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Coronavirus : l’amérique latine, région où la mortalité est la plus forte

Covid-19 : Restez confinés - La France au Mexique - Francia en México

La pandémie de Covid-19 a fait plus de 450 000 morts dans le monde depuis que la Chine a fait officiellement état de l’apparition de la maladie en décembre, selon un bilan établi par l’Agence France-Presse (AFP) à partir de sources officielles vendredi à 13 heures. Les Etats-Unis sont le pays le plus touché, avec 118 435 morts, suivis par le Brésil (47 748), le Royaume-Uni (42 288), l’Italie (34 514) et la France (29 603).

L’Amérique latine et les Caraïbes sont, désormais, la région où la maladie tue le plus quotidiennement. C’est au Brésil que la pandémie progresse actuellement le plus vite : le pays le plus peuplé d’Amérique latine enregistre 1 032 913 contaminations après un record de 54 771 nouveaux cas en une journée. Le bilan va franchir dans les jours qui viennent le cap des 50 000 morts, après 48 954 décès vendredi suite à la prise en compte de 1 206 morts supplémentaires en 24 heures.

L'Amérique latine à bout de souffle dans la lutte contre le Covid-19

Au Mexique – qui compte 20 394 décès pour plus de 170 000 cas déclarés –, les autorités de la capitale Mexico ont retardé d’une semaine la reprise d’activités économiques initialement prévues lundi, pour tenter de réduire le nombre de contaminations et faire baisser les hospitalisations. La mesure concerne les marchés, restaurants, centres commerciaux, hôtels et lieux de culte. Les usines automobiles, les mines, le bâtiment et la production de bière, qui ont repris le 1er juin, ne sont pas concernés.

Covid-19 / Mexique : 770 nouveaux décès portent le bilan à 19 080 ...

« Signaux d’alerte » au coronavirus en Italie



En Italie, les autorités sanitaires ont appelé, vendredi, à la « prudence », après avoir observé des « signaux d’alerte liés à la transmission » du Covid-19. « Dans certaines parties du pays, la circulation du virus est encore importante », souligne dans son rapport hebdomadaire, pour la semaine du 8 au 14 juin, l’Institut supérieur de la santé (ISS).

Covid-19 en Italie : appels à la "prudence" après des "signaux d ...

Le Latium, la région de la Rome, est ainsi en tête du classement des contagions et a dépassé celui de la Lombardie (Nord), épicentre de l’épidémie dans le pays, qui a fait officiellement fait plus de 34 500 morts. Cependant, « dans l’ensemble, le tableau général de la transmission et de l’impact de l’infection (…) en Italie reste peu critique ».

Italie: «Des signaux d'alerte» liés au coronavirus, les autorités ...


Le Maroc enregistre une hausse record des contaminations au covid 19

Coronavirus au Maroc : le pays enregistre une hausse record des ...

Le Maroc a fait état ce vendredi de 539 nouveaux cas de contamination au Covid-19, soit le bilan quotidien le plus élevé dans le royaume depuis l’annonce du premier cas début mars. Ces cas « asymptomatiques », pour la plupart (457), ont été recensés « en milieu professionnel » dans la région de Rabat-Kénitra (ouest), a précisé le ministère de la santé. Selon la presse locale, il s’agit d’un foyer de contaminations découvert dans une usine de conditionnement de fraises près de la ville de Kénitra.
Jusqu’ici, le pays, qui compte 35 millions d’habitants, enregistrait quotidiennement moins d’une centaine de cas en moyenne. Il apparaît relativement épargné avec moins de 10 000 contaminations au total et 213 morts officiellement recensées.

Le Maroc enregistre une hausse record des contaminations - L ...

NASH : la maladie du soda ou maladie du foie gras humain

La NASH est un acronyme anglais pour désigner une stéato-hépatite non alcoolique. Elle est aussi appelée maladie du soda ou maladie du foie gras humain.
Qu'est-ce que la NASH ou "maladie du soda" ?
La maladie du soda était une pathologie inconnue du grand public jusqu'à ce que le journaliste sportif Pierre Ménès révèle qu'il en était atteint au début de l'année 2017. Le vrai nom de cette maladie est la NASH, un acronyme anglais pour désigner une stéato-hépatite non alcoolique. Il s'agit d'une inflammation du foie liée à une surcharge de graisse de cet organe. En cause : une mauvaise alimentation et une consommation excessive de sucres, d'où son surnom de "maladie du soda" ou encore de "maladie du foie gras".
Dans la NASH, l'accumulation de graisses - appelée stéatose - dans le foie s'accompagne d'inflammation et de lésions cellulaires identiques à celles causées par une hépatite alcoolique. Pourtant, l'alcool n'est pas à mettre en cause. Cette maladie survient chez des personnes souffrant d'obésité, de diabète ou d'hypertension artérielle. Environ un malade sur cinq atteint de NASH développe à terme une cirrhose et un risque potentiel de cancer du foie.

Diagnostiquer la maladie du soda.


