Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

La Bataille d'Anoual




Le peuple marocain et l’ensemble de la famille de la résistance et de l’armée de libération commémorent, lundi, le 104è anniversaire de la glorieuse Bataille d’Anoual, marquée par la grande victoire remportée par les courageux résistants marocains contre les forces d’occupation étrangère, sous la conduite du héros national Mohamed ben Abdelkrim Al Khattabi.
Le Haut-commissariat aux anciens résistants et aux anciens membres de l’armée de libération a rappelé que dès le début du 20è siècle, et précisément durant la période 1907-1912, le résistant cherif Mohamed Ameziane a mené une résistance acharnée face aux troupes espagnoles remportant plusieurs victoires, jusqu’à qu’à son martyr sur le champ de bataille, le 15 mai 1912.
La lutte de la figure héroïque Mohamed Ben Abdelkrim Al Khattabi est venue prendre le relais de la résistance au Rif, puisque qu’il est parvenu, grâce à son charisme et sa forte personnalité, à réorganiser et structurer le mouvement de résistance aux niveaux politique, stratégique, militaire et logistique afin de couvrir tout le nord du Royaume.
La campagne de libération de Mohamed Ben Abdelkrim Al Khattabi s’est distinguée par sa grande capacité organisationnelle et sa force de rassemblement, ainsi que par une planification minutieuse, comme l’a illustré l’issue de la bataille d’Anoual du 21 juillet 1921, et qui retentit à ce jour comme un coup fatal porté aux forces d’occupation étrangères.

Face aux tactiques modernes de guérillas adoptées par les hommes d’Abdelkrim Al Khattabi, les forces d’occupation espagnoles, sous le commandement du général Sylvestre, ont été obligées de battre en retraite de manière chaotique avant que le général lui-même et des milliers de soldats espagnols ne périssent dans cette défaite du colonisateur ibérique.
Cette victoire retentissante de l’Armée de libération a marqué les esprits à l’intérieur du Maroc et au-delà de ses frontières, suscitant l’admiration des mouvements de libération de par le monde, tandis que l’armée espagnole fut contrainte de se replier sur la ville de Melilla. Ébranlée par les pertes humaines et matérielles enregistrées durant cette bataille, les forces espagnoles n’ont eu d’autre choix que de négocier avec les résistants marocains pour limiter les dégâts et sauver ce qui peut l’être.
Malgré l’alliance des forces d’occupation franco-espagnoles, Abdelkrim Al Khattabi et ses partisans ont résisté face à l’oppression et l’injustice pendant toute une année lors de laquelle des négociations ont pris cours et qui ont débouché sur la cessation de la lutte armée, sans toutefois rendre les armes.
Constatant qu’il s’agissait d’une guerre à forces inégales entre les deux parties, le courageux Abdelkrim Al Khattabi a préféré se rendre à l’occupant français et épargner, ainsi, la vie de nombreux soldats voués à la cause de la libération et ce, le 26 mai 1926.
La lutte acharnée des fils du nord du Royaume et des habitants du Rif s’est poursuivie jusqu’à la naissance du Mouvement national et de libération avec l’appui de feu SM Mohammed V.
Le Haut Commissariat a souligné que l’histoire de la lutte nationale pour l’indépendance est ponctuée de moments décisifs, à l’image du soulèvement contre le « Dahir berbère » de 1930 et la présentation du Manifeste de l’indépendance le 11 janvier 1944, un évènement majeur qui a éveillé le sens de la résistance au sein du peuple marocain, d’autant plus que Feu SM Mohammed V avait saisi l’occasion de sa visite historique à Tanger en 1947 pour réitérer les mêmes revendications contenues dans le Manifeste, refusant de se plier à la volonté des autorités coloniales qui vont finalement contraindre le Souverain à l’exil.
La résistance n’a été que plus forte après cette démarche du colonisateur, permettant d’ouvrir la voie au retour du Père de la nation et à la proclamation de l’indépendance du Royaume en 1956.
La famille de la résistance et de l’Armée de libération saisit l’occasion de la commémoration de cette glorieuse victoire pour renouveler son attachement indéfectible au glorieux Trône alaouite et réaffirmer sa mobilisation permanente, sous la conduite éclairée de SM le Roi Mohammed VI, pour défendre l’intégrité territoriale du Royaume et consolider les acquis nationaux.
Elle exprime également son soutien inconditionnel à l’initiative marocaine d’autonomie dans les provinces du Sud du Royaume sous souveraineté marocaine, notant que ce projet, qui bénéficie du soutien de la communauté internationale, est conforme à la légitimité internationale et est perçu par de nombreux observateurs et analystes internationaux comme un mécanisme démocratique à même de mettre fin au conflit artificiel dans la région.
En commémoration de ce glorieux anniversaire, le Haut-Commissariat aux anciens résistants et anciens membres de l’armée de libération organisera, lundi, un meeting au siège de la province de Driouch, pour mettre en valeur les dimensions historiques de cette épopée importante du combat de la Nation pour la liberté et l’indépendance.
Au cours de ce meeting, des hommages seront rendus à d’anciens résistants et des aides financières seront remises à des membres de cette famille.
Les délégations régionales et provinciales du Haut-commissariat, ainsi que le réseau des Espaces de la mémoire historique de la résistance et de la libération sur tout le territoire national, qui sont au nombre de 105, ont mis en place plusieurs programmes et activités culturelles et éducatives pour la commémoration de ce grand évènement historique.

