Les invertébrés de l'Arctique, dans les eaux de la mer Blanche, au nord-ouest de la Russie, n'ont rien à envier à leurs homologues des mers chaudes tant leurs formes et couleurs sont variées. Cet univers à priori froid et sombre abrite des formes de vie pour le moins colorées et diversifiées.
Les nudibranches sont des mollusques gastéropodes possédant leurs branchies, organes de la respiration, hors du corps. Ils ont également une paire de tentacules servant à palper le substrat sur lequel ils évoluent.
Les flabellines, comme ce Flabellina polaris vivant en Arctique, sont hermaphrodites. Elles disposent des organes sexuels des deux sexes, mais elles ne peuvent pas s'auto-féconder.
Ce cnidaire Lucernaria quadricornis présente une forme en entonnoir caractéristique de l'ordre des stauroméduses. Il se fixe sur des substrats durs grâce à une ventouse mais peut éventuellement se déplacer en exécutant des mouvements avec son pied ou « en marchant » sur ses bras. Chacun d'entre eux porte une centaine de tentacules unis deux par deux.
Cette espèce se retrouve dans la Manche, dans l'Atlantique nord et dans les eaux de l'Arctique entre la surface et parfois plus de 500 m de profondeur. Elle peut atteindre une taille de 6 cm.
La grande gravette Alitta virens est un ver marin polychète (il possède une tête bien distincte et des parapodes pourvus de soies) communément rencontré en mer du Nord. Il creuse des galeries mesurant jusqu'à trois fois la longueur de son corps (maximum 30 cm). On le retrouve donc principalement au sein de milieux sableux ou vaseux.
Son corps iridescent peut se composer de plus de 200 segments. La ligne sombre observable sur son dos correspond à un vaisseau sanguin visible par transparence. Alitta virens a fait l'objet de tentatives d'élevage car il s'agit d'un bon appât pour la pêche.
L'ange des mers, Clione limacina, vit entre la surface et 350 m de profondeur en Arctique et en Antarctique. Ce mollusque transparent se déplace grâce aux deux nageoires présentes sur ses flancs. La sous-espèce vivant dans l'hémisphère nord peut mesurer entre 7 et 8,5 cm de long. Son confrère de l'hémisphère Sud ne dépasse pas 1,2 cm. L'appareil buccal de cet animal se compose de trois paires de tentacules exclusivement utilisées pour capturer des gastéropodes du genre Limacina. En cas de besoin, la proie peut être tournée jusqu'à ce que l'ouverture de sa coquille soit alignée sur la bouche du clione. Ce dernier utilise alors sa radula, sa langue râpeuse, pour racler l'intérieur et manger sa victime.
Cette caprelle Caprella septentrionalis ressemble à une mante religieuse. Il s'agit pourtant bien d'un crustacé, un amphipode pour être précis, pouvant mesurer entre 6 et 12 mm de long (pour les mâles).
Cet animal s'accroche sur le substrat, bien souvent des algues, à l'aide de ses pattes arrière transformées en crochets et attend sa proie. Il apprécie tout particulièrement le zooplancton puisqu'il est carnivore.
Cette limace des mers Dendronotus frondosus possède des cérates ramifiés (les excroissances servant à la respiration et à la digestion présentes sur le corps). Ce détail lui a valu le qualificatif d' « arborescent ».
Ce gastéropode peut atteindre une taille de 10 cm et s'observe entre l'Arctique et les côtes atlantiques françaises. Les adultes apprécient tout particulièrement de se repaître d'hydraires appartenant au genre Tubularia.
Les étoiles de mer classiques ou astéries rouges, Asterias rubens, présentent des tailles variables en fonction du milieu dans lequel elles évoluent. En présence de vagues et de courants, elles dépasseront rarement 12 cm de diamètre. En revanche, elles pourront atteindre une taille de 50 cm dans un environnement calme. Elles peuvent descendre jusqu'à 650 m de profondeur et s'observent aussi bien en France métropolitaine (mais pas en Méditerranée) qu'en Arctique.
Elles possèdent cinq bras dont la face interne est parcourue par quatre rangées de pieds ambulacraires (ou podia) clairement visibles sur cette photographie. Ces petites vésicules terminées par des ventouses, actionnées par un système hydraulique, sont utilisées lors des déplacements.
Cette méduse transparente Gonionemus vertens possède jusqu'à 90 tentacules. Les organes colorés correspondent aux gonades. Mâles et femelles se caractérisent respectivement par une couleur mauve et brun-jaune. Ce cnidaire mesure environ 2,5 cm de diamètre.
Ces animaux, particulièrement urticants le long des côtes russes et japonaises, sont en revanche inoffensifs dans l'Atlantique.
Hyperia galba n'est ni plus ni moins un parasite de méduses. Ce crustacé pélagique s'attaque notamment à Aurelia aurita, la méduse commune. Il est principalement observé à l'intérieur de l'ombrelle des cnidaires où il peut pénétrer dans les tissus en creusant la chair. Ses grands yeux verts sont marquants.
Il vivrait entre la surface et 75 m de profondeur environ. Des scientifiques l'ont déjà observé dans les eaux de l'Arctique, mais aussi le long des côtes atlantiques françaises, belges ou britanniques.
L'amphipode Acanthonotozoma inflatum s'observe principalement dans le nord-ouest de l'Atlantique. Ce crustacé possède un corps comprimé latéralement et pourvu de 14 membres.
Il a déjà été observé à 353 m de profondeur mais il peuple bien souvent les étages infra- et circalittoraux, donc les premiers mètres sous la surface, dans divers golfes et estuaires.
Ces papillons des mers Limacina helicina sont des escargots marins particulièrement bien adaptés à la vie pélagique. Leur coquille mesure entre 5 et 10 mm de diamètre et ne peut plus être fermée par un opercule, celui-ci ayant disparu au cours de l'évolution. Ce sont des nageurs actifs pouvant sans problème vivre dans des eaux faisant de -0,4 à 4 °C.
Le pied classiquement observé chez les escargots s'est ici transformé en parapodes, les deux voiles de couleur pourpre, comme chez tous les ptéropodes. Ces animaux sécrètent du mucus puis forment de véritables toiles pour capturer du phytoplancton. Ils n'hésitent cependant pas de temps à autre à capturer quelques proies du zooplancton comme des copépodes. Attention toutefois, ils sont le met favori des cliones.
Les cténophores sont des organismes marins carnivores. Seules 150 espèces existeraient dans le monde. Ils se déplacent en pleine eau grâce aux mouvements de leurs cils locomoteurs répartis en 8 rangées ou peignes locomoteurs. Ils sont souvent iridescents.
Les Leucothea ont un corps translucide pouvant mesurer jusqu'à 20 cm de long et portent deux extensions latérales ressemblant à des ailes. Ils possèdent en plus deux paires de tentacules. L'une d'entre elles traîne derrière le corps. À l'inverse des méduses, les cténophores ne possèdent pas de cellules urticantes.
La méduse Aurelia aurita est présente dans tous les océans du globe. Elle y vit seule ou en groupe à proximité de la surface. Son ombelle est entourée par des centaines de tentacules blancs et urticants. Les gonades en « fer à cheval », au nombre de 4, sont visibles à l'intérieur de l'animal. Elles sont roses à violette chez les femelles et blanches ou jaunes chez les mâles.
Dans l'Arctique, certaines méduses peuvent atteindre 2 m de diamètre et posséder des tentacules de plus de 40 m de long. Aurelia aurita dépasse néanmoins rarement 40 cm de diamètre. Cet animal ne vit pas plus d'une année.
Ce poisson, donc un vertébré, probablement surpris par la présence du photographe, est un Chirolophis japonicus. Il est dit benthopélagique car il apprécie la vie sur les fonds rocheux mais il ne rechigne pas à s'aventurer dans la colonne d'eau. À l'inverse des poissons totalement benthiques plus « lourds », Chirolophis japonicus devrait avoir une flottabilité neutre lui permettant de diminuer ses efforts de nage lorsqu'il quitte le fond. Les mâles peuvent atteindre une longueur de 55 cm. La photographie a été réalisée en mer du Japon.
