Pas de limitation à 130 km/h. Pour qu’un objet, une roche ou une comète aille d’une planète à l’autre, et selon la distance qui sépare celles-ci, il faut souvent plusieurs milliers (voire millions) d’années. C’est par exemple le cas entre Jupiter et Neptune (on parle de plusieurs milliards de kilomètres).
Selon une équipe de chercheurs de l’Observatoire astronomique de Belgrade en Serbie, il existerait des « autoroutes célestes » dans l’espace, permettant à ces mêmes objets ou comètes de voyager beaucoup plus vite, et de ne mettre que quelques décennies. Ces structures, appelées « collecteurs spatiaux », sont invisibles à l’œil nu et seraient générées par les interactions gravitationnelles des planètes du système solaire. Chaque planète génère ses propres collecteurs et ensemble elles formeraient donc un réseau d’arches qui relierait les planètes entre elles.
La voie rapide. Mais si ces structures sont invisibles, comment les astronomes ont-ils pu détecter ses autoroutes spatiales ? Comme l’explique l’article, ils ont utilisé l’indicateur rapide de Liapounov (FLI) qui détecte en temps normal le chaos d’un système. Sur une période courte (moins de 100 ans), cet outil peut enregistrer « les instabilités qui agissent sur les échelles de temps orbitales ; c’est-à-dire que nous l’utilisons pour définir les régions de transport rapide au sein du système solaire ».
Ces recherches pourront également aider les chercheurs à mieux comprendre les déplacements des comètes et des objets au sein du système solaire : « La combinaison des observations, de la théorie et de la simulation améliorera notre compréhension actuelle de ce mécanisme », écrivent les astronomes. Ces derniers vont aussi pouvoir étudier ces mécanismes afin de voir s’ils peuvent éventuellement être exploités et envisagés pour des missions d’exploration spatiale. Au moins, sur ces autoroutes, il ne devrait pas y avoir de péages.
Ces recherches pourront également aider les chercheurs à mieux comprendre les déplacements des comètes et des objets au sein du système solaire : « La combinaison des observations, de la théorie et de la simulation améliorera notre compréhension actuelle de ce mécanisme », écrivent les astronomes. Ces derniers vont aussi pouvoir étudier ces mécanismes afin de voir s’ils peuvent éventuellement être exploités et envisagés pour des missions d’exploration spatiale. Au moins, sur ces autoroutes, il ne devrait pas y avoir de péages.
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