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Quelques sports, des plus dangereux au monde

Les sports extrêmes, cela demande parfois de savoir débrancher son cerveau ! Ces sports les plus dangereux au monde ne sont pas basés sur le nombre de morts chaque année, mais sur le niveau de « folie » que demande chaque sport. 
  • La high-line en solo intégral
En étant assuré ou en solo intégral, la high-line exige que vous sachiez oublier le vide sous vos pieds ! Mais en solo intégral (sans être assuré), la faute ne pardonne pas…



  • Le Kayak
Étonné(e) de voir le kayak en seconde position de notre classement des sports les plus dangereux au monde ? Oui le kayak rime parfois avec rivière tranquille et promenade de santé, mais apparemment pas tout le temps ! L’athlète Red Bull, Rafa Ortiz, nous en fait une belle démonstration… Premier homme à « descendre » cette cascade en kayak, il s’en tirera indemne, ou presque (Un bel œil au beurre noir et 3 points de suture).


  • Le base jump
Le base jump, le sport extrême par excellence ? Pas besoin de vous faire un dessin pour que vous compreniez que le base jump a bien sa place dans notre classement des sports les plus dangereux au monde… Il suffit que l’on vous dise 3 choses : 1) Choisissez un endroit un peu haut mais pas trop 2) Sautez dans le vide 3) Attendez le plus longtemps possible avant d’ouvrir votre parachute ! Alors, ça donne envie ?


  • L’escalade en solo-intégral
Escalade en solo intégral pour Dean Potter… c’est beau mais ça fait froid dans le dos. Ce sport mériterait peut-être d’être un peu plus haut dans notre classement d’ailleurs…


  • L’escalade sur glace
Un choix très personnel de l’équipe Kazaden : on a du mal à s’imaginer faire confiance à un morceau de glace qui peut choisir de se détacher à tout instant !
Ce morceau de glace est-il solidement accroché ? Mieux vaut ne pas trop se poser la question.


  • Le ski freeride
Cours de ski freeride niveau 1: la chute libre !


  • Le surf
Il y a de nombreuses façons de pratiquer le surf sans se mettre aucunement en danger. Cependant, il est également possible de rassembler tout un tas de facteurs ‘aggravants’ pour en faire un sport plutôt extrême, par exemple un reef qui affleure, quelques requins, des vagues de plusieurs mètres de haut..
Ci-dessous, le surfer Bobby Okvist s’envole en sortie de vague ! Ne pas réfléchir à l’atterrissage…


  • Le VTT
Pourquoi avoir choisi le VTT dans ce classement des sports les plus dangereux au monde ? Parce qu’on a tout simplement visionné très récemment des vidéos de VTTistes un peu allumés faisant des descentes à toute allure et on s’est dit qu’ils étaient totalement tarés. ( et aussi très impressionnants ! )
Mais que fait Matt Hunter ? Du vtt sur les mur apparemment..



  • Le cliff diving
Red Bull contest… tranquillement !


  • L’apnée
Avec un poids, sans poids, avec un ballon gonflé d’air, avec des palmes ou sans palmes, il existe de multiples disciplines d’apnée, mais le but est toujours le même : rester le plus longtemps possible sous l’eau sans respirer, tout en descendant le plus profond possible ! Mais pourquoi s’infliger un tel supplice ? Probablement parce qu’ils sont passionnés et…. certainement un peu fous !


  • Les courses de moto (toutes) : le plus "mortel"
A elle seule la course de l'île du Man a connu environ 220 accidents mortels depuis sa création : soit une moyenne de 2,2 morts par édition. Et pourtant, il y a toujours autant de monde.


  • Le rugby : "le plus récurrent".
Tout simplement le sport avec la moyenne la plus élevée de blessures par joueur. Et le foot américain ? Certes les joueurs ont les genoux qui craquent à la 50aine, mais il y a tout de même des protections. Moins au football gaélique, c'est vrai. Mais quand on voit ce genre de plaquage, on comprend mieux pourquoi le rugby.