Cyanea capillata correspondrait à l'une des plus grandes méduses du monde. Son diamètre peut en effet varier de 50 à 200 cm. Ses tentacules, jusqu'à 800, peuvent atteindre 30 m de longueur. Ses mets favoris se composent de zooplancton, de poissons ou de cténophores qu'elle trouve dans les mers froides, son lieu de vie préféré.
La couleur de cette méduse à crinière de lion varie selon l'âge, de rose ou jaune chez les jeunes à brun chez les individus en fin de vie.
Ce petit hydrozoaire affectionne les substrats durs, comme des rochers, exposés aux courants. Bien qu'appréciant majoritairement de vivre entre 1 et 30 m de profondeur, quelques individus ont déjà été observés à plus de 3.000 m. La petite tubulaire forme des colonies parfois denses. Les polypes sont fixés sur le substrat par des tiges non ramifiées mais connectées à un réseau de tubules appelés stolons. Chaque polype mesure 1 à 3 mm de diamètre et possède une couronne composée de 16 à 29 tentacules (longueur moyenne de 5 mm). Ectopleura larynx s'observe en Arctique, dans l'Atlantique, mais aussi dans la Manche ou en Méditerranée.
Cette méduse Sarsia tubulosa translucide possède quatre tentacules dont les bases sont marquées par des points orangés correspondant à des glandes. La hauteur de l'ombrelle ne dépasse pas 2 cm. Le manubrium situé au centre est particulièrement long puisqu'il sort de l'ombrelle (il s'agit du tube blanc). La bouche se situe à son extrémité terminale, sous le renflement.
Cette méduse apparaît vers mars-avril en se développant à partir d'un stade hydroïde, les hydres étant fixés près de la limite inférieure des marées.
- La rayonnante flabelline polaire : Flabellina polaris
Les flabellines, comme ce Flabellina polaris vivant en Arctique, sont hermaphrodites. Elles disposent des organes sexuels des deux sexes, mais elles ne peuvent pas s'auto-féconder.
- La lucernaire à quatre cornes : Lucernaria quadricornis.
Ce cnidaire Lucernaria quadricornis présente une forme en entonnoir caractéristique de l'ordre des stauroméduses. Il se fixe sur des substrats durs grâce à une ventouse mais peut éventuellement se déplacer en exécutant des mouvements avec son pied ou « en marchant » sur ses bras. Chacun d'entre eux porte une centaine de tentacules unis deux par deux.
Cette espèce se retrouve dans la Manche, dans l'Atlantique nord et dans les eaux de l'Arctique entre la surface et parfois plus de 500 m de profondeur. Elle peut atteindre une taille de 6 cm.
- La brillante grande gravette : Alitta virens.
Son corps iridescent peut se composer de plus de 200 segments. La ligne sombre observable sur son dos correspond à un vaisseau sanguin visible par transparence. Alitta virens a fait l'objet de tentatives d'élevage car il s'agit d'un bon appât pour la pêche.
- Un ange des mers carnassier : Clione limacina.
- L’effrayante « crevette-squelette » : Caprella septentrionalis.
Cette caprelle Caprella septentrionalis ressemble à une mante religieuse. Il s'agit pourtant bien d'un crustacé, un amphipode pour être précis, pouvant mesurer entre 6 et 12 mm de long (pour les mâles).
Cet animal s'accroche sur le substrat, bien souvent des algues, à l'aide de ses pattes arrière transformées en crochets et attend sa proie. Il apprécie tout particulièrement le zooplancton puisqu'il est carnivore.
- Une étonnante limace arborescente : Dendronotus frondosus.
Ce gastéropode peut atteindre une taille de 10 cm et s'observe entre l'Arctique et les côtes atlantiques françaises. Les adultes apprécient tout particulièrement de se repaître d'hydraires appartenant au genre Tubularia.