La difficulté de cette maladie, c'est qu'elle n'engendre pas de symptômes propres. Et quand les premiers signes comme la fatigue, la jaunisse, les oedèmes ou les hémorragies digestives apparaissent, il est souvent trop tard. La NASH est déjà installée.

Les prises de sang, l'imagerie… permettent de repérer les anomalies dans le foie. Mais ces examens ne suffisent pas à établir le diagnostic de NASH. Le seul moyen efficace de diagnostiquer la maladie est la biopsie hépatique.

NASH : une maladie sans traitement.


Aujourd'hui, aucun traitement n'existe pour soigner la maladie du soda. Même si une quarantaine de molécules sont évaluées dans le cadre d'essais thérapeutiques. L'une d'elle pourrait être commercialisée d'ici 2020.
En attendant, seule une activité physique régulière et un régime hypocalorique empêchent la maladie de progresser. Des consignes simples mais pas toujours évidentes à suivre.

NASH : Pierre Ménès raconte son match contre la maladie.


La stéatose hépatique non alcoolique ou NASH, ou "maladie du soda" causée par une surcharge en graisses des cellules du foie, entraîne des anomalies hépatiques qui, dans certains cas, peuvent donner lieu à des cirrhoses et nécessiter une transplantation du foie.
Pierre Ménès a été victime de cette maladie. Greffé du foie et du rein, il raconte son combat dans son livre intitulé "Deuxième mi-temps. Témoignage" (ed. Kero). Il était l'invité du Magazine de la santé le 13 avril 2017.

Un ballon en forme d’ovni repéré dans le ciel japonais


Mercredi, des habitants du nord-est du Japon ont aperçu dans le ciel un objet ressemblant à un ballon blanc. Il n’en fallait pas plus pour que certains s’interrogent sur la possibilité d’avoir affaire à un ovni.
Selon l’agence météorologique du Japon, les appels concernant un mystérieux objet flottant ont commencé à arriver mercredi vers 7 heures du matin. La police et des autorités locales ont également été interpellées à propos de cet objet.
L’agence météorologique a vite expliqué ne pas être concernée par cet objet volant. «Nous avons vérifié auprès du gouvernement municipal de Sendai et des forces d’autodéfense, mais ils n’ont aucune idée non plus de ce que ca peut être», a-t-il ajouté, ce qui a contribué à renforcer le mystère. Le bureau du ministère des Transports à l’aéroport de Sendai a déclaré qu’il n’y avait eu aucune demande de vol d’un véhicule aérien.

Anecdotes surprenantes sur le café, boisson chaude incontournable

Le café, qu’est-ce qu’on ferait sans notre dose de caféine le matin, surtout lors des levées difficiles.


  • Le célèbre écrivain Honoré de Balzac était un véritable accro au café. On dit qu’il pouvait en boire jusqu’à 50 tasses par jour, à des concentrations extrêmement élevées. Il faut dire que l’auteur de La Comédie humaine travaillait comme un forçat et pouvait rester jusqu’à 18 heures par jour sur ses manuscrits.
  • La consommation de café a une influence sur la mobilité des spermatozoïdes. Plus un homme en consomme, plus ses spermatozoïdes se déplacent facilement.
  • Le café est la deuxième marchandise la plus échangée dans le monde derrière le pétrole.
  • Le compositeur Beethoven avait une drôle d’obsession concernant le café qu’il buvait. 60 grains, ni plus, ni moins, devaient être utilisés pour préparer sa boisson. Pour s’assurer que ce nombre était respecté, il n’hésitait pas à les compter lui-même à la main. 
  • La toute première webcam a été créée en 1991 dans un but original : permettre aux employés de l’université de Cambridge de vérifier si une cafetière était vide ou pleine, afin qu’ils ne se déplacent pas pour rien. 

  • Le mot cappuccino provient de la ressemblance entre ce café surmonté d’un nuage de lait et la tenue des moines capucins italiens
  • Toute la production mondiale de café pousse dans une région bien particulière du globe que l’on connaît sous le nom de « ceinture du café »
  • De nombreux records insolites existent autour du café. Ainsi, l’italien Silvio Sabba détient le record du plus grand nombre de grains de café attrapés avec des baguettes chinoises (46 en une minute) ; la plus grande cafetière au monde mesure 2,30 mètres de haut pour 72 centimètres de large ; tandis que l’Allemand Robert Dahl détient la plus grande collection de cafetières du monde, avec 27 390 références en sa possession. 
  • Le café le plus cher du monde est loin d’être appétissant. Il est en effet produit à partir de baies de café préalablement digérées par des éléphants et récupérées dans leurs excréments. Ce passage par le système digestif des pachydermes adoucit l’amertume du grain. Ce café très prisé coûte aux alentours de 1 000 euros (1 466 $ cad) le kilo. 

