À partir de 1947, la guerre froide oppose les États-Unis à l'URSS. En 1985, la prise de pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev en Union soviétique va changer le cours de l'histoire et mener à la fin de la guerre froide, en 1991.
Le début de la fin de la guerre froide en 1985.
Le 11 mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev devient le nouveau secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique. Dès sa prise de pouvoir, il se distingue de ses prédécesseurs par sa volonté de moderniser l'URSS et de la sortir de la crise économique. À cette époque, l'URSS dépense 16,5 % de son PNB pour son programme d'armes nucléaires, contre seulement 8 % aux États-Unis. Il entreprend alors des négociations avec le président américain, Ronald Reagan, pour réduire le nombre d'armes atomiques. À leur troisième rencontre, le 8 décembre 1987, à Washington, les deux hommes signent un accord pour éliminer tous les missiles d'Europe en trois ans. C'est la première fois que l'on parle de désarmement.
L'implosion de l'URSS, synonyme de fin de la guerre froide.
Dans le même temps, Mikhaïl Gorbatchev imagine la perestroïka, qui autorise la petite entreprise privée et rend la terre aux paysans. Avec la politique de la glasnost, il rétablit certaines libertés individuelles et libère des prisonniers politiques. Face à ce pouvoir moins autoritaire, les courants nationalistes fleurissent dans les pays de l'URSS. En 1989, Lech Walesa et son syndicat, Solidarnosc, remportent les élections en Pologne, la Hongrie ouvre le rideau de fer et, le 9 novembre, le mur de Berlin est détruit. Le mouvement est en marche et, en 1991, c'est la proclamation d'indépendance pour les 15 républiques d'URSS. Le 25 décembre, Gorbatchev démissionne, c'est la fin de la guerre froide.
À savoir.
Au lendemain de la démission de Mikhaïl Gorbatchev, soit le 26 décembre 1991, l'URSS n'existe plus et laisse la place à la Fédération de Russie.
Mikhaïl Gorbatchev, secrétaire général
du Parti communiste d'URSS de 1985 à 1991,
est à l'origine de la fin de la guerre froide.
Le 11 mars 1985, Mikhaïl Gorbatchev devient le nouveau secrétaire général du Parti communiste de l'Union soviétique. Dès sa prise de pouvoir, il se distingue de ses prédécesseurs par sa volonté de moderniser l'URSS et de la sortir de la crise économique. À cette époque, l'URSS dépense 16,5 % de son PNB pour son programme d'armes nucléaires, contre seulement 8 % aux États-Unis. Il entreprend alors des négociations avec le président américain, Ronald Reagan, pour réduire le nombre d'armes atomiques. À leur troisième rencontre, le 8 décembre 1987, à Washington, les deux hommes signent un accord pour éliminer tous les missiles d'Europe en trois ans. C'est la première fois que l'on parle de désarmement.
L'implosion de l'URSS, synonyme de fin de la guerre froide.
Dans le même temps, Mikhaïl Gorbatchev imagine la perestroïka, qui autorise la petite entreprise privée et rend la terre aux paysans. Avec la politique de la glasnost, il rétablit certaines libertés individuelles et libère des prisonniers politiques. Face à ce pouvoir moins autoritaire, les courants nationalistes fleurissent dans les pays de l'URSS. En 1989, Lech Walesa et son syndicat, Solidarnosc, remportent les élections en Pologne, la Hongrie ouvre le rideau de fer et, le 9 novembre, le mur de Berlin est détruit. Le mouvement est en marche et, en 1991, c'est la proclamation d'indépendance pour les 15 républiques d'URSS. Le 25 décembre, Gorbatchev démissionne, c'est la fin de la guerre froide.
À savoir.
Au lendemain de la démission de Mikhaïl Gorbatchev, soit le 26 décembre 1991, l'URSS n'existe plus et laisse la place à la Fédération de Russie.
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