Madeline Swegle, première pilote de chasse afro-américaine de la Navy

Madeline Swegle vient d’entrer dans l’Histoire en devenant la première femme afro-américaine pilote de chasse au sein de la Navy. 

Qui est Madeline Swegle, première pilote de chasse afro-américaine de la Navy ?

 Il aura fallu 110 ans. Le 25 juin dernier, le siège de la Nasa rendait ses titres de noblesse à Mary Jackson, sa première ingénieure afro-américaine, en prenant son nom. Aujourd’hui, c’est au tour de Madeline Swegle d’entrer dans l’Histoire. En effet, la lieutenante junior devient la première pilote de chasse noire de l’US Navy – la marine de guerre américaine – et recevra ses ailes d’or lors d’une cérémonie officielle, d’ici à la fin du mois. Le jeudi 9 juillet, le centre d’entraînement des pilotes des forces navales américaines a tenu à féliciter la jeune femme, sur les réseaux sociaux. « Bravo au lieutenant Madeline Swegle qui a terminé le programme d’aviateur tactique aérien. Swegle devient la première pilote TACAIR [Tactical Air Support ndlr] de l’US Navy et elle recevra ses ailes d’or plus tard ce mois-ci. HOOYAH ! », peut-on lire. « Très fière de la lieutenante Swegle », a également félicité la contre-amiral Paula Dunn, vice-responsable de l’information de la Navy. Encourageant, par la même occasion, la jeune pilote de chasse à ouvrir la voie à d’autres femmes désirant s’engager dans la Marine.

La lieutenante MadelineSwegle devant un avion d’entraînement T-45.

Couleurs et vertus des fruits et des légumes


Les fruits et légumes regorgent de substances nutritives aux vertus multiples pour votre santé. Relativement faibles au niveau calorique (essentiellement glucidiques), riches nutritionnellement en fibres, vitamines, minéraux et oligo-éléments.
Leurs intérêts sont nombreux : action « prébiotique », régulation du transit, de l’absorption des nutriments (dont une modulation de l’absorption du cholestérol et des glucides, intéressant chez les personnes à risque au niveau cardiovasculaire et diabétique)… « Gonflés » d’antioxydants, ces aliments, aux couleurs vives et variées, protègent vos cellules des agressions de l’extérieur ou de l’intérieur : infections, pollution, événement émotionnel stressant (positif ou négatif), tabac, soleil à « haute dose »… En effet, ils protègent votre organisme des fameux Radicaux libres, molécules produites quotidiennement par votre organisme et, sur un côté positif, favorisent les phénomènes d’adaptation, sur un côté négatif, « vieillissent » plus rapidement les cellules, tissus de votre corps.
Selon leur couleur, les fruits ou légumes sont plus ou moins riches en certaines molécules antioxydantes (qui sont des pigments naturels).

  • Rouge : apport en Lycopène, Anthocyanes, Vitamines A et C.
Sources alimentaires: airelle, fraise, framboise, pamplemousse rose, cerise, grenade, canneberge, goyave, pastèque, grenade, betterave, radis, tomate, piment, rhubarbe, poivron, raisin, papaye et chou rouge

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La cuisson augmente la disponibilité biologique du lycopène. Parmi ses nombreuses qualités, cette « petite molécule » facilite l’action des autres antioxydants, améliore la digestion, diminue la sensibilité de la peau aux ultraviolets et aide au confort prostatique.
  • Vert : apport en Lutéïne , Zéaxanthine, Bêta-carotène.
Sources alimentaires: poireau, épinard, petits pois, persil, courgette, ciboulette, laitue, mâche, roquette, kiwi, avocat, chou vert, chou frisé, chou de Bruxelles, pomme…



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Ces caroténoïdes, liposolubles, possèdent des vertus sur l’état cardiovasculaire, la physiologie de l’œil, notamment concernant la vision nocturne et la prévention de la Dégénerescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA).
  • Bleu, violet : apport en Anthocyanes, Resvératrol.
Sources alimentaires: cassis, myrtille, raisin sec, figue, pruneau, prune, aubergine, mûre, baie d’açai, raisin rouge, raisin noir, raisin sec, cerise, orange sanguine…mais aussi le vin rouge (je ne sais pas si je dois le dire!

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Les vertus associées concernent les sphères cardiovasculaire (tension artérielle), hépatique et cérébrale (mémoire).
  • Jaune, orange : apport en Bêta-carotène.
Sources alimentaires: abricot, ananas, carotte, melon, clémentine orange, mangue, pamplemousse, poivron, pêche, mirabelle, melon, patate douce, courge, citrouille, potiron…

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Antioxydant majeur, pouvant être transformé en vitamine A par l’organisme. Ce pigment liposoluble est intéressant dans la prévention cardiovasculaire ainsi qu’immunitaire.
  • Blanc, gris : apport en Anthoxanthine.
Sources alimentaires: banane, ail, champignon, chou-fleur, champignon, gingembre, oignon, pomme de terre, salsifi, topinambour, panaïs, navet…

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La couleur blanche, paraissant vide, inerte, sans matières, révèle en fait un caractère antioxydant, anti-inflammatoire bien présent, intéressant dans la prévention des maladies cardiovasculaires, des cancers, ainsi que dans la stimulation du système immunitaire.
  • Revenez au naturel! parce que…
Ce n’est pas la Calorie qui est néfaste, mais plutôt la Qualité du produit et de l’alimentation! Arrêtez les produits « lights » (allégés en sucre) et « 0%MG » (allégés en matières grasses) qui ne sont plus 100% naturel et revenez à l’Original! Tous les aliments ont des vertus macronutritionnelles (Protides, Lipides, Glucides) et micronutritionnelles (fibres, vitamines, minéraux, oligo-éléments, acides gras, acides aminés…)!
Votre corps ne reconnaît que ce qui est comme lui, les aliments issus de la nature, végétaux et animaux! C’est à dire tout… sauf le synthétique!
Ainsi, utilisez le plus souvent possible des denrées alimentaires naturelles issues de cycles courts (producteur au consommateur, marché de proximité, fermes locales) et éviter les cycles longs, les produits alimentaires issus de l’industrie agro-alimentaire!

  • … C’est bon pour votre organisme!
Apportés tous les jours, à raison de 300-400g de légumes frais, 2 à 3 fruits frais (et 1 à 2 verres de vin rouge, mais pas obligatoire! ;)) et en variant selon les saisons, ils favorisent une meilleure résistance aux différents évènements de la vie quotidienne! Privilégiez les cuissons douces type vapeur afin de conserver la valeur nutritive de ces aliments et évitez de les plonger à grande eau. De même, une cuisson trop importante et trop longue détruit ces « molécules vertueuses ». Le mieux est encore de les consommer cru, tel quel !… quand on peut, qu’on aime et si, bien évidemment, l’aliment s’y prête!
  • En conclusion…
Ces aliments aux qualités organoleptiques, visuelles, mais aussi gustatives (goût, acidité, amertume, sucré, salé), odorantes (arômes), texturales (lisse, granuleuse, tendre, craquante…) allient le Plaisir et la Santé!
Ainsi, « manger coloré ET naturel » améliore vos « Terrains » physique, physiologique et mental. Et comme c’est bon pour le corps et pour l’Esprit, votre bien-être et confort de vie sont ainsi améliorés!