Les dangers de l'aluminium


 

Qu'est-ce que l'aluminium ?
L’aluminium (Al) est le 3ème élément le plus abondant (8 %) dans la croûte terrestre après l’oxygène et le silicium. C’est un élément métallique naturellement présent dans l’environnement, dans les sols et les eaux, y compris celles destinées à la consommation humaine.
Ses propriétés physico-chimiques font de l’aluminium un métal très utilisé dans différents domaines :
    - l’industrie du bâtiment, des transports,
    - l’agroalimentaire (emballage, conservation, colorants, additifs, etc.), la fabrication d’ustensiles de cuisine,
    - en pharmacie (pansements gastriques, antiacides, adjuvants de vaccins, verre pharmaceutique)
    - en cosmétique (anti-transpirants, produits de maquillage…)
    - traitement des eaux d’alimentation (agent floculant et clarifiant).

Exposition de l'homme à l'aluminium


Exposition en population générale
Les principales voies d’exposition de la population générale à l’aluminium sont la voie orale (aliments, eau, médicaments), cutanée (cosmétiques, anti-transpirants) et respiratoire (inhalation de poussières). L’absorption de l’aluminium par voie digestive a été évaluée par différentes études et est considérées de l’ordre de 0,1 à 1%. Différents paramètres semblent faire varier la dose absorbée, tels que : l’état de santé de la personne, l’âge, le contenu de l’estomac ou encore la formulation de l’aluminium.
  • Exposition par voie orale
L’aluminium est présent dans les aliments et l’eau sous différentes formes chimiques qui déterminent sa biodisponibilité et sa toxicité. Toutefois, l’analyse de ces différentes formes chimiques dans les aliments est complexe, c’est pourquoi les mesures portent sur l’aluminium total
    - Les aliments


La présence de l’aluminium dans l’environnement fait que tous les aliments d’origine animale et végétale peuvent être une source d’apport. L’alimentation est la principale voie d’exposition, l’estimation de l’apport journalier en aluminium pour un adulte varie de 2,5 à 13 mg/j selon les aliments ingérés (InVS, 2003).
En France, les aliments pour lesquels le risque toxicologique ne peut être écarté, c’est-à-dire avec des taux d’aluminium >1% (>1% ?) pour les adultes et 2% pour les enfants, sont les boissons chaudes hors café et les légumes hors pommes de terre pour les adultes et, les légumes hors pommes de terre, les pâtes, pâtisseries et gâteaux pour les enfants (Anses, 2014, Arnich et al., 2012). Certains aliments ont été identifiés comme contribuant fortement à l’exposition à l’aluminium et pour lesquels un risque ne peut être exclu. Il peut s’agir d’aliments qui ne sont pas nécessairement très contaminés, mais qui sont très consommés (ex : pâtes).
En plus de sa présence naturelle dans certains aliments, l’aluminium peut également se retrouver dans des produits transformés issus de l’industrie agroalimentaire. Les additifs alimentaires à base d’aluminium (comme colorant, antia-gglomérant, affermissant, etc.), constituent une voie d’exposition majeure en population générale (ANSES, 2004). La présence d’aluminium peut également trouver son origine dans les ustensiles de cuisine en contact avec les aliments ou encore les matériaux d’emballage.
    - L’eau


De l’aluminium est naturellement présent dans l’eau de par sa forte présence dans l’environnement. De plus, des sels d’aluminium sont utilisés pour le traitement de l’eau mais de nombreux contrôles sanitaires sont effectués afin de vérifier la teneur en aluminium de l’eau et de ne pas dépasser les recommandations. Une base de données SISE-EAUX (Système d’Information en Santé Environnement sur les EAUX), regroupant les résultats de ces analyses, montre que la teneur en aluminium de l’eau ne dépasse pas la valeur réglementaire de 0,2 mg/L, valeur fixée par la DCE (Directive Cadre Eau) et l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
    - Produits de santé


L’aluminium entre dans la composition de nombreux médicaments tels que les antiacides prescrits pour soulager les brûlures d’estomac. Des études menées afin d’évaluer l’absorption digestive de l’aluminium contenu dans les antiacides (Nauert, 1994 ; Piriou, 1990 Dollinger, 1986 ; Guillard, 1996) ont conclu que l’absorption digestive de l’aluminium était faible.
L’aluminium se retrouve également dans les solutés de nutrition parentérale. Aux Etats-Unis, la FDA (Food and Drug Administration) a proposé de limiter la concentration en aluminium dans les solutés pour nutrition parentérale à 25 μg/L (FDA, 2010). Une réflexion est actuellement en cours pour fixer une valeur limite au niveau européen.
En France, la sécurité de l’aluminium utilisé comme adjuvant dans les vaccins alimente de nombreux débats. Après avoir réalisé une revue critique de la littérature sur l’aluminium dans les vaccins et analysé les bénéfices/risques de l’aluminium comme adjuvant dans les vaccins


le Haut Conseil de la Santé Publique préconise la poursuite des vaccinations en continuant le développement de la recherche sur les adjuvants présents dans les vaccins.
  • Exposition cutanée


L’aluminium est présent dans les cosmétiques, essentiellement dans les déodorants ou anti-transpirants sous forme de sels d’aluminium, dans les rouge à lèvre sous forme colloïdale ou le dentifrice sous forme de minéraux insolubles.


 Plus de 25 composés différents contenant de l’aluminium ont été identifiés dans des produits cosmétiques (base des données européenne CosIng (Cosmetic Ingredients and Substances), accessible sur internet (en anglais). 
Selon un rapport de la commission européenne de 2014, les études actuellement disponibles concernant l’absorption cutanée de l’aluminium ne remplissent pas les critères de qualité scientifique suffisantes pour aboutir à une conclusion sur cette question. Des études sont donc encore nécessaires afin d’évaluer la biodisponibilité cutanée de l’aluminium.
Cependant, dans son rapport de 2011 concernant l’évaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques, on préconise une diminution de la teneur en aluminium dans les cosmétiques et recommande de ne pas utiliser de cosmétiques à base d’aluminium sur une peau lésée ou irritée.
  • Exposition respiratoire

En population générale, l’inhalation est une voie d’exposition minoritaire du fait de la faible présence d’aluminium dans l’atmosphère.

Exposition professionnelle




La principale voie d’exposition des professionnels à l’aluminium est la voie respiratoire lors de la production de métal dans les fonderies, la production de poudre, ou le travail des métaux avec le soudage.
L’exposition professionnelle à des fumées, poussières ou flocons d’aluminium entraine l’absorption de l’aluminium par inhalation. Une augmentation des taux urinaires d’aluminium a été observée chez des travailleurs exposés à des poussières d’aluminium (Mussi et al., 1984 ; Gitelman et al., 1995) ou des fumées (Mussi et al., 1984 ; Sjêgren et al., 1985) (taux d’absorption non précisé). Une partie des particules contenant de l’aluminium arrive au niveau du tractus respiratoire et est éliminée par clairance mucociliaire vers le tractus digestif (OMS IPCS, 1997). L’élimination de l’aluminium peut également s’effectuer par les voies respiratoires supérieures, entrainant selon certaines études une contamination par l’aluminium de l’épithélium nasal et atteindre le cerveau
Pour les travailleurs de l’industrie de l’aluminium, l’apport quotidien en aluminium pourrait être 3 à 10 fois supérieur à celui d’un non professionnel, si l’on considère la valeur moyenne d’exposition (VME) de 5 mg/m3 établie pour les fumées et poussières inhalées.

Toxicité de l'aluminium.


Les effets toxiques de l’aluminium portent essentiellement sur le système nerveux central (encéphalopathies, troubles psychomoteurs) et sur le tissu osseux.
Chez les travailleurs exposés, la toxicité de l’aluminium se manifeste principalement par des atteintes du système respiratoire, principalement asthme ou symptômes asthmatiformes, bronchite, bronchite chronique et perturbations de la fonction ventilatoire.
Des études sur les atteintes du système nerveux central, ont tenté d’identifier une relation causale entre l’aluminium et la maladie d’Alzheimer. Cette relation n’a pas pu être mise en évidence en l’état actuel des connaissances scientifiques, même si certaines études suggèrent la possibilité d’un facteur ou contaminant associé à la fois aux eaux riches en aluminium et à la maladie d’Alzheimer (InVS, 2003).

Aluminium et risque de cancer
En 1987, le Centre International de Recherche contre le Cancer (CIRC) a classé le processus de production d’aluminium comme processus cancérigène certain (groupe 1) pour l’homme (CIRC, 1987), compte tenu des éléments épidémiologiques en faveur d’un risque accru de cancer du poumon et de la vessie chez les travailleurs de l’aluminium. Il était alors signalé qu’un possible agent causal était la fumée de brai. En 1997, l’OMS concluait qu’en l’état actuel des connaissances, on ne pouvait considérer l’aluminium comme un toxique cancérigène (OMS IPCS (International Programme on Chemical safety), 1997). Les études épidémiologiques récentes n’apportent pas d’argument complémentaire en faveur du rôle propre de l’aluminium dans la survenue de cancers chez les travailleurs exposés.
Plus récemment, la publication d’études établissant un lien entre l’utilisation des anti-transpirants et l’augmentation de l’incidence des cancers du sein (Darbre, 2003 ; Harvey et Darbre, 2004), a suscité de nombreuses controverses scientifiques. En faveur de cette hypothèse, ont été évoqués l’âge précoce d’apparition des cancers chez les utilisateurs d’anti-transpirants, la localisation de ces cancers (proche du site d’application des anti-transpirants), l’action œstrogénique de l’aluminium étudiée in vitro sur des lignées de cellules tumorales mammaires, et la progression concomitante des ventes d’anti-transpirants et de l’incidence des cancers du sein (McGrath, 2003 ; Darbre, 2005; McGrath, 2009). Une revue de la littérature publiée en 2008 (Namer et al., Bull cancer 2008) concernant le lien entre l’utilisation de déodorants et d’anti-transpirants et l’augmentation du risque de cancer du sein a conclu en une absence de corrélation. Pour certains auteurs, la nature tissulaire du quadrant supéro-latéral du sein, plus dense que les autres zones, pourrait expliquer une plus forte incidence de lésions pré-cancéreuses et cancéreuses dans ce quadrant comparé aux autres (Lee, 2005). 

