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Quelles sont les villes les plus hautes du monde ?

Quelque 126 millions de personnes vivent de façon permanente au-dessus de 2.500 mètres, principalement dans l'Himalaya et le plateau tibétain, les Andes et sur les hauts plateaux éthiopiens. À cette altitude, le niveau d'oxygène n'est déjà plus que de 75 % de celui du niveau de la mer. Et on ne parle pas ici de petits monastères isolés ou de villages microscopiques, mais bien de villes avec des centaines de milliers d'habitants.

  • La Rinconada, Pérou : 5.300 mètres d’altitude
La Rinconada au Pérou

À 5.300 mètres, la ville de Rinconada, au Pérou, est la seule ville permanente à si haute altitude. Plus de 50.000 habitants y vivent toute l'année dans des conditions extrêmes, avec un niveau d'oxygène deux fois plus faible qu'au niveau de la mer. D'un simple campement dans les années 1990, la ville s'est construite à la va-vite en raison de la mine d’or d'Ananea, qui malheureusement entraîne aussi une pollution importante de l'air et de l'eau. Bref, clairement pas l'endroit idéal où vivre.


  • El Alto, Bolivie : 4.150 mètres d’altitude

El Alto, Bolivie

Perchée à 4.150 mètres d'altitude, El Alto compte près d'un million d'habitants, soit la population d'une ville comme Marseille. Un temps considérée comme simple banlieue de La Paz - la capitale bolivienne -, El Alto s'est développée tellement vite avec l'exode rural que c'est devenu une ville à part entière en 1987.

  • Potosi, Bolivie : 4.090 mètres d’altitude
Potosi, Bolivie

Ville minière fondée en 1545, Potosi fut pendant un temps une des villes les plus peuplées du monde avec une population dépassant les 160.000 habitants, constituée de colons espagnols et d'esclaves indiens. Plus de 45.000 tonnes d'argent pur ont été extraites de la montagne de Cerro Rico entre 1556 et 1783. Depuis la fermeture des mines au XIXe siècle, Potosi n'est plus que l'ombre d'elle-même avec environ 170.000 habitants. Ses installations sont toutefois classées au Patrimoine mondial de l'Unesco.

  • Shigatsé, Chine : 3.840 mètres d’altitude
Shigatsé, Chine

Deuxième plus grande ville du Tibet avec ses 700.000 habitants, Shigatsé surplombe la région à 3.840 mètres d'altitude. Située au confluent du fleuve Yarlung Zangbo et de la rivière Nianchu He, c'est le point de passage obligatoire pour les voyageurs se rendant à l'Everest. Haut lieu du bouddhisme, la ville compte de nombreux monastères très prisés des touristes.

  • Puno, Pérou : 3.827 mètres d’altitude
Puno, Pérou

Sur les rives du lac Titicaca, le plus haut lac navigable du monde, Puno culmine à 3.827 mètres d'altitude. Ce carrefour culturel, commercial et industriel à la frontière bolivienne est réputé comme la ville la plus froide du Pérou : la température moyenne n'y dépasse pas les 6 °C en juillet. La ville compte environ 210.000 habitants.

Les plus grandes chutes d'eau du monde

Il y a, dans le monde, des chutes d’eau totalement impressionnantes que l’on entend à plusieurs kilomètres à la ronde.
  • Les chutes d’Iguaçu au Brésil

Les chutes d’Iguaçu ou Iguazù sont un ensemble de 275 petites cascades extrêmement proches les unes des autres. Cet ensemble forme un environnement unique qui marque la frontière entre le Brésil et l’Argentine. Elles s’étalent sur 2,7 km et son point culminant se trouve à 90 mètres de haut faisant d’elles une véritable frontière infranchissable entre les deux pays.
  • Les chutes Victoria

En Afrique, les chutes Victoria sont impressionnantes à tout point de vue. La distance, la hauteur et leur chute, on peut les entendre jusqu’à 40 km aux alentours pendant la période des pluies.
Elles marquent la frontière entre la Zambie et le Zimbabwe et se jettent d’une hauteur de 128 mètres de haut dans une crevasse large de 1 700 mètres. En saison sèche quand les chutes sont moins fortes et donc le courant plus faible, il est possible de se baigner au plus près de la falaise, en restant toujours prudent.
  • Les chutes du Niagara

Les célèbres chutes du Niagara marquent elles aussi une frontière entre deux pays, les États-Unis et le Canada. Leur débit est de 2 800 m3 par secondes. Il est possible d’admirer les chutes du Niagara qui sont visitées chaque année par un grand nombre de visiteurs, par bateau, en survol d’hélicoptère, ou simplement en se baladant le long des installations prévues pour cela.
  • La chute du saut de l’ange

Haute de 979 mètres, elle est la plus haute cascade du monde et se trouve au Vénézuela. Sa hauteur a été déterminée précisément par National Geographic pendant une mission d’exploration conduite par le journaliste Ruth Robertson en 1949. La cascade se constitue de deux bonds, un premier haut de 807 mètres (le record du monde), le second de 15 mètres. Elles peuvent se voir par des sentiers de promenade et pour les plus courageux, vous pourrez vous baigner à sa base.
  • Les chutes de Yosemite en Californie

Ces chutes sont divisées en trois, ce qui donne l’impression de n’en former qu’une seule car elles sont parfaitement alignées les unes sous les autres. La fin du printemps est le moment idéal pour venir les admirer car avec la fin de la fonte des glaces de l’hiver, c’est à ce moment-là que le débit est le plus impressionnant. La nature du parc de Yosémite en fait un cadre tout à fait hypnotisant et apaisant.
  • Les chutes d’or en Islande

Les Gollfoss sont constituées de trois escaliers avant d’avoir la chute d’eau. Ces dernières sont aussi belles en été qu’en hiver avec un décor qui change totalement selon les saisons. Passant de la neige, à des paysages plus verdoyants. Découvrez tout le charme de la nature islandaise pendant un voyage sur mesure en Islande.
  • Les cascades d’Ouzoud

Les cascades d’Ouzoud au Maroc sont visitées chaque année par des centaines de personnes. Hautes de 110 mètres, elles se trouvent à 2h30 des petites routes. Elles se forment sur plusieurs escaliers et sa source arrive du petit village, ce qui donne tout le charme au paysage.
  • La cascade Ban Gioc

Cette cascade se trouve au Vietnam, elle forme, encore une fois une frontière naturelle entre la Chine et la Vietnam. Elles sont également un lieu de commémoration de la Troisième guerre d’Indochine en hommage aux 60 000 soldats morts. Un chemin vous mènera au sommet des cascades où vous trouverez une pierre qui marque la frontière entre les deux pays.
  • Les Huka Falls en Nouvelle-Zélande

Découvrez les chutes d’Huka pendant votre circuit sur mesure en Nouvelle-Zéalande. Elles sont un ensemble de chutes qui draine le fleuve Tuco sur la rivière Waikato. Cette rivière se rétrécit au fur et à mesure pour plonger sur un canyon de granit. Il est possible d’admirer les chutes depuis un pont traversant d’où la vue est magnifique. Dans les années 30 ces cascades servaient à alimenter en électricité un hôtel de Waikato.