9 endroits où les chevaux sauvages se déplacent librement aux États-Unis et au Canada

  • Colombie-Britannique, Canada

Plus de huit cents chevaux parcourent le plateau de Chilcotin, la région isolée des ranchs de la Colombie-Britannique. En 2002, la Première Nation Xeni Gwet’in a établi la Déclaration de réserve de chevaux sauvages Elegesi Qayus pour protéger environ la moitié des chevaux qui habitent cette région depuis des siècles. Située dans le triangle breton entre les rivières Chilko et Taseko, la réserve abrite également le Nemiah Valley Lodge, propriété autochtone. Le lodge a ouvert ses portes en 2022 et propose des sorties guidées en juillet et août pour observer les chevaux et découvrir leur rôle dans la culture Xeni Gwet’in.
  • Île Assateague, États-Unis

Les conditions difficiles d’une île-barrière du sud-est semblent un environnement inhospitalier pour une communauté de chevaux. Pourtant, les deux troupeaux Assateague (un du côté de la Virginie, l’autre du côté du Maryland) ont prospéré depuis plus d’un siècle. Les troupeaux d’Assateague ne sont pas sauvages ; ce sont des animaux sauvages qui ont échappé aux limites domestiques pour survivre par eux-mêmes. Que ces troupeaux aient nagé jusqu’au rivage après un naufrage reste l’un de nos grands mythes insulaires-barrières. L’histoire, plus sobre, selon laquelle les agriculteurs auraient d’abord transporté des chevaux sur l’île pour éviter les impôts, est considérée comme plus exacte. Brumeux de Chincoteague raconte l’expérience d’une jument au festival « Pony Penning », un événement annuel en juillet au cours duquel le troupeau de Virginie est rassemblé et nage d’Assateague à Chincoteague pour vendre aux enchères de nombreux poulains.
  • Caroline du Nord

Il y a au moins cinq siècles, des explorateurs ont amené des mustangs sur les côtes de Caroline du Nord. Les chevaux sauvages Corolla, alias poneys Banker, continuent d’habiter les dunes Corolla et Corova des Outer Banks. Sans doute l’environnement le plus rude de la côte sud-est, les Outer Banks sont connues pour leurs ouragans, leurs sables mouvants et leur végétation clairsemée. Les bandes de Banker parcourent 7 000 acres protégées, bien que l’empiétement potentiel sur l’habitat reste une menace permanente. Le Corolla Wild Horse Fund (CWHF) a été fondé en 1989 pour surveiller et sauvegarder la population fragile d’environ 100 individus. La CWHF exploite une ferme de réadaptation à proximité de Grandy, et plusieurs entreprises locales organisent des visites saisonnières d’observation de chevaux et d’éducation sur les chevaux sauvages.
  • Alberta, Canada

Il y a un peu moins de 1 000 chevaux sauvages en Alberta, soit la plus grande population au Canada. La plupart des chevaux en liberté vivent dans la région de Sundre, à environ 90 minutes au nord de Calgary. D’autres bandes habitent Ya Ha Tinda, près du parc national Banff, une zone confinée considérée comme l’aire d’hivernage du troupeau des gardes forestiers de Parcs Canada. La Wild Horses of Alberta Society (WHOAS) défend les équidés et médiatise leur impact sur le ranch privé dont ils sont très probablement issus (et qui, techniquement, les rend sauvages plutôt que sauvages). Conduisez vers l’ouest depuis Sundre sur Coal Camp Road et Forestry Trunk Road pour avoir la meilleure occasion de voir des bandes de ces chevaux. Vous pouvez également visiter le centre de secours WHOAS près de Sundre.
  • Nouvelle-Écosse, Canada

Lorsque vous visitez l’île isolée de Sable, au large des côtes de la Nouvelle-Écosse, il est facile d’imaginer la population de chevaux sauvages qui descendent d’épaves. Après tout, on estime que 350 navires ont connu leur disparition, après avoir heurté des bancs de sable après avoir échoué à traverser les fameux courants et l’épais brouillard. Cependant, on pense que les origines des chevaux seraient celles saisies par les Britanniques lorsqu’ils expulsèrent les Acadiens à la fin du 18ème siècle. Autrefois menacés d’extinction dans les années 1950, les bais, les alezan et les noirs à poil hirsute, à longue crinière et à croupe inclinée comptent aujourd’hui environ 500 individus descendants de chevaux de trait.
  • Arizona

Quel plaisir de pagayer à travers la forêt nationale de Tonto et de tomber sur une bande de chevaux sauvages debout jusqu’aux genoux dans la Lower Salt River. Les Autochtones élevaient des chevaux dans cette région depuis le début des années 1600. Cependant, bon nombre des habitants de Salt River mustengo (« bêtes sans propriétaire ») sont des descendants de chevaux coloniaux espagnols ou ibériques et ont longtemps été considérés comme sauvages. Le Salt River Wild Horse Management Group défend les quelque 300 mustangs de Salt River lorsque leur présence dans la forêt nationale est contraire aux réglementations américaines, comme cela a été le cas à plusieurs reprises au cours du siècle dernier. Si vous n’avez pas de kayak ou de chambre à air à portée de main, Coon Bluff est considéré comme un excellent point de vue pour voir le groupe.
  • Oregon

