Les scientifiques n’ont de cesse de l’affirmer. La sieste est bonne pour la santé. En cas de somnolence, faire une sieste de 10 à 20 minutes a l’avantage de restaurer la vigilance et l’énergie sans entamer « le capital sommeil » pour la nuit suivante. Là n’est pas sa seule vertu. Selon l’INPES (aujourd’hui Santé publique France, ndlr), « après le déjeuner, une sieste permettrait de réduire les risques d’accidents de la circulation ou du travail, améliorerait la mémoire, libèrerait la créativité, dissoudrait le stress, rééquilibrerait le fonctionnement du système nerveux et serait bonne pour la digestion et le cœur ». Rien que ça !
Bonne pour le cerveau
Un nouveau travail publié dans la revue General Psychiatry vient de montrer que des siestes régulières permettent une meilleure agilité mentale pour les seniors… et donc pourraient aider à prévenir le déclin cognitif. Une perspective intéressante quand on sait que la démence affecte 1 personne sur 14 à partir de 65 ans, et 1 personne sur 6 après 80 ans.
Un nouveau travail publié dans la revue General Psychiatry vient de montrer que des siestes régulières permettent une meilleure agilité mentale pour les seniors… et donc pourraient aider à prévenir le déclin cognitif. Une perspective intéressante quand on sait que la démence affecte 1 personne sur 14 à partir de 65 ans, et 1 personne sur 6 après 80 ans.
Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs de l’Université Jiao-tong de Shanghai ont suivi les habitudes de sommeil de plus de 2 000 de leurs concitoyens. Les deux tiers faisaient une sieste régulière (de une fois par jour à une fois par semaine) et le tiers restant s’en abstenait.
Puis chacun des participants a passé une série de 30 tests mesurant plusieurs aspects de la capacité cognitive comme la mémoire de travail, la capacité d’attention, la résolution de problèmes, la fluidité verbale…
Puis chacun des participants a passé une série de 30 tests mesurant plusieurs aspects de la capacité cognitive comme la mémoire de travail, la capacité d’attention, la résolution de problèmes, la fluidité verbale…
Les scientifiques ont ainsi observé des scores plus élevés (notamment en ce qui concerne la mémoire et la fluidité verbale) chez les « siesteurs ». Pour les auteurs, « le sommeil régule la réponse immunitaire et la sieste est considérée comme une réponse à l’inflammation ». L’inflammation qui va de pair avec les lésions cérébrales caractéristiques de la maladie d’Alzheimer.
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