L’énergie nucléaire dans le monde

L’énergie nucléaire contribue pour environ dix pour cent à la production mondiale d’électricité (situation janvier 2021). Sur les 33 pays qui exploitent des centrales nucléaires dans le monde entier, 13 – dont la Suisse – couvrent plus d’un quart de leurs besoins en électricité avec des centrales nucléaires. Sur les 36 nations de l’OCDE, 18 produisent de l’électricité via de telles centrales. Dans ces pays, la part de l’énergie nucléaire est, en moyenne, d’un peu moins de 30%. En 2020, ce sont les Etats‑Unis qui ont produit le plus d’électricité nucléaire avec 94 installations (deux sont en construction), devant la France (56 réacteurs), la Chine (49 réacteurs) et la Russie (38 réacteurs).
Début 2021, on recensait dans le monde 441 réacteurs en exploitation dans 33 pays. Sur les 33 centrales nucléaires japonaises en état de fonctionnement, seules neuf étaient connectées au réseau début 2021. Les autres étaient à l’arrêt. Au Pays du Soleil Levant, depuis l’accident de réacteur de Fukushima-Daiichi, en 2011, toutes les centrales nucléaires opérationnelles ont été peu à peu déconnectées du réseau. Là-bas, les exploitants ne peuvent redémarrer les réacteurs que s’ils réussissent toutes les étapes de la procédure de remise en service renforcée.
Contrairement à l’Allemagne et à la Suisse, la plupart des autres pays disposant de l’énergie nucléaire continuent d’investir dans cette technologie qui préserve les ressources et l’environnement. Ainsi, début 2021, 54 centrales nucléaires étaient en construction dans le monde, dont 14 en Chine.


Après Fukushima, de nombreux pays ont fait inspecter leurs installations nucléaires et revu leur politique énergétique. Dans le contexte post-Fukushima, les pays de l’UE et la Suisse ont soumis leurs centrales nucléaires à un test de résistance afin d’éliminer les éventuelles lacunes de leurs installations. En Suisse, l’autorité de surveillance nucléaire, l’IFSN, a ordonné de vastes contrôles de sécurité. Elle a lancé un plan d’action pour exploiter les enseignements tirés de l’accident japonais. Ces travaux se sont achevés fin 2016. Les résultats des tests de sécurité étaient fondamentalement bons pour la Suisse, même si certains points faibles potentiels peuvent être éliminés et les marges de sécurité augmentées.
La succession des faits lors de l’accident de Fukushima a été analysée avec précision dans le monde entier. Le gouvernement japonais et une commission nommée par le Parlement ont conclu que l’origine n’était pas la technique, mais une culture de la sécurité insuffisante : les connaissances en la matière acquises au fur et à mesure sur le plan international n’avaient pas été prises en considération et intégrées sous forme de rééquipements techniques, comme par exemple en Suisse. Si les normes internationales avaient été respectées dans l’installation de Fukushima, l’accident ne serait pas arrivé.
Etant donné que du point de vue technique, il n’y a pas de raison de renoncer à l’énergie nucléaire et à ses avantages importants dans la mesure où l’on respecte les normes internationales, quasiment toutes les nations disposant de l’énergie nucléaire poursuivent leurs programmes nucléaires civils. Il y a en outre toute une série de pays qui réfléchissent à la possibilité d’entrer dans le nucléaire. Ainsi, le Bangladesh, la Biélorussie, les Emirats arabes unis et la Turquie ont déjà lancé la construction de leurs premières centrales. Aujourd’hui, plus de 130 centrales nucléaires sont en phase d’étude ou d’autorisation de par le monde. Une proportion significative de ces projets concerne l’Asie, notamment la Chine et l’Inde. L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) s’attend à une forte augmentation de l’utilisation de l’énergie nucléaire dans cette région.

Travaux de construction aux Etats-Unis et en Europe de l’Ouest
Aux Etats-Unis, le Congrès a adopté une nouvelle loi sur l’énergie durant l’été 2005 qui encourage les énergies dégageant peu de CO₂ et ouvre ainsi largement les portes à la construction de nouvelles centrales nucléaires. L’Etat a rationalisé la procédure d’autorisation et assume le surcoût des six premières nouvelles centrales nucléaires au cas où l’opération prendrait du retard sans que le maître d’ouvrage puisse en être tenu responsable. Jusqu’au début 2010, des demandes de construction et d’exploitation pour un total de 28 centrales nucléaires ont été adressées à l’autorité de surveillance. Toutefois, environ la moitié des demandes ont été retirées par leurs auteurs pour des raisons économiques. Jusqu’à mi-2018, l’autorité a donné son accord pour la construction de 14 centrales nucléaires. Seules deux d’entre elles sont actuellement en construction.

Les Etats-Unis encouragent toutes les formes d'énergie
 pauvres en CO2: ici, la construction d'une des deux 
nouvelles tranches nucléaires sur le site 
de Virgil C. Summer, 
en Caroline du Sud. 
En Europe, la Finlande construit sa cinquième centrale nucléaire à Olkiluoto. Il s’agit d’un réacteur européen ultramoderne à eau sous pression (EPR). De plus, les préparatifs pour la construction d’une nouvelle centrale nucléaire en Finlande sont en cours. Le pays veut ainsi réduire sa dépendance vis-à-vis des importations de courant en provenance de Russie. En Europe, un autre EPR est en construction depuis fin 2007 en France, sur le site de Flamanville, en Normandie.

La première centrale nucléaire française du type EPR
 doit commencer à produire de l’électricité
 aux alentours de 2020.

Début 2008, le gouvernement britannique a décidé de remplacer ses centrales nucléaires vieillissantes par de nouvelles. La Grande-Bretagne prévoit actuellement d’augmenter sa capacité nucléaire de 16’000 mégawatts sur huit sites d’ores et déjà définis. Le Royaume doublerait ainsi la part du nucléaire, de 20% actuellement à plus de 40%. Ceci explicitement pour réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles ainsi que ses émissions de gaz polluants à effet de serre. Le projet de construction de Hinkley Point, dans le sud de l’Angleterre, où deux réacteurs de type EPR doivent être construits, est le plus avancé.

Europe de l’Est : du charbon et du gaz à l’énergie nucléaire

Plusieurs pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est misent aussi sur l’énergie nucléaire. Ils veulent réduire leur dépendance vis-à-vis du charbon et des importations de gaz naturel ou remplacer leurs centrales nucléaires existantes par de nouvelles installations modernes. En Slovaquie, deux réacteurs de modèle russe sont ainsi en construction. La Roumanie a mis en service sa centrale nucléaire la plus récente en 2007 (Cernavoda 2, un réacteur canadien Candu à eau lourde). Le pays prévoit de construire deux autres unités du même type au cours des prochaines années avec l’aide chinoise.