Les chevaux ont évolué en Amérique du Nord il y a 3,5 millions d’années, ont disparu il y a 11 000 ans et ont été réintroduits sur le continent par les Espagnols au début des années 1600. Les nations autochtones du Nord-Ouest élevaient des chevaux vers 1700, repeuplant la région en un siècle. Aujourd’hui, plus de 4 500 chevaux sauvages vivent dans les zones de gestion des troupeaux de l’Oregon, y compris la South Steens HMA. Les troupeaux de Steens Mountain, souvent visibles depuis la route, représentent diverses races, notamment des Kiger Mustangs, des palominos, des Appaloosas et des peintures.
  • Wyoming

Comme de nombreuses populations de chevaux sauvages en Amérique du Nord, les mustangs des montagnes Pryor descendent du bétail colonial espagnol. Le troupeau partage également un pool génétique unique qui, s’il était perdu, ne pourrait pas être reproduit dans la nature. Parce que les contraintes d’habitat empêchent de nombreuses populations de chevaux sauvages, y compris les Mustangs de Pryor, de se croiser, les biologistes étudient de près leurs traits évolutifs. Le Pryor Mountain Wild Mustang Center propose des informations et des visites d’une journée complète dans la chaîne de Pryor pour voir et en apprendre davantage sur les chevaux sauvages.
  • Hawaii

La vallée de Waipi’o à Hawaï possède de nombreuses caractéristiques historiques et biologiques. La « Vallée des Rois », la maison d’enfance du roi Kamehameha Ier, était une communauté prospère comptant 10 000 habitants avant l’arrivée des Européens. Seules 50 personnes habitent aujourd’hui dans la vallée luxuriante, tout comme une bande de chevaux sauvages qui parcourent la forêt tropicale. On pense que les chevaux descendent de la souche mexicaine et arabe autrefois offerte au roi. Lorsque la puissance est devenue obsolète en raison de l’avènement des véhicules à moteur, les chevaux ont été libérés. La forêt cache bien les chevaux qui, estimés entre 50 et plusieurs centaines d’individus, sont évidemment difficiles à recenser. Les déplacements actuels vers la vallée de Waipi’o sont restreints. La construction d’une nouvelle route est actuellement en cours pour permettre à nouveau bientôt un accès sûr à la vallée.

Pourquoi les oiseaux ne se font-ils pas électrocuter sur les lignes à haute tension ?


Bien que les lignes électriques représentent un danger potentiel, les oiseaux perchés sur une seule ligne électrique ne sont généralement pas électrocutés. Cette situation peut être expliquée par plusieurs facteurs techniques et biologiques.
En premier lieu, pour qu’un électrocution se produise, il faut qu’il y ait un circuit électrique complet. En d’autres termes, il doit y avoir un chemin conducteur entre la ligne sous tension et le sol. Les oiseaux perchés sur une seule ligne ne forment pas ce circuit, car ils ne sont pas en contact direct avec le sol ou une autre source de mise à la terre. Ils ne créent donc pas de chemin pour que l’électricité circule à travers eux.
Les oiseaux peuvent également éviter les électrocutions en évitant de toucher deux fils différents en même temps. Si un oiseau se posait sur deux fils distincts, il pourrait compléter un circuit, ce qui entraînerait une électrocution. Cependant, les oiseaux évitent généralement de se percher de cette manière. De plus, les lignes électriques sont conçues pour minimiser ce risque en maintenant une distance suffisante entre les fils pour empêcher le contact accidentel.


Enfin, elles sont souvent isolées par des dispositifs conçus pour prévenir les contacts accidentels. Plus précisément, des isolateurs et autres équipements sont installés pour maintenir les fils à une distance sûre des poteaux et des autres structures, réduisant ainsi les risques de contact pour les animaux.

Quand les oiseaux sont-ils en danger ?
Malgré ces mécanismes de protection, les oiseaux ne sont pas complètement à l’abri des dangers liés aux lignes électriques. Environ 0,9 à 11,6 millions d’entre eux sont tués par électrocution chaque année aux États-Unis, selon une étude de 2014. Les oiseaux de grande taille, comme les rapaces, sont particulièrement vulnérables. Leur taille augmente en effet la probabilité qu’ils touchent à la fois un fil et une source de mise à la terre, ou qu’ils établissent un contact entre deux fils.

Ce qu’il reste de la ligne mythique du Hedjaz au Moyen-Orient


Mis en service en 1908 par les Ottomans, le Hedjaz permettait aux pèlerins musulmans de relier Damas à la ville sainte de Médine, 1 300 kilomètres au sud, en quatre jours (contre quarante à dos de chameau). Selon le récit datant de 1908 du voyageur égyptien Muhammad Labib al-Batnouni, les voitures de première classe étaient étroites, avec six sièges séparés par des accoudoirs. La nuit, il fallait donc dormir… assis. C’est pourquoi de nombreux pèlerins préféraient faire le trajet dans les wagons à bagages, où ils pouvaient s’allonger ! Le Hedjaz achemina aussi des soldats vers le sud de l’Empire ottoman, pour étouffer la révolte arabe. Peine perdue. La partie sud du Hedjaz fut le théâtre d’actes de sabotage par des combattants arabes et par le fameux Lawrence d’Arabie. En 1918, la fin de la Première Guerre mondiale et la défaite des Ottomans eurent pour conséquence le démantèlement de l’Empire et la fin du Hedjaz.

En suivant l’itinéraire, on retrouve pourtant quelques traces de la fameuse ligne. Voici les principales.

