Connaissez-vous les firehawks ?

Les firehawks ("faucons de feu"), des oiseaux experts du feu, des oiseaux pyromanes.
Ces oiseaux australiens se sont spécialisés dans la manipulation du feu, propageant des incendies pour une raison étonnante.
Il ne s'agit pas d'une seule, mais d'au moins trois espèces de rapaces, appartenant à deux familles d'oiseaux différentes :

   - le milan noir (Milvus migrans), 

   - le milan siffleur (Haliastur sphenurus) 

   - et le faucon bérigora (Falco berigora).

Comme le rapportent notamment les aborigènes et les gardes-feu interrogés, ces rapaces se rassemblent en masse lorsque des incendies se forment. Là, ils vont se saisir de bâtons enflammés, pour les transporter, puis les larguer dans d'autres zones sèches non touchées… pour y mettre facilement le feu au sol.
Ce comportement a été largement observé - des rapaces volant autour des incendies par milliers dans certains cas, Ils voient de la fumée et ils se mettent en route. Ils attrapent des branches enflammées qu'ils lâchent à plusieurs reprises, jusqu'à ce qu'ils soient capables d'allumer un feu à travers une route, une rivière ou un coupe-feu créé par les humains. C’est intentionnel, car ils allument des feux et font cela parce qu’ils ont besoin de plus de proies.

Le vaudou au Bénin

Cette pratique spirituelle puissante englobe des rituels, des croyances et des coutumes qui ont évolué au fil des siècles. Au cœur de la culture béninoise, le vaudou est profondément enraciné dans la vie quotidienne des Béninois. Le Bénin est considéré comme le berceau du vaudou, et il offre une expérience unique pour ceux qui souhaitent plonger dans cet univers fascinant. Explorez les divinités vaudou, les cérémonies rituelles et l’importance de cette pratique dans la société béninoise.

Le vaudou est une religion ancestrale présente au Bénin depuis des siècles. Il est largement répandu dans tout le pays et ses pratiques et croyances sont encore très populaires auprès de la population béninoise. Cette tradition se caractérise par une variété de rituels et de cérémonies qui sont basés sur différents cultes des ancêtres et des divinités. Les pratiques du vaudou sont très importantes pour les Béninois, car elles leur permettent non seulement de maintenir leurs liens avec leurs ancêtres, mais également d’interagir avec des puissances spirituelles plus grandes.

Le culte des ancêtres est l’un des principaux aspects du vaudou béninois. Les adeptes du vaudou considèrent que les ancêtres peuvent influer sur leur destinée, et qu’il est donc important de les honorer et de les respecter. Les adeptes accomplissent des rituels spéciaux pour invoquer les esprits des ancêtres, tels que la fabrication de statues ou l’utilisation d’offrandes pour symboliser leur respect et leur gratitude. Ces actes ont lieu pendant les cérémonies collectives, appelées «Nudamfo», qui impliquent beaucoup de participants.
La religion vaudoue béninoise comprend également un grand nombre de divinités locales représentant divers domaines comme la fertilité, la protection contre la maladie, etc. Ces dieux sont également honorés lors des cérémonies collectives et sont invoqués à travers des chants ou par l’utilisation d’effigies sculptées à partir d’offrandes. Les adeptes du vaudou pensent que cette relation entre eux et les forces spirituelles peut avoir une influence positive sur leur destinée future et offrir un sens de paix et d’harmonie dans leur communauté.

Célébration de Yennayer, le nouvel an Amazigh au Maroc

Les Amazighen célèbrent chaque année, au Maroc et dans les pays de culture berbérophone, le nouvel an Yennayer (ou Innayr chez les Chleuh du sud du Maroc). C’est une tradition ancestrale présente en Afrique du nord bien avant l’arrivée de l’Islam dans la région.
Le calendrier berbère étant décalé de 950 années par rapport au calendrier grégorien, 2025 équivaut à 2975 ! Le premier jour Yennayer correspond au premier jour du calendrier agraire, utilisé par les berbères depuis plusieurs siècles pour les aider dans leur activité agricole.

