Qu’arrive-t-il à votre corps lorsque vous mourez?

Même les gens qui ne paient pas leurs impôts ne peuvent éviter une autre certitude de la vie : la mort. Nous mourons tous, et quand cela se produit, notre corps cesse de fonctionner comme il le devrait. Et cela peut être assez dégoûtant. Voici différentes choses qui arrivent au corps après la mort, une fois que les organes ont arrêté de fonctionner et que les tissus commencent à se décomposer.

Qu’est-ce que la mort?

Nous savons tous ce que mourir signifie sur le plan pratique, mais qu’en dit la médecine moderne? Après tout, on peut « ramener les gens d’entre les morts » à l’aide de quelques décharges électriques.
La véritable mort « clinique » est définie comme l’arrêt de toutes les « fonctions vitales » de vos organes, comme votre cœur, votre cerveau et vos poumons.

Le phénomène de Lazare

Dans de très rares cas, des gens sont « revenus » à la vie après l’arrêt de la RCR, même s’ils avaient été déclarés morts plusieurs minutes auparavant. Pour la majorité des patients, le « phénomène de Lazare » ne dure pas très longtemps et la mort survient peu de temps après.
Toutefois, une étude de 38 cas a démontré que 35 % des patients sont revenus à la vie sans dommages neurologiques graves.

Le cerveau peut être conscient de la mort

Souvent, lorsque les patients sont « ramenés à la vie » après un arrêt cardiaque, généralement grâce à l’envoi de décharges électriques dans le cœur, ils peuvent se souvenir d’avoir eu « conscience » de leur brève « mort ».
Dans ces cas, il semble que le cerveau soit capable de retenir l’information, et certains patients se souviennent d’avoir entendu le médecin les déclarer morts avant qu’ils aient été ressuscités.

Les cadavres peuvent faire dans leur pantalon

Avant que la rigidité cadavérique s’installe, tous les muscles du corps se détendent. Le résultat, bien sûr, pourrait être un mouvement final des intestins lorsque le sphincter se relâche et que les selles qu’il retient sont expulsées.
Cela ne se produit pas très souvent, mais si les intestins sont pleins, ils sont plus susceptibles de libérer ce qu’ils contiennent.

Les cadavres d’hommes peuvent avoir une érection

Si le cadavre est face contre terre après la mort, il est possible que la gravité fasse descendre le sang. Chez certains hommes, le sang affluera dans le pénis, ce qui peut donner l’impression qu’il est en érection.

Le corps pâlit

Pour la majorité des gens à la peau claire, le premier signe de décès est la pallor mortis, ou « pâleur cadavérique ».
Les capillaires du corps cessent de faire circuler le sang et de donner à la peau sa couleur, un phénomène qui s’observe dès les 15 à 25 minutes suivant la mort. C’est la première étape d’un processus beaucoup plus long qui survient lorsque le cœur cesse de battre.

Décoloration du corps

Après la pallor mortis, la prochaine chose qui arrive à votre corps après la mort est la livor mortis, ou « lividité cadavérique ».
Avec l’arrêt du cœur, le sang dans le corps commence à subir les effets de la gravité et à affluer vers le bas. Les parties du corps les plus proches du sol deviendront plus sombres à mesure que le sang « descend ».

Le corps devient froid

Normalement, le corps humain a une température au repos d’environ 37 degrés Celsius (98,6 degrés Fahrenheit), et cette chaleur est créée par l’énergie que votre corps dépense pour vous garder en vie et en santé.
Une fois que le cœur a arrêté de battre, le cadavre refroidira généralement à la température de la pièce dans un processus appelé algor mortis, ou « refroidissement cadavérique ».

Le corps se crispe

Après la mort, les muscles du corps commencent à durcir dans un processus appelé rigor mortis, ou « rigidité cadavérique ».
Les muscles se crispent à la suite d’une réaction chimique qui se produit lorsque le système nerveux n’est plus capable de fonctionner. La rigor mortis survient deux ou trois heures après la mort et dure jusqu’à ce que le corps commence à se décomposer.
 

Le corps a des ballonnements

Même après la mort, la majorité des tissus et des cellules du corps continuent de vivre pendant une courte période. À mesure que les bactéries dans l’intestin commencent à s’attaquer à des parties du corps (plutôt qu’à la nourriture), ces tissus réagissent de façon étrange et odorante.
Notamment, les réactions chimiques qui s’opèrent dans un cadavre amènent des ballonnements dans l’abdomen.

Les yeux sortent de leurs orbites

À mesure que les bactéries et les enzymes continuent de progresser dans le corps et de causer des ballonnements, les réactions chimiques qui surviennent dans le corps feront bientôt sortir les yeux de leurs orbites.
Bien entendu, cela ne se produit pas sur les cadavres qui ont été embaumés et entretenus après la mort.

La langue sort

Une conséquence du processus de putréfaction qui se produit à l’intérieur du corps après la mort aura pour effet de faire sortir la langue hors de la bouche.
À mesure que les tissus corporels continuent de se décomposer et que les gaz produits par les réactions chimiques s’accumulent à l’intérieur du corps, la langue gonfle et sort de la bouche.

Des cloques apparaissent sur le corps

À mesure que la putréfaction s’installe et que le corps commence à se décomposer et à se liquéfier, la peau du cadavre présentera des cloques remplies de liquide.
Le cadavre n’a pas attrapé une maladie de la peau. C’est plutôt la nature qui est à l’œuvre. À cette étape, la peau est si fragile et déshydratée qu’un simple contact la fera probablement tomber.

Le corps dégage des odeurs

Les gaz créés par la décomposition du corps s’accompagnent non seulement de ballonnements, mais aussi de mauvaises odeurs. Lorsque les personnages d’une série télé parlent de l’odeur d’un cadavre, c’est à cela qu’ils font référence.
Les bactéries mangent les tissus corporels et les organes, et cette réaction crée des gaz très odorants qui finissent par s’échapper du corps. 

Les cheveux et les ongles semblent « pousser »

Sans glucose, les cellules nerveuses qui font pousser les ongles et les cheveux arrêtent de fonctionner après quelques minutes, ce qui signifie qu’ils arrêtent d’allonger comme ils le feraient sur une personne vivante.
Toutefois, la peau qui entoure vos cheveux et vos ongles commence à se retirer après la mort à mesure qu’elle perd son humidité, ce qui crée l’illusion que les cheveux et les ongles continuent de pousser après la mort.

Liquéfaction des organes et des tissus

À mesure que le corps se décompose, les tissus vivants et les organes commencent à se liquéfier et à sortir par les orifices.
Les tissus et les organes liquéfiés sont remplis de nutriments. S’il est en contact avec le sol, le corps peut en fait devenir l’hôte de nouvelles plantes fort intéressantes.

Les rides disparaissent

Lorsqu’une personne meurt, ses muscles de détendent immédiatement, même si la rigor mortis inversera ce processus pendant un certain temps. Les muscles qui se contractent pour créer des rides se détendront également au cours de cette période.
Les personnes âgées perdront leurs rides bien méritées et retrouveront une peau lisse et uniforme.

Le corps peut gémir

Si un cadavre réussit à combiner le raidissement des muscles après la mort et l’accumulation des gaz produits par la décomposition du système digestif, les cordes vocales peuvent émettre un gémissement.
Ce phénomène peut être plutôt déroutant si vous n’en avez jamais été témoin auparavant, mais il n’a rien de surprenant pour quelqu’un qui côtoie régulièrement des cadavres.

 

Le corps a des sursauts

Après la mort, les tissus musculaires continuent de vivre pendant une courte période. À mesure que le système nerveux cesse de fonctionner, les réflexes musculaires peuvent prendre le dessus, faisant ainsi tressaillir le corps.
La même chose se produit lorsque le docteur tape sous votre genou avec un petit marteau. Ce sont simplement les réflexes du corps qui font leur travail.