La construction de nouvelles centrales nucléaires en Bulgarie, en République tchèque et en Lituanie est également sérieusement envisagée. La Hongrie aussi souhaite construire de nouvelles centrales nucléaires. En 2014, elle a donc conclu un accord avec la Russie pour la construction de deux tranches.

La Russie et l’Asie misent sur l’énergie nucléaire

La Chine est passée tardivement à l’énergie nucléaire. Le pays n’a mis sa première centrale nucléaire en service qu’au début des années 1990. Aujourd’hui, 49 centrales nucléaires approvisionnent le pays en électricité (situation: janvier 2021). Leur part dans le mix électrique chinois est de 4%. Cette proportion va fortement augmenter au cours des prochaines années: plus d’une douzaine de centrales nucléaires sont en construction et trois douzaines sont à un stade de planification avancé. Le Bangladesh et la Corée du Sud mènent eux aussi des activités de construction et les deux pays ont chacun lancé la construction de leurs deux premières centrales.

La Russie et l’Inde poursuivent également des projets de développement ambitieux. La Russie souhaite mettre en service deux nouvelles constructions par an afin de pouvoir exporter davantage de gaz naturel à bon prix en Europe de l’Ouest. Fin 2017, sept réacteurs étaient en construction, parmi lesquels la première centrale nucléaire flottante au monde dont les deux petits réacteurs permettront l’alimentation en électricité et en chauffage de l’Arctique russe. En Inde, six réacteurs étaient en construction fin 2017 et environ 20 installations supplémentaires étaient prévues. Le Pakistan ajoute deux nouveaux réacteurs aux quatre dont il dispose déjà.

Le Proche-Orient et l’Amérique latine s’y mettent

Il est remarquable que les Emirats arabes unis, qui disposent d’importants gisements de pétrole, aient décidé de miser pour l’avenir sur l’énergie nucléaire: en été 2012, ils ont commencé à construire la première de quatre centrales nucléaires du type coréen. Celle-ci devrait commencer à produire de l’électricité en 2019. Les quatre réacteurs devraient tous être en service d’ici à 2020/2021. La Turquie elle aussi prévoit d’entrer dans le nucléaire. La première centrale nucléaire du pays est ainsi en construction depuis avril 2018 sur le site d’Akkuyu, sur le littoral méditerranéen, et quatre autres réacteurs sont prévus sur le site de Sinop, dans le nord du pays.

L’Iran a mis sa première centrale nucléaire en service en 2011. Le pays souhaite construire d’autres réacteurs avec l’aide russe. Des réacteurs russes doivent également être construits en Egypte, qui n’exploite actuellement aucune centrale nucléaire. L’Argentine, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud préparent actuellement l’extension de leur parc nucléaire actuel. En Argentine, la troisième centrale nucléaire du pays a été mise en service début 2014. La troisième centrale nucléaire brésilienne doit commencer à produire de l’électricité en 2023.

De bonnes raisons de construire de nouvelles centrales nucléaires

Ces constructions sont motivées par de bonnes raisons:

  • Les centrales nucléaires du boom des années 1970 vont atteindre le terme de leur durée d’exploitation économique prochainement. Il faut penser suffisamment tôt à leur remplacement.
  • La demande en électricité ne cesse d’augmenter à travers le monde, notamment dans les pays émergents à forte population comme le Brésil, la Chine ou l’Inde qui, depuis des années, affichent une forte croissance économique. D’après les estimations de l’Energy Information Administration américaine, la demande mondiale en électricité pourrait quasiment doubler d’ici à 2025.
  • La stabilité des prix de l’énergie nucléaire, qui, contrairement aux sources d’énergie fossiles, ne dépendent pas du prix du combustible, rend l’énergie nucléaire attrayante.
  • Les nouvelles énergies renouvelables ne peuvent pas être régulées et ne produisent pas de façon adaptée aux besoins.
  • La protection de l’environnement et la raréfaction des matières premières plaident en faveur de l’énergie nucléaire qui ne rejette quasiment pas de gaz à effet de serre et préserve l’environnement.
Après deux décennies de tassement de l’activité de construction, les chantiers de centrales nucléaires reprennent. Les nombreuses évolutions techniques dans le domaine de la construction des réacteurs au cours des dix dernières années doivent faire leur preuve commercialement.

Les plages les plus insolites du monde

Le monde cache bien des surprises et qu’il existe bien plus de variantes de plages qu’il n’y parait. Plage de verre, plage noire, rouge ou verte, et même plage bioluminescente, il y en a pour tous les goûts !
  • La Plage de Verre, Fort Bragg, Californie
Située près de Fort Bragg, en Californie, cette étonnante plage de verre s’est formée à partir des bouteilles jetées pendant des années par les résidents locaux et érodées par le mouvement continu des vagues. Aujourd’hui, le site est protégé et il est interdit de jeter des ordures, mais cet incroyable sable de verre est toujours là, pour le plus grand plaisir des curieux !

  • La Chaussée des Géants, Irlande
Cette plage est en réalité un affleurement rocheux naturel situé dans le nord-est de l’Irlande. Elle est composée d’énormes blocs de pierre rectangulaires modelés par la nature au fil du temps, vraiment idéale pour les amoureux de la géométrie !

  • Plage bioluminescente, Maldives.
Dans l’archipel des Maldives se trouvent des plages qui s’illuminent la nuit, comme si d’innombrables petites étoiles venaient s’y refléter… Cet incroyable phénomène est lié au phytoplancton bioluminescent possédant la particularité « d’illuminer » les animaux qui s’en nourrissent. Pour découvrir ce paysage hallucinant, rendez-vous sur l’île de Mudhdhoo une fois la nuit tombée.

  • La plage cachée de l’île Marieta, Mexique
Au large de la côte de Puerto Vallarta, sur le côte pacifique du Mexique, se trouve une plage « invisible » formée dans un ancien cratère volcanique. Fermez les yeux et imaginez la tranquillité d’un endroit comme celui-ci !

  • Plage de Koekohe, Nouvelle-Zélande
Les rochers de cette plage de Nouvelle-Zélande ne sont autres que des boules de roche sédimentaire lissées par le mouvement des vagues. Unique en son genre !

  • Plage Formosa, Madère
L’archipel portugais situé dans l’océan Atlantique rassemble quelques-unes des plages les plus étonnantes du monde, comme celle de Formosa, dont le sable d’origine volcanique est d’un noir profond. Un paysage idéal pour les amateurs de photographie.

  • La plage des cochons, Bahamas
L’île de Big Major Cay (aussi connue sous le nom d’Île des Cochons), dans les Bahamas, abrite une plage où les cochons prennent leur bain dans des eaux cristallines… Incroyable mais vrai !


Plage de la Cathédrale, Ribadeo, Espagne
Les incroyables arches et contreforts naturels de cette plage espagnole lui valent son surnom de « Plage de la Cathédrale ». Ce paysage exceptionnel est le résultat de l’érosion des falaises année après année.