Au Maroc, les festivités du nouvel an Amazigh concernent plus de 8 millions de berbères et se déroulent le 13 janvier, veille du 1er jour de l’an. Femmes et hommes affichent fièrement leurs habits traditionnels berbères et présentent leurs vœux en musique ! Ainsi, Ahwach et Ahidouss sont chantés et dansés pour célébrer ce premier jour de l’an. Un art transmis et préservé de génération en génération.

Quelques photos des violents incendies de Los Angeles

• Deux incendies, le Eaton Fire et le Palisades Fire, ont rapidement gagné en intensité, se transformant en sinistres majeurs et extrêmement dangereux, avant de voir d'autres feux s'ajouter à la catastrophe. Le bilan des victimes s'alourdit, alors que les vents contribuent à ce qui s'avère maintenant l'une des pires catastrophes naturelles de l'histoire des États-Unis.

• Une maison en feu alors que les habitants tentent de s'échapper du site de Pacific Palisades.

• Des pompiers s’efforcent de contenir les flammes en aspergeant de l’eau une voiture et un immeuble résidentiel, tandis que le Palisades Fire continue de se propager le long de Sunset Boulevard.

• La région de Los Angeles est en état d’alerte en raison de feux de forêt devenus totalement incontrôlables, attisés par une violente tempête de vent. Les deux incendies, le Eaton Fire et le Palisades Fire, ont rapidement gagné en intensité, se transformant en sinistres majeurs et extrêmement dangereux. Des milliers de résidents des zones affectées ont été évacués en urgence. Les autorités ont confirmé le décès de deux personnes et signalé plusieurs blessés, incluant des habitants ayant ignoré les ordres d’évacuation ainsi que des membres des services d’urgence.

• Une maison est la proie des flammes lors de l'Eaton fire dans le quartier d'Altadena.

• Les pompiers combattent les flammes d'un théâtre lors d'une puissante tempête de vent.

• Appartements en feu suite à l'incendie d'Eaton qui a coûté la vie à pas moins de sept personnes et brûlé plus de 2 000 structures, obligeant plus de 100 000 résidents à évacuer Altadena.

• Des hélicoptères s'attaquent au Sunset Fire, nouveau feu à s'ajouter à la catastrophe.

• Les pompiers observent impuissants les flammes de l'incendie qui brûlent une maison.

• Une personne utilise un tuyau d'arrosage pour tenter de sauver une maison de l'incendie d'Eaton.

• Des hélicoptères font ce qu'ils peuvent pour combattre le Sunset Fire.

• En plus du danger posé par ces incendies majeurs, les puissants vents de Santa Ana causent également de nombreux dégâts, comme un arbre qui s’est abattu sur une voiture sous l’effet des rafales.

• Un pompier au milieu des flammes du Palisades fire.

• Des pompiers luttent contre les flammes du Palisades Fire, qui ravage une maison dans le quartier de Pacific Palisades à Los Angeles, en Californie.

• De nombreuses maisons sont complètement en flammes, ravagées par le Palisades Fire qui fait rage le long de la Pacific Coast Highway.

• Les pompiers ont passé des nuits éprouvantes dans le quartier de Pacific Palisades à Los Angeles, où des centaines de résidences ont été dévorées par les flammes.

• Les habitants du quartier de Pacific Palisades assistent de près à la progression des flammes du Palisades Fire.

• De nombreuses maisons dans la région d'Altadena, située à environ 15 miles (24 kilomètres) au nord du centre-ville de Los Angeles et à proximité de Pasadena, sont également ravagées par les flammes.

• Les dommages matériels seront sans aucun doute considérables dans le quartier de Pacific Palisades ainsi que dans les autres zones touchées par les flammes.

• Le Palisades Fire a détruit plus d’un millier de structures et demeure entièrement hors de contrôle, sans aucun confinement enregistré. Selon le Los Angeles County Fire Department, la cause de l’incendie reste inconnue et fait l’objet d’une enquête en cours.

• L'Eaton Fire, dans la région de Pasadena, n'est toujours pas maîtrisé.

• Un pompier se tient au sommet d'un camion de pompiers pour combattre l'incendie de Palisades alors qu'il brûle des maisons sur la côte du Pacifique.