Syrie
  • Gare du Hedjaz

Au cœur de la vieille ville de Damas, cette gare était le point de départ du Hedjaz. Le bâtiment imposant, à l’architecture mêlant styles ottoman et européen, est hors service depuis des décennies mais reste bien préservé à ce jour.
  • Gare d'Al-Qadam
                                                             

Cette gare fut aussi le plus grand dépôt de trains du Hedjaz. Durant la guerre civile, à partir de 2011, ces entrepôts furent occupés par l’armée syrienne. Beaucoup sont aujourd’hui détruits.
  • Gare de Dera'a
Cette gare était un hub important, où passaient deux voies secondaires du Hedjaz. L’une d’elles, en service de 1914 à 1967, bifurquait vers Haïfa, à l’ouest. Elle permettait aux Ottomans de rallier la côte méditerranéenne sans devoir emprunter la coûteuse ligne française reliant Damas à Beyrouth. L’autre branche menait vers l’est, jusqu’à la ville syrienne de Bosra. Dans les années 1980 et 1990, de nombreux touristes l’empruntaient pour aller admirer le spectaculaire théâtre romain du IIe siècle de cette cité.

Jordanie

  • Gare d'Amman

Jadis petit village, la ville d’Amman a connu un essor au début du XXe siècle, en partie grâce au passage du Hedjaz et à l’importante station qui y fut construite. Cette gare assurait une liaison avec Damas jusqu’en 2011. Aujourd’hui restaurée, elle abrite un musée, et offre, au printemps, un trajet aux touristes à bord d’un train, sur une portion historique du Hedjaz, jusqu’à la gare d’Al-Jiza. Des projets sont à l’étude pour relancer le trafic ferroviaire.


Dans le désert du Wadi Rum, on organise pour les touristes des reconstitutions d’attaques par les Bédouins du fameux train, comme à l’époque de Lawrence d’Arabie.
Ma'An
Cette ancienne oasis était une étape importante pour les caravanes de pèlerins en route vers Médine et La Mecque. Une grande gare, aujourd’hui rénovée, y fut construite. En 1918, durant une grande bataille, des troupes arabes détruisirent une partie de la voie.
Batn Al-Ghul


C’est à cet endroit que la voie ferrée est aujourd’hui comme avalée par le désert : les rails, jusqu’ici encore largement présents, disparaissent.

Arabie Saoudite

Gare d'Halat Ammar

Cette gare fut le théâtre d’une attaque spectaculaire menée par Lawrence d’Arabie en 1917. Après avoir dissimulé des explosifs sur les rails, l’officier britannique et ses combattants arabes se cachèrent derrière une dune. Une fois le train déraillé, ils ouvrirent le feu, abattant les soldats ottomans qui tentaient de s’en extirper. Lawrence d’Arabie fut accusé d’avoir exagéré son rôle dans ces attaques contre les Ottomans, mais en 2016, des archéologues ont retrouvé ici une balle d’un pistolet Colt, une arme qu’en effet il utilisait, corroborant ainsi son implication dans ces affrontements.

Tabuk

L’ancienne gare, bien préservée, a été transformée en un petit musée, qui retrace l’histoire militaire et religieuse du Hedjaz, dont le dernier train a circulé en Arabie saoudite en 1925.


Tunnel Al-Akhdar

C’est le plus long tunnel du Hedjaz (100 m). Un exploit technique, à l’époque, dans une région montagneuse reculée, qui a permis d’éviter un long détour pour relier Tabuk à Médine. Jamais rénové, le tunnel est toujours en bon état aujourd’hui, un siècle après son percement.

Mada'In Saleh

Proche du site nabatéen d’Hégra, l’ancienne gare, un temps utilisée comme musée du Hedjaz, est devenue un hôtel de luxe.

Hadiya

Important poste défensif, les Ottomans postèrent ici une garnison de plus de 800 soldats durant la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, ne reste que quelques bâtisses en pierre et une vieille locomotive rouillée, couchée dans le sable.

Terminus de Médine

Chef d’œuvre d’architecture, le terminus du Hedjaz a été converti en musée en 2006. Mais ses portes sont fermées au public depuis deux ans. Aucune date de réouverture n’a été annoncée à ce jour.



Sahara : entre manœuvres stériles d’Alger et stratégie visionnaire de Rabat

 