  • Île du Prince Edouard, Canada
Souvent considérée comme l’une des 10 plus belles plages du monde, cette incroyable plage de 800 kilomètres de long est composée de grès rouge et couverte de fleurs violettes et roses en été… Un poème grandeur nature !

  • Parc National de Lençóis Maranhenses, Maranhão, Brésil
Chaque début d’année, les abondantes pluies inondent les dunes blanches du désert du parc national de Lençóis, créant ainsi de superbes lagons turquoises. La plage persiste jusqu’à ce que l’eau soit complètement évaporée, généralement jusqu’au mois d’octobre. Si vous regardez attentivement dans l’eau, vous serez surpris d’y trouver des petits poissons, résultat d’une adaptation évolutive face à ce phénomène naturel extraordinaire.

  • Kourou, Guyane
La couleur verte du sable de cette plage provient de l’olivine, qui se forme lorsque la lave entre en contact avec la mer.

  • Jökulsárlón, Islande
Jökulsárlón est le plus grand lac glaciaire d’Islande. Les petits icebergs bleus et blancs tranchent avec le noir de la cendre et le jaune du soufre volcanique, offrant un paysage totalement unique au monde.

  • Plage d’Elafonissi, Grèce
Dans ce coin de paradis grec, le sable possède un joli ton rose et l’eau de la mer est absolument transparente… Voici la plage d’Elafonissi, sur la côte ouest de la Crète, une petite île faite de dunes de sable, de buissons et de superbes lis maritimes.

Tour d’horizon des lois et des réglementations insolites autour du monde.

  • Mâcher un chewing-gum à Singapour

Si vous aimez le chewing-gum, n’allez pas à Singapour. La ville la plus propre du monde interdit depuis 1992 d’importer du chewing-gum. Cela signifie que vous n’êtes pas autorisé à importer et à mâcher du chewing-gum à Singapour. Les amendes peuvent aller jusqu’à 100 000 $ ou même une peine de prison! Mieux vaut donc vérifier votre sac à dos avant le vol.

  • Porter des talons dans les vestiges grecs 

En 2009, les autorités grecques ont interdit le port de chaussures à talons hauts sur des sites archéologiques importants. En effet, ils sont plus susceptibles d’endommager les monuments. Heureusement, qu’il existe de nombreuses options de chaussures de voyage élégantes et confortables. Les monuments historiques vous remercieront.

  • Tomber en panne en Allemagne

Si les autoroutes allemandes sont célèbres pour n’avoir aucune limite de vitesse, malheureusement, il est illégal de s’arrêter inutilement sur l’autoroute, même en cas de panne d’essence. Cela pourrait vous coûter une amende de 100 $.

  • Porter le catogan en Iran

En 2010, les autorités iraniennes ont mis en place une « politique de coiffure » très spécifique. Selon la loi, il est interdit aux hommes de marcher dans les rues d’Iran avec des queues de cheval, des mulets et autres coiffures longues.

  • Nourrir les pigeons vénitiens

Nourrir des pigeons un après-midi de farniente place Saint-Marc, peut entraîner une lourde amende. Depuis 2008, cette pratique très courante est interdite pour protéger les statues et les bâtiments en marbre de la ville.

  • Porter des tongs à Capri
Vous envisagez un voyage sur l’île de Capri ? Mieux vaut laisser vos tongs à la maison. Le gouvernement local de Capri a décidé d’interdire les chaussures bruyantes afin de protéger la paix et la tranquillité tant recherchées pour les habitants.

  • Faire un jogging au Burundi
Cela peut sembler être une blague, mais courir dans le Burundi peut être considéré comme une infraction pénale. Depuis 2014, le président du Burundi, Pierre Nkurunziza, considère l’exercice quotidien comme une manifestation subversive contre son gouvernement. Même si c’est triste, les fabuleuses plages intérieures du Burundi ne verront pas les joggeurs pour une durée indéterminée.

  • Porter du jaune en Malaisie

Si le jaune est votre couleur préférée, n’allez pas en Malaisie. En 2016, le gouvernement malaisien a interdit les vêtements jaunes après que des milliers de manifestants portant des tee-shirts jaunes aient envahi les rues de Kuala Lumpur et exigé la démission du Premier ministre. Depuis lors, toute personne vêtue de jaune peut être arrêtée.

  •  Lancer de la neige à Aspen

Si les montagnes d’Aspen vous attire, évitez bataille de neige. En effet, il est illégal de lancer une boule de neige à Aspen, car ils sont considérés comme une forme de projectile. C’est donc un non strict pour une activité plutôt ludique….

  • Marcher sur une pièce thaïlandaise

En Thaïlande, si vous avez accidentellement laissé tomber une partie de votre argent, essayez de ne pas marcher dessus. Un tel acte est illégal car le baht thaïlandais – la monnaie officielle de la Thaïlande – possède des images du roi de Thaïlande, profondément respecté par la nation.

  • Jouer les électriciens en Australie
Aussi étrange que cela puisse paraisse, vous n’êtes pas autorisé à changer vous-même une ampoule à Victoria. Seul un électricien agréé peut faire ce travail pour vous. Si vous n’avez pas le temps d’attendre qu’un électricien vous protège de la noirceur dans votre lieu de vacances, vous pouvez risquer de le faire vous-même. Si vous êtes pris, vous devrez payer une amende de 10 $.

  • Faire des pâtés de sable à Eraclea

A Eraclea, depuis 2008, il est interdit de construire des châteaux de sable sur la plage de cette ville près de Venise. La loi a été adoptée parce que les châteaux de sable ne permettent pas de marcher sur la plage. Comme si cela ne suffisait pas, tous les jeux de balle et de raquette sont également prohibés dans ce lieu de vacances prisé de la côte adriatique. De même, n’essayez pas de ramasser des coquillages ou du sable sur la plage pour les ramener à la maison en guise de souvenir – c’est également illégal.

  • Emporter un pistolet à eau au Cambodge 

En 2001, le gouverneur de Phnom Penh, au Cambodge, a interdit la vente, l’importation et l’utilisation de tous les pistolets à eau afin d’éviter les troubles sociaux lors des célébrations du nouvel an khmer.

  • Porter un tee shirt camouflage à la Barbade

Depuis 1980, les motifs camouflages sont interdits dans l’île caribéenne de la Barbade. L’interdiction a été imposée afin d’empêcher les membres de gangs d’utiliser le camouflage pour se faire passer pour des soldats et commettre des crimes. Bien que les gangs ne soient plus un problème, la loi est toujours en vigueur et les personnes qui se font prendre peuvent être condamnées à une amende.

  • Faire du vélo imprudemment à Mexico

Depuis 1892, les cyclistes ne sont plus autorisés à retirer leurs pieds de leurs pédales à Mexico, car ils pourraient potentiellement perdre le contrôle de leur véhicule et s’effondrer.