• Attisé par les puissants vents de Santa Ana, aussi appelés les vents du diable, des vents saisonniers intenses combinés à une masse d'air chauffée qui ont créé des conditions favorables aux incendies, le Palisades Fire s’est rapidement propagé sur plus de 2 900 acres en seulement quelques heures, entraînant l’évacuation obligatoire de 30 000 personnes.

• Un avion de lutte contre les incendies contribue à l'effort à Pacific Palisades.

• Les flammes du Palisades fire brûlant des maisons sur la Pacific Coast Highway au milieu d'une puissante tempête de vent.

• La région de Santa Monica est enveloppée de fumée, alors que les flammes et la fumée du Palisades Fire obscurcissent l'horizon.

• Sunset Boulevard s'est assombri pendant les incendies.

• Les vents puissants et la faible humidité devraient se maintenir dans les prochaines heures, compliquant considérablement les efforts pour maîtriser les incendies. Quatre foyers majeurs, dont le Palisades Fire et l’Eaton Fire, continuent de ravager des zones où des quartiers entiers sont déjà en proie aux flammes.

Terfass Marocain ou truffes du désert

Appelées aussi «truffes des sables» ou «truffe du désert». Le royaume possède plusieurs espèces de ce champignon très prisé en Europe mais très peu consommé des Marocains.
En fonction des spécificités de la région de production ou de la couleur, on peut retrouver des noms locaux qui sont associés à la truffe. C’est ainsi que l’on parle de «Terfass rouge de Tafilalet», «Terfass blanc de Tafilalet», «Terfass rose de Maâmora», «Terfass noir de Zaïr», «Terfass de Taïda».
Mais trois régions en général sont pourvoyeuses de truffes. Dans le nord-ouest, la forêt de Maâmora à l’est de Rabat est une zone peuplée de chênes-lièges où les truffes peuvent bénéficier du climat semi-aride et du sol acide. On peut aussi retrouver des truffes dans la région de l’Oriental sur le haut plateau avec un sol calcaire, et enfin dans la zone de forêt de chênes verts, dans l’ancienne région de Doukkala-Abda. De nombreux trufficulteurs s’adonnent à ce commerce saisonnier aux abords des routes marocaines entre mars et mai selon les régions.
Les truffes marocaines souffrent d’un déficit de popularité. Elles ne sont pas aussi populaires par exemple que la «Truffe du Périgord» en France ou encore «la truffe d’Alba» en Italie. Certains leurs refusent même l’appellation de truffes expliquant que les «terfass» marocaines et les truffes n’ont pas le même parfum et la même saveur donc pas le même prix. Si les «Terfass» se négocient entre 200 et 1000 dirhams le kilo (18 à 90 €), les prix de certaines truffes varient entre 600 et 10 000 euros selon la qualité et la quantité de la récolte.
Mais une deuxième voie semble avoir été dessinée par le Docteur Abdelaziz Laqbaqbi. Le nom de cet ancien orthopédiste est apparu au début des années 2000 lorsqu’il s’est reconverti en pionnier de l’introduction de la culture de la truffe noire du Périgord au Maroc dans une plantation au cœur du Moyen-Atlas. Récompensé par le prix de l’innovation SIAM en 2006, il lancera d’autres exploitations de truffes noires et ambitionne de lancer un musée de la truffe au Maroc.
Il s'agit cette fois-ci de vraies truffes qui ont profité de l'alternance de la pluviométrie et de la sécheresse marocaines, conditions propices à la culture et à la maturation des truffes. Les truffes des exploitations Laqbaqbi s'exportent aujourd'hui facilement et peuvent même concurrencer des truffes localement produites en France ou en Italie.

Le passeport marocain permet l’accès sans visa dans 73 pays .

Le passeport marocain a progressé de deux places au dernier classement Henley Passport Index, qui classe les passeports de 199 pays en fonction des destinations auxquelles ils donnent accès sans visa.

Le cabinet Henley & Partners vient de publier l’édition 2025 de son célèbre indice Henley Passport Index, qui classe les 199 passeports en fonction du nombre de destinations auxquelles ils permettent d’accéder

 sans visa préalable.

