Débute alors le stade larvaire. Au neuvième jour, les larves alimentées par les nourrices sont devenues grandes. Les ouvrières ferment alors leur cellule par un opercule de cire.
Quelques jours plus tard, la larve se transforme en nymphe.
Huit jours plus tard, l’ouvrière rompt l’opercule et s’extrait de sa cellule. On nomme « couvain » l’ensemble des oeufs, des larves et des nymphes qui se trouvent dans un rayon.

Les faux-bourdons sont choyés, puis expulsés de la ruche.

Les faux-bourdons (ou abeilles mâles) sont plus trapus, plus velus, que les ouvrières. Ils naissent uniquement au printemps et on en dénombre quelques centaines dans une colonie. Leur rôle est de féconder la reine. Ceux qui y parviennent en meurent : leur appareil génital est arraché lors de la fécondation.
Incapables de butiner, les faux-bourdons puisent dans les réserves de miel de la ruche. À l’automne, quand la nourriture devient moins abondante, les faux-bourdons sont tués ou expulsés de la ruche. Ne sachant pas se nourrir seuls, ils meurent.


La ruche au fil des saisons


La colonie est différente selon les moments de l’année, les abeilles dépendant des ressources que la nature met à leur disposition. En hiver, sans fleurs à butiner alors que le froid sévit, l’essaim vit regroupé au sein de la ruche. Au printemps, quand pollen et nectar abondent, la reine pond, la colonie prend de l’ampleur et élabore du miel en quantité. Pour intervenir au rucher et prendre soin de son cheptel, l’apiculteur doit connaître et respecter les cycles saisonniers des abeilles.

Au printemps, la nature se réveille et la ruche reprend son essor.

Les abeilles sortent de la ruche quand la température extérieure atteint 11 à 12 °C. Elles recommencent à butiner dès les premières floraisons. La reine reprend ses pontes ; peu à peu, de jeunes générations d’abeilles remplacent celles de l’hiver. L’apiculteur profite d’une belle journée pour effectuer la grande visite de printemps. Il vérifie la santé de ses colonies, évalue l’état du couvain, s’assure que les abeilles ne manquent pas de réserves.
Début avril, les butineuses se déploient dans les vergers. Selon l’environnement, la région et les conditions climatiques, l’apiculteur peut installer les premières hausses pour préparer la récolte de miel.

L’essaimage

En mai-juin, c’est la crise du logement ! Les abeilles sont très nombreuses (plus de 40 000) ; les ouvrières élèvent alors des larves de reines. Peu avant la naissance des « princesses », la vieille reine quitte la ruche avec une partie des abeilles et crée une nouvelle colonie : c’est l’essaimage.

En été, les butineuses travaillent avec ardeur, l’apiculteur récolte son miel.

Du printemps au milieu de l’été, les abeilles profitent au maximum des fleurs mellifères pour stocker du miel. L’apiculteur observe régulièrement l’activité de ses ruches, récolte des miels spécifiques ou ajoute de nouvelles hausses si nécessaire.
En août, les jours raccourcissent, les fleurs se font plus rares, la reine réduit considérablement sa ponte, la colonie diminue, les faux-bourdons sont expulsés hors de la ruche. L’apiculteur procède à la dernière récolte de miel et prend ses dispositions pour qu’aucun parasite ou maladie ne mette en danger les colonies.
  • A savoir : 
Les abeilles survivent bien par temps très chaud, mais la chaleur peut quand même perturber leur organisation. Au-delà de 40°, la cire ramollit, et les rayons peuvent s’effondrer. C’est une des raisons qui expliquent que les pays chaud du Moyen orient soient restés fidèles à des ruches horizontales avec des petits rayons beaucoup moins fragiles à la chaleur que les grands rayons suspendus des ruches verticales. Par très grosses chaleur les abeilles doivent donc abaisser elles-mêmes la température, c’est pour cela qu’elles ventilent. Pour améliorer leur travail de climatisation elles vont aussi chercher de l’eau.
Oui, les abeilles ont besoin d'eau. Un rucher doit toujours être à proximité d'une source d'approvisionnement en eau.Une grande partie de l’année la rosée peut suffire. Mais une mare, un étang ou un ruisseau sont les bienvenues, en particulier quand il fait chaud et sec, car les abeilles consomment alors de l’eau pour rafraîchir la ruche. Elles en consomment aussi beaucoup dans les périodes d’élevage intense et de fort développement des colonies, au printemps. Si elles n’ont pas de point d’eau à proximité de la ruche, il faudra en installer un. Par exemple un simple récipient avec de l’eau et un accès facilité par des brindilles, de façon à ce que les abeilles puissent pomper l’eau sans se noyer.
Les butineuses d'eau effectuent une danse afin d'indiquer les sources à leurs congénères.

En automne, les abeilles et l’apiculteur préparent l’hivernage.