Les sublimes animaux marins du Grand Nord

Les invertébrés de l'Arctique, dans les eaux de la mer Blanche, au nord-ouest de la Russie, n'ont rien à envier à leurs homologues des mers chaudes tant leurs formes et couleurs sont variées. Cet univers à priori froid et sombre abrite des formes de vie pour le moins colorées et diversifiées.
  • La rayonnante flabelline polaire : Flabellina polaris
La rayonnante flabelline polaire : Flabellina polaris

Les nudibranches sont des mollusques gastéropodes possédant leurs branchies, organes de la respiration, hors du corps. Ils ont également une paire de tentacules servant à palper le substrat sur lequel ils évoluent.
Les flabellines, comme ce Flabellina polaris vivant en Arctique, sont hermaphrodites. Elles disposent des organes sexuels des deux sexes, mais elles ne peuvent pas s'auto-féconder.
  • La lucernaire à quatre cornes : Lucernaria quadricornis.
La lucernaire à quatre cornes : Lucernaria quadricornis

Ce cnidaire Lucernaria quadricornis présente une forme en entonnoir caractéristique de l'ordre des stauroméduses. Il se fixe sur des substrats durs grâce à une ventouse mais peut éventuellement se déplacer en exécutant des mouvements avec son pied ou « en marchant » sur ses bras. Chacun d'entre eux porte une centaine de tentacules unis deux par deux.
Cette espèce se retrouve dans la Manche, dans l'Atlantique nord et dans les eaux de l'Arctique entre la surface et parfois plus de 500 m de profondeur. Elle peut atteindre une taille de 6 cm.
  • La brillante grande gravette : Alitta virens.
La brillante grande gravette : Alitta virens

La grande gravette Alitta virens est un ver marin polychète (il possède une tête bien distincte et des parapodes pourvus de soies) communément rencontré en mer du Nord. Il creuse des galeries mesurant jusqu'à trois fois la longueur de son corps (maximum 30 cm). On le retrouve donc principalement au sein de milieux sableux ou vaseux.
Son corps iridescent peut se composer de plus de 200 segments. La ligne sombre observable sur son dos correspond à un vaisseau sanguin visible par transparence. Alitta virens a fait l'objet de tentatives d'élevage car il s'agit d'un bon appât pour la pêche.
  • Un ange des mers carnassier : Clione limacina.
Un ange des mers carnassier : Clione limacina

L'ange des mers, Clione limacina, vit entre la surface et 350 m de profondeur en Arctique et en Antarctique. Ce mollusque transparent se déplace grâce aux deux nageoires présentes sur ses flancs. La sous-espèce vivant dans l'hémisphère nord peut mesurer entre 7 et 8,5 cm de long. Son confrère de l'hémisphère Sud ne dépasse pas 1,2 cm. L'appareil buccal de cet animal se compose de trois paires de tentacules exclusivement utilisées pour capturer des gastéropodes du genre Limacina. En cas de besoin, la proie peut être tournée jusqu'à ce que l'ouverture de sa coquille soit alignée sur la bouche du clione. Ce dernier utilise alors sa radula, sa langue râpeuse, pour racler l'intérieur et manger sa victime.
  • L’effrayante « crevette-squelette » : Caprella septentrionalis.
L’effrayante « crevette-squelette » : Caprella septentrionalis

Cette caprelle Caprella septentrionalis ressemble à une mante religieuse. Il s'agit pourtant bien d'un crustacé, un amphipode pour être précis, pouvant mesurer entre 6 et 12 mm de long (pour les mâles).
Cet animal s'accroche sur le substrat, bien souvent des algues, à l'aide de ses pattes arrière transformées en crochets et attend sa proie. Il apprécie tout particulièrement le zooplancton puisqu'il est carnivore.
  • Une étonnante limace arborescente : Dendronotus frondosus.
Une étonnante limace arborescente : Dendronotus frondosus

Cette limace des mers Dendronotus frondosus possède des cérates ramifiés (les excroissances servant à la respiration et à la digestion présentes sur le corps). Ce détail lui a valu le qualificatif d' « arborescent ».
Ce gastéropode peut atteindre une taille de 10 cm et s'observe entre l'Arctique et les côtes atlantiques françaises. Les adultes apprécient tout particulièrement de se repaître d'hydraires appartenant au genre Tubularia.
  • Les délicats podia de l'étoile de mer Asterias rubens.
Les délicats podia de l'étoile de mer Asterias rubens