Le corps peut exploser

Même après avoir été embaumé, le corps continue de se décomposer, mais à un rythme plus lent. Cela pose problème pour les mausolées, qui entreposent les corps au-dessus du sol dans des cercueils scellés.
Si la décomposition produit trop de gaz, cela peut faire exploser le cercueil et répandre des restes humains liquéfiés très malodorants.

 

Visite d'état de macron aux États-Unis ainsi qu'en Australie

 Asselineau Décrypte l'Humiliation de Macron par Trump et en Australie.

Destinations à découvrir en Afrique

Dépaysant, captivant et mystérieux, voilà comment on pourrait qualifier le continent africain. Depuis toujours, il fascine les voyageurs pour sa faune impressionnante et ses paysages exotiques. Du nord au sud, l'Afrique abrite des sites naturels splendides et des villes tentaculaires toujours en mouvement. Difficile de choisir tant cette terre est grande et ses possibilités variées ! 

• Le Sénégal et sa bouillonnante capitale

Tentaculaire et dynamique, Dakar est une ville en constante évolution. Porte d'entrée du Sénégal pour de nombreux voyageurs, elle permet tout de suite de respirer son ambiance surchauffée. Au large de Dakar, on trouve l'île de Gorée. Ses bougainvilliers fleuris, sa douceur de vivre et son charme tranchent complètement avec le joyeux vacarme de Dakar. Prenez le temps de visiter la Maison des Esclaves martyrs, lieu de mémoire et symbole de la terrible histoire de l'île, ancienne plaque tournante des esclaves. 

 

• La Côte d'Ivoire et l'ambiance incomparable d'Abidjan

Cité cosmopolite, Abidjan est surnommée le " Paris de l'Afrique occidentale ". Sa devise, mari semper altor, " toujours plus haut grâce à la mer ", met en évidence sa vocation portuaire et sa démesure impressionnante. Cinq fois plus étendue que Paris, trois fois plus peuplée, c'est une ville tentaculaire et mouvementée. L'ambiance est dans le sang des Abidjanais et les soirées y sont mémorables !  

• Le Mozambique et Maputo, escale bordée par l'océan Indien

Vu du ciel, le Mozambique est une véritable palette de couleur : le bleu de l'océan Indien borde le vert de ses plaines. Maputo, nappée de blanc, resplendit par son architecture coloniale portugaise et sa vue sur la baie qui inspire à la détente au quotidien. Sa gare ferroviaire, conçue par Gustave Eiffel, vaut le détour. On reconnaît le génie de l'ingénieur dans ses éléments en fer forgé et sa coupole de marbre. 

• Le Cap Vert et Mindelo, une étape musicale

Deuxième ville du Cap-Vert, Mindelo est connue comme la ville de " la diva aux pieds nus " : Cesaria Evora. Comment ne pas penser à celle qui exporta la morna coladeira cap-verdienne dans le monde entier lorsque l'on parcourt les rues de la capitale culturelle du pays. Ici, les nuits sont vibrantes et animées et la musique résonne dans tous les quartiers. Une balade sur les plages de Lajinha, Calhau, Tupim ou Saõ Pedro vous fera prendre la température de cette ville vivante et étonnante. 

• Marrakech, l'indispensable étape marocaine

Dépaysement et féerie, voilà bien souvent ce que nous évoque Marrakech, la perle du Maroc. Si le tourisme s'y est développé ces dernières années, elle ne perd pas son authenticité : à moins de trente minutes de la ville se trouvent de charmants villages berbères préservés. Dans les ruelles de la labyrinthique médina de Marrakech, l'expérience sensorielle est inoubliable : couleurs et odeurs des épices, chants du muezzin... C'est ici que l'on goûte pleinement à l'ambiance marrakchie !  