- Les délicats podia de l'étoile de mer Asterias rubens.
Elles possèdent cinq bras dont la face interne est parcourue par quatre rangées de pieds ambulacraires (ou podia) clairement visibles sur cette photographie. Ces petites vésicules terminées par des ventouses, actionnées par un système hydraulique, sont utilisées lors des déplacements.
- Une méduse tentaculaire : Gonionemus vertens.
Ces animaux, particulièrement urticants le long des côtes russes et japonaises, sont en revanche inoffensifs dans l'Atlantique.
- Le parasite de méduse : Hyperia galba.
Hyperia galba n'est ni plus ni moins un parasite de méduses. Ce crustacé pélagique s'attaque notamment à Aurelia aurita, la méduse commune. Il est principalement observé à l'intérieur de l'ombrelle des cnidaires où il peut pénétrer dans les tissus en creusant la chair. Ses grands yeux verts sont marquants.
Il vivrait entre la surface et 75 m de profondeur environ. Des scientifiques l'ont déjà observé dans les eaux de l'Arctique, mais aussi le long des côtes atlantiques françaises, belges ou britanniques.
- Une crevette des mers : l'amphipode Acanthonotozoma inflatum.
L'amphipode Acanthonotozoma inflatum s'observe principalement dans le nord-ouest de l'Atlantique. Ce crustacé possède un corps comprimé latéralement et pourvu de 14 membres.
Il a déjà été observé à 353 m de profondeur mais il peuple bien souvent les étages infra- et circalittoraux, donc les premiers mètres sous la surface, dans divers golfes et estuaires.
- Le papillon des mers, ce prédateur : Limacina helicina.
Le pied classiquement observé chez les escargots s'est ici transformé en parapodes, les deux voiles de couleur pourpre, comme chez tous les ptéropodes. Ces animaux sécrètent du mucus puis forment de véritables toiles pour capturer du phytoplancton. Ils n'hésitent cependant pas de temps à autre à capturer quelques proies du zooplancton comme des copépodes. Attention toutefois, ils sont le met favori des cliones.
- Le majestueux cténophore ailé : Leucothea sp.
Les cténophores sont des organismes marins carnivores. Seules 150 espèces existeraient dans le monde. Ils se déplacent en pleine eau grâce aux mouvements de leurs cils locomoteurs répartis en 8 rangées ou peignes locomoteurs. Ils sont souvent iridescents.
Les Leucothea ont un corps translucide pouvant mesurer jusqu'à 20 cm de long et portent deux extensions latérales ressemblant à des ailes. Ils possèdent en plus deux paires de tentacules. L'une d'entre elles traîne derrière le corps. À l'inverse des méduses, les cténophores ne possèdent pas de cellules urticantes.
- Une méduse lune lumineuse : Aurelia aurita.
La méduse Aurelia aurita est présente dans tous les océans du globe. Elle y vit seule ou en groupe à proximité de la surface. Son ombelle est entourée par des centaines de tentacules blancs et urticants. Les gonades en « fer à cheval », au nombre de 4, sont visibles à l'intérieur de l'animal. Elles sont roses à violette chez les femelles et blanches ou jaunes chez les mâles.
Dans l'Arctique, certaines méduses peuvent atteindre 2 m de diamètre et posséder des tentacules de plus de 40 m de long. Aurelia aurita dépasse néanmoins rarement 40 cm de diamètre. Cet animal ne vit pas plus d'une année.
- Un poisson bien intrigué : Chirolophis japonicus.
- La méduse à crinière de lion : Cyanea capillata.
La couleur de cette méduse à crinière de lion varie selon l'âge, de rose ou jaune chez les jeunes à brun chez les individus en fin de vie.
- La petite tubulaire : Ectopleura larynx.
- La brillante sarsie à tubes : Sarsia tubulosa.
Cette méduse apparaît vers mars-avril en se développant à partir d'un stade hydroïde, les hydres étant fixés près de la limite inférieure des marées.
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