Les étoiles de mer classiques ou astéries rouges, Asterias rubens, présentent des tailles variables en fonction du milieu dans lequel elles évoluent. En présence de vagues et de courants, elles dépasseront rarement 12 cm de diamètre. En revanche, elles pourront atteindre une taille de 50 cm dans un environnement calme. Elles peuvent descendre jusqu'à 650 m de profondeur et s'observent aussi bien en France métropolitaine (mais pas en Méditerranée) qu'en Arctique.
Elles possèdent cinq bras dont la face interne est parcourue par quatre rangées de pieds ambulacraires (ou podia) clairement visibles sur cette photographie. Ces petites vésicules terminées par des ventouses, actionnées par un système hydraulique, sont utilisées lors des déplacements.
  • Une méduse tentaculaire : Gonionemus vertens.
Une méduse tentaculaire : Gonionemus vertens

Cette méduse transparente Gonionemus vertens possède jusqu'à 90 tentacules. Les organes colorés correspondent aux gonades. Mâles et femelles se caractérisent respectivement par une couleur mauve et brun-jaune. Ce cnidaire mesure environ 2,5 cm de diamètre.
Ces animaux, particulièrement urticants le long des côtes russes et japonaises, sont en revanche inoffensifs dans l'Atlantique.
  • Le parasite de méduse : Hyperia galba.
Le parasite de méduse : Hyperia galba

Hyperia galba n'est ni plus ni moins un parasite de méduses. Ce crustacé pélagique s'attaque notamment à Aurelia aurita, la méduse commune. Il est principalement observé à l'intérieur de l'ombrelle des cnidaires où il peut pénétrer dans les tissus en creusant la chair. Ses grands yeux verts sont marquants.
Il vivrait entre la surface et 75 m de profondeur environ. Des scientifiques l'ont déjà observé dans les eaux de l'Arctique, mais aussi le long des côtes atlantiques françaises, belges ou britanniques.

  • Une crevette des mers : l'amphipode Acanthonotozoma inflatum.
Une crevette des mers : l'amphipode Acanthonotozoma inflatum

L'amphipode Acanthonotozoma inflatum s'observe principalement dans le nord-ouest de l'Atlantique. Ce crustacé possède un corps comprimé latéralement et pourvu de 14 membres.
Il a déjà été observé à 353 m de profondeur mais il peuple bien souvent les étages infra- et circalittoraux, donc les premiers mètres sous la surface, dans divers golfes et estuaires.
  • Le papillon des mers, ce prédateur : Limacina helicina.
Le papillon des mers, ce prédateur : Limacina helicina

Ces papillons des mers Limacina helicina sont des escargots marins particulièrement bien adaptés à la vie pélagique. Leur coquille mesure entre 5 et 10 mm de diamètre et ne peut plus être fermée par un opercule, celui-ci ayant disparu au cours de l'évolution. Ce sont des nageurs actifs pouvant sans problème vivre dans des eaux faisant de -0,4 à 4 °C.
Le pied classiquement observé chez les escargots s'est ici transformé en parapodes, les deux voiles de couleur pourpre, comme chez tous les ptéropodes. Ces animaux sécrètent du mucus puis forment de véritables toiles pour capturer du phytoplancton. Ils n'hésitent cependant pas de temps à autre à capturer quelques proies du zooplancton comme des copépodes. Attention toutefois, ils sont le met favori des cliones.
  • Le majestueux cténophore ailé : Leucothea sp.
Le majestueux cténophore ailé : Leucothea sp.