• Tunis, la ville blanche et bleue

Coeur battant de la Tunisie, Tunis ne laisse pas les voyageurs indifférents. Sa ville nouvelle, construite par les Français au XIXe siècle, abrite de grandes artères et de belles bâtisses s'inspirant de l'architecture haussmannienne. Sa labyrinthique médina, quant à elle, est un sublime exemple des constructions arabes du VIIe siècle. C'est ce mélange des genres couplé à une vie culturelle trépidante qui fait tout le charme de la capitale tunisienne.  

• Les chutes Victoria, merveilles de la nature

Frontière naturelle entre la Zambie et le Zimbabwe, les chutes Victoria font partie des sites les plus impressionnants au monde. Situées sur le fleuve Zambèze, elles se déversent le long d'une faille de 108 m de hauteur ! On comprend alors toute la force de cet élément naturel lorsque l'eau gronde dans un vacarme inoubliable. Classées au patrimoine de l'Unesco, les chutes Victoria sont l'un des sites les plus visités d'Afrique australe. 

• Le Caire, au pays des pyramides

Avec son histoire millénaire, Le Caire est une destination de choix pour les passionnés d'histoire. Comment ne pas s'émerveiller face à tant de de vestiges et de sites archéologiques ! Ville gigantesque, la capitale égyptienne recèle de trésors : au total, on n'y trouve pas moins de 200 édifices religieux qui célèbrent 30 rites différents, 1 000 minarets et 100 pyramides dans les environs... Les plus célèbres sont bien sûr celles de Gizeh, des merveilles antiques uniques au monde, édifiées en 2500 av. J.-C. !  

• Le parc national du Kilimandjaro, merveille de la Tanzanie

Point culminant de l'Afrique, à 5 895 m d'altitude, le Kilimandjaro est un massif volcanique rendu majestueux par sa cime recouverte par les neiges éternelles... Il offre un spectacle unique, au beau milieu des savanes environnantes. Classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, le parc national du Kilimandjaro abrite aussi une faune sauvage sans pareil : lions, éléphants, buffles et élans figurent parmi les animaux répertoriés.   

• L'Afrique du Sud et la vibrante Le Cap

Branchée, décontractée, festive... Ainsi pourrait-on décrire Le Cap ! On se prend vite de passion pour cette ville melting-pot, chère à Nelson Mandela, où modernité et traditions ont réussi à se marier élégamment. Il s'agit certainement de l'une des capitales les plus agréables à visiter en Afrique pour son ambiance, certes, mais surtout pour sa beauté. Monter à Table Mountain, emblème de la ville culminant à 1 086 m d'altitude, vous offrira un panorama sans égal sur la mer à l'infini.  

Alsace. Il se tue en vélo-fusée à près de 300 km/h

François Gissy, recordman de vitesse sur vélo-fusée,

s'est tué lors d'un entraînement.

François Gissy, recordman de vitesse sur vélo-fusée, est décédé des suites d'un accident lors de son entraînement sur une ancienne base militaire dans le Haut-Rhin. « Il était connu pour battre des records de vitesses avec des engins bricolés », a indiqué le procureur de la République de Colmar. François Gissy a atteint la vitesse de 333 km/h sur l'une de ses vélo-fusées en 2014.                                                                                                                                   Le détenteur du record de vitesse sur vélo-fusée, l'Alsacien François Gissy, s'est tué samedi alors qu'il effectuait un entraînement sur une ancienne piste militaire dans le Haut-Rhin, a-t-on appris auprès des gendarmes et du parquet. L'accident s'est produit vers 8H00 sur l'ancienne piste militaire aérienne 132 de Meyenheim, à Munchhouse à une quarantaine de kilomètres au sud de Colmar, ont indiqué les gendarmes confirmant des informations des Dernières nouvelles d'Alsace (DNA).

François Gissy, 36 ans, s'était lancé samedi aux premières heures de la matinée, à près de 300 km/h, avant de faire quelques seconde plus tard une sortie de piste mortelle. Il a succombé à ses blessures, malgré l'intervention des secours. « Il était connu pour battre des records de vitesses avec des engins bricolés », a indiqué le procureur de la République de Colmar, Christian de Rocquigny à l'AFP. 

Ses engins, des « vélos-fusées », fonctionnaient à la vapeur d'eau chaude. Selon les DNA, François Gissy, avait atteint la vitesse de 333 km/h en 4,8 secondes, le 7 novembre 2014 sur la piste du Castellet (Var). Ses exploits était relayés en vidéo sur internet. Une enquête a été ouverte à l'annonce de l'accident. La brigade de gendarmerie d'Ensisheim a été chargée de l'enquête.

Un sportif reconnu

Samedi matin, le sportif « se trouvait sur place avec des membres de sa famille, des membres d'une équipe de tournage, sur une piste désaffectée, sans autorisation », a précisé M. de Rocquigny. Selon les premiers éléments, « 4 secondes après son départ, il était déjà à 298 km/h, il sort de route 3 secondes plus tard, pour une cause qui reste à déterminer - un trou dans la chaussée ou autre chose -, il sort sur l'accotement, à une vitesse qui est encore de 150 km/h ». 

Une fois sur place, « les gendarmes comprennent très vite que le sportif a voulu battre un nouveau record. Il a succombé à ses blessures très rapidement », a ajouté le procureur. « C'est un sportif reconnu dans son milieu, victime de sa passion qui a pris le risque pour sa passion », a indiqué le procureur. Né en 1982, François Gissy, Alsacien d'origine, habitait à Ranspach (Haut-Rhin).

Paysages français aux allures de bout du monde

  Tous ces paysages aux allures de bout du monde se trouvent en France métropolitaine. De la Bretagne à l'Occitanie en passant par l'Auvergne-Rhône-Alpes, vous serez bluffés par la beauté de ces cartes postales de l'Hexagone.

• La cascade des tufs, Jura

Un simple balade dans le Jura, à Les-Planches-près-d'Arbois, vous fera découvrir une nature exceptionnelle, digne des plus beaux paysages exotiques ! Eaux limpides, puissantes cascades et lianes en tout genre forment un décor propice à la détente et à la relaxation. La cascade des tufs est alimentée par la Cuisance, une rivière qui prend sa source quelques kilomètres plus loin et resurgit par les cavités creusées dans la roche calcaire pour offrir ce spectacle impressionnant.  

• Les gorges du Verdon, Var

A seulement deux heures de Marseille, les gorges du Verdon sont considérées comme le plus grand canyon d'Europe : l'eau y coule à plus de 700 m en contrebas ! C'est un site bien connu des amateurs de sports en plein air qui y pratiquent le canoë, la randonnée, le VTT ou l'escalade. Son eau turquoise et ses falaises ont des airs de Philippines, tout en gardant leurs allures provençales grâce aux champs de lavande environnants. Que demander de plus ?  

• Le méandre de Queuille, Puy-de-Dôme

L'Amazonie, ça vous tente ? Pour un avant-goût, rendez-vous dans le Puy-de-Dôme ! Le méandre de Queuille se laisse admirer depuis un belvédère nommé " Paradis ". Effectivement, ce qui se déroule 200 m plus bas est divin ! La rivière de la Sioule entoure de son bleu intense la presqu'île de Murat et sa végétation verdoyante. Ses courbes parfaites et sa tranquillité assurent magie et dépaysement à quiconque s'y aventure.  

• Les rochers sculptés de Rothéneuf, Ille-et-Vilaine

Sous ses airs d'Île de Pâques, le quartier de Rothéneuf à Saint-Malo a en fait laissé place au génie de l'abbé Fourré. Suite à une longue maladie qui le rendit muet, le prêtre s'était réfugié dans la sculpture du granit et produisit plus de 300 figures ! Toutes inspirées des légendes des Rothéneuf, une famille de corsaires, elles représentent des monstres marins ou des personnages souvent effrayants. Un musée en plein air hors du commun et face à la mer.  

• Le lac du Salagou, Hérault

Ce lac de l'arrière-pays languedocien a des airs d'outback australien. Vaste étendue d'eau au milieu de collines de ruffes rouges et de basaltes noirs d'origine volcanique, c'est une véritable palette de couleurs ! Créé par l'homme en 1960, il permet l'irrigation des cultures alentours. On y trouve de nombreux vignobles ou des plants d'oliviers lucques. Des bases nautiques permettent aussi de pratiquer de nombreuses activités en plein air, autour ou sur le lac.  

• La presqu'île de Crozon, Finistère

Située dans le parc naturel régional d'Armorique, la presqu'île de Crozon est l'un des trésors du Finistère. Ses côtes découpées et ses falaises abruptes plongées dans l'Atlantique contrastent avec la douceur de ses espaces abrités où les pins, les bruyères et les criques aux eaux turquoise donnent à cette terre bretonne des allures méditerranéennes. Pourtant, ici, c'est bien l'océan qui vivifie l'air et les esprits !  

• L'archipel des Glénan, Finistère

En matière de paysages de rêve, la Bretagne a beaucoup à nous offrir ! L'archipel des Glénan ravira si bien les amateurs de farniente que les férus de voile ou de natation. Eaux transparentes, plages de sable blanc et flore exceptionnelle : non, vous n'êtes pas en Polynésie, mais bien dans le Finistère ! Facilement accessible depuis Bénodet ou Concarneau, l'archipel des Glénan compte une dizaine d'îles et de nombreux îlots.  

• Le site des orgues, Pyrénées-Orientales

Entre mer et montagne, à quelques kilomètres d'Ille-sur-Têt, le site des orgues offre un paysage unique, naturellement modelé en 5 millions d'années. Le temps et l'érosion ont en effet donné naissance à des formes étonnantes à la roche tendre, sculptant ce que l'on nomme aujourd'hui des " cheminées de fées ". L'eau, le sable et l'argile ont aussi teinté la pierre d'ocre, de rouge ou de jaune. Il se dégage de ce lieu une ambiance magique, presque irréelle.   

• Le Palais idéal, ou Palais du Facteur Cheval, Drôme

En regardant les images, on parierait qu'il se trouve au Cambodge, ou peut-être au Laos... Eh bien, non ! Ce palais incroyable a été construit à Hauterives, au beau milieu de la Drôme ! Il aura fallu 33 années au facteur Ferdinand Cheval pour mettre sur pied l'extravagante résidence dont il rêvait. Le Palais idéal est aujourd'hui classé monument historique et considéré comme un chef-d'oeuvre de l'art brut.  

• Le sentier des Ocres, Vaucluse

Curiosité géologique, le sentier des Ocres est aménagé dans une carrière aux couleurs intenses : du blanc au rouge en passant par un camaïeu de brun. Il se situe à Roussillon, sur le plus grand gisement d'ocre au monde. Le parcours est balisé et adapté à tous. Il mène à la " Chaussée des Géants ", un sentier surmonté par des aiguilles sculptées par l'érosion. Prévoyez des chaussures qui ne craignent rien : l'ocre est très salissant !  

La première centrale nucléaire flottante du monde en route pour la Sibérie

Long de 144 mètres et large de 30 mètres, le projet du géant russe Rosatom, est destiné à produire de l’électricité et de la chaleur grâce à ses deux réacteurs.

L’« Akademik Lomonosov », première centrale nucléaire flottante

au monde, quitte le porte de Saint-Pétersboug, le 28 avril.1018. 

L’Akademik Lomonosov est enfin prêt à prendre la mer. Avec deux ans de retard, ce monstre marin de 144 mètres de long et 30 mètres de large est la première centrale nucléaire flottante au monde, destinée à produire de l’électricité et de la chaleur grâce à ses deux réacteurs de 35 mégawatts chacun. Cette réalisation titanesque du géant nucléaire russe Rosatom a quitté Saint-Pétersbourg le 28 avril et doit être remorquée dans un premier temps jusqu’en Sibérie orientale, à Mourmansk, la centrale ne disposant pas de propulsion autonome.

Là, le combustible nucléaire y sera chargé pour un nouveau remorquage jusqu’à son port d’attache, à Pevek, à plus de 5 000 km au nord-est de Moscou. Le démarrage est prévu dans le courant de l’année 2019. « Une fois connectée au réseau, l’Akademik Lomonosov deviendra l’installation nucléaire la plus septentrionale du monde », se réjouit Rosatom.

Elle a vocation à se substituer à une centrale au charbon et à une centrale nucléaire construites dans la région dans les années 1960 et 1970. Son exploitation devrait durer au moins quarante ans. 

Ses réacteurs nucléaires sont beaucoup moins puissants que ceux construits à terre, qui peuvent aller de 900 à 1 600 mégawatts. Mais cette centrale flottante peut produire l’électricité et la chaleur nécessaires à une ville de 100 000 habitants, explique le groupe russe. La plus grande partie de l’électricité produite devrait surtout servir à l’industrie, pour extraire et transformer des hydrocarbures.

« Cette centrale déplace le risque de catastrophe nucléaire dans les eaux fragiles de l’Arctique », dénonce Jan Haverkamp, un expert nucléaire de Greenpeace, dans un communiqué. L’association écologiste a réquisitionné un bateau qui escorte l’Akademik Lomonosov sur une partie de son trajet et s’inquiète des risques, notamment en cas de tsunami : « Avec son fond plat et son absence de système de propulsion, c’est comme si on jetait une centrale nucléaire sur une palette en bois pour dériver dans les eaux les plus difficiles du monde. »

Malgré les craintes des associations écologistes, Rosatom assure qu’elle respecte des normes de sécurité extrêmes, qui devraient lui permettre de faire face aux aléas climatiques de la région. 

L’entreprise russe espère surtout que ce prototype sera le début d’une longue série, qui lui permettra de porter l’industrie nucléaire dans des zones où il est très coûteux de s’installer. D’autres projets du même type sont à l’étude en Chine – qui espère avoir une centrale flottante pour 2022 – ou aux Etats-Unis. En France, ce type d’option a été un temps envisagé, mais la filière nucléaire française a toujours été plutôt réticente à l’idée de se lancer dans des petits réacteurs. 

Qui veut acheter une ancienne cité grecque ?

Une cité grecque antique située dans le sud de la Turquie a été mise en vente. C’est pour mieux la protéger. Car Bargylia, pillée par des voleurs, est aujourd’hui en ruines. Mais son prochain propriétaire ne pourra pas faire ce qu’il veut sur ce terrain chargé d’histoire.

C’est un investissement immobilier un peu particulier. Bargylia, dans la région de Mugla, à 30 km de Bodrum (sud de la Turquie), une ancienne cité grecque vieille de 2 500 ans, est à vendre ! Sur 330 hectares, elle abrite une acropole, un temple, un amphithéâtre, une nécropole byzantine, des thermes romains…

Attention, le tout est en ruines et a déjà été abondamment pillé par des chasseurs de trésor. Pour le moment, du bétail paît paisiblement entre des colonnades brisées et des remparts en piteux état. Mais vous pouvez l’acheter pour 35 millions de livres turques (soit 8,35 millions de dollars).

Des vaches paissent au milieu des ruines de la cité antique. 

Comme le site est situé sur une propriété privée (depuis 1927), les autorités sont incapables de protéger ce patrimoine historique. Aucune fouille n’a jamais été entreprise sur ce terrain. Des archéologues turcs ont plusieurs fois appelé le ministère de la Culture et du tourisme à exproprier ce site afin de le protéger. En vain.