L ’ excision dans le monde

Qu'appelle t-on excision ?
L’excision, aussi appelée Mutilations sexuelles féminines (MSF) ou Mutilations génitales féminines (MGF), recouvre toutes les interventions incluant l’ablation partielle ou totale des organes sexuels externes de la femme ou autre lésion des organes sexuels féminins.

Quels sont les risques liés aux mutilations sexuelles féminines ?
Parmi les risques auxquels sont exposées les filles et les femmes victimes d’excision, il est possible de citer :


  • Des douleurs intenses : la vulve, les lèvres et le clitoris sont des parties du corps très innervées. Couper des tissus sensibles des organes génitaux cause des douleurs extrêmes, d’autant que les mutilations sexuelles féminines sont rarement pratiquées sous anesthésie. Par ailleurs, la cicatrisation peut se révéler douloureuse dans des contextes où le suivi des soins reste précaire. Tout au long de leur vie, les femmes peuvent continuer à ressentir des douleurs en raison de l’emprisonnement ou de l’absence de protection des terminaisons nerveuses.
  • Des saignements voire une hémorragie. Des saignements se produisent de façon immédiate. Dans certains cas, il s’agit même de véritables hémorragies, pouvant alors entrainer la mort.
  • Des infections : les conditions d’hygiène précaires (par exemple le fait d’utiliser le même instrument pour exciser plusieurs filles) peuvent être à l’origine d’infections. Par la suite, les mutilations sexuelles féminines peuvent entraîner de multiples infections vulvaires, urinaires ou gynécologiques, qui peuvent mener à la stérilité. La diffusion des infections sont susceptibles d’entraîner des septicémies qui, sans traitement adéquat, peuvent être mortelles.
  • La mort peut être causée au moment de l’acte par des hémorragies ou des infections, y compris le tétanos et le choc.
  • Le virus de l’immunodéficience humaine (VIH) : l’utilisation d’un même instrument non stérilisé pour l’excision de plusieurs filles est susceptible d’accroître le risque de transmission du VIH. Par ailleurs, l’augmentation du risque des saignements au cours des rapports sexuels, qui est fréquent lorsque la désinfibulation est nécessaire, peut accroître le risque de transmission du VIH.
  • Problèmes urinaires et menstruels : la fermeture quasi complète du vagin et de l’urètre peuvent empêcher l’urine et les menstruations de s’écouler normalement.
  • Les conséquences sur la vie sexuelle : les femmes ayant subi une mutilation sexuelle peuvent connaître des douleurs ou un plaisir sexuel diminué au cours des rapports sexuels, par exemple en raison des dommages liés à l’ablation de tissus sensibles tel que le gland du clitoris, de cicatrices résultant de leur excision ou encore de souvenirs traumatisants liés à l’intervention.
  • Les complications obstétricales : les femmes ayant subi une mutilation sexuelle féminine sont plus exposées à des complications telles que des saignements excessifs, des déchirures du périnée et ont souvent recours à des épisiotomies. Un travail prolongé ou un accouchement difficile peuvent être à l’origine de fistules obstétricales, qui deviennent alors des conséquences secondaires des complications liées aux mutilations sexuelles féminines.
  • Les répercussions sur le nouveau-né : les résultats d’une étude menée par l’Organisation mondiale de la Santé sur 28 000 femmes dans différents pays, prouvent que les mutilations sexuelles des mères ont des conséquences négatives sur les nouveau-nés : les taux de décès périnatal chez les nouveau-nés sont plus élevés pour les enfants des femmes ayant subi une mutilation sexuelle que pour les enfants des femmes n’ayant pas subi de mutilation (supérieur de 15 % pour les enfants dont les mères ont subi une mutilation de type I, de 32 % lorsque les mères ont subi une mutilation de type II, et de 55 % lorsqu’il s’agit d’une mutilation sexuelle de type III) 
  • Les conséquences psychologiques : beaucoup de femmes décrivent les mutilations sexuelles féminines comme un traumatisme, en raison de la douleur extrême ressentie au moment de l’acte, du choc et de la force utilisée pour les empêcher de bouger. La douleur et/ou l’hémorragie peuvent entraîner un choc au moment de la mutilation. Des études ont également montré que les femmes 
Pourquoi l’excision est-elle pratiquée ?
Aucune raison liée à « la culture, la coutume, la religion, la tradition ou le prétendu “honneur”» (Convention d’Istanbul) ne saurait justifier les mutilations sexuelles féminines.

Dans les sociétés où elles sont pratiquées, les Mutilations Sexuelles Féminines (MSF) sont le reflet d’une inégalité entre les sexes et traduisent le contrôle exercé par la société sur les femmes. Le maintien de la pratique est sous-tendu par un ensemble de croyances culturelles, religieuses et sociales. Les raisons invoquées par les groupes qui perpétuent l’excision peuvent varier selon la région, l’ethnie ou la communauté et peuvent se cumuler.

De façon transversale, il est important de comprendre que l’excision constitue une norme sociale :dans la plupart des communautés, l’excision persiste en raison d’un sentiment d’obligation sociale très fort. Par conséquent, même lorsqu’elles sont conscientes des répercussions sur la santé physique et psychologique de leurs filles, les familles préfèrent perpétuer la pratique pour ne pas subir jugement moraux et sanctions sociales (comme par exemple l’impossibilité pour une fille de se marier ;  dans les sociétés où l’on choisit son partenaire à l’intérieur du groupe (non seulement social — homogamie — mais aussi géographique, professionnel, religieux).

L’Unicef, qui travaille de longue date à la compréhension des dynamiques qui sous-tendent la perpétuation et l’abandon de l’excision, explique ainsi dans une étude de 2010 : « Dans les communautés où elle est pratiquée, l’E/MGF n’est considérée ni comme dangereuse, ni comme une violation des droits humains. Elle constitue une étape nécessaire dans la bonne éducation d’une fille, une façon de la protéger et, dans de nombreux cas, de lui permettre de se marier. Les parents font exciser leurs filles afin de leur garantir le meilleur futur possible. L’honneur familial et les attentes sociales jouent un grand rôle dans la perpétuation de l’E/MGF, ce qui permet difficilement aux familles individuelles ainsi qu’aux femmes et aux filles en tant qu’individus de renoncer à la pratique. Même lorsque les familles sont conscientes des conséquences néfastes de l’intervention, elles perpétuent la pratique car elles craignent les jugements moraux et les sanctions sociales au cas où elles ne se conformeraient pas aux attentes de la société. Le moteur principal qui entretient la pratique est souvent le désir de protéger les filles et de leur offrir le meilleur futur possible leur assurant sécurité économique et acceptation sociale ».

Les justifications suivantes sont notamment invoquées par les groupes qui pratiquent l’excision :

  • Le contrôle de la sexualité des femmes et le maintien de la domination masculine : L’excision – en prévenant le désir sexuel, empêcherait les expériences sexuelles prénuptiales et ensuite les relations adultérines – garantissant ainsi l’honneur de la famille et du mari.