Et selon ce classement basé sur des données officielles exclusives de l’Association internationale du transport aérien (IATA), le Maroc détient le 69^e passeport le plus puissant au monde en ce début d’année, donnant accès à 73 pays sans visa. Le passeport du Royaume progresse ainsi de deux rangs au classement mondial, après avoir occupé la 71^e place en 2024 et la 80^e l’année d’avant.

Le Royaume a par ailleurs le passeport le plus puissant d’Afrique du Nord, devant la Tunisie (73e avec 69 destinations sans visa), la Mauritanie (84e, 58 destinations), l’Algérie (86e, 56 destinations), l’Egypte (90e, 52 destinations) et la Libye (100e, 40 destinations).

Des feux hors contrôle aux USA en Californie et Los Angeles

 

Un gigantesque incendie a ravagé près de 12 000 hectares dans un quartier résidentiel de Los Angeles. 37 000 personnes ont dû être évacuées. Le gouverneur de Californie a instauré l'état d'urgence. La vitesse de propagation des flammes est spectaculaire à cause du vent et la sécheresse.
Des feux d'une violence inouïe. Des villas luxueuses entièrement ravagés par les flammes que rien ne semble pouvoir arrêter. Plus de mille maisons sont déjà détruites par les violents incendies, dopés par le vent(Nouvelle fenêtre)(Nouvelle fenêtre)
Dans la précipitation, plusieurs habitants des quartiers touchés ont dû quitter leurs demeures. 1 400 pompiers sont déployés au sol et dans les airs. De nombreux automobilistes ont dû abandonner leurs véhicules mardi quand le premier foyer a éclaté. La rue du quartier Pacific Palisades ressemble désormais à un champ de ruines.

Chine : un puissant séisme frappe le Tibet

 

Un séisme de magnitude de 7,1 a frappé le canton de Dingri, dans la région himalayenne du Tibet, dans le sud-ouest de la Chine, faisant au moins 95 morts.
Il s’agit du séisme le plus puissant enregistré dans la région depuis cinq ans. L'épicentre se situe à environ 370 km au sud-ouest de la capitale régionale, Lhassa.
Le président chinois Xi Jinping a ordonné la mobilisation de tous les moyens nécessaires pour les opérations de recherche et de sauvetage, appelant à tout faire « pour sauver des vies et minimiser le nombre de victimes ».

Des images diffusées par la chaîne de télévision chinoise CCTV montrent des habitations aux murs éventrés et aux toits effondrés en haute altitude, ainsi que des véhicules ensevelis sous les décombres.
Des équipes de secours ont acheminé de l’aide d’urgence, notamment des tentes et des couettes.
Les secousses ont été ressenties jusqu’au Népal voisin, y compris dans la capitale Katmandou et près du camp de base de l’Everest, sans dégâts majeurs signalés dans ce pays.

Métapneumovirus humain ou HMPV

Il s’agit d’un état pathologique des poumons dans lequel se développent des infections des voies respiratoires supérieures et inférieures à la suite d’un virus appelé métapneumovirus humain. Ce virus peut toucher des personnes de tout âge.

Des images et des vidéos montrant des hôpitaux débordés en Chine ravivent les craintes d’une nouvelle crise sanitaire. Le métapneumovirus humain (HMPV), un virus respiratoire touchant surtout les jeunes enfants, est pointé du doigt. Mais faut-il vraiment s’inquiéter ? Depuis quelques jours, les réseaux sociaux s’emballent évoquant une prétendue recrudescence des infections au métapneumovirus humain (HMPV) en Chine, un virus respiratoire qui affecte principalement les jeunes enfants. Des vidéos circulant en ligne montrent des files d’attente dans les hôpitaux, rappelant les débuts de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Ces images ont alimenté l’inquiétude des internautes, certains redoutant un retour au scénario pandémique et ses bouleversements. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter. Les données disponibles actuellement, qu’elles proviennent de la Chine ou de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ne signalent aucune augmentation inhabituelle des infections au HMPV.
Un phénomène saisonnier, rien d’alarmant. L'hiver favorise naturellement une hausse des infections respiratoires, ce qui inclut le HMPV. Ce pic saisonnier n’est pas un phénomène spécifique à la Chine. Ce type d’augmentation est courant et observé dans le monde entier, y compris au Maroc. L’augmentation des cas d’infections respiratoires n’est pas forcément liée à un seul virus. Elle peut concerner plusieurs virus, comme le métapneumovirus humain, le virus respiratoire syncytial (VRS) et même la Covid-19. Il ne faut pas céder à la panique ni à la désinformation en insistant sur le fait que les fake news constituent un problème croissant, parfois plus difficile à gérer que les maladies elles-mêmes.