Les manœuvres du régime militaire algérien concernant la question du Sahara marocain, ont été dénoncées par le professeur de droit public à la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat, Abbas El Ouardi. Dans une analyse à Hespress FR, El Ouardi, par ailleurs directeur général du Journal Africain des Sciences Politiques, met en lumière la fragilité de la position algérienne face à la dynamique diplomatique marocaine.
Selon El Ouardi, le régime militaire algérien s’ingère dans une mission qui excède sa légitimité internationale, notamment à travers le polisario, qu’il qualifie d’« entité illégitime et espace illicite » opérant depuis les camps de Tindouf. Cette ingérence, loin d’être anodine, vise à semer la discorde et le mécontentement entre le Maroc et l’Algérie.
L’universitaire identifie trois axes majeurs dans cette confrontation. Premièrement, il s’agit d’une tentative délibérée du régime algérien de créer un climat de tension bilatérale. Deuxièmement, cette attitude est une manifestation directe du profond mécontentement d’Alger face aux succès retentissants de la monarchie marocaine. La reconnaissance croissante de la marocanité du Sahara par de nombreux pays, couplée à l’expansion de la présence diplomatique marocaine en Afrique, en Amérique latine et en Europe du Nord, met en échec les narratifs algériens.
L’Algérie, estime-t-il, bafoue ainsi les principes fondamentaux de fraternité et de bon voisinage, régissant les relations internationales.
Le troisième point crucial évoqué par Abbas El Ouardi est l’aboutissement imminent de la proposition marocaine d’autonomie du Sahara sous souveraineté marocaine, présentée en 2007. Cette initiative a bénéficié d’une reconnaissance internationale élargie, se traduisant par une rapidité de réponse des diplomaties étrangères, notamment la France, les États-Unis, les pays du Golfe et les nations africaines. Parallèlement, le Maroc a concrétisé cette vision par l’exécution de vastes projets de développement et l’ouverture de représentations diplomatiques à Dakhla et Laâyoune.
Ces avancées sont renforcées par un afflux continu d’investisseurs étrangers désireux de créer des pôles d’attractivité économique dans le Sahara marocain. Ce modèle de développement intégré effraie le régime militaire algérien, qui peine à accepter son échec patent. Les allégations et les mensonges d’Alger, autrefois outils de propagande, sont désormais discrédités sur la scène internationale, qui reconnaît l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
Abbas El Ouardi conclut en affirmant que les « frappes » menées par l’État algérien via le Polisario sont et resteront contrées par les forces militaires marocaines, garantes de la souveraineté nationale. L’obstination militaire algérienne est vouée à l’échec, car la communauté internationale est désormais pleinement consciente des réalités du dossier.
À l’approche du cinquantième anniversaire de la Marche Verte, le Maroc pourrait à célébrer la résolution définitive de ce conflit, fruit de la gestion stratégique du Roi. Les décisions du Conseil de Sécurité et les reconnaissances internationales convergent vers une issue favorable, confirmant la justesse de la position marocaine. Le Maroc, uni et résolu, poursuit son développement humain durable, ancré dans l’intégrité territoriale de son Sahara. Le peuple marocain, fidèle à sa monarchie, soutient pleinement cette vision qui assure l’avenir et la prospérité de la nation.

Les 5 requins les plus meurtriers des océans du monde

Chaque année, entre 70 et 100 attaques de requins sont signalées dans le monde entier. 
Voici une liste des cinq types de requins les plus dangereux au monde. 
  • Le grand requin blanc
    Il est le plus mortel de sa catégorie. Il atteint plus de 6 mètres de long et sa force de morsure peut atteindre 3324 kg.

  • Le requin-tigre. C'est un prédateur infâme, dont les dents acérées sont parfaites pour couper les os. 
  • Le requin taureau. Ce requin peut mesurer jusqu'à deux mètres de long, les femelles atteignant onze mètres. Sa force de morsure atteint une force stupéfiante de 612 kg.
  • Le requin océanique à pointe blanche. Il est réputé pour leur audace, il faut donc s'en méfier. Ils ont été associés à de nombreuses attaques sur des survivants de naufrages. 5. Les requins à pointe noire. Ces requins sont responsables de 16% des morsures de requins en Floride et sont souvent observés par les surfeurs.

Sahara : L'ancien président sud-africain Jacob Zuma réitère son soutien au Maroc

 

En visite officielle au Maroc, l’ancien président sud-africain Jacob Zuma s’est entretenu ce mardi 15 juillet avec le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.
À l’issue de la rencontre, un haut cadre du parti sud-africain uMkhonto weSizwe (MK), qui accompagne l’ancien président, a exprimé le soutien de sa formation à la souveraineté du Maroc sur le Sahara, soulignant que la position du Royaume repose sur des fondements « historiques et juridiques » et s’inscrit dans la vision du MK pour l’unité des États africains.

Séisme de 5,5 au large de l’Espagne : Secousses ressenties dans plusieurs villes du nord du Maroc

 

Nacer Jabour, directeur de l’Institut national de géophysique, a révélé qu’un séisme d’une magnitude de 5,5 sur l’échelle de Richter a frappé l’ouest de la mer Méditerranée, provoquant des secousses ressenties dans plusieurs villes du nord du Maroc.
Jabour a précisé que les villes où les habitants ont perçu les secousses de ce tremblement de terre, enregistré au large des côtes méridionales espagnoles, sont : Saïdia, Nador, Zaïo, Al Hoceïma, ainsi que certaines zones relevant de Tétouan et Tanger, en plus d’autres agglomérations côtières.
Le directeur de l’Institut national de géophysique a qualifié l’intensité de ce séisme de « moyenne », soulignant que la région des côtes d’Almería est connue pour ce type d’activité sismique, qui se concentrait auparavant principalement du côté marocain. Cette fois, a-t-il relevé, la situation s’est inversée.
Jabour a également indiqué que le tremblement de terre a été ressenti non seulement dans des villes marocaines mais aussi en Algérie, avec une intensité plus forte dans les villes côtières du sud de l’Espagne.
Selon les données de l’Institut géographique national espagnol (IGN), le séisme d’une magnitude de 5,5 a frappé dans la matinée de ce lundi plusieurs dizaines de villes et localités espagnoles, provoquant des secousses ressenties jusque dans des zones touristiques prisées, notamment au large des côtes de la ville d’Almería.
La secousse tellurique a été enregistrée aux alentours de 7 heures du matin, heure locale, et ses effets ont été ressentis dans près de 50 zones différentes, parmi lesquelles des destinations touristiques fréquentées par les vacanciers et les visiteurs étrangers durant la période estivale.
L’institut espagnol a précisé que l’épicentre du séisme se situait à une profondeur qui reste encore à déterminer avec exactitude, ajoutant que des centaines de résidents ont signalé avoir ressenti les vibrations depuis leur domicile. Aucun dégât matériel important ni aucune victime n’ont été signalés jusqu’à présent.
Les autorités espagnoles ont appelé la population locale et les touristes à garder leur calme, assurant que la situation est sous contrôle. Elles ont également précisé que les équipes de surveillance poursuivent leur travail afin de détecter d’éventuelles répliques.
Il convient de rappeler que l’Espagne n’est généralement pas sujette à des séismes d’une grande intensité, contrairement aux pays situés sur des failles tectoniques actives. Cependant, certaines régions du sud et de l’est de son territoire enregistrent périodiquement une activité sismique notable.