Malheureusement, en raison d’un budget insuffisant, les sites archéologiques en Turquie, ne sont expropriés que lorsque des fouilles sont programmées pour des projets urbains.  

Une mosaïque romaine volée

Les copropriétaires des lieux ont décidé de vendre ou aimeraient qu’on leur permette d’échanger leur bien pour des terrains ailleurs. Ce n’est pas la première fois que ce site historique est mis en vente. En 2015, il était déjà apparu sur le site d’une agence immobilière locale. « Avec vue sur mer », précisait l’alléchante annonce. Mais Bargylia n’avait pas trouvé preneur.

Hüseyin Üçpinar, 87 ans, l’un des copropriétaires explique à Hürriyet Daily News, que ceux qui possèdent ces terrains se sont fâchés et peinent à se mettre d’accord pour la vente. Une mauvaise nouvelle pour la cité qui est en train de perdre ses vieux trésors.

Des dizaines de trous creusent le sol de la ville antique, tristes souvenirs laissés par des pilleurs. « Nous les entendons la nuit, mais nous avons peur d’intervenir », racontent des habitants des alentours. Une mosaïque de l’époque romaine aurait été volée.

Une mosaïque romaine aurait été arrachée et volée

Bargylia est donc de nouveau mise en vente, sur le site de l’agence immobilière de la région Zeytin Eymlak. Son prix a été baissé de 2 millions de dollars. Tout ne sera pas permis pour le prochain propriétaire. Aucune construction n’est possible.

Car Bargylia est classée parmi les lieux historiques qui doivent être protégés (et on se rend facilement compte de l’inefficacité de ce classement). Vieille de 2 500 ans, elle aurait été fondée, selon la légende, par Bellerophon, un héros de la mythologie grecque, en l’honneur de son compagnon Bargylos, tué par un coup de pied du cheval ailé Pégase.

Un temple d’Artémis avait été érigé dans les environs. Des pièces de monnaie frappée du profil d’Artémis et de Pégase ont été retrouvées. Le géographe, historien et philosophe grec Strabon mentionne ce temple dans un de ses écrits. Il rapporte la croyance locale selon laquelle la pluie tombe tout autour de ce temple sans jamais le toucher.

La vue depuis la cité antique Bargylia

Ce n’est pas le seul site antique du genre qui est laissé à l’abandon et aux pilleurs dans les environs. La région de Mugla compte 192 sites archéologiques et seulement 22 de ces sites sont protégés.

Une poule iséroise pond un œuf de 216 grammes : bientôt dans le livre guiness des records ?

Patrick Jay, un éleveur de Saint-Lattier (Isère) non loin de Romans-sur-Isère (Drôme), a eu une incroyable surprise en se rendant dans son poulailler mardi matin. L’une de ses 6.000 poules pondeuses a pondu un œuf ​de 216 grammes.

En quinze ans de carrière, cet éleveur isérois n’avait jamais vu ça. « En quinze ans de métier j’en ai vu de 160 ou 170 grammes, et encore c’est rare ! », s’est écrié l’éleveur. « Je l’ai repéré sur les tapis après la ponte, et j’ai arrêté le tapis, il était tellement gros qu’il n’allait pas passer l’emballeuse », a-t-il expliqué. Le moins que l’on puisse dire c’est que la journée de la fête du travail, n’a pas été synonyme de jour férié pour l’auteure de cette ponte qu’il est impossible pour l’éleveur d’identifier.

Dernier « poids lourd » enregistré en 1956Le poids moyen d’un œuf dit « gros » est de 70 grammes, rappelle le réseau de radio. Deux œufs de la sorte avaient déjà été trouvés par Patrick Jay mais ils étaient cassés. Aucun œuf plus lourd n’avait été enregistré depuis 1956 : une poule avait pondu un œuf de 456 grammes.