Quand s’inquiéter d’une infection au HMPV ?

Le HMPV affecte principalement les nourrissons et les enfants de moins de cinq ans. Chez eux, l’infection peut provoquer des symptômes parfois graves, tels que fièvre, toux, nez qui coule, respiration sifflante ou voix rauque. Toutefois, ces risques diminuent avec l’âge, grâce à l’immunité qui se renforce naturellement. Le virus devient plus préoccupant pour les personnes âgées de plus de 65 ans ou les individus immunodéprimés, qui sont plus vulnérables aux complications sérieuses en cas d’infection.

Comment se protéger ?
Pour limiter la propagation des virus respiratoires, il est recommandé de faire quelques gestes simples mais efficaces. Outre, le lavage régulier des mains et la distanciation physique, il s’agit d’éviter d’exposer un enfant malade à d’autres enfants. Et de réduire les contacts rapprochés, comme les bisous, surtout avec les nourrissons, dont le système immunitaire est encore immature. Ces précautions, largement mises en avant durant la pandémie de la Covid-19, restent d’une grande pertinence pour toutes les infections respiratoires. Par ailleurs, la hausse saisonnière des infections respiratoires tend à diminuer naturellement avec l’arrivée du printemps, offrant un retour progressif à la normale.

La vie des hommes hyènes, la tribu la plus étrange du monde

Dans les montagnes reculées de Zamfara, au nord-ouest du Nigeria, se cache un mystère ancestral : la tribu des Hommes Hyènes. Cette communauté vit isolée depuis des siècles, survivant dans l'un des territoires les plus impitoyables de la planète, où le sable du Sahel se mêle à des villages oubliés. Ce qui est le plus étonnant chez cette tribu, c'est leur tradition consistant à domestiquer et à transformer en animaux de compagnie l'une des créatures les plus féroces et redoutées au monde : les hyènes.
Cet endroit est aussi inhospitalier que fascinant, avec des chemins poussiéreux qui serpentent entre des montagnes escarpées et un climat marqué par de violentes tempêtes de sable et des températures écrasantes. Ici, seuls les plus résistants peuvent survivre. De plus, la tribu a développé une incroyable capacité à cohabiter avec ces animaux sauvages, les intégrant à leur vie quotidienne tout en parcourant villages et villes pour présenter des spectacles.

Le plus surprenant chez les Hommes Hyènes n'est pas seulement leur relation avec les hyènes, mais aussi la beauté unique de leurs hommes et femmes, aux traits semblant avoir été sculptés par des générations d'isolement. Dans cette tribu, les hommes marchent aux côtés de hyènes tenues en laisse avec d'épaisses chaînes, accompagnés de pythons et de singes dressés, ce qui fait d'eux l'un des peuples les plus extraordinaires et mystérieux du monde.

Quelle différence entre une mandarine et une clémentine ?

Comment reconnaître une mandarine ?

La mandarine est le fruit du mandarinier. Elle nous vient d'Asie et s'est démocratisée en Europe au XIXe siècle. Voici comment la reconnaître :
   - Par sa texture : lisse, peau épaisse
   - Par sa taille : 5 à 8 cm de diamètre, elle est plus grosse que la clémentine
   - Par son goût : elle est plus sucrée que la clémentine
   - Elle a des pépins.
   - On peut en trouver dès octobre sur les étals.

La mandarine se consomme de plusieurs manières : en dessert, comme en-cas ou au goûter. On peut l'utiliser dans des jus vitaminés, des gâteaux fondants, des marmelades ou encore dans des tartes meringuées. Tout comme la clémentine, elle se marie très bien avec le chocolat. Il existe aussi des recettes à la mandarine salées avec des viandes blanches ou des fruits de mer.

Comment reconnaître une clémentine ?

C'est celle que l'on trouve le plus sur nos étals. La raison ? 