Des cancers reconnus comme maladies professionnelles
Les affections professionnelles consécutives à l’inhalation d’aluminium, font l’objet du tableau 16 bis des maladies professionnelles du régime général. Ce tableau concerne les affections cancéreuses provoquées par les goudrons de houille, les huiles de houille, les brais de houille et les suies de combustion du charbon. Le cancer bronchopulmonaire primitif est ainsi présumé d’origine professionnelle, de même que les tumeurs primitives de l'épithélium urinaire, sous réserve que la victime ait été exposée à l’aluminium pendant dix ans au moins.

Cadre réglementaire sur l’aluminium
Aucune limite n’a été fixée concernant la teneur maximale d’aluminium dans les aliments au vu du faible taux d’aluminium présent naturellement dans ceux-ci. L’aluminium peut être utilisé comme additif alimentaire (colorant, antiagglomérant, etc.) et dans les matériaux au contact des denrées alimentaires.
Cependant, un certain nombre de travaux sont réalisés par les comités d’experts américains en terme d’additifs alimentaires (le JEFCA) et européen au sein de l’EFSA afin d’établir des recommandations.
Les doses tolérables, fixées par les organismes de sécurité alimentaire, sont calculées sur la base de données toxicologiques obtenues chez l’animal corrigées d’un facteur d’incertitude prenant en compte les différences intra- et inter-espèces pouvant exister.
Ainsi, après avoir fixé une Dose Journalière Admissible temporaire de 0.6 mg/kg pc/jour en 1987 pour tous les additifs alimentaires à base d’aluminium, l’OMS a défini en 1989 une dose hebdomadaire tolérable provisoire (DHTP) de 7 mg/kg pc basée sur l’absence d’effet d’une exposition chronique à l’aluminium chez le chien. 
Par la suite, des études ont montré des effets de l’aluminium sur le système reproducteur et le développement du système nerveux à une dose inférieure à 7mg, obligeant le comité d’experts sur les additifs alimentaires à réévaluer les doses tolérables. Ainsi, basée sur cette étude et sur le manque d’étude sur les effets à long terme (ajoutant un facteur correctif supplémentaire), une DHTP de 1mg/kg a été définie par le JECFA et validée par l’EFSA en 2008.
Enfin, une DHTP de 2mg/kg a été adoptée par le JEFCA en 2011 suite à une étude sur le long terme montrant une absence d’effet de l’aluminium en administration chronique (Poirier et al., Neurosciences 2011), permettant d’éliminer le facteur correctif supplémentaire ayant abouti à la dose de 1mg/kg.
Ces doses hebdomadaires de 2mg/kg établie par le JEFCA et de 1mg/kg établie par l’EFSA sont actuellement toujours en vigueur.

Valeurs de référence dans l'eau de boisson
Concernant l'eau de distribution, la référence de qualité est fixée à 200 µg/L par le code de la santé publique.
Cette position reprend les recommandations de l’OMS établies en 1994, 1998 et 2004 dans ses directives pour les eaux de boisson : l'OMS précise que compte tenu de "l'utilité limitée des données provenant de modèles animaux et de l'incertitude entourant les données recueillies chez l'Homme, il n'est pas possible actuellement d'établir une valeur guide fondée sur des critères de santé".
En 2004, considérant d'une part les effets bénéfiques liés à l'utilisation des sels d'aluminium comme réactif chimique lors de l'étape de coagulation et, d'autre part, les effets potentiels de l'aluminium sur la santé, l'OMS fixe une limite pratique fondée sur l'optimisation du procédé de coagulation à l'aide de dérivés de l'aluminium de façon à réduire au minimum la concentration dans l'eau traitée (OMS, 2004).
Circulaire DGS/SD7 A n° 2001-190 du 12 avril 2001 relative aux teneurs en aluminium dans les eaux destinées à la consommation humaine

En milieu professionnel (industrie de l'aluminium) 
La valeur limite moyenne d’exposition (VME) est de 5 mg/m3 (poussières inhalables) et 10 mg/m3 (poussières totales). 

Evolutions récentes
Dans le cadre de l’étude de l’alimentation totale infantile, l’Anses mène des mesures sur les concentrations en aluminium dans l’ensemble du régime alimentaire des enfants de 0 à 3 ans. Ces résultats seront publiés prochainement.

La plus grande forêt urbaine au monde est la forêt de Tijuca



La forêt de Tijuca (floresta da Tijuca en portugais) se situe dans la ville de Rio de Janeiro, au Brésil. Partie intégrante du parc national de Tijuca, elle est la plus grande forêt urbaine au monde.





Rio est une métropole qui s’est étendue au cours des siècles aux dépens d’une nature foisonnante qui contribue grandement aux charmes de la ville. Surplombée par le massif de la Tijuca, la ville abrite sur son territoire l’une des plus grandes forêts urbaines du monde en termes de superficie. Cette zone montagneuse est primordiale pour assurer les grands équilibres écologiques qui permettent notamment l’approvisionnement en eau de la ville et l’absorption d’une partie du CO² rejetée par la métropole. Après plusieurs étapes de prise de conscience de sa grande importance pour la ville, le massif de la Tijuca a été transformé en Parc National en 1961. Depuis 2000, il est considéré comme une Unité de Conservation et fait donc partie du SNUC (Système National des Unités de Conservation). C’est précisément sur cette architecture juridique que nous nous arrêterons afin de mettre en valeur le poids des réglementations comme une variable incontournable à prendre en considération pour comprendre les processus de gouvernance. Ce texte de loi et ceux qui le complètent nous donnent des clés importantes pour appréhender les enjeux et le système qui régit la gouvernance des politiques environnementales au Brésil et à Rio.

