La province de sidi kacem a été créée en 1982. Elle possède de réels atouts pour une croissance et développement durables. Son économie est basée essentiellement sur les activités agricoles (la superficie agricole utile y couvre 75%, dotée de terres fertiles parmi les meilleurs du royaume , nantie d'immences ressources hydriques). Par ses potentialités, elle est une province de choix pour les investissements.
Sidi Kacem (en arabe Sīdī Qāssim سيدي قاسم) est une ville de taille moyenne du Nord-Ouest du Maroc et capitale de la province du même nom. Ses habitants, les "Kacemis" sont au nombre de 74 062 (d'après recensement 2004). Sur les axes Meknès (45 km ) - Tanger (210 km ) et Fès (85 km )- Rabat (120 km ), elle est située à l'endroit où la rivière Rdom quitte les hauteurs du plateau de Meknès pour s'engager dans la grande et fertile plaine du Gharb ("Gharb" signifie en arabe l'Ouest, par rapport à Fès, ancienne capitale du royaume).
La Province de Sidi Kacem relève de la région Gharb Chrarda-Bni Hssen. Elle s’étend sur une superficie de 3061 Km2 délimitée par:
- la Province de Ouezzane au Nord;
- la Willaya de Meknes au Sud ;
- la Province de Taounate et la Province de Moulay Yaâcoub à l’Est
- la Willaya de Kénitra à l’Ouest.
Sa proximité des grands centres urbains: Rabat, Fes, Méknès et Kenitra lui confère une place charnière entre le Nord, l'Est et le Sud du Maroc.
Découpage Administratif et Communal
La province de Sidi Kacem est administrativement structurée autour de 5 pachaliks, 5 cercles, 4 arrondissements urbains, 12 caïdats, 5 communes urbaines et 24 communes rurales pour une population estimée en 2010 à 517 841 habitants dont 71% en milieu rural, répartie à travers 752 douars. La densité moyenne de la population de la province est de l’ordre de 169 habitants/Km2.
Pachaliks | ||
SIDI KACEM | ||
BEL KSIRI | ||
JORF EL MELHA | ||
HAD KOURT | ||
DAR EL GUEDDARI | ||
Cercles | Caîdats | Communes |
CHRARDA | ZIRARA | ZIRARA |
BAB TIOUKA | ||
CHBANATE | ||
ZAGGOTA | ZAGGOTA | |
SELFATE | ||
TEKNA-BIR TALEB | TEKNA | |
BIR TALEB | ||
GHARB-BNI MALEK | HOUAFATE | HOUAFATE |
SEFSAF | ||
NOUIRATE | NOUIRATE | |
BAHT | DAR LAASLOUJI | DAR LAASLOUJI |
EL MOKHTAR | S.AL KAMEL | |
RMILA | ||
OUARGHA | KHENICHET | KHENICHET |
S .M'ED CHELH | ||
OULED NOUAL | ||
TAOUGHILTE | ||
LAMRABIH | LAMRABIH | |
TILAL AL GHARB | AIN DFALI | AIN DEFALI |
BNI OUAL | ||
MY.ABDELKADER | MY ABDELKADER | |
S.AZZOUZ | ||
D.AMEUR EL HADI | S.AMEUR AL HADI | |
S.A.BENAISSA |
Sidi Kacem (en arabe Sīdī Qāssim سيدي قاسم) est une ville de taille moyenne du Nord-Ouest du Maroc et capitale de la province du même nom. Ses habitants, les "Kacemis" sont au nombre de 74 062 (d'après recensement 2004). Sur les axes Meknès (
Chef-lieu de la province de Sidi Kacem (région Rabat-Salé-Kénitra) ou plus communément des "Cherardas", la ville est un centre de collecte des céréales produites dans les collines situées à l'Est et au Nord. Les grossistes en blé portent localement le nom de "céréalistes".
La ville a aussi un marché actif dans le coin Sud-Est de la riche plaine du Gharb qui produit des agrumes, de l'huile d'olive, du coton, des betteraves, du riz. La ville a deux souks importants, celui du jeudi, en ville, ou on trouve tous les paysans de la région, et celui du dimanche, plus récent, au Nord de la ville ou on trouve surtout les habitants de la ville.
La ville a aussi un marché actif dans le coin Sud-Est de la riche plaine du Gharb qui produit des agrumes, de l'huile d'olive, du coton, des betteraves, du riz. La ville a deux souks importants, celui du jeudi, en ville, ou on trouve tous les paysans de la région, et celui du dimanche, plus récent, au Nord de la ville ou on trouve surtout les habitants de la ville.
La ville a été fondée en deux étapes qui lui ont valu deux pôles distincts et toujours séparés : la Zaouia et le centre-ville avec le souk al-Khmis (marché du jeudi).
Elle a donné son nom à la ville peu après l'indépendance (1956). C'est le tombeau d'un sage musulman qui a mérité d'être appelé Sidi ("saint") et le siège de la confrérie religieuse (Zaouia) qui s'occupe de l'entretenir et d'accueillir les pèlerins.
La fondation pieuse occupe les dernières hauteurs qui dominent le Rdom sur la rive gauche, édifiée à la mort du saint sidi kacem au XVIIe siècle dotée d'une kasbah sous le règne de moulay Ismail, Sidi Qāsim bou 'Asriya ou encore Sidi Qāsim Moulāl-Héri attire à lui les pèlerins depuis quatre siècles.
Son tombeau qui se reconnaît à son toit pyramidal de tuiles vertes est devenu le centre religieux de la tribu guich des Chérardas arrivée bien plus tard dans la région. Autour de la Zaouia et de part et d'autre de la rivière, se sont installés des quartiers (Mers et Mlahfa) appelés KABAR des ouvriers agricoles qui travaillent à la journée dans les grandes exploitations de la plaine.
Son tombeau qui se reconnaît à son toit pyramidal de tuiles vertes est devenu le centre religieux de la tribu guich des Chérardas arrivée bien plus tard dans la région. Autour de la Zaouia et de part et d'autre de la rivière, se sont installés des quartiers (Mers et Mlahfa) appelés KABAR des ouvriers agricoles qui travaillent à la journée dans les grandes exploitations de la plaine.
La proximité de la Zaouia a dû contribuer au succès du souk du jeudi (souq al-Khmis) installé dans la plaine. C'est en tout cas non loin du souk que s'installe dès 1912 "un village de colons français et espagnols" dont beaucoup venaient d'Algérie et de Tunisie. Leur dessein était de mettre en valeur les riches terres du Rharb qui n'étaient alors qu'un domaine marécageux et insalubre de parcours pastoral. La ville avait un cimetière et une église européens (le 23 24 et 25 novembre 1994 exhumation de 269 corps et leur ré-inhumation au cimetière européen de Kenitra).
On donna au village de colons le nom d'un capitaine de l'armée française qui s'était illustré non loin de là (près de Kénitra) durant la "pacification", Petitjean (c'est le colonel Gouraud qui a donné ce nom). La commune de Petitjean fut donc crée comme centre colonial agricole mais surtout commercial et industriel. À la suite de la découverte du pétrole en 1919 à Tselfat non loin de là et à Ain HAMRA plutard en 1923. C 'est pour cela que près du village fut construite vers 1920 une gare (en 1923 mise en service vers Fès, et en 1927 vers Tanger) pour le nouveau chemin de fer à grand écartement qui devait remplacer celui à voie étroite qui passait par Dar Bel Hamri près de Sidi Slimane.
Cette gare de bifurcation était connue comme lieu de changement des trains au centre du réseau marocain. Elle réunissait les trois lignes :
vers Tanger
vers Meknès, Fès, Oujda
vers Kénitra, Rabat, Casablanca, Marrakech
À la gare s'ajouta bientôt en 1929 une raffinerie de pétrole, qui a contribué au développement de la ville, en créant des centaines d'emplois. Au Maroc, il n'y avait que deux raffineries : celle de Sidi Kacem (elle est actuellement fermée) et celle de Mohammédia (au nord de Casablanca).
D'autres unités industrielles ont vu le jour à Sidi Kacem comme une unité de réparation de bouteilles d'Afriquia Gaz, (leader marocain en distribution des gaz liquéfiés et en carburants), une briquèterie, un centre d'entre-posage de carburant, en plus d'une nouvelle zone industrielle près du nouveau souk.
Attractions touristiques près de Sidi Kacem
- À une trentaine de kilomètres : Volubilis et Moulay Idriss Zerhoun
- La situation géographique de la ville est idéale comme base d'excursions variées dans le Nord-Ouest du Maroc : Meknès,Fès, Ouazzane, Chefchaouen, Tetouan, Tanger, Asilah, Rabat, les plages de l'Atlantique etc.
- Café de la piscine de Sidi Kacem
- Afriquia pour les jeunes
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