  • Les croyances liées à la religion : bien qu’aucun texte religieux ne prescrive la pratique – qui a d’ailleurs précédé l’apparition des grandes religions monothéistes – certains utilisent leurs croyances pour justifier l’excision. La pratique se retrouve aussi bien dans  des populations  musulmanes, chrétiennes ou  animistes.

  • D’autres croyances, les mythes : certaines communautés pensent que l’excision favorise la fécondité des femmes ; qu’elle permet d’assurer une meilleure hygiène, de rendre les femmes plus attrayantes ou même de leur ôter les parties qu’ils considèrent comme masculines ou dangereuses telle que le gland du clitoris.

  • Le maintien d’une identité et d’une tradition culturelle : pour certaines communautés, pratiquer l’excision permet de perpétuer une tradition et de protéger une identité culturelle. L’excision est par exemple parfois associée à des rites de passage à l’âge adulte. Pratiquer l’excision pour préserver son identité culturelle, en particulier au contact de groupes qui ne pratiquent pas, peut jouer un rôle important, par exemple dans un contexte migratoire. Certaines familles peuvent parfois perpétuer la pratique en migration pour s’assurer de transmettre valeurs et identité culturelle.

Qui pratique l’excision ?


La personne qui pratique l’excision n’est pas toujours la même selon les contextes. En Afrique de l’ouest francophone, l’excision est généralement pratiquée par des femmes âgées dont le savoir a été transmis par leur mère et qui disposent d’un statut particulier dans leur communauté, ou encore par des accoucheuses traditionnelles. 
Dans certains pays, les mutilations sexuelles féminines tendent à se médicaliser, c’est-à-dire qu’elles sont pratiquées par des professionnels de santé. En Egypte, par exemple, en 2015 75% des excisions sont pratiquées par des professionnels de la santé, contre 24% en 1995.
La médicalisation de la pratique de l’excision ne constitue pas une solution et présente le risque de lui donner un caractère officiel.

En France, le Conseil de l’Ordre des médecins interrogé à ce sujet n’a pu que rappeler la teneur du code de déontologie : « Aucune intervention mutilante ne peut être pratiquée sans motif médical très sérieux…

A quel âge pratique-t-on l’excision ?

Dans l’immense majorité des cas, les filles sont excisées avant l’âge de 15 ans. Dans la moitié des 29 pays qui pratiquent l’excision, la majorité des filles subissent les mutilations sexuelles féminines avant l’âge de 5 ans.


En Égypte, en République centrafricaine, en Somalie et au Tchad, au moins 80 % des filles sont excisées entre 5 et 14 ans, parfois dans le cadre de rites marquant le passage à l’âge adulte.
Cette moyenne cache cependant des disparités puisque l’âge peut varier d’une ethnie à l’autre ou d’une génération à l’autre.

D’où vient l’excision ?
Les origines de la pratique ne sont pas claires mais celle-ci serait apparue avant le Christianisme et l’Islam. Certaines recherches lui trouvent une origine en Nubie, dans la Corne de l’Afrique, dans les régions qui correspondent aujourd’hui à l’Egypte et au Soudan. Des momies égyptiennes présenteraient en effet des marques attestant de la pratique.


Certains chercheurs en sciences sociales pensent que l’excision était pratiquée sur les femmes dans la société pharaonique par les classes sociales les plus élevées. Par phénomène d’imitation sociale, la pratique s’est progressivement répandue dans l’ensemble de la société, les classes sociales moins élevées ayant commencé à exciser leurs filles pour pouvoir les marier aux hommes de rang supérieur.
La pratique se serait ensuite répandue vers l’ouest de l’Afrique et dans l’est, au Yémen. Les différents groupes ethniques se sont appropriés l’excision et l’ont intégrée dans leurs propres traditions, c’est pourquoi une multitude de justifications peuvent aujourd’hui être invoquées par les groupes qui perpétuent la pratique.
En Europe de l’Ouest et aux Etats-Unis, l’excision a été pratiquée jusque dans les années 50 pour traiter des « maladies » telles que l’hystérie, l’épilepsie, les troubles mentaux, la masturbation, la nymphomanie, la mélancolie ou encore l’homosexualité. Aujourd’hui il s’agit d’une pratique liée aux mouvements migratoires.
Où l’excision est-elle pratiquée ?
L’excision serait pratiquée dans 29 pays d’Afrique et du Moyen–Orient et, dans une moindre mesure, dans certaines communautés en Asie (Malaisie, Indonésie, Irak, Inde, Pakistan), en Amérique du Sud (Colombie, Pérou) ainsi que parmi les communautés de la diaspora dans les pays où elle n’est pas traditionnellement pratiquée (Europe, Etats-Unis, Canada et Australie).

Combien de filles et de femmes sont concernées ?
Au moins 200 millions de femmes ont subi une forme de mutilation sexuelle dans le monde. En Afrique 1 femme sur 3 en a été victime.


Le 5 février 2016, à la veille de la journée internationale de tolérance zéro aux mutilations sexuelles féminines, l’UNICEF a établi un nouveau bilan chiffré du nombre de femmes et de filles ayant subi une mutilation sexuelle. Elles seraient 200 millions, dont près de la moitié vivent en Egypte, en Ethiopie et en Indonésie. Dans le dernier recensement de 2014, ce chiffre était de 140 millions.
Dans le monde, on estime que 3 millions de filles, pour la majorité de moins de 15 ans, risquent d’être soumises à la pratique chaque année.
En France, en 2004, on estimait à 53 000 environ le nombre de femmes adultes excisées résidant sur le territoire.
Pour en savoir plus sur les données concernant la pratique en France, voir l’enquête qualitative et quantitative menée par l’INED et Paris 1 Panthéon-Sorbonne entre 2007 et 2009, « Excision et Handicap ».
Dans sa résolution de mars 2009, le Parlement européen estime que 500 000 filles et femmes excisées vivraient dans l’Union Européenne. L’Organisation mondiale de la santé estime que 180 000 filles vivant dans l’UE risqueraient chaque année d’être excisées.


Pourquoi l’excision est-elle une violation des droits humains ?
Les mutilations sexuelles féminines, quel qu’en soit le type, sont internationalement reconnues comme une pratique néfaste et une triple violation des droits humains des filles et des femmes, en tant qu’être humain, femme et fille.

Elles vont notamment à l’encontre des droits suivants :
  • Droit à l’intégrité physique et mentale ;
  • Droit universel à la santé ;
  • Droit de ne pas subir de discrimination fondée sur le sexe ;
  • Droits de l’enfant (droit à atteindre tout son potentiel, droit à ce que son opinion soit pris en compte ect.);
  • Droit de ne pas subir de traitements cruels, inhumains et dégradants ;
  • Droit à la vie (lorsque la pratique entraîne la mort).
Ces droits sont protégés par un ensemble d’instruments juridiques internationaux et régionaux de protection des droits humains, ainsi que par des textes adoptés par consensus.