Qu’est-ce que le syndrome de Kessler ?

Depuis que l’Homme a maîtrisé les technologies lui permettant d’accéder à l’espace, de nombreux objets (principalement des satellites) ont été envoyés en orbite autour de la Terre afin de remplir différentes missions. La multiplication de ces objets en orbite terrestre basse (OTB) accentue le risque de collisions entre ceux-ci, amenant à la production de débris, accentuant à leur tour les probabilités de collisions. Ce potentiel phénomène de cascade porte le nom de syndrome de Kessler.

debris syndrome kessler

C’est en 1978 que l’astrophysicien américain Donald J. Kessler,


alors en poste à la NASA, fait part de ses inquiétudes concernant l’augmentation croissante de la densité d’objets en orbite terrestre basse. En effet, tout objet envoyé en OTB est une source potentielle de débris spatiaux. En 2014, environ 2000 satellites orbitaient la Terre, évoluant au milieu de 600’000 débris spatiaux (de 1 cm à 10 cm), pour une moyenne d’un satellite détruit chaque année.
L’OTB est définie comme une zone de l’orbite terrestre allant jusqu’à 2000 km de distance au sol, et est la zone privilégiée pour l’envoi d’objets spatiaux. En effet, les frottements de l’air résiduels aident à conserver une zone d’évolution relativement libre, et les éventuelles collisions ne sont pas problématiques étant donné la très faible énergie cinétique des débris et leurs directions (orbites intersectant la Terre, périgée en dessous de cette altitude).

Populations de débris spatiaux vues de l’extérieur 
e l’orbite géosynchrone (GSO). Il y a deux champs
 de débris primaires : l’anneau d’objets en GSO
 et le nuage d’objets en orbite terrestre basse (OTB).

Dans le cas où le nombre de débris augmenterait, la probabilité de collision de ces débris avec des objets en OTB augmenterait à son tour, créant ainsi d’autres débris et produisant un effet domino incontrôlable. Une telle réaction en chaîne pourrait produire suffisamment de débris pour bloquer, ou sévèrement ralentir, l’accès à l’espace en passant par l’OTB. En effet, une telle barrière de débris spatiaux serait extrêmement délicate à traverser ou à nettoyer sur le court terme.
Il existe certains objets pouvant initier un tel effet de cascade. C’est par exemple le cas du satellite Envisat ; avec une masse de 8.211 kg et une altitude de 785 km (très dense en débris), au moins deux objets passent à 200 m d’Envisat tous les ans. Il pourrait être une source majeure de débris en cas de collision. Toutefois, le syndrome de Kessler ne représente aucun danger pour tout objet situé en orbite terrestre moyenne ou en orbite géosynchrone.
Pour diminuer les risques d’aboutir à ce scénario, les ingénieurs développent des moyens de rentrée atmosphérique ou de propulsion sur des orbites de rebut concernant les satellites et autres objets en fin de vie. Aux États-Unis, une autorisation (licence) n’est accordée aux entreprises de communication pour envoyer un satellite en orbite terrestre que si elles démontrent l’existence d’un dispositif permettant d’amener le satellite en orbite de rebut à la fin de sa mission.

Quelques oiseaux au bec remarquable

  • Le calao rhinocéros
Le calao rhinocéros est très facilement reconnaissable grâce à son long bec surmonté d’un casque courbé qui se termine en pointe. Si le bec de cet oiseau qui vit entre Malaisie et Indonésie est naturellement blanc, il doit sa couleur orangée à une glande que possède le calao et contre laquelle il frotte souvent son bec. C’est le liquide sécrété par cette glande qui colore le bec de l’oiseau, lui donnant cet aspect des plus exotiques. Le calao vit dans les grands arbres et se nourrit principalement de fruits. Toutefois, son régime alimentaire peut comporter de petits animaux, comme des lézards ou des oiseaux.


  • Le casoar à casque
Le casoar à casque est un des oiseaux les plus grands du monde. Comme son nom l’indique, ce volatile que l’on trouve dans la région indonésienne est muni, au niveau du crâne, d’une protubérance de corne semblable à un casque. Dans le prolongement de cette coiffe étonnante se trouve le bec du casoar, plutôt court et puissant, dont il se sert pour consommer les nombreux fruits qui font partie de son régime alimentaire. Le casoar, relativement craintif et discret, est aussi réputé pour ses attaques défensives dangereuses. Chacune de ses pattes est en effet dotée d’un crochet particulièrement tranchant.

L'Oiseau Le Plus Dangereux Du Monde: Le Casoar | 2020
  • Le bec-en-sabot
Le bec-en-sabot est certainement l’un des oiseaux dont le bec est le plus surprenant. Tellement original qu’il vaut même à ce volatile d’Afrique centrale et tropicale d’avoir été nommé en fonction de cet attribut. Fruits et graines ? Très peu pour le bec-en-sabot, qui préfère de loin les poissons-chats, les serpents, les grenouilles ou même les petits oiseaux et les rongeurs. Son bec large, tranchant sur les côtés et crochu à son extrémité, ne laisse que de peu de chance à ses proies. Le bec-en-sabot est aujourd’hui menacé de disparition.


  • La huppe fasciée
Il n’est pas rare d’observer la huppe fasciée au sol, où elle trouve l’essentiel de sa nourriture : fourmis, chenilles et larves, mais aussi scarabées et escargots. La coquille protectrice de ces créatures n’effraie pas la huppe, qui se sert de son long bec pointu et recourbé pour accéder à ses petites proies. Ce bec lui est aussi utile pour picorer dans le bois mort, ou encore fouiller dans les déjections des animaux où fourmillent les organismes. La huppe fasciée, que l’on reconnaît grâce à la ligne quasi parfaite que dessinent son bec et sa pointe de plumes sur la tête, est un oiseau migrateur, qui vit entre l’Afrique et le sud de l’Europe.


  • Le macareux
Le macareux moine vit dans la région de l’Atlantique Nord, de la Norvège à l’Amérique du Nord en passant par l’Islande. Son bec, très visible, a la forme grossière d’un triangle parcouru de différentes stries colorées. A l’époque de la reproduction, la couleur du bec du macareux est bien prononcée, entre une pointe rouge et une base bleutée ponctuée de jaune. Cet oiseau marin, qui vole assez mal mais nage parfaitement, s’accouple dans l’eau. A l’approche de la pondaison, il creuse un nid profond à l’aide de son bec puissant et de ses pattes afin d’aménager un endroit où protéger le poussin des éléments extérieurs. Si le macareux moine a longtemps été chassé et menacé par l’introduction accidentelle de rats dans son habit naturel, les populations de ces volatiles attachants semblent aujourd’hui s’être stabilisées.


  • Le toucan
Le toucan est un des plus beaux représentants ailés d’Amérique du Sud, et plus particulièrement de la forêt amazonienne. Le nom « toucan » désigne en réalité plusieurs espèces d’oiseaux de la famille des ramphastidés. Le toucan à carène (à l’image) figure parmi les ambassadeurs les plus spectaculaires de ces volatiles au bec imposant et multicolore. Ce dernier leur sert non seulement à se nourrir, grâce à une langue adaptée pour attraper insectes et graines, mais aussi à réguler leur température. En effet, le bec du toucan agit comme un véritable « climatiseur » qui évacue la chaleur du corps de l’oiseau lorsque la température ambiante est trop importante, ou qui au contraire conserve cette chaleur quand la météo le nécessite.


  • Le pygargue à tête blanche
A première vue, le pygargue à tête blanche n’inspire pas vraiment la sympathie, mais plutôt le respect et la crainte. Et pour cause : cet aigle, emblème des Etats-Unis d’Amérique, est un des prédateurs les plus redoutables du monde. Son bec jaune et massif, qui se termine en un crochet très marqué, permet au pygargue d’attraper facilement ses proies, prises de surprise par la vitesse d’attaque du volatile. Contrairement à la plupart des aigles, dont le régime alimentaire est composé de petits et moyens mammifères, le pygargue, surnommé « l’aigle pêcheur », se nourrit de poissons. On le retrouve donc naturellement près des lacs et des rivières.


  • Le flamant rose
Si le flamant rose attire immédiatement l’attention grâce à son extraordinaire plumage coloré et à sa silhouette tout en finesse, ce grand oiseau migrateur qui apprécie les zones marécageuses se distingue aussi par un bec singulier. De taille imposante, le bec du flamant est courbe et bien innervé. Sans cet outil qui lui permet de filtrer l’eau saumâtre et vaseuse dans laquelle il trouve ses aliments, le flamant ne pourrait se nourrir correctement. Aplati sur les côtés, le bec de cet échassier est rose et marqué de noir aux extrémités. La langue du flamant, couverte de petits poils, contribue à capter les organismes au menu de l’oiseau.


  • L'harfang des neiges
Le harfang des neiges, superbe hibou originaire du grand Nord, est un chasseur hors pair. Ses yeux, particulièrement grands, lui permettent de scruter de loin lemmings et autres rongeurs, ses proies favorites. Son plumage, blanc immaculé chez le mâle et tacheté ou strié de brun chez la femelle, est idéal pour se fondre dans le décor glaciaire de la toundra arctique. La panoplie du parfait oiseau prédateur est complétée par un bec noir, à la fois court et discret, mais surtout crochu et acéré.


Harfang des neiges 
  • Le paon
Rarement oiseau n’a autant inspiré les arts et la culture. Renommé à travers le monde pour son plumage aux couleurs fascinantes et la fameuse « roue » du mâle en parade, le paon semble tout droit sorti d’un conte fabuleux. Les ocelles de ses plumes, semblables à d’étranges yeux, a longtemps séduit les créateurs. Au-delà de cette image de raffinement extrême, le paon n’en reste pas moins un oiseau de la famille des phasianidés, qui regroupe notamment perdrix et faisans. Son bec, contrairement à son plumage, est à la fois modeste, pratique et puissant : il lui permet d’attraper à terre les insectes et les graines dont il se nourrit.



  • Le manchot royal
Le manchot royal, grand oiseau originaire de la région sub-antarctique, étonne par sa morphologie. Debout sur deux courtes pattes, doté d’une paire d’ailes qui lui servent de nageoires, cet animal qui se nourrit en mer est bien plus habile dans l’eau que sur la terre ferme, où il se déplace de façon maladroite. On le distingue des autres manchots par son bec fin, long d’une quinzaine de centimètres et marqué par une mandibule inférieure orange. Ce bec lui permet d’attraper avec dextérité les poissons qu’il consomme. En comparaison, le manchot empereur, plus grand et plus lourd que le manchot royal, possède un bec long d’une dizaine de centimètres seulement.

  • La mésange
Sous nos latitudes vivent aussi des oiseaux dont la morphologie, et notamment le bec, méritent qu’on s’y attarde. Les mésanges, que l’on trouve aussi bien en Europe qu’en Amérique, égayent les jardins et les sous-bois où elle se rassemblent, notamment en hiver, pour trouver leur nourriture ou chercher un abri dans les nichoirs. Malgré leur petite taille, les mésanges sont des oiseaux très énergiques qui se servent de leur bec court mais très résistant pour se nourrir : percer une coque, picorer un fruit ou débusquer larves et insectes sous l’écorce des arbres est le quotidien de ce petit passereau.


  • L'ara
Sera-t-il possible d’observer pendant longtemps encore l’ara amazonien dans son milieu naturel ? Rien n’est moins sûr, puisque ce magnifique oiseau d’Amérique du Sud est en voie de disparition. Captures abusives et réduction drastique de son habitat sont à l’origine de son sort désormais très inquiétant. Ce grand perroquet au plumage chatoyant se nourrit principalement de graines. Son bec, en forme de pince robuste, lui permet de briser sans problème les fruits à coque.


  • La spatule rosée
La spatule rosée concourt sans aucun doute pour le titre de l’oiseau au bec le plus remarquable. Il fait d’ailleurs partie de ces oiseaux que l’on nomme en fonction de cette particularité anatomique. La spatule vit essentiellement en Amérique du Sud. Elle se nourrit de petits poissons et d’amphibiens, qu’elle trouve dans les eaux peu profondes. Son bec est adapté à cette alimentation : d’une part, la forme de spatule permet à l’oiseau de remuer la vase et d’en dégager les petits organismes dont il se nourrit ; d’autre part, le volatile se sert de la faculté tactile de son bec pour détecter les animaux cachés dans l’eau trouble.


  • Le colibri
Comment faire pour atteindre en toute facilité le délicieux nectar emprisonné dans les fleurs ? Le colibri ne se pose pas la question. Grâce à son bec très fin, il s’introduit dans le calice et se sert de sa langue agile et bifide pour en récupérer le précieux liquide. Ces petits oiseaux-mouches aux espèces variées présentent des anatomies différentes, particulièrement au niveau du bec, plus ou moins long et courbé. Le colibri, qui joue un rôle important dans la pollinisation de certaines espèces de fleurs, peut adapter librement son vol en fonction de son approche des plantes : il s’agit par exemple du seul oiseau capable de voler en marche arrière.


  • Le vautour fauve
Le vautour fauve est un charognard qui est incapable de chasser lui-même, en raison de son corps inadapté. Il se nourrit donc des cadavres d’animaux tués par d’autres prédateurs. Grâce à son bec crochu et massif, il déchire sans problème la chair des carcasses qu’il repère. D’une envergure qui peut dépasser les 2,50m, le vautour fauve utilise les vents pour planer sans se fatiguer grâce à ses grandes ailes. On trouve notamment cet oiseau impressionnant dans les Pyrénées françaises.


  • La cigogne blanche
Grande et longiligne, d’une envergure pouvant atteindre les 1,80m, la cigogne blanche est un superbe échassier qui vit entre l’Europe et l’Afrique, où elle passe l’hiver. Le bec long et fin de la cigogne lui permet d’attraper ses proies avec précision en eau peu profonde et dans les herbes hautes. Lézards, grenouilles et petits rongeurs n’échappent pas à ce bec qui agit comme une pince. La cigogne, qui ne peut pas crier, se sert aussi de son bec pour communiquer avec ses congénères. On dit qu’elle claquète, ou qu’elle craquette.


  • Le héron cendré
Contrairement à la cigogne, le héron n’hésite pas à utiliser son bec long et fin pour transpercer les proies qu’il chasse. Cet échassier qui vit dans les zones humides peut rester longtemps immobile en attendant qu’un poisson ou un batracien s’approche à portée de bec. Il détend alors son cou plié en forme de « s » et projette son bec vers sa proie. On retrouve le héron en Europe, en Asie ainsi qu’en Afrique.