En septembre, les premières pluies font reverdir la nature et fleurir les dernières plantes que les abeilles butinent.
La reine reprend sa ponte pour faire naître les abeilles qui traverseront l’hiver.
L’apiculteur profite des derniers beaux jours pour s’assurer que la ruche a des réserves suffisantes pour la mauvaise saison. Dans le cas contraire, il donne aux abeilles un complément de miel ou du sucre de nourrissement.

En hiver, les abeilles se regroupent dans la ruche.

L’hiver, les abeilles restent à l’abri dans la ruche en consommant leur réserve de miel. La colonie est réduite et se serre autour de la reine qui a cessé de pondre. Plus le froid est vif, plus la « grappe » se resserre.
Pour maintenir une température supérieure à 12 °C, les abeilles font vibrer les muscles de leurs ailes. Elles « tournent » pour se réchauffer, passant du centre de la grappe à l’extérieur. L’apiculteur, quant à lui, profite des jours d’hiver pour réparer les cadres, repeindre les ruches, préparer la prochaine saison…

L'abeille, un pollinisateur

La pollinisation désigne la fécondation indispensable à la reproduction sexuée des plantes à fleurs. Elle correspond au transport des grains de pollen produits par les organes mâles de la plante (anthères) vers les organes femelles (stigmates). Le vent, certains oiseaux, certains petits rongeurs mais surtout des insectes assurent ce service. Le petit peuple des pollinisateurs est avant tout constitué des insectes et, pour l’essentiel, des abeilles sauvages ou domestiques.

L’abeille peut visiter 250 fleurs en… une heure !

Une abeille peut stocker sur une seule de ses pattes postérieures 500 000 grains de pollen et visiter en une seule heure 250 fleurs : c’est dire à quel point elle joue un rôlemajeur dans la pollinisation ! Ainsi, sur les 100 espèces de plantes alimentaires les plus cultivées dans le monde, 71 seraient pollinisées uniquement par les abeilles, dont les abeilles sauvages qui, à la différence de leurs soeurs domestiques, sont des insectes solitaires.

Le vent, certains oiseaux, les papillons… tous sont aussi de précieux pollinisateurs.

Dans la famille des pollinisateurs, les insectes sont les champions ! Les papillons, les syrphes et autres mouches, les bourdons, les moustiques… qui se nourrissent de nectar participent activement ainsi à la pollinisation. Certains coléoptères aussi. Mais ce sont surtout les abeilles qui assurent lemeilleur transport des grains de pollen de fleur en fleur.

Les populations de pollinisateurs déclinent chaque jour un peu plus.

Malheureusement, les populations de pollinisateurs, dont les abeilles, sont en nette régression dans les pays industrialisés. L’usage fréquent de pesticides, la disparition de leurs lieux de nidification, tels les haies et les bosquets, et la raréfaction des plantes sauvages riches en nectar contribuent à leur déclin rapide.

Comme les moutons, les abeilles transhument.

Pour pallier le manque d’abeilles dans la nature et avoir de belles récoltes et des produits de qualité supérieure, les producteurs de fruits et légumes font de plus en plus souvent appel aux apiculteurs pour que ceux-ci déplacent leurs ruches et les installent dans leurs vergers ou leurs potagers, au moment de la floraison.
Toutefois bien que rémunérés, les apiculteurs hésitent aujourd’hui à effectuer ces transhumances, notamment pour les champs de grande culture comme le tournesol ou le colza car les abeilles sont dès lors exposées à des environnements parfois dangereux pour leur santé du fait de la présence de produits phytosanitaires souvent toxiques à plus ou moins long terme.

35% de nos ressources alimentaires dépendent des insectes et à 80% des abeilles.

Sans abeilles, notre régime alimentaire deviendrait très monotone. Dans la pire des hypothèses, en dehors des céréales et du riz, il ne resterait plus grand chose pour ravir nos papilles. Sans oublier bien sûr que nous n’aurions plus de miel !


Les plantes utiles aux abeilles, "Mellifères"

Le saviez-vous ? Sur les quelque 4 000 plantes référencées dans l’herbier français, environ 600 sont butinées par les abeilles.
Est dite « mellifère » une plante qui sécrète du nectar ou du miellat, substances à partir desquelles l’abeille fait son miel. Si toutes les plantes à fleurs produisent du pollen, toutes ne produisent pas de nectar, tels la rose ou le géranium. Pour aider les abeilles dans leur collecte, il est essentiel de favoriser la biodiversité en cultivant des espèces mellifères. Choisissez des arbres, arbustes, plantes de massifs ou espèces potagères qui fleurissent au fil des saisons ; ainsi les abeilles auront toujours plaisir à visiter votre jardin.

Des plantes mellifères variées selon les milieux.

Les abeilles savoyardes ne butinent pas les mêmes fleurs que les abeilles provençales, picardes, bretonnes ou parisiennes ! En montagne, les abeilles récolteront le nectar des fleurs de châtaignier ou de bruyère. Sur la côte méditerranéenne, elles se régaleront des fleurs d’abricotier, d’amandier, des lavandes maritimes. Dans les plaines de grandes cultures, telle la Brie, elles visiteront les champs de tournesol et de colza (si les traitements phytosanitaires ne les tuent pas !). Dans les jardins publics des grandes villes, elles butineront les potées d’asters et les fleurs de marronniers ou de paulownia.