La mort de Joseph Staline

 


Considéré comme l’un des dictateurs les plus sanguinaires du XXe siècle, il a dirigé l’URSS d’une main de fer.
Le 5 mars 1953 marque la fin du terrible règne de Joseph Vissarionovitch Djougachvili, mieux connu sous le nom de Staline, « l’homme d’acier ». Considéré comme l’un des dictateurs les plus sanguinaires du XXe siècle, il dirigea l’URSS d’une main de fer à partir de la fin des années 1920. Son bilan est paradoxal : s’il laisse derrière lui un pays plus ou moins industrialisé et auréolé de sa victoire contre le nazisme, l’Union soviétique est également exsangue, marquée par des purges sanglantes, des famines orchestrées et un culte de la personnalité d’une ampleur inédite. Sa mort, entourée de circonstances troubles, déclenche une lutte de pouvoir féroce et s’accompagne d’un deuil national soigneusement mis en scène par la propagande soviétique et communiste à l’échelle mondiale.
  • L’agonie de Staline, un décès suspect
Le 1er mars 1953, Staline est retrouvé gisant sur le sol de sa datcha (résidence secondaire, en russe) de Kountsevo, victime d’une attaque cérébrale. Depuis la veille, il n’avait donné aucun signe de vie, mais ses gardes, terrorisés, n’avaient pas osé entrer dans sa chambre sans autorisation. Lorsqu’ils se résolvent enfin à intervenir, ils découvrent alors un Staline paralysé, souillé d’urine et incapable de parler. Pendant plusieurs heures, les hauts responsables du régime, Béria, Malenkov, Khrouchtchev et Molotov, tergiversent avant de se décider à lui prodiguer quelques soins rudimentaires sans pourtant appeler le moindre médecin. Ainsi, pendant quatre jours, Staline agonise lentement sans que rien n’empêche son trépas. Il est alors victime d’hémorragies cérébrales répétées et meurt, finalement, le 5 mars à 6 heures du matin. Son décès est officiellement attribué à une crise cardiaque, mais des doutes subsistent sur un possible empoisonnement orchestré par ses proches, lassés de sa paranoïa et de son règne de terreur. En effet, certains suggèrent que Lavrenti Béria, chef du NKVD, se sachant menacé de mort par Staline, aurait sciemment retardé l’arrivée des médecins, espérant ainsi que rien n’empêche la mort de l’homme d’acier.
  • Le poids des morts sur la conscience de Staline
En disparaissant, Staline n’efface pas les traces de ses crimes et laisse derrière lui un bilan humain effroyable. Dès le début des années 1930, sa politique de collectivisation forcée provoque des famines dévastatrices, notamment en Ukraine, où l’Holodomor entraîne la mort de près de six millions de personnes, selon l’historien Stéphane Courtois. Cette tragédie, loin d’être un simple accident, résulte d’une volonté délibérée d’anéantir la paysannerie réfractaire et d’asservir les populations sous le joug soviétique.
Quelques années plus tard, entre 1936 et 1938, la Grande Terreur s’abat sur l’URSS, plongeant le pays dans une paranoïa sanglante. Près de 700.000 personnes, accusées d’être des ennemis du peuple, sont exécutées sur ordre du régime. Hommes politiques, officiers de l’Armée rouge, intellectuels ou simples citoyens, nul n’est épargné. Ceux qui échappent à la mort immédiate ne sont pas pour autant sauvés : une multitude d’entre eux sont déportés dans le système concentrationnaire du goulag, un archipel de souffrances où des millions de prisonniers subissent le travail forcé, la faim et le froid, souvent jusqu’à l’agonie.
La Seconde Guerre mondiale, que Staline engage d’abord par un pacte cynique en 1939 avec Hitler, avant d’être pris de court par l’opération Barbarossa, accentue encore le martyre du peuple soviétique. L’absence de préparation, le manque criant d’officiers compétents, dont nombre ont été purgés et envoyés au goulag, ainsi que l’aveuglement idéologique du régime coûtent indirectement la vie à près de 26,6 millions de soldats et civils soviétiques. Sur le front, les soldats sont jetés dans des combats suicidaires, pris entre les balles allemandes et la menace des commissaires politiques, prêts à exécuter quiconque recule.
Cependant, le total exact des victimes directes du stalinisme est difficile à établir, mais les historiens estiment qu’il dépasse bien les 20 millions de morts, sans compter les dizaines de millions d’autres malheureux qui ont subi l’oppression et la misère. Ce bilan sinistre place ainsi Staline aux côtés de Mao Tsé-toung et Adolf Hitler parmi les criminels les plus meurtriers du XXe siècle.
  • Le deuil et la propagande mondiale
Cependant, à l'annonce de la mort du tyran, malgré cette réalité accablante, la machine de propagande communiste s’active immédiatement pour glorifier la mémoire de Staline. En URSS, des millions de Soviétiques sont contraints de défiler en pleurant devant sa dépouille exposée au mausolée de Lénine, tandis que d’autres, en privé et en secret, fêtent la mort du tyran et osent espérer la fin de la terreur.
En France, le journal communiste L’Humanité publie une première de couverture dithyrambique, le 6 mars 1953 : « Deuil pour tous les peuples qui expriment dans le recueillement leur immense amour pour le grand Staline ». Se poursuit, ensuite, une liste de discours, plus larmoyants les uns que les autres, comme celui du secrétaire général du PCF, Jacques Duclos, louant Staline, l’homme du pacte germano-soviétique de 1939, comme « le plus grand défenseur de la paix » et le décrivant comme « le plus grand homme de ce temps ». Ainsi, à lire L’Humanité, on pouvait croire, si le communisme était une religion, que le monde socialiste et ouvrier pleurait la disparition de leur dieu de gloire, mort drapé du rouge du socialisme. Il s’agissait plutôt de la pourpre du sang de ses innombrables victimes.

