Kharboucha, un nom que tous les marocains doivent connaître et bien conserver dans leur mémoire. Cette femme du peuple a mobilisé ses dons de chanteuse pour lutter contre l’oppression et l’injustice qui sévissaient au Maroc.
Elle a non seulement honoré son pays mais, en plus, elle a donné à la femme marocaine des lettres de noblesse.
Qui est Kharboucha?
Beaucoup d’artistes se sont intéressés à la biographie de cette femme exceptionnelle. Parmi eux, on peut citer :
-Le cinéaste Hamid Zoughi qui a sorti un film retraçant l’histoire de Kharboucha;
-A la même époque, le dramaturge Salem Gouindi avait également écrit une pièce intitulée «Kharboucha», interprétée par la troupe de théâtre régionale d’El Jadida;
-Les multiples versions quant à la biographie de Kharboucha s’accordent à décrire la forte personnalité de cette femme, une résistante, une «cheikha» symbole de la pure tradition de la musique populaire marocaine, la «Aïta». Toutes les versions citent aussi la tyrannie de son pire ennemi le Caid Aïssa Ben Omar qui faisait régner la loi du colonisateur français sur la région d’Abda.
.De son vrai nom Hada, Kharboucha appartenait à la tribu des Ouled Zaid. Elle vivait à l’époque du protectorat français au Maroc. Une époque marquée par les années de «Siba» où les caïds, «les seigneurs de l’Atlas» avaient les pleins pouvoirs sur la région qu’ils gouvernaient.
Selon une autre version du mythe de Kharboucha, le despote qu’était caïd Aïssa s’accaparait toute chose qu’il désirait par tous les moyens dont il disposait. Et Kharboucha figurait parmi ces «choses». Sauf qu’elle ne succombera pas à ses avances; Le caïd se vengera en faisant torturer Kharboucha.
La version populaire stipule aussi que la cause du refus de Kharboucha résidait dans l’amour qu’elle partageait avec le fils du caïd et qu’elle avoua au caïd en récitant le célèbre vers repris dans le répertoire de la Aïta et notamment par lhaja Hamdaouia «Mnin ana w min nta, ahya win l’ hob bezzaf alik».
Ses chansons avaient pour cible principale le tyrannique caïd Aïssa, «le mangeur de charognes, le tueur d’oncles», chantait-elle. Par ses chants, elle incitait les gens à se rebeller contre le despotisme sous lequel ils vivaient. Beaucoup comparent son histoire à celle de la poétesse arabe Al Khansaà. Dans le film d’Hamid Zoughi, Karboucha est décrite, comme n’étant pas très belle, ayant le visage marqué par la petite vérole, d’où son surnom. Autre signification selon l’étymologie du mot, Kharboucha «pourrait également référer aux taches de rousseur qu’elle aurait eues au visage».
-Le cinéaste Hamid Zoughi qui a sorti un film retraçant l’histoire de Kharboucha;
-A la même époque, le dramaturge Salem Gouindi avait également écrit une pièce intitulée «Kharboucha», interprétée par la troupe de théâtre régionale d’El Jadida;
.De son vrai nom Hada, Kharboucha appartenait à la tribu des Ouled Zaid. Elle vivait à l’époque du protectorat français au Maroc. Une époque marquée par les années de «Siba» où les caïds, «les seigneurs de l’Atlas» avaient les pleins pouvoirs sur la région qu’ils gouvernaient.
Selon une autre version du mythe de Kharboucha, le despote qu’était caïd Aïssa s’accaparait toute chose qu’il désirait par tous les moyens dont il disposait. Et Kharboucha figurait parmi ces «choses». Sauf qu’elle ne succombera pas à ses avances; Le caïd se vengera en faisant torturer Kharboucha.
La version populaire stipule aussi que la cause du refus de Kharboucha résidait dans l’amour qu’elle partageait avec le fils du caïd et qu’elle avoua au caïd en récitant le célèbre vers repris dans le répertoire de la Aïta et notamment par lhaja Hamdaouia «Mnin ana w min nta, ahya win l’ hob bezzaf alik».
Ses chansons avaient pour cible principale le tyrannique caïd Aïssa, «le mangeur de charognes, le tueur d’oncles», chantait-elle. Par ses chants, elle incitait les gens à se rebeller contre le despotisme sous lequel ils vivaient. Beaucoup comparent son histoire à celle de la poétesse arabe Al Khansaà. Dans le film d’Hamid Zoughi, Karboucha est décrite, comme n’étant pas très belle, ayant le visage marqué par la petite vérole, d’où son surnom. Autre signification selon l’étymologie du mot, Kharboucha «pourrait également référer aux taches de rousseur qu’elle aurait eues au visage».
Kharboucha est une femme révolutionnaire
Kharboucha est une cheikha (chanteuse) marocaine,
Elle a résisté au protectorat français et au Caid local qui collaborait avec le colonisateur
Elle commença à chanter dans les moussems, les fêtes et les souks… Ses chansons avaient pour cible principale le tyrannique caïd Aïssa, «le mangeur de charognes, le tueur d’oncles», chantait-elle. Par ses chants, elle incitait les gens à se rebeller contre le despotisme sous lequel ils vivaient. La légende dit qu’elle a fini par être tuée par le caïd, emmurée vivante.
Malgré son analphabétisme, elle mènera la résistance dans sa tribu des Oulad Zayd, dans la région d’Abda Doukkala, à Safi, contre Aïssa Tamri ben Omar, caïd d’une tribu voisine et ultérieurement vizir, à la fin du 19e siècle. Son arme : al-Aïta, à la fois appel, chant et engagement politique.
Elle a résisté au protectorat français et au Caid local qui collaborait avec le colonisateur
Elle commença à chanter dans les moussems, les fêtes et les souks… Ses chansons avaient pour cible principale le tyrannique caïd Aïssa, «le mangeur de charognes, le tueur d’oncles», chantait-elle. Par ses chants, elle incitait les gens à se rebeller contre le despotisme sous lequel ils vivaient. La légende dit qu’elle a fini par être tuée par le caïd, emmurée vivante.
Malgré son analphabétisme, elle mènera la résistance dans sa tribu des Oulad Zayd, dans la région d’Abda Doukkala, à Safi, contre Aïssa Tamri ben Omar, caïd d’une tribu voisine et ultérieurement vizir, à la fin du 19e siècle. Son arme : al-Aïta, à la fois appel, chant et engagement politique.
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