Une règle d’or : ne jamais utiliser de pesticides ou d’insecticides, qui tueraient les abeilles !

Si vous possédez un jardin, ou même simplement quelques jardinières sur un balcon ou un rebord de fenêtre, plantez et cultivez des espèces mellifères. Vous participerez ainsi à l’équilibre des colonies et la présence des abeilles favorisera la pollinisation de vos arbres fruitiers et plantes potagères. Mais attention : n’utilisez jamais d’insecticides ou de pesticides, très néfastes pour tous les insectes pollinisateurs, notamment les abeilles !

Les abeilles raffolent des espèces rustiques et des « mauvaises herbes » !

Les espèces rustiques et les fleurs sauvages sont souvent plus riches en pollen et nectar que les fleurs sophistiquées. N’hésitez pas à laisser croître dans une portion de votre jardin les « mauvaises herbes » : pissenlit, ortie, achillée, serpolet, pâquerettes, sainfoin… Vous pouvez aussi semer des mélanges de fleurs des prés, trèfle, réséda, bleuet, coquelicot, luzerne, qui composent de très jolis tapis colorés.

Des arbustes et des vivaces toute l’année pour les abeilles.

Soyez attentifs à planter dans votre jardin des espèces qui fleurissent au fil des saisons, ainsi les abeilles trouveront chez vous le couvert tout au long de l’année. Le choix est vaste : asters, campanules, roses trémières, muscaris, myosotis, arabettes (ou corbeilles d’argent),mélilots blancs, hellébores... et bien sûr les lavandes et les bruyères. Côté arbustes, pensez aux petits fruits, à l’épinette vinette, au houx commun et, si vous l’aimez, au rhododendron. Plantez un cognassier, des troènes, un seringat, un laurier-thym… Sachez que le lierre, la clématite, la glycine, le chèvrefeuille et la vigne vierge aussi sont mellifères.

Les fleurs du potager, sources également de pollen et de nectar.

Les abeilles aiment, comme nous, le verger et le potager ! Elles se régalent entre autres des fleurs des arbres fruitiers et de légumes comme les courges et les tomates ainsi que de toutes les aromatiques : thym, romarin, menthe, sauge, mauve, verveine, bourrache, marjolaine (ou origan), camomille…



L'apiculteur, un passionné

Amateur ou professionnel, l’apiculteur est un amoureux des abeilles et de la nature qui, avec son cheptel, participe via la pollinisation à la sauvegarde de la biodiversité. Activité à 100% écologique, l’apiculture n’est pas aussi compliquée ou contraignante qu’on ne l’imagine. Toutefois, elle nécessite un apprentissage afin de bien connaître les abeilles et d’acquérir des savoirs techniques pour prendre soin des ruches et procéder à la récolte.

Des vêtements couvrants, un chapeau muni d’un voile (la vareuse), des gants et des bottes : tel est l’équipement habituel de l’apiculteur.

Pour rendre visite à ses ruches, l’apiculteur doit revêtir une tenue qui le protège des piqûres des abeilles. Elle doit être blanche de préférence, car les abeilles réagissent de façon agressive aux couleurs foncées. En revanche, le voile sur le visage est en tulle noir ; il permet une meilleure vision que le tulle blanc.


L’enfumoir, outil indispensable : pour éviter les piqûres.

L’enfumoir est une sorte de bocal métallique équipé d’un bec et muni d’un soufflet, dans lequel l’apiculteur fait brûler des combustibles appropriés comme des herbes sèches ou des aiguilles de pins. Le but est de produire une fumée blanche et froide qui désoriente les abeilles et les pousse à se réfugier dans le corps de la ruche, moyen efficace pour se protéger de leurs piqûres.

La visite des ruches se fait par temps sec et sans vent.

Un apiculteur avisé visite ses ruches par temps sec et sans vent. La fin de la matinée d’une journée ensoleillée, quand les butineuses sont de sortie, est un bon moment. Calme, minutie et rapidité sont les qualités requises pour ouvrir les ruches afin de déranger le moins possible la colonie.

La récolte du miel : le fruit du travail de toute une année dans les ruches.

L’apiculteur procède à la récolte du miel quand la miellée est achevée.
1. Il collecte les hausses.
Dans un petit rucher, la collecte des hausses s’effectue cadre par cadre. Après un enfumage discret, l’apiculteur ôte les cadres et les brosse pour ne pas emporter les abeilles. Il vérifie que les rayons sont bien operculés. Dans le cas contraire, le miel ne se conservera pas, il convient alors de reposer le cadre dans la ruche.

2. Il désopercule les rayons.
À la miellerie, les rayons sont désoperculés à l’aide d’un grand couteau : il s’agit d’ôter la pellicule de cire qui ferme les alvéoles afin de permettre au miel de s’écouler.