Les exécutions brutales de civils allemands après la Seconde Guerre mondiale


Quand la guerre fut terminée, des milliers de personnes se retrouvèrent piégées dans des lieux où plus personne ne voulait d'elles. Certains y avaient vécu toute leur vie, d'autres étaient arrivés sur ordre du Reich, mais cela n'avait plus d'importance. Dès la chute du commandement allemand, les expulsions commencèrent. On emmenait les gens sans poser de questions, certains étaient montés dans des camions et d'autres étaient laissés à même le sol devant leurs maisons. Dans de nombreuses zones, les premiers corps apparurent au bord des voies ferrées, dans des cours fermées ou enterrés près de fermes vides. Les gares cessèrent de transporter des passagers et se remplirent de détenus. Les écoles fermèrent un temps puis rouvrirent avec des grilles. Certains furent enfermés sans nourriture, d'autres n'arrivèrent vivants nulle part. Les listes circulaient sans tampons ni signatures. Les maisons changeaient de propriétaire en silence. Les noms disparaissaient des registres comme s'ils n'avaient jamais existé. Il n'y eut ni jugement, ni ordre, ni numéro écrit. Seules des rues vides, de nouvelles portes et des recensements sans trace. Comment fut-il possible que tant de personnes sans défense soient tuées, juste pour avoir parlé une langue ou porté le mauvais nom de famille ?

Qu'adviendrait-il de nos corps si nous mourions dans l'espace ?

  • Il ne s'agit plus d'un film de science-fiction, mais d'une réalité de plus en plus envisageable et toute proche. Les voyages dans l'espace, grâce à des entreprises privées comme SpaceX ou Blue Origin, deviennent déjà une possibilité de plus en plus réaliste pour les générations actuelles et futures.
  • C'est pourquoi il est essentiel de commencer à réfléchir non seulement à ce que sera la vie dans l'espace, mais aussi aux implications de la mort pour le corps humain dans un environnement si différent de la Terre.
  • Comme l'explique dans un article écrit pour la BBC Tim Thompson, professeur d'anthropologie biologique appliquée à l'université de Teesside, en Angleterre, après la mort, sur Terre, le corps humain passe par une série d'étapes qui le conduisent vers la décomposition.
  • Après la mort, le corps subit plusieurs changements, notamment l'arrêt de la circulation sanguine et la « rigor mortis », c'est-à-dire la rigidité musculaire du corps, causée par l'accumulation de calcium.
  • Ensuite, le processus de décomposition des tissus par les enzymes et les bactéries intestinales commence à se répandre dans l'organisme. À ce stade, les gaz produits par les bactéries font gonfler le corps lors de la putréfaction, un processus accéléré par la présence d'oxygène.
  • Ce qui a été observé jusqu'à présent, c'est ce qu'il advient d'un corps en cas de décès sur Terre. Dans l'espace, en revanche, plusieurs facteurs doivent être pris en compte, comme les températures extrêmes ou l'absence de gravité.
  • Dans l'espace, les températures peuvent varier de très chaudes à glaciales, affectant la décomposition, la ralentissant ou figeant le corps.
  • En présence de gravité ailleurs que sur Terre, la phase de lividité ou livor mortis (lorsque le sang s'accumule parce qu'il n'est plus pompé par le cœur) est modifiée. Dans le cas d'une absence totale de gravité, le sang ne pourrait pas s'accumuler.
  • En ce qui concerne les os, il faut savoir que, dans un corps vivant, ils contiennent des matières organiques, comme les vaisseaux sanguins et le collagène, et des matières inorganiques. En cas de décès, les matières organiques se décomposent, tandis que les matières inorganiques restent intactes. Dans les sols très acides, que l'on pourrait trouver sur d'autres planètes, c'est le contraire qui pourrait se produire : selon Thompson, la composante inorganique disparaîtrait, ne laissant que les tissus mous.
  • Pour comprendre le processus de décomposition dans des contextes extraterrestres, il est essentiel de préciser les conditions spécifiques dans lesquelles la mort survient. Par exemple, à l'intérieur d'une combinaison spatiale, la rigidité cadavérique se produirait. Cependant, la disponibilité limitée d'oxygène ralentirait la propagation des bactéries responsables de la décomposition des tissus.
  • Alors que l'exploration de Mars semble toute proche, il est facile d'imaginer ce qu'il adviendrait de notre corps si nous mourions sur la planète rouge.
  • Selon Thompson, les conditions arides et désertiques qui règnent sur Mars peuvent dessécher les tissus inertes du corps et « les sédiments transportés par le vent pourraient éroder et endommager le squelette de la même manière que sur Terre ».
  • Si nous nous trouvions sur la Lune, il faudrait également tenir compte des températures extrêmes. Sur notre satellite, elles varient entre 120ºC et -170ºC. « Là, les corps pourraient montrer des signes de changements induits par la chaleur ou la congélation », indique Thompson dans son article.
  • Selon cette déclaration, mourir dans l'espace déclenchera donc des processus très différents en fonction des conditions extérieures.
  • En outre, comme l'a suggéré Thompson, lorsque nous mourrons dans l'espace, nos corps seront « extraterrestres », c'est pourquoi nous devrions également commencer à réfléchir à des pratiques funéraires différentes.
  • La crémation devrait probablement être exclue, en raison de la consommation élevée d'énergie, ou même l'inhumation traditionnelle, compte tenu de l'environnement éventuellement hostile caractérisé par un sol difficile à creuser.

Top 10 des plus vieilles villes du monde

  • Damas, Syrie

La capitale actuelle de la Syrie a une longue histoire qui remonte à près de 12 000 ans. Damas a été la cible privilégiée de nombreux rois et conquérant. Cette ville a connu de nombreuses civilisations. Les Assyriens, Perses, Grecs, Séleucides, Romains et Arabes ont peuplé Damas, qui compte aujourd’hui 4 millions d’habitants dans son agglomération. Depuis 1979, la ville est inscrite sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.
  • Jéricho, Cisjordanie

On a retrouvé des pierres datant de près de 9 000 ans. Des fouilles archéologiques ont mis en évidence des traces d’habitations qui sont encore plus anciennes : 11 000 ans. Situé en Cisjordanie, actuellement, Jéricho est aussi la ville la plus basse du monde. Son altitude avoisine les – 240. Aujourd’hui, la commune compte environ 27 000 habitants.
  • Suse, Iran

Suse date de 8000 avant-J-C. La cité s’est fait connaître grâce aux civilisations élamites, persanes, ou encore grecques. C’est dans cette commune que le Code d’Hammourabi (une stèle babylonienne de 2,25 mètres de haut, datant d’environ 1750 av. J.-C.) a été découvert. Aujourd’hui, c’est la petite ville iranienne de Shush qui a pris le relais. Elle compte 60 000 habitants.
  • Plovdiv, Bulgarie

Plovdiv a eu beaucoup de noms. D’abord appelée Eumolpias, elle devient Philippoupolis quand elle est conquise par Philippe II de Macédoine, en 342 avant J-C. Les siècles passent et Philippoupolis devient Trimontium, puis Philippoupolis, à nouveau. Après, elle se nommera Paldin, Filibe et enfin Plovdiv. Actuellement, la ville compte environ 580 000 habitants. La deuxième plus grande ville Bulgarie est habitée depuis près de 9 000 ans.
  • Jerusalem, Israël

« Au cours de son histoire, Jérusalem aurait été détruite deux fois, assiégée 23 fois, 52 fois attaquée et capturée et reprise 44 fois. » C’est ce que disent les manuels d’histoire. Mais ces chiffres ne sont pas vérifiables. Dans cette ville qui compte aujourd’hui 747 600 habitants, des fragments de céramiques ont été retrouvés de la période Chalcolithique, soit en 3 500 av. J.C.
  • Tyr, Liban

Tyr était une véritable merveille dans le monde antique. La ville a réussi à déjouer tous les sièges jusqu’à Alexandre Le Grand. Dans la quatrième plus grande agglomération du Liban, on peut retrouver des signes d’habitations qui remontent à près de 6000 ans.
  • Athènes, Grèce

La capitale de la Grèce a été habitée depuis environ 3 400 ans. La ville a connu des hauts et des bas et n’a pas toujours eu l’importance qu’elle a retrouvé aujourd’hui. En effet, après son âge d’or et durant de nombreux siècles, elle perdu de son aura au point de devenir une ville parmi tant d’autres. Ce n’est qu’à partir du XIXème siècle, lorsqu’elle devient la capitale de la Grèce et ensuite grâce aux J-O, qu’elle retrouvera sa place au sommet de l’Olympe.
  • Lisbonne, Portugal

Depuis toujours, Lisbonne est un endroit militaire et commercial idéal grâce à son port. Les archéologues ont retrouvé des objets phéniciens datant de 1200 avant J-C. Comme pire année, on pourrait retenir celle de 1755, lorsque l’un des séismes les plus destructeurs, accompagné d’un tsunami massif et des feux de forêt, rasa une bonne partie de Lisbonne et tua des dizaines de milliers d’habitants.
  • Varanasi, Inde

Anciennement connue comme Bénarès, Varanasi est un centre religieux et culturel depuis au moins 3000 ans. Plus d’un million de pèlerins hindous des quatre coins du monde se rendent à Varanasi chaque année pour participer à des cérémonies et nager dans le fleuve sacré du Gange.
  • Rome, Italie

Les premiers habitants de Rome datent du VIIIe siècle avant J-C. Elle est surtout connue comme le centre de l’Empire romain, qui a dominé l’Europe, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient.