Quand la guerre fut terminée, des milliers de personnes se retrouvèrent piégées dans des lieux où plus personne ne voulait d'elles. Certains y avaient vécu toute leur vie, d'autres étaient arrivés sur ordre du Reich, mais cela n'avait plus d'importance. Dès la chute du commandement allemand, les expulsions commencèrent.
On emmenait les gens sans poser de questions, certains étaient montés dans des camions et d'autres étaient laissés à même le sol devant leurs maisons. Dans de nombreuses zones, les premiers corps apparurent au bord des voies ferrées, dans des cours fermées ou enterrés près de fermes vides. Les gares cessèrent de transporter des passagers et se remplirent de détenus.
Les écoles fermèrent un temps puis rouvrirent avec des grilles. Certains furent enfermés sans nourriture, d'autres n'arrivèrent vivants nulle part. Les listes circulaient sans tampons ni signatures. Les maisons changeaient de propriétaire en silence. Les noms disparaissaient des registres comme s'ils n'avaient jamais existé. Il n'y eut ni jugement, ni ordre, ni numéro écrit.
Seules des rues vides, de nouvelles portes et des recensements sans trace. Comment fut-il possible que tant de personnes sans défense soient tuées, juste pour avoir parlé une langue ou porté le mauvais nom de famille ?
Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
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