Comment parvenir à l’abandon de l’excision ?
Comment mettre un terme à une pratique millénaire qui concerne plus d’une trentaine de pays dans le monde et des milliers de communautés aux traditions différentes ? L’expérience acquise au cours des dernières décennies de mobilisation a permis de comprendre l’importance de mener des actions de long terme, holistiques (globales) et le plus inclusives possible (associant un grand nombre d’intervenants).

Dans les pays d’origine

Les expériences de terrain et les recherches en sciences sociales ont amené à définir les principaux éléments à intégrer dans des stratégies coordonnées. Ces éléments sont repris dans la Déclaration Interinstitutions publiée en 2008 sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (page 15). Il est ainsi expliqué que les interventions doivent être :

  • Multisectorielles : il est important que la promotion de l’abandon de l’excision fasse l’objet d’une action concertée et exercée à différents niveaux, de l’échelon local à l’échelon mondial.

  • Durables : le changement de comportements nécessite une action de long terme. Celle-ci est la garantie d’obtenir des résultats pérennes.

  • Dirigées par la communauté : les communautés qui pratiquent l’excision doivent être actrices de son abandon. Les programmes doivent donc les aider à identifier elles-mêmes les problèmes et les solutions. Les interventions qui sont parvenues à mettre un terme aux mutilations sexuelles féminines étaient basées sur le dialogue autour des droits humains et l’égalité des sexes. Par ailleurs, elles évitaient les jugements de valeur et encourageaient des choix collectifs.

Les actions menées pour promouvoir l’abandon des mutilations sexuelles féminines doivent être adaptées aux contextes locaux et aux sensibilités culturelles. Il est néanmoins possible de dégager des pratiques qui semblent décisives dans les processus d’abandon au niveau communautaire et la dans création d’un contexte favorable au niveau national.

Au niveau communautaire

L’éducation et l’information : des clés pour la prise de conscience

Pour accompagner les communautés vers l’abandon de l’excision, les programmes qui incluent des activités d’éducation et favorisent l’autonomisation, en particulier des femmes, ont montré leur efficacité. Sans qu’elles ne se sentent jugées ni contraintes, les communautés sont encouragées à débattre, examiner et remettre en perspective les valeurs et croyances associées aux mutilations sexuelles féminines. Dans ce cadre, l’acquisition de nouvelles connaissances relatives aux droits humains, à la santé en général, à la santé sexuelle et reproductive et à la religion est essentielle pour que les communautés identifient elles-mêmes les solutions pour mettre fin à l’excision.

Il est important que la démarche soit inclusive et associe femmes et hommes, filles et garçons. Les jeunes peuvent par exemple être sensibilisés dans le cadre d’activités menées en partenariat avec les établissements scolaires. Toutes les formes d’éducation peuvent cependant être employées, et le dialogue intergénérationnel doit être encouragé.

Le dialogue public pour parvenir à une décision collective

L’excision est une norme sociale, ce qui signifie que décider d’abandonner la pratique ne dépend pas uniquement de ses propres préférences individuelles mais aussi et surtout des attentes réciproques au sein de la communauté dans laquelle on vit. Les parents soumettent leurs filles à l’excision pour leur garantir un avenir dans la société et parce qu’ils pensent que c’est ce que l’on attend d’eux. Par conséquent, les programmes visant à mettre un terme aux mutilations sexuelles féminines doivent amener les communautés à décider collectivement d’abandonner la pratique, de façon à ce qu’aucune fille non excisée ne soit désavantagée, ni qu’elle, ou sa famille, se retrouve exclue. Les nouvelles connaissances acquises doivent donc être discutées au niveau familial, où sont prises les décisions de faire exciser les filles, de la communauté, en associant les leaders traditionnels et religieux et des communautés voisines.

La « diffusion organisée » : élargir la décision d’abandonner à tout son réseau social

L’abandon de l’excision à grande échelle n’est imaginable que s’il est décidé par une proportion suffisamment importante du groupe au sein duquel se nouent des mariages. L’abandon des mutilations sexuelles féminines commence normalement par un premier groupe d’individus qui initie une dynamique de changement, produisant un effet multplicateur. Ce groupe, prêt à abandonner la pratique, essayera donc de convaincre les autres de l’abandonner à leur tour. Les membres de cette masse critique font connaître aux autres leur intention d’abandonner la pratique – un processus qui se nomme « diffusion organisée » – jusqu’à ce qu’une portion suffisamment importante de la communauté où se nouent les mariages soit prête à abandonner les MSF.

Les cérémonies publiques d’abandon : montrer que la norme a changé

La décision d’abandon doit par ailleurs être explicite et publique, de façon à ce que les familles soient convaincues que la norme et les attentes qui y sont liées ont changé. Cet engagement public peut prendre la forme de déclarations écrites, affichées publiquement et signées par ceux qui ont décidé d’abandonner l’excision. Les communautés peuvent également se rassembler au cours de cérémonies festives, auxquelles participent celles et ceux qui ont participé aux programmes de sensibilisation et d’éducation, les chefs traditionnels et religieux, les autorités gouvernementales et locales, les médias et d’autres communautés n’ayant pas encore rejoint le mouvement d’abandon.

Dans les communautés où les mutilations sexuelles féminines accompagnent traditionnellement des rites de passage à l’âge adulte, des rituels de remplacement peuvent être trouvés. Ceux-ci permettent de renforcer les valeurs positives traditionnelles et peuvent être associés à une éducation aux droits humains ou sur la santé sexuelle et reproductive.

Certains programmes associent enfin des activités de sensibilisation communautaires à des activités destinées à trouver un nouveau rôle et de nouvelles sources de revenus pour les exciseuses. 

Au niveau national

L’évolution des comportements au niveau communautaire doit s’inscrire dans un contexte favorable à l’abandon des mutilations sexuelles féminines.

La réforme de la législation et des politiques

Des mesures juridiques sont importantes pour que la désapprobation du gouvernement vis-à-vis des mutilations sexuelles féminines soit explicite, pour soutenir ceux qui ont abandonné la pratique ou qui souhaitent le faire et pour jouer un rôle dissuasif. Les mutilations sexuelles féminines sont pénalement condamnées dans 24 de ces 29 pays où elles sont pratiquées.

Toutefois, se contenter d’imposer des sanctions fait courir le risque de voir la pratique devenir clandestine. Les mesures juridiques doivent être accompagnées de campagnes d’information et d’autres mesures visant à promouvoir un soutien accru de l’opinion en faveur de l’abandon de la pratique.

La mise en place des programmes et des services de santé pertinents

La prise en charge des mutilations sexuelles féminines doit faire partie de programmes permettant une maternité sans risque, un accompagnement psychosocial, la prévention et le traitement des infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/sida, la prise en charge des violences envers les femmes etc.

Le personnel soignant doit être formé au repérage et à la prise en charge des complications liées aux mutilations sexuelles féminines.

Afin d’éviter la médicalisation de l’excision, les normes en matière d’éthique médicale doivent énoncer clairement que la pratique des MSF constitue une violation des principes professionnels et des droits humains. Elles doivent également permettre de poursuivre et de retirer l’autorisation d’exercer aux professionnels de santé exerçant cette pratique.

Des programmes de sensibilisation par les médias

Les médias ont un rôle déterminant à jouer comme vecteurs d’informations concernant les mutilations sexuelles féminines et les évolutions sociales relatives à l’abandon au sein des communautés. Ils peuvent également constituer un espace d’échanges et de discussions sur les mutilations sexuelles féminines, et contribuer ainsi à la l’élaboration de consensus locaux, régionaux ou nationaux.

Dans les pays où l’excision n’est pas traditionnellement pratiquée (pays de migration.

Créer des ponts entre les pays d’origine et les communautés de diaspora

La pratique de l’excision est susceptible de concerner l’ensemble des membres d’une communauté, y compris ceux de la diaspora. Il est par conséquent impératif d’établir des liens au-delà des frontières nationales et de poursuivre les efforts menés dans les pays d’origine au sein des populations qui se sont installées dans de nouveaux pays.

Des approches coordonnées entre les pays d’origine et les pays de migration doivent pouvoir permettre de faire connaître aux communautés de diaspora les progrès réalisés dans l’abandon de l’excision au sein de leur communauté d’origine. Une dynamique positive peut ainsi se mettre en place, où les membres de la diaspora peuvent être influencés par les évolutions en cours dans leur communauté d’origine ou bien devenir eux-mêmes des moteurs de ce changement grâce à leur influence sociale et économique.

Agir sur les territoires nationaux

La France fait partie des pays pionniers au niveau européen dans la lutte contre l’excision. Les autorités françaises et les réseaux associatifs se sont saisis de la question dès le début des années 80. Le pays est en effet concerné puisque selon les estimations de l’INED datant de 2004, 53 000 femmes ayant subi une excision vivraient sur le territoire.

La législation a été renforcée au fil des années et elle est aujourd’hui en mesure de protéger les filles sur le sol français et à l’étranger d’une mutilation ou d’un risque de mutilation. Les associations et les autorités socio-sanitaires mènent également un travail de longue date en matière de prévention, qui porté ses fruits, notamment sur les filles de 0 à 6 ans.

Le territoire dispose par ailleurs d’un ensemble d’unités de soins pluridisciplinaires où les femmes excisées peuvent bénéficier d’un accompagnement adapté.

En novembre 2013, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a rendu un nouvel avis sur les mutilations sexuelles féminines. La CNCDH appelle ainsi à poursuivre les efforts menés en matière de prévention, de protection et de répression, avec l’appui de tous les secteurs concernés : la santé, la justice, l’éducation et le secteur social.

D’autres pays européens se sont emparés de la question, comme la Belgique, où un réseau d’acteurs a mis en place en 2008 une plateforme de concertation et de coordination des actions relatives aux mutilations sexuelles féminines.

Quels sont les acteurs clés dans l’abandon de l’excision ?


  • Les gouvernements ont l’obligation juridique de respecter, protéger et promouvoir les droits humains et peuvent être tenus pour responsables pour tout manquement à ces obligations. En conséquence, ils doivent prendre des mesures en matière législative, judiciaire, administrative, budgétaire, économique et autre, et faire en sorte que l’ensemble de la législation nationale soit compatible avec les instruments juridiques internationaux et régionaux qu’ils ont ratifiés.

  • Les parlementaires ont un rôle essentiel à jouer pour porter la question des mutilations sexuelles féminines sur la scène politique.

  • Les organisations professionnelles, telles que les associations médicales, de sages-femmes et d’infirmières, peuvent promouvoir les directives en matière d’éthique dans le cadre de la formation initiale et dans leurs pratiques professionnelles.

  • Les associations d’enseignants, de juristes, de travailleurs sociaux, peuvent également contribuer a l’élimination des mutilations sexuelles féminines en exerçant leur rôle de protection de l’enfance en danger, en défendant l’abandon des mutilations et en menant des actions de sensibilisations appropriées.

  • Les leaders, qu’ils soient religieux ou laïques, jouent un rôle majeur à la fois en fournissant des arguments contre la pratique et en créant une dynamique sociale propice au changement.

  • Le personnel soignant peut jouer un rôle pour empêcher les mutilations sexuelles féminines, informer les patients et les communautés des conséquences bénéfiques de leur abandon, et les soutenir dans cette démarche.

  • Les exciseuses traditionnelles sont également des parties prenantes à ne pas négliger puisque leur rôle devra changer. Si elles décident d’abandonner la pratique, elles peuvent avoir un poids décisif pour convaincre les autres de l’abandonner également.

  • Les hommes : bien que les mutilations sexuelles féminines aient traditionnellement été considérées par de nombreux hommes comme une « affaire de femmes », le rôle des hommes est important pour que les choses changent. Dans certains endroits, ils sont favorables à la pratique ; toutefois, les recherches ont montré qu’une partie des hommes est préoccupée par les effets néfastes des mutilations sexuelles féminines et préfèrerait épouser des femmes n’ayant pas subi l’intervention. Ce sont les hommes qui peuvent décider de ne plus considérer l’excision comme un critère dans le choix de leur future épouse.


  • Les organisations non gouvernementales (ONG) jouent un rôle essentiel en concevant et en mettant en œuvre des programmes pour l’abandon des mutilations sexuelles féminines.

  • Les organisations confessionnelles ou interconfessionnelles ont aussi joué un rôle significatif en utilisant les réseaux et structures existants pour délivrer des messages de sensibilisation au sein de la communauté.

  • Les Nations Unies jouent un rôle crucial en définissant des normes internationales et en encourageant et entreprenant des travaux de recherche, en collaboration avec les partenaires des milieux universitaires et du développement, de façon à garantir que les normes reposent sur des éléments de preuve solides. Les institutions des Nations Unies sont particulièrement bien placées pour promouvoir la coopération et la coordination entre l’ensemble des acteurs. Plusieurs organismes des Nations Unies ont pour tâche d’assurer le suivi de la mise en œuvre des engagements juridiques internationaux visant à protéger et promouvoir les droits humains pour tous sans discrimination d’aucune sorte. Il est ainsi possible de citer le programme conjoint du FNUAP et de l’UNICEF, qui ont associé leurs expertises pour accélérer le changement vers l’abandon des mutilations sexuelles féminines.

  • Les medias : Les medias et les formes traditionnelles de communication (musique, poésie, théâtre) sont de puissants outils du changement social. Ils peuvent transmettre une nouvelle vision selon laquelle les filles et les femmes peuvent conserver leurs valeurs traditionnelles sans être excisées et sont particulièrement importants lorsque la question des mutilations sexuelles féminines est considérée comme tabou. Ils peuvent offrir des forums de discussion et de débat, notamment des débats télévisés, des documentaires, des films et des programmes didactiques.

Cartographie mondiale des pratiques d’excision