Plus de 12 millions d’élèves ont repris lundi le chemin de l’école en France, pour une rentrée marquée par l’interdiction du portable dans les écoles primaires et les collèges, une promesse électorale du président Emmanuel Macron.
La proposition de loi, adoptée fin juillet, interdit l’usage de tout objet connecté (portable, tablette, montre...), dans les écoles et collèges, établissements scolaires dont les élèves en France ont jusqu’à 14-15 ans.
La pratique avait été adoptée depuis quelques années par un bon nombre de collèges, mais désormais, les chefs d’établissement vont pouvoir s’appuyer sur la loi.
Les lycées auront, eux, la possibilité, mais pas l’obligation, d’interdire les portables et autres objets connectés, totalement ou partiellement.
La mesure a suscité beaucoup de débats en France. Les défenseurs du dispositif soulignent que l’usage du portable perturbe la capacité d’attention en classe, le climat scolaire, réduit l’activité physique dans les cours de récréation, quand il n’expose pas à des contenus violents ou pornographiques.
Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a vanté une loi «d’entrée dans le XXIe siècle» qui «envoie un message à la société française», mais aussi à l’international, avec «d’autres pays intéressés».
Près de neuf jeunes sur dix de 12 à 17 ans (86 %) possèdent un téléphone portable en France.
Les détracteurs ont dénoncé «une opération de communication», de «l’affichage politique» et «une loi de circonstance» qui «ne va rien changer».
Ils ont également insisté sur la difficulté à faire appliquer la loi dans des établissements souvent en manque d’effectifs et de moyens. Le gouvernement préconise de stocker les téléphones dans des casiers, mais certaines écoles n’en ont pas.
Les modalités pratiques restent donc à la discrétion des écoles (téléphones éteints, rangés dans un casier...).
La loi rend en tout cas possible la confiscation de l’appareil, ce que les professeurs n’avaient jusqu’à présent pas le droit de faire.
«C’est un bon signal: c’est de dire, à l’école, on étudie, on n’est pas sur les téléphones», a réagi auprès de l’AFP Marie-Caroline Madeleine, 41 ans. Sa fille, qui possède depuis un peu un téléphone, est entrée lundi au collège, en classe de 6e et gardera donc son téléphone dans son sac.
«C’est difficile avec des adolescents, on ne contrôle pas les informations, ce qu’ils voient [...] Ma fille sait déjà que les écrans, c’est à petite dose...», a ajouté cette mère de famille.
Des enfants de 6e, interrogés devant un collège à Paris, indiquent qu’ils garderont bel et bien leur portable pour pouvoir communiquer avec leurs parents, à la fin de la journée. Mais les appareils resteront éteints pendant le reste du temps.
Cette rentrée lundi concerne quelque 12,4 millions d’écoliers, collégiens et lycéens français. Les 881 000 enseignants ont déjà effectué leur «pré-rentrée» vendredi.
La proposition de loi, adoptée fin juillet, interdit l’usage de tout objet connecté (portable, tablette, montre...), dans les écoles et collèges, établissements scolaires dont les élèves en France ont jusqu’à 14-15 ans.
La pratique avait été adoptée depuis quelques années par un bon nombre de collèges, mais désormais, les chefs d’établissement vont pouvoir s’appuyer sur la loi.
Les lycées auront, eux, la possibilité, mais pas l’obligation, d’interdire les portables et autres objets connectés, totalement ou partiellement.
La mesure a suscité beaucoup de débats en France. Les défenseurs du dispositif soulignent que l’usage du portable perturbe la capacité d’attention en classe, le climat scolaire, réduit l’activité physique dans les cours de récréation, quand il n’expose pas à des contenus violents ou pornographiques.
Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a vanté une loi «d’entrée dans le XXIe siècle» qui «envoie un message à la société française», mais aussi à l’international, avec «d’autres pays intéressés».
Près de neuf jeunes sur dix de 12 à 17 ans (86 %) possèdent un téléphone portable en France.
Les détracteurs ont dénoncé «une opération de communication», de «l’affichage politique» et «une loi de circonstance» qui «ne va rien changer».
Ils ont également insisté sur la difficulté à faire appliquer la loi dans des établissements souvent en manque d’effectifs et de moyens. Le gouvernement préconise de stocker les téléphones dans des casiers, mais certaines écoles n’en ont pas.
Les modalités pratiques restent donc à la discrétion des écoles (téléphones éteints, rangés dans un casier...).
La loi rend en tout cas possible la confiscation de l’appareil, ce que les professeurs n’avaient jusqu’à présent pas le droit de faire.
«C’est un bon signal: c’est de dire, à l’école, on étudie, on n’est pas sur les téléphones», a réagi auprès de l’AFP Marie-Caroline Madeleine, 41 ans. Sa fille, qui possède depuis un peu un téléphone, est entrée lundi au collège, en classe de 6e et gardera donc son téléphone dans son sac.
«C’est difficile avec des adolescents, on ne contrôle pas les informations, ce qu’ils voient [...] Ma fille sait déjà que les écrans, c’est à petite dose...», a ajouté cette mère de famille.
Des enfants de 6e, interrogés devant un collège à Paris, indiquent qu’ils garderont bel et bien leur portable pour pouvoir communiquer avec leurs parents, à la fin de la journée. Mais les appareils resteront éteints pendant le reste du temps.
Cette rentrée lundi concerne quelque 12,4 millions d’écoliers, collégiens et lycéens français. Les 881 000 enseignants ont déjà effectué leur «pré-rentrée» vendredi.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire