- La Rinconada, Pérou : 5.300 mètres d’altitude
- El Alto, Bolivie : 4.150 mètres d’altitude
- Potosi, Bolivie : 4.090 mètres d’altitude
- Shigatsé, Chine : 3.840 mètres d’altitude
- Puno, Pérou : 3.827 mètres d’altitude
Ain Défali n'a pas de semblable au Maroc et pour découvrir ses merveilles, le meilleur moyen est de la visiter.
Début 2008, le gouvernement britannique a décidé de remplacer ses centrales nucléaires vieillissantes par de nouvelles. La Grande-Bretagne prévoit actuellement d’augmenter sa capacité nucléaire de 16’000 mégawatts sur huit sites d’ores et déjà définis. Le Royaume doublerait ainsi la part du nucléaire, de 20% actuellement à plus de 40%. Ceci explicitement pour réduire sa dépendance vis-à-vis des énergies fossiles ainsi que ses émissions de gaz polluants à effet de serre. Le projet de construction de Hinkley Point, dans le sud de l’Angleterre, où deux réacteurs de type EPR doivent être construits, est le plus avancé.
Plusieurs pays d’Europe centrale et d’Europe de l’Est misent aussi sur l’énergie nucléaire. Ils veulent réduire leur dépendance vis-à-vis du charbon et des importations de gaz naturel ou remplacer leurs centrales nucléaires existantes par de nouvelles installations modernes. En Slovaquie, deux réacteurs de modèle russe sont ainsi en construction. La Roumanie a mis en service sa centrale nucléaire la plus récente en 2007 (Cernavoda 2, un réacteur canadien Candu à eau lourde). Le pays prévoit de construire deux autres unités du même type au cours des prochaines années avec l’aide chinoise.
La construction de nouvelles centrales nucléaires en Bulgarie, en République tchèque et en Lituanie est également sérieusement envisagée. La Hongrie aussi souhaite construire de nouvelles centrales nucléaires. En 2014, elle a donc conclu un accord avec la Russie pour la construction de deux tranches.
La Chine est passée tardivement à l’énergie nucléaire. Le pays n’a mis sa première centrale nucléaire en service qu’au début des années 1990. Aujourd’hui, 49 centrales nucléaires approvisionnent le pays en électricité (situation: janvier 2021). Leur part dans le mix électrique chinois est de 4%. Cette proportion va fortement augmenter au cours des prochaines années: plus d’une douzaine de centrales nucléaires sont en construction et trois douzaines sont à un stade de planification avancé. Le Bangladesh et la Corée du Sud mènent eux aussi des activités de construction et les deux pays ont chacun lancé la construction de leurs deux premières centrales.
La Russie et l’Inde poursuivent également des projets de développement ambitieux. La Russie souhaite mettre en service deux nouvelles constructions par an afin de pouvoir exporter davantage de gaz naturel à bon prix en Europe de l’Ouest. Fin 2017, sept réacteurs étaient en construction, parmi lesquels la première centrale nucléaire flottante au monde dont les deux petits réacteurs permettront l’alimentation en électricité et en chauffage de l’Arctique russe. En Inde, six réacteurs étaient en construction fin 2017 et environ 20 installations supplémentaires étaient prévues. Le Pakistan ajoute deux nouveaux réacteurs aux quatre dont il dispose déjà.
Il est remarquable que les Emirats arabes unis, qui disposent d’importants gisements de pétrole, aient décidé de miser pour l’avenir sur l’énergie nucléaire: en été 2012, ils ont commencé à construire la première de quatre centrales nucléaires du type coréen. Celle-ci devrait commencer à produire de l’électricité en 2019. Les quatre réacteurs devraient tous être en service d’ici à 2020/2021. La Turquie elle aussi prévoit d’entrer dans le nucléaire. La première centrale nucléaire du pays est ainsi en construction depuis avril 2018 sur le site d’Akkuyu, sur le littoral méditerranéen, et quatre autres réacteurs sont prévus sur le site de Sinop, dans le nord du pays.
L’Iran a mis sa première centrale nucléaire en service en 2011. Le pays souhaite construire d’autres réacteurs avec l’aide russe. Des réacteurs russes doivent également être construits en Egypte, qui n’exploite actuellement aucune centrale nucléaire. L’Argentine, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud préparent actuellement l’extension de leur parc nucléaire actuel. En Argentine, la troisième centrale nucléaire du pays a été mise en service début 2014. La troisième centrale nucléaire brésilienne doit commencer à produire de l’électricité en 2023.
Ces constructions sont motivées par de bonnes raisons:
Si le jaune est votre couleur préférée, n’allez pas en Malaisie. En 2016, le gouvernement malaisien a interdit les vêtements jaunes après que des milliers de manifestants portant des tee-shirts jaunes aient envahi les rues de Kuala Lumpur et exigé la démission du Premier ministre. Depuis lors, toute personne vêtue de jaune peut être arrêtée.
Si les montagnes d’Aspen vous attire, évitez bataille de neige. En effet, il est illégal de lancer une boule de neige à Aspen, car ils sont considérés comme une forme de projectile. C’est donc un non strict pour une activité plutôt ludique….
Dans les sociétés où elles sont pratiquées, les Mutilations Sexuelles Féminines (MSF) sont le reflet d’une inégalité entre les sexes et traduisent le contrôle exercé par la société sur les femmes. Le maintien de la pratique est sous-tendu par un ensemble de croyances culturelles, religieuses et sociales. Les raisons invoquées par les groupes qui perpétuent l’excision peuvent varier selon la région, l’ethnie ou la communauté et peuvent se cumuler.
De façon transversale, il est important de comprendre que l’excision constitue une norme sociale :dans la plupart des communautés, l’excision persiste en raison d’un sentiment d’obligation sociale très fort. Par conséquent, même lorsqu’elles sont conscientes des répercussions sur la santé physique et psychologique de leurs filles, les familles préfèrent perpétuer la pratique pour ne pas subir jugement moraux et sanctions sociales (comme par exemple l’impossibilité pour une fille de se marier ; dans les sociétés où l’on choisit son partenaire à l’intérieur du groupe (non seulement social — homogamie — mais aussi géographique, professionnel, religieux).
L’Unicef, qui travaille de longue date à la compréhension des dynamiques qui sous-tendent la perpétuation et l’abandon de l’excision, explique ainsi dans une étude de 2010 : « Dans les communautés où elle est pratiquée, l’E/MGF n’est considérée ni comme dangereuse, ni comme une violation des droits humains. Elle constitue une étape nécessaire dans la bonne éducation d’une fille, une façon de la protéger et, dans de nombreux cas, de lui permettre de se marier. Les parents font exciser leurs filles afin de leur garantir le meilleur futur possible. L’honneur familial et les attentes sociales jouent un grand rôle dans la perpétuation de l’E/MGF, ce qui permet difficilement aux familles individuelles ainsi qu’aux femmes et aux filles en tant qu’individus de renoncer à la pratique. Même lorsque les familles sont conscientes des conséquences néfastes de l’intervention, elles perpétuent la pratique car elles craignent les jugements moraux et les sanctions sociales au cas où elles ne se conformeraient pas aux attentes de la société. Le moteur principal qui entretient la pratique est souvent le désir de protéger les filles et de leur offrir le meilleur futur possible leur assurant sécurité économique et acceptation sociale ».
Les justifications suivantes sont notamment invoquées par les groupes qui pratiquent l’excision :
Le contrôle de la sexualité des femmes et le maintien de la domination masculine : L’excision – en prévenant le désir sexuel, empêcherait les expériences sexuelles prénuptiales et ensuite les relations adultérines – garantissant ainsi l’honneur de la famille et du mari.
Les croyances liées à la religion : bien qu’aucun texte religieux ne prescrive la pratique – qui a d’ailleurs précédé l’apparition des grandes religions monothéistes – certains utilisent leurs croyances pour justifier l’excision. La pratique se retrouve aussi bien dans des populations musulmanes, chrétiennes ou animistes.
D’autres croyances, les mythes : certaines communautés pensent que l’excision favorise la fécondité des femmes ; qu’elle permet d’assurer une meilleure hygiène, de rendre les femmes plus attrayantes ou même de leur ôter les parties qu’ils considèrent comme masculines ou dangereuses telle que le gland du clitoris.
Le maintien d’une identité et d’une tradition culturelle : pour certaines communautés, pratiquer l’excision permet de perpétuer une tradition et de protéger une identité culturelle. L’excision est par exemple parfois associée à des rites de passage à l’âge adulte. Pratiquer l’excision pour préserver son identité culturelle, en particulier au contact de groupes qui ne pratiquent pas, peut jouer un rôle important, par exemple dans un contexte migratoire. Certaines familles peuvent parfois perpétuer la pratique en migration pour s’assurer de transmettre valeurs et identité culturelle.
Les expériences de terrain et les recherches en sciences sociales ont amené à définir les principaux éléments à intégrer dans des stratégies coordonnées. Ces éléments sont repris dans la Déclaration Interinstitutions publiée en 2008 sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (page 15). Il est ainsi expliqué que les interventions doivent être :
Multisectorielles : il est important que la promotion de l’abandon de l’excision fasse l’objet d’une action concertée et exercée à différents niveaux, de l’échelon local à l’échelon mondial.
Durables : le changement de comportements nécessite une action de long terme. Celle-ci est la garantie d’obtenir des résultats pérennes.
Dirigées par la communauté : les communautés qui pratiquent l’excision doivent être actrices de son abandon. Les programmes doivent donc les aider à identifier elles-mêmes les problèmes et les solutions. Les interventions qui sont parvenues à mettre un terme aux mutilations sexuelles féminines étaient basées sur le dialogue autour des droits humains et l’égalité des sexes. Par ailleurs, elles évitaient les jugements de valeur et encourageaient des choix collectifs.
Les actions menées pour promouvoir l’abandon des mutilations sexuelles féminines doivent être adaptées aux contextes locaux et aux sensibilités culturelles. Il est néanmoins possible de dégager des pratiques qui semblent décisives dans les processus d’abandon au niveau communautaire et la dans création d’un contexte favorable au niveau national.
Au niveau communautaireL’éducation et l’information : des clés pour la prise de conscience
Pour accompagner les communautés vers l’abandon de l’excision, les programmes qui incluent des activités d’éducation et favorisent l’autonomisation, en particulier des femmes, ont montré leur efficacité. Sans qu’elles ne se sentent jugées ni contraintes, les communautés sont encouragées à débattre, examiner et remettre en perspective les valeurs et croyances associées aux mutilations sexuelles féminines. Dans ce cadre, l’acquisition de nouvelles connaissances relatives aux droits humains, à la santé en général, à la santé sexuelle et reproductive et à la religion est essentielle pour que les communautés identifient elles-mêmes les solutions pour mettre fin à l’excision.
Il est important que la démarche soit inclusive et associe femmes et hommes, filles et garçons. Les jeunes peuvent par exemple être sensibilisés dans le cadre d’activités menées en partenariat avec les établissements scolaires. Toutes les formes d’éducation peuvent cependant être employées, et le dialogue intergénérationnel doit être encouragé.
Le dialogue public pour parvenir à une décision collectiveL’excision est une norme sociale, ce qui signifie que décider d’abandonner la pratique ne dépend pas uniquement de ses propres préférences individuelles mais aussi et surtout des attentes réciproques au sein de la communauté dans laquelle on vit. Les parents soumettent leurs filles à l’excision pour leur garantir un avenir dans la société et parce qu’ils pensent que c’est ce que l’on attend d’eux. Par conséquent, les programmes visant à mettre un terme aux mutilations sexuelles féminines doivent amener les communautés à décider collectivement d’abandonner la pratique, de façon à ce qu’aucune fille non excisée ne soit désavantagée, ni qu’elle, ou sa famille, se retrouve exclue. Les nouvelles connaissances acquises doivent donc être discutées au niveau familial, où sont prises les décisions de faire exciser les filles, de la communauté, en associant les leaders traditionnels et religieux et des communautés voisines.
La « diffusion organisée » : élargir la décision d’abandonner à tout son réseau socialL’abandon de l’excision à grande échelle n’est imaginable que s’il est décidé par une proportion suffisamment importante du groupe au sein duquel se nouent des mariages. L’abandon des mutilations sexuelles féminines commence normalement par un premier groupe d’individus qui initie une dynamique de changement, produisant un effet multplicateur. Ce groupe, prêt à abandonner la pratique, essayera donc de convaincre les autres de l’abandonner à leur tour. Les membres de cette masse critique font connaître aux autres leur intention d’abandonner la pratique – un processus qui se nomme « diffusion organisée » – jusqu’à ce qu’une portion suffisamment importante de la communauté où se nouent les mariages soit prête à abandonner les MSF.
Les cérémonies publiques d’abandon : montrer que la norme a changéLa décision d’abandon doit par ailleurs être explicite et publique, de façon à ce que les familles soient convaincues que la norme et les attentes qui y sont liées ont changé. Cet engagement public peut prendre la forme de déclarations écrites, affichées publiquement et signées par ceux qui ont décidé d’abandonner l’excision. Les communautés peuvent également se rassembler au cours de cérémonies festives, auxquelles participent celles et ceux qui ont participé aux programmes de sensibilisation et d’éducation, les chefs traditionnels et religieux, les autorités gouvernementales et locales, les médias et d’autres communautés n’ayant pas encore rejoint le mouvement d’abandon.
Dans les communautés où les mutilations sexuelles féminines accompagnent traditionnellement des rites de passage à l’âge adulte, des rituels de remplacement peuvent être trouvés. Ceux-ci permettent de renforcer les valeurs positives traditionnelles et peuvent être associés à une éducation aux droits humains ou sur la santé sexuelle et reproductive.
Certains programmes associent enfin des activités de sensibilisation communautaires à des activités destinées à trouver un nouveau rôle et de nouvelles sources de revenus pour les exciseuses.
Au niveau nationalL’évolution des comportements au niveau communautaire doit s’inscrire dans un contexte favorable à l’abandon des mutilations sexuelles féminines.
La réforme de la législation et des politiques
Des mesures juridiques sont importantes pour que la désapprobation du gouvernement vis-à-vis des mutilations sexuelles féminines soit explicite, pour soutenir ceux qui ont abandonné la pratique ou qui souhaitent le faire et pour jouer un rôle dissuasif. Les mutilations sexuelles féminines sont pénalement condamnées dans 24 de ces 29 pays où elles sont pratiquées.
Toutefois, se contenter d’imposer des sanctions fait courir le risque de voir la pratique devenir clandestine. Les mesures juridiques doivent être accompagnées de campagnes d’information et d’autres mesures visant à promouvoir un soutien accru de l’opinion en faveur de l’abandon de la pratique.
La mise en place des programmes et des services de santé pertinents
La prise en charge des mutilations sexuelles féminines doit faire partie de programmes permettant une maternité sans risque, un accompagnement psychosocial, la prévention et le traitement des infections sexuellement transmissibles, y compris le VIH/sida, la prise en charge des violences envers les femmes etc.
Le personnel soignant doit être formé au repérage et à la prise en charge des complications liées aux mutilations sexuelles féminines.
Afin d’éviter la médicalisation de l’excision, les normes en matière d’éthique médicale doivent énoncer clairement que la pratique des MSF constitue une violation des principes professionnels et des droits humains. Elles doivent également permettre de poursuivre et de retirer l’autorisation d’exercer aux professionnels de santé exerçant cette pratique.
Des programmes de sensibilisation par les médias
Les médias ont un rôle déterminant à jouer comme vecteurs d’informations concernant les mutilations sexuelles féminines et les évolutions sociales relatives à l’abandon au sein des communautés. Ils peuvent également constituer un espace d’échanges et de discussions sur les mutilations sexuelles féminines, et contribuer ainsi à la l’élaboration de consensus locaux, régionaux ou nationaux.
Dans les pays où l’excision n’est pas traditionnellement pratiquée (pays de migration.
Créer des ponts entre les pays d’origine et les communautés de diaspora
La pratique de l’excision est susceptible de concerner l’ensemble des membres d’une communauté, y compris ceux de la diaspora. Il est par conséquent impératif d’établir des liens au-delà des frontières nationales et de poursuivre les efforts menés dans les pays d’origine au sein des populations qui se sont installées dans de nouveaux pays.
Des approches coordonnées entre les pays d’origine et les pays de migration doivent pouvoir permettre de faire connaître aux communautés de diaspora les progrès réalisés dans l’abandon de l’excision au sein de leur communauté d’origine. Une dynamique positive peut ainsi se mettre en place, où les membres de la diaspora peuvent être influencés par les évolutions en cours dans leur communauté d’origine ou bien devenir eux-mêmes des moteurs de ce changement grâce à leur influence sociale et économique.
Agir sur les territoires nationaux
La France fait partie des pays pionniers au niveau européen dans la lutte contre l’excision. Les autorités françaises et les réseaux associatifs se sont saisis de la question dès le début des années 80. Le pays est en effet concerné puisque selon les estimations de l’INED datant de 2004, 53 000 femmes ayant subi une excision vivraient sur le territoire.
La législation a été renforcée au fil des années et elle est aujourd’hui en mesure de protéger les filles sur le sol français et à l’étranger d’une mutilation ou d’un risque de mutilation. Les associations et les autorités socio-sanitaires mènent également un travail de longue date en matière de prévention, qui porté ses fruits, notamment sur les filles de 0 à 6 ans.
Le territoire dispose par ailleurs d’un ensemble d’unités de soins pluridisciplinaires où les femmes excisées peuvent bénéficier d’un accompagnement adapté.
En novembre 2013, la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a rendu un nouvel avis sur les mutilations sexuelles féminines. La CNCDH appelle ainsi à poursuivre les efforts menés en matière de prévention, de protection et de répression, avec l’appui de tous les secteurs concernés : la santé, la justice, l’éducation et le secteur social.
D’autres pays européens se sont emparés de la question, comme la Belgique, où un réseau d’acteurs a mis en place en 2008 une plateforme de concertation et de coordination des actions relatives aux mutilations sexuelles féminines.
Quels sont les acteurs clés dans l’abandon de l’excision ?Les gouvernements ont l’obligation juridique de respecter, protéger et promouvoir les droits humains et peuvent être tenus pour responsables pour tout manquement à ces obligations. En conséquence, ils doivent prendre des mesures en matière législative, judiciaire, administrative, budgétaire, économique et autre, et faire en sorte que l’ensemble de la législation nationale soit compatible avec les instruments juridiques internationaux et régionaux qu’ils ont ratifiés.
Les parlementaires ont un rôle essentiel à jouer pour porter la question des mutilations sexuelles féminines sur la scène politique.
Les organisations professionnelles, telles que les associations médicales, de sages-femmes et d’infirmières, peuvent promouvoir les directives en matière d’éthique dans le cadre de la formation initiale et dans leurs pratiques professionnelles.
Les associations d’enseignants, de juristes, de travailleurs sociaux, peuvent également contribuer a l’élimination des mutilations sexuelles féminines en exerçant leur rôle de protection de l’enfance en danger, en défendant l’abandon des mutilations et en menant des actions de sensibilisations appropriées.
Les leaders, qu’ils soient religieux ou laïques, jouent un rôle majeur à la fois en fournissant des arguments contre la pratique et en créant une dynamique sociale propice au changement.
Le personnel soignant peut jouer un rôle pour empêcher les mutilations sexuelles féminines, informer les patients et les communautés des conséquences bénéfiques de leur abandon, et les soutenir dans cette démarche.
Les exciseuses traditionnelles sont également des parties prenantes à ne pas négliger puisque leur rôle devra changer. Si elles décident d’abandonner la pratique, elles peuvent avoir un poids