3. Il extrait le miel.
Les cadres sont ensuite placés dans un extracteur qui, par force centrifuge, fait jaillir le miel hors des alvéoles sans abîmer les rayons. Ces derniers pourront ainsi être réinstallés ultérieurement dans la ruche.

4. Il filtre et laisse maturer le miel.
Le miel obtenu contient des impuretés (petits débris de cire ou de propolis, pattes ou ailes d’abeilles, boulettes de pollen). Pour les ôter, l’apiculteur filtre le miel avant de le placer dans un maturateur, une cuve où le miel repose à température constante (entre 20 et 25°C).

5. Il met le miel en pot.
Au bout de quelques jours de maturation, les dernières impuretés sont remontées en surface. Elle forment une écume que l’apiculteur retire avant de procéder à la mise en pot.

Le miel et les produits de la ruche

Le miel est un produit naturel que l’homme, malgré toute sa technologie, ne sait pas fabriquer. En plus de ses qualités gustatives, il possède des vertus bienfaisantes et thérapeutiques. Il existe une grande diversité de miels dont la variété des saveurs, couleurs et textures reflète les parfums des terroirs où les abeilles butinent. L’apiculteur peut aussi récolter dans ses ruches d’autres substances précieuses : les pelotes de pollen, la propolis, la cire et la très rare et chère gelée royale.

LE MIEL

Des sels minéraux, des vitamines et des oligo-éléments.

Substance sucrée à la saveur incomparable, le miel contient des sels minéraux, des vitamines et autres oligo-éléments qui lui confèrent un intérêt nutritif bien supérieur à celui des sucres raffinés de canne ou de betterave.

Des miels variés pour les gourmets.

Quand les miels sont issus du nectar d’une espèce végétale unique ou prépondérante, on les qualifie de monofloraux. Les plus connus sont ceux d’acacia, de lavande, de châtaignier ou de bruyère. Les miels polyfloraux, dits « toutes fleurs » ou « mille fleurs », mélangent les nectars de diverses espèces végétales.

Des vertus médicinales reconnues, utilisées en apithérapie.

Au Ve siècle avant J.-C., Hippocrate, célèbre médecin grec, prescrivait du miel pour lutter contre la fièvre et les infections respiratoires, soigner les blessures cutanées, les brûlures d’estomac et ralentir les effets du vieillissement. Aujourd’hui, les vertus anti-bactériennes, anti-inflammatoires, anti-oxydantes, antiseptiques et cicatrisantes du miel sont scientifiquement prouvées. Ses propriétés adoucissantes sont aussi reconnues et mises à profit dans le domaine des cosmétiques.
 

Bien conserver le miel.

Pur produit écologique, le miel est un aliment dont les propriétés se dégradent dans le temps. On conseille de le consommer dans les deux à trois ans qui suivent sa récolte. Le miel se conserve dans un endroit tempéré, jamais au réfrigérateur : le froid le dénature.

LES AUTRES PRODUITS DE LA RUCHE

Le pollen : un stimulant des défenses immunitaires.

Fortifiant exceptionnel, le pollen permet de lutter contre les infections et la fatigue. Il est recommandé aux convalescents.

Peut-on consomer du pollen, si en parallèle on est allérgique au pollen ?
OUI - Pour y répondre : Un extrait du livre « Les remèdes de la ruche », du Professeur Roch Domerego " Chaque printemps provoque de nombreuses manifestations allergiques telles que le rhume des foins dont les symptômes les plus gênants sont : difficultés respiratoires, démangeaisons, nez qui coule, yeux larmoyants… Cause majeur de ce désagrément, les pollens anémophiles (transportés par le vent). Paradoxalement, les pollens entomophiles (transportés par les insectes), dont la majorité des allergènes ont été détruits par les enzymes salivaires des abeilles, permettent de résoudre ces réactions allergiques. On peut donc opérer une désensibilisation progressive au pollen en consommant ……du pollen…

La propolis : un antibiotique naturel

Sorte de mastic fabriqué par les abeilles à partir de résines végétales, la propolis a fait preuve de son efficacité dans le soin des maladies bactériennes, notamment celles touchant la sphère ORL (angines, sinusites, otites).

La gelée royale : un revitalisant exceptionnel.

Substance blanchâtre au goût âpre, la gelée royale est difficile à obtenir, d’où son prix assez élevé. Elle a des vertus revitalisantes remarquables et permet de retrouver une belle énergie tant physique que psychique.

 

La cire : bougies, rouge à lèvres et encaustique.

Du temps de l’éclairage aux chandelles et avant l’emploi de la paraffine, la cire était très prisée. À l’heure actuelle, elle entre dans la composition de produits de traitement du bois et de certains cosmétiques, dont les bâtons de rouge à lèvres. Mais on trouve toujours des bougies artisanales à la cire d’abeille.
  

Les abeilles en danger

En France, depuis une trentaine d’années, les populations d’abeilles diminuent. Ce phénomène touche d’autres pays d’Europe, l’Amérique du Nord et l’Asie. Cette surmortalité alarmante s’est accélérée depuis le milieu des années 1990, des ruchers entiers ont été dévastés en quelques années. Les causes de ce désastre ? L’usage intensif de produits phytosanitaires, qui intoxiquent les abeilles, favorise en diminuant les défenses immunitaires les infections parasitaires, dont le redoutable varroa. Et l’apparition d’un nouveau et terrible prédateur, le frelon asiatique.

Des intoxications massives et brutales, dues à certains produits chimiques.

L’agriculture intensive a généralisé les engrais et les substances phytosanitaires (fongicides, insecticides, herbicides).
Pour préserver les abeilles, l’utilisation de ces produits pendant la floraison des grandes cultures a été interdite dans les années 70. Mais, en 1995, apparaissent les insecticides systémiques neurotoxiques, qui se diffusent dans toute la plante au fur et mesure de sa croissance, y compris dans les fleurs que butinent les abeilles. Confrontées à des résidus même infinitésimaux, celles-ci sont désorientées, se refroidissent et ne retrouvent plus leurs ruches. Leur système immunitaire étant affaibli, elles peuvent aussi développer des maladies neurodégénératives qui entraînent la mort en quelques jours.

En 1999 pui 

Des maladies contagieuses et des parasites, qui se propagent rapidement.

Comme tous les êtres vivants, les abeilles peuvent être victimes de maladies plus ou moins graves, comme les loques, qui s’attaquent au couvain. Depuis trente ans, les apiculteurs constatent une recrudescence de ces maladies qu’ils ont de plus en plus de mal à soigner, même lorsqu’il existe des traitements adaptés.


Le varroa : un véritable vampire des ruchers.

Le varroa est un acarien visible à l’oeil nu, qui est passé de l’abeille d’Asie, Apis Cerena à notre abeille européenne Apis Mellifera au début des années 1980. Depuis, ce parasite a gagné la totalité des départements français et il provoque des dommages considérables dans les ruchers qu’il infeste. Il s’attaque aux ouvrières et bourdons adultes, mais également aux larves. La femelle varroa très prolifique pond ses oeufs dans les cellules de couvain, ainsi les jeunes parasitent les larves pour se développer à leurs dépens.
 

Le frelon asiatique : un terrible tueur d’abeilles.

Depuis peu, une nouvelle espèce de frelon, le frelon asiatique (Vespa Valutina) se propage à toute allure. Importé de Chine dans des poteries, il est arrivé en 2004 et on constate sa présence aujourd’hui . Particulièrement agressif, y compris à l’égard de l’homme, s’il est dérangé, c’est un épouvantable prédateur pour les abeilles dont il aime se régaler. Une dizaine de frelons en vol stationnaire suffisent à décimer une colonie en quelques jours. 

La Grande Muraille de Chine

 La Grande Muraille (chinois simplifié : 长城 ; chinois traditionnel : 長城 ; pinyin : Chángchéng ; Wade : Ch'ang²ch'eng ; littéralement « la longue muraille ») est un ensemble de fortifications militaires chinoises construites, détruites et reconstruites en plusieurs fois et à plusieurs endroits entre le iiie siècle av. J.-C. et le xviie siècle pour marquer et défendre la frontière nord de la Chine. C'est la structure architecturale la plus importante jamais construite par l’Homme à la fois en longueur, en surface et en masse.


La Grande Muraille sur le site de Mutianyu

Populairement, on désigne sous le nom de « Grande Muraille » la partie construite durant la dynastie Ming qui part de Shanhaiguan sur le territoire de la ville de Qinhuangdao dans la province du Hebei à l’Est pour arriver à Jiayuguan dans la province du Gansu à l’Ouest. Sa longueur varie selon les sources. Selon un rapport de 1990, la longueur totale des murs serait de 6 259,6 km. En raison de sa longueur, elle est surnommée en chinois « La longue muraille de dix mille li » (chinois simplifié :万里长城 ; chinois traditionnel : 萬里長城 ; pinyin : Wànlǐ Chángchéng ; Wade : Wan Ch'ang²ch'eng), le li étant une ancienne unité de longueur chinoise et dix mille symbolisant l’infini en chinois. Ce surnom peut cependant être pris dans son sens littéral par approximation, 6 700 km faisant 11 632 li dans sa valeur généralement considérée de 576 m ou 13 400 li dans sa valeur actuelle d’exactement 500 m. En moyenne, la muraille mesure 6 à 7 m de hauteur, et 4 à 5 m de largeur. En avril 2009, l'Administration d'État chargée du patrimoine culturel, ayant utilisé des technologies de mesure plus récentes, révise cette mesure et déclare une longueur de 8 851,8 km dont 6 259,6 km de murs, 359,7 km de tranchées et 2 232,5 km de barrières naturelles, telles des montagnes ou des rivières. Le même service a publié en juin 2012 une mise à jour de son étude, et estime désormais à 21 196,18 km la longueur totale de la Grande Muraille. Cette nouvelle estimation prend en compte des parties actuellement détruites.


Depuis 1987, la Grande Muraille est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO sous le numéro 438. En 2015, le constat est fait d'une nette dégradation de l'état général de la Grande Muraille due principalement aux conditions climatiques et aux activités humaines,et de la nécessité d'intervenir rapidement pour assurer sa sauvegarde.

Les planetes du système solaire


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Le système solaire comprend le Soleil et tous les objets plus petits qui tournent autour de lui. À part le Soleil, les plus gros objets du système solaire sont les huit grandes planètes.

Les plus proches du Soleil sont les quatre planètes rocheuses, relativement petites : Mercure, Vénus, la Terre et Mars. Au-delà de Mars et Jupiter se trouve la ceinture d'astéroïdes – une région peuplée de millions de cailloux. Ce sont les restes de la formation des planètes il y a 4,5 milliards d'années.
A l’extrémité de la ceinture d'astéroïdes se trouvent les quatre géantes gazeuses que sont Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Ces planètes sont bien plus grosses que la Terre mais très légères par rapport à leur taille. Elles sont essentiellement formées d'hydrogène et d'hélium.
La planète la plus éloignée que nous connaissions jusqu'à récemment était un corps glacé appelé Pluton. Toutefois, Pluton est éclipsée par la lune de la Terre et certains astronomes pensent qu'elle est trop petite pour être considérée comme une vraie planète. Un objet appelé Eris, au moins aussi gros que Pluton, a été découvert très loin du Soleil en 2005.
Ces dernières années, plus de 1000 corps glacés ont été découverts au-delà de Pluton. On les appelle les objets de la ceinture de Kuiper. En 2006, L’Union astronomique internationale les a classés dans la catégories de « planètes naines ».
Plus loin encore, on trouve les comètes du nuage d'Oort. Elles sont tellement loin qu'on ne peut pas les voir, même avec les plus gros télescopes. De temps à autre, l'une de ces comètes est dérangée et se dirige vers le Soleil. Elle devient alors visible la nuit dans le ciel.

Sidi Kacem

La province de sidi kacem a été créée en 1982. Elle possède de réels atouts pour une croissance et développement durables. Son économie est basée essentiellement sur les activités agricoles (la superficie agricole utile y couvre 75%, dotée de terres fertiles parmi les meilleurs du royaume , nantie d'immences ressources hydriques). Par ses potentialités, elle est une province de choix pour les investissements.
La Province de Sidi Kacem relève de la région Gharb Chrarda-Bni Hssen. Elle s’étend sur une superficie de 3061 Km2 délimitée par:
- la Province de Ouezzane au Nord;
- la Willaya de Meknes au Sud ;
- la Province de Taounate et la Province de Moulay Yaâcoub à l’Est
- la Willaya de Kénitra à l’Ouest.
Sa proximité des grands centres urbains: Rabat, Fes, Méknès et Kenitra lui confère une place charnière entre le Nord, l'Est et le Sud du Maroc.
Découpage Administratif et Communal
La province de Sidi Kacem est administrativement structurée autour de 5 pachaliks, 5 cercles, 4 arrondissements urbains, 12 caïdats, 5 communes urbaines et 24 communes rurales pour une population estimée en 2010 à 517 841 habitants dont 71% en milieu rural, répartie à travers 752 douars. La densité moyenne de la population de la province est de l’ordre de 169 habitants/Km2.
Pachaliks
SIDI KACEM
BEL KSIRI
JORF EL MELHA
HAD KOURT
DAR EL GUEDDARI
CerclesCaîdatsCommunes
CHRARDAZIRARAZIRARA
BAB TIOUKA
CHBANATE
ZAGGOTAZAGGOTA
SELFATE
TEKNA-BIR TALEBTEKNA
BIR TALEB
GHARB-BNI MALEKHOUAFATEHOUAFATE
SEFSAF
NOUIRATENOUIRATE
BAHTDAR LAASLOUJIDAR LAASLOUJI
EL MOKHTARS.AL KAMEL
RMILA
OUARGHAKHENICHETKHENICHET
S .M'ED CHELH
OULED NOUAL
TAOUGHILTE
LAMRABIHLAMRABIH
TILAL AL GHARBAIN DFALIAIN DEFALI
BNI OUAL
MY.ABDELKADERMY ABDELKADER
S.AZZOUZ
D.AMEUR EL HADIS.AMEUR AL HADI
S.A.BENAISSA

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Sidi Kacem (en arabe Sīdī Qāssim سيدي قاسم) est une ville de taille moyenne du Nord-Ouest du Maroc et capitale de la province du même nom. Ses habitants, les "Kacemis" sont au nombre de 74 062 (d'après recensement 2004). Sur les axes Meknès (45 km) - Tanger (210 km) et Fès (85 km)- Rabat (120 km), elle est située à l'endroit où la rivière Rdom quitte les hauteurs du plateau de Meknès pour s'engager dans la grande et fertile plaine du Gharb ("Gharb" signifie en arabe l'Ouest, par rapport à Fès, ancienne capitale du royaume).
Chef-lieu de la province de Sidi Kacem (région Rabat-Salé-Kénitra) ou plus communément des "Cherardas", la ville est un centre de collecte des céréales produites dans les collines situées à l'Est et au Nord. Les grossistes en blé portent localement le nom de "céréalistes". 


La ville a aussi un marché actif dans le coin Sud-Est de la riche plaine du Gharb qui produit des agrumes, de l'huile d'olive, du coton, des betteraves, du riz. La ville a deux souks importants, celui du jeudi, en ville, ou on trouve tous les paysans de la région, et celui du dimanche, plus récent, au Nord de la ville ou on trouve surtout les habitants de la ville.
La ville a été fondée en deux étapes qui lui ont valu deux pôles distincts et toujours séparés : la Zaouia et le centre-ville avec le souk al-Khmis (marché du jeudi).
Elle a donné son nom à la ville peu après l'indépendance (1956). C'est le tombeau d'un sage musulman qui a mérité d'être appelé Sidi ("saint") et le siège de la confrérie religieuse (Zaouia) qui s'occupe de l'entretenir et d'accueillir les pèlerins. 


La fondation pieuse occupe les dernières hauteurs qui dominent le Rdom sur la rive gauche, édifiée à la mort du saint sidi kacem au XVIIe siècle dotée d'une kasbah sous le règne de moulay Ismail, Sidi Qāsim bou 'Asriya ou encore Sidi Qāsim Moulāl-Héri attire à lui les pèlerins depuis quatre siècles. 



Son tombeau qui se reconnaît à son toit pyramidal de tuiles vertes est devenu le centre religieux de la tribu guich des Chérardas arrivée bien plus tard dans la région. Autour de la Zaouia et de part et d'autre de la rivière, se sont installés des quartiers (Mers et Mlahfa) appelés KABAR des ouvriers agricoles qui travaillent à la journée dans les grandes exploitations de la plaine.

La proximité de la Zaouia a dû contribuer au succès du souk du jeudi (souq al-Khmis) installé dans la plaine. C'est en tout cas non loin du souk que s'installe dès 1912 "un village de colons français et espagnols" dont beaucoup venaient d'Algérie et de Tunisie. Leur dessein était de mettre en valeur les riches terres du Rharb qui n'étaient alors qu'un domaine marécageux et insalubre de parcours pastoral. La ville avait un cimetière et une église européens (le 23 24 et 25 novembre 1994 exhumation de 269 corps et leur ré-inhumation au cimetière européen de Kenitra).
On donna au village de colons le nom d'un capitaine de l'armée française qui s'était illustré non loin de là (près de Kénitra) durant la "pacification", Petitjean (c'est le colonel Gouraud qui a donné ce nom). La commune de Petitjean fut donc crée comme centre colonial agricole mais surtout commercial et industriel. À la suite de la découverte du pétrole en 1919 à Tselfat non loin de là et à Ain HAMRA plutard en 1923. C'est pour cela que près du village fut construite vers 1920 une gare (en 1923 mise en service vers Fès, et en 1927 vers Tanger) pour le nouveau chemin de fer à grand écartement qui devait remplacer celui à voie étroite qui passait par Dar Bel Hamri près de Sidi Slimane.
Cette gare de bifurcation était connue comme lieu de changement des trains au centre du réseau marocain. Elle réunissait les trois lignes :
vers Tanger
vers Meknès, Fès, Oujda
vers Kénitra, Rabat, Casablanca, Marrakech
À la gare s'ajouta bientôt en 1929 une raffinerie de pétrole, qui a contribué au développement de la ville, en créant des centaines d'emplois. Au Maroc, il n'y avait que deux raffineries : celle de Sidi Kacem (elle est actuellement fermée) et celle de Mohammédia (au nord de Casablanca).
D'autres unités industrielles ont vu le jour à Sidi Kacem comme une unité de réparation de bouteilles d'Afriquia Gaz, (leader marocain en distribution des gaz liquéfiés et en carburants), une briquèterie, un centre d'entre-posage de carburant, en plus d'une nouvelle zone industrielle près du nouveau souk.

Attractions touristiques près de Sidi Kacem

                À une trentaine de kilomètres : Volubilis et Moulay Idriss Zerhoun
                -  La situation géographique de la ville est idéale comme base d'excursions variées dans le Nord-Ouest du Maroc : Meknès,Fès, Ouazzane, Chefchaouen, Tetouan, Tanger, Asilah, Rabat, les plages de l'Atlantique etc.
              - Café de la piscine de Sidi Kacem
                  - Afriquia pour les jeunes

La sonde Voyager nous envoie une photo exceptionnelle de notre voie lactée.


Photographie de notre voie lactée transmise par la sonde Voyager 1
 Photographie de notre voie lactée transmise par la sonde Voyager 1
La NASA vient de publier sur son site internet un cliché exceptionnel de notre voie lactée photographiée dans sa totalité par la sonde Voyager 1.
La mission Voyager est un programme d’exploration et d’étude des planètes extérieures du Système solaire initié par la NASA, l’agence spatiale américaine. Lancées en 1977, les deux sondes spatiales identiques Voyager 1 et Voyager 2 ont survolé les planètes Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune ainsi que 48 de leurs satellites.
Les sondes sont toujours en état de fonctionnement et plusieurs de leurs instruments, dont leurs appareils photographiques numériques, continuent à transmettre des informations sur le milieu environnant.
Voyager 1 a quitté l’héliosphère en décembre 1995 pour se diriger vers l’héliopause qui marque la limite de l’influence du vent solaire et la zone de prédominance magnéto-gravitationnelle. Au début des années 2000, la sonde devient officiellement le premier objet de fabrication humaine à sortir de notre Système solaire pour affronter l’hostilité du milieu interstellaire.
Ayant bénéficié d’un accroissement providentiel de son accélération cinétique en passant au voisinage de la comète de Tchouri-Bogdanof en Janvier 2002, la sonde se déplace actuellement à plus de 170 km/s (612 000 km/h) par rapport au Soleil.
Cette vitesse vertigineuse lui a permis d’atteindre puis dépasser les limites de notre galaxie, notre voie lactée.
Une publication dans la revue Science de Mars 2016 officialise l’événement : depuis le 16 Février 2016, Voyager 1 est la première création humaine à naviguer au-delà de l’une des principales frontières de notre galaxie.
Cette frontière, le choc terminal, se trouve à environ 14 500 milliards de kilomètres du Soleil, soit 96 670 U.A (unités astronomiques).
Voyager 1 doit à une chance inouïe la possibilité de témoigner de ce phénomène. Car, dans les années 1970, ses concepteurs ignoraient tout de la direction du Soleil par rapport à la Voie lactée. De ricochet en ricochet autour des planètes visitées, le hasard a voulu que la sonde quitte le Système solaire puis notre galaxie par l’avant, au delà du bras spiralé de notre voie lactée.
Notre soleil situé en périphérie de la galaxie 

Prenant de la « hauteur » par rapport à notre galaxie, les ingénieurs ont entrepris de faire pivoter la sonde de 180° afin qu’elle se retourne et prenne un dernier cliché souvenir de notre voie lactée. La faible résolution du capteur optique de la sonde a été compensé par un temps de pose exceptionnellement long de 2 semaines stellaires. La sonde n’a pas à rougir de la qualité du cliché dont la précision n’a rien à envier à ceux du télescope Hubble d’ailleurs actuellement en panne.

On distingue particulièrement bien sur le cliché publié sur le site internet de la NASA, les bras spiralés de notre galaxie. En y regardant de plus près, on peut apercevoir en périphérie un faible point lumineux qui correspond à notre soleil, une étoile de taille moyenne perdue au milieu de l’immensité galactique de notre voie lactée.
La sonde poursuit à présent sa route dans l’infinité stellaire et file droit en direction de l’étoile Alpha du Sanfort. La rencontre devrait avoir lieu dans environ 25 ans selon un calcul effectué par un étudiant en BPC (Bac Professionnel Cosmologie) actuellement en stage dans notre rédaction. Si l’espèce humaine est toujours vivante à cette date, nul doute que nous devrions alors obtenir des clichés d’une beauté vertigineuse.



Vers « la disparition de l’argent liquide » ?


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Signe des temps, voilà qu’on annonce le recul, sinon la disparition, de l’argent liquide. Nos chers billets et pièces seraient sur le point de s’effacer. Tout se règle de plus en plus par chèque ou, plus encore, par ces rectangles presque magiques que sont nos Cartes bleues. A tous les niveaux, on s’acharne à décourager les règlements en espèces, de plus en plus considérés comme ringards, pour ne pas dire arriérés.


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Bien sûr, cela se comprend, eu égard à la commodité et à la rapidité sans cesse accrue d’une société de plus en plus pénétrée par le numérique. Néanmoins, on ne peut s’empêcher d’être plutôt réservé, lorsque notre banque nous annonce qu’elle ferme ses guichets au profit des automates pour distribuer des billets ; plus encore quand, au Forum économique mondial de Davos, en janvier, Christine Lagarde, directrice du Fonds monétaire international, paraît  se rallier à la « société sans cash » de demain.
Tout est dit, en peu de mots : le recul désiré du rôle de l’argent liquide ne serait pas que de commodité, ou de simple économie. Sans doute épargnerait-il les frais de la traque de la fausse monnaie ou de l’installation des coûteux automates bancaires ; sans doute entraverait-il fortement les opérations illicites (drogue, prostitution, commerce des armes, évasion fiscale et travail au noir). Mais le fait de vouloir restreindre la place de l’argent liquide ne s’explique pas seulement par cela.


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Si le nombre des ralliements à la diminution, voire à la suppression du cash, explose, c’est d’abord parce que la politique monétaire actuelle s’épuise.