Les cténophores sont des organismes marins carnivores. Seules 150 espèces existeraient dans le monde. Ils se déplacent en pleine eau grâce aux mouvements de leurs cils locomoteurs répartis en 8 rangées ou peignes locomoteurs. Ils sont souvent iridescents.
Les Leucothea ont un corps translucide pouvant mesurer jusqu'à 20 cm de long et portent deux extensions latérales ressemblant à des ailes. Ils possèdent en plus deux paires de tentacules. L'une d'entre elles traîne derrière le corps. À l'inverse des méduses, les cténophores ne possèdent pas de cellules urticantes.
  • Une méduse lune lumineuse : Aurelia aurita.
Une méduse lune lumineuse : Aurelia aurita

La méduse Aurelia aurita est présente dans tous les océans du globe. Elle y vit seule ou en groupe à proximité de la surface. Son ombelle est entourée par des centaines de tentacules blancs et urticants. Les gonades en « fer à cheval », au nombre de 4, sont visibles à l'intérieur de l'animal. Elles sont roses à violette chez les femelles et blanches ou jaunes chez les mâles.
Dans l'Arctique, certaines méduses peuvent atteindre 2 m de diamètre et posséder des tentacules de plus de 40 m de long. Aurelia aurita dépasse néanmoins rarement 40 cm de diamètre. Cet animal ne vit pas plus d'une année.
  • Un poisson bien intrigué : Chirolophis japonicus.
Un poisson bien intrigué : Chirolophis japonicus

Ce poisson, donc un vertébré, probablement surpris par la présence du photographe, est un Chirolophis japonicus. Il est dit benthopélagique car il apprécie la vie sur les fonds rocheux mais il ne rechigne pas à s'aventurer dans la colonne d'eau. À l'inverse des poissons totalement benthiques plus « lourds », Chirolophis japonicus devrait avoir une flottabilité neutre lui permettant de diminuer ses efforts de nage lorsqu'il quitte le fond. Les mâles peuvent atteindre une longueur de 55 cm. La photographie a été réalisée en mer du Japon.
  • La méduse à crinière de lion : Cyanea capillata.
La méduse à crinière de lion : Cyanea capillata

Cyanea capillata correspondrait à l'une des plus grandes méduses du monde. Son diamètre peut en effet varier de 50 à 200 cm. Ses tentacules, jusqu'à 800, peuvent atteindre 30 m de longueur. Ses mets favoris se composent de zooplancton, de poissons ou de cténophores qu'elle trouve dans les mers froides, son lieu de vie préféré.
La couleur de cette méduse à crinière de lion varie selon l'âge, de rose ou jaune chez les jeunes à brun chez les individus en fin de vie.
  • La petite tubulaire : Ectopleura larynx.
La petite tubulaire : Ectopleura larynx

Ce petit hydrozoaire affectionne les substrats durs, comme des rochers, exposés aux courants. Bien qu'appréciant majoritairement de vivre entre 1 et 30 m de profondeur, quelques individus ont déjà été observés à plus de 3.000 m. La petite tubulaire forme des colonies parfois denses. Les polypes sont fixés sur le substrat par des tiges non ramifiées mais connectées à un réseau de tubules appelés stolons. Chaque polype mesure 1 à 3 mm de diamètre et possède une couronne composée de 16 à 29 tentacules (longueur moyenne de 5 mm). Ectopleura larynx s'observe en Arctique, dans l'Atlantique, mais aussi dans la Manche ou en Méditerranée.
  • La brillante sarsie à tubes : Sarsia tubulosa.
La brillante sarsie à tubes : Sarsia tubulosa

Cette méduse Sarsia tubulosa translucide possède quatre tentacules dont les bases sont marquées par des points orangés correspondant à des glandes. La hauteur de l'ombrelle ne dépasse pas 2 cm. Le manubrium situé au centre est particulièrement long puisqu'il sort de l'ombrelle (il s'agit du tube blanc). La bouche se situe à son extrémité terminale, sous le renflement.
Cette méduse apparaît vers mars-avril en se développant à partir d'un stade hydroïde, les hydres étant fixés près de la limite inférieure des marées.