   - Sa peau fine est plus facile à éplucher 

   - et elle contient peu, voire pas de pépins. 

   - La clémentine vient du croisement de la fleur de mandarinier et du pollen de l'orange douce. 

   - Elle est donc un hybride de la mandarine, d'où cette ressemblance. La clémentine a été mise au point en 1902 à Oran en Algérie par un religieux, le père Clément, dont elle tire son nom. Voici comment distinguer une clémentine d'une mandarine : Par sa texture : lisse, elle est fine et donc plus facile à éplucher que la mandarine
Par sa taille : la clémentine est légèrement plus petite que la clémentine.
Par son goût : elle est plus acidulée et moins sucrée que la mandarine.
La clémentine n'a pas de pépins.
Il existe de nombreuses recettes à la clémentine car celle-ci se marie très bien avec des saveurs comme la cannelle, le gingembre, la menthe et évidemment le chocolat. On peut cuisiner la clémentine en mousse, en flan, en cake ou simplement utiliser son zeste pour rehausser le goût de dessert.

Le Tunnel du Xinjiang : une inspiration pour le Maroc et l’Espagne ?

 

La Chine a franchi une nouvelle étape impressionnante dans le domaine de l’ingénierie mondiale avec l’achèvement du plus long tunnel routier du monde, situé dans la région nord-ouest du Xinjiang. Dévoilé cette semaine, ce projet inspire les autres nations et incarne une avancée majeure dans la connectivité et le développement économique régional.
D’une longueur de 22,13 kilomètres, ce tunnel promet de révolutionner les déplacements dans une région géographiquement complexe. Reliant le sud au nord du Xinjiang à travers les monts Tianshan, il réduit un trajet de plusieurs heures à seulement 20 minutes. Ce projet, fruit de l’innovation et d’une planification stratégique, pourrait offrir des enseignements précieux à d’autres régions confrontées à des défis géographiques similaires.
Traversant 16 failles géologiques dans les monts Tianshan, surnommés le « musée géologique » pour leur complexité, le tunnel représente un exploit d’ingénierie remarquable. Plus de 3.000 ouvriers ont participé à sa construction, relevant des défis géologiques extrêmes pour établir ce record mondial.
L’intégration d’un puits de ventilation de 706 mètres de profondeur – surpassant la hauteur de la Tour de Shanghai, le plus haut bâtiment de Chine – illustre les prouesses techniques du projet. Ces avancées montrent comment des obstacles naturels peuvent être surmontés grâce à l’innovation et à une mobilisation massive de ressources.
Le tunnel n’est pas qu’un exploit technique; il reflète une stratégie de développement régional à long terme. En facilitant les déplacements, il stimule l’économie locale, améliore les conditions de vie des habitants et offre un potentiel touristique prometteur.Cette approche est un exemple de l’impact positif que des infrastructures ambitieuses peuvent avoir, particulièrement dans les régions aux barrières naturelles complexes. Pour le Maroc et l’Espagne, qui partagent l’idée d’un éventuel tunnel sous le détroit de Gibraltar, ce projet chinois pourrait servir d’inspiration technique et stratégique.

La construction d’un tunnel reliant le Maroc et l’Espagne a souvent été évoquée comme une opportunité historique de rapprocher l’Europe et l’Afrique, avec des retombées économiques et culturelles considérables. Cependant, la complexité géologique du détroit de Gibraltar, ses fonds marins profonds et la circulation maritime intense posent des défis comparables, sinon plus grands, que ceux des monts Tianshan.
Le succès chinois montre que ces obstacles ne sont pas insurmontables. Une coopération technologique et économique entre le Maroc et l’Espagne, associée à des experts internationaux, pourrait faire de cette vision une réalité. De plus, un tel projet pourrait devenir un symbole de coopération régionale, favorisant le commerce, le tourisme et la connectivité.
Alors que la Chine continue de redéfinir les standards en matière d’infrastructure, le Maroc et l’Espagne pourraient tirer parti de ces enseignements pour concrétiser des projets similaires. Un tunnel sous le détroit de Gibraltar ne serait pas seulement une prouesse technique, mais aussi un pont entre deux continents, renforçant les liens économiques et culturels.