Les Kurdes existent depuis la nuit des temps. En 1925 ils ont été partagés entre 4 Etats Turquie, Iran, Irak et Syrie, l’heure est-elle venue par une opportunité de l’histoire de reconstruire le Kurdistan ?
On ne peut pas faire disparaitre une idée
Lorsqu’en 1925 les Kurdes ont été partagés entre 4 Etats, la Turquie, l’Iran, l’Irak et la Syrie, ils ont aussi perdus leur autonomie culturelle. Ce peuple qui a traversé la nuit des temps en survivant à ses propres divisions et aux agressions de tous les pays environnants a commencé à craindre pour son avenir. Comme il l’a fait dans le passé en devenant sunnite pour survivre, il s’est adapté au nouveau monde qui naissait en attendant des jours meilleurs. La langue kurde qui les réunit et la culture ancestrale qui les enrichit ont permis au peuple kurde de tenir malgré vents et tempêtes son territoire, de créer une diaspora, un quart de sa population est dispersée dans le monde entier, en somme de s’organiser en attendant des jours meilleurs. La longue lutte, pour survivre aux attaques turques, voire récemment à l’arme chimique employée contre eux par Saddam Hussein, en fait des guerriers redoutables et courageux lorsqu’ils ont des armes. Mais ce qui caractérise le plus ce peuple est la tolérance religieuse, l’acceptation de l’autre remonte à des temps immémoriaux et cette idée-là ne peut disparaître.
La communauté internationale le 10 août 1920 reconnaissait la création sur une partie du territoire du Kurdistan d’un Etat kurde, mais cela ne fut jamais mis en pratique. Le leader charismatique Mustapha Barzani, ainsi que beaucoup d’autres, feront partie de ceux qui vont lutter toute leur vie pour que l’idée kurde ne meure pas et puisse avoir son Etat. Aujourd’hui des hommes comme Massoud Barzani fils de Mustapha continuent ce combat.
La place stratégique au Moyen Orient, le pétrole en abondance, la tolérance religieuse font du peuple kurde un atout important contre ceux qui prônent un Califat en oubliant les valeurs de l’islam. Obama qui vient de comprendre que les historiens seront sans concessions avec lui pour sa politique au Moyen Orient pourrait bien créer cette opportunité de reconstruction, sur une partie du territoire de l’ancien Kurdistan, d’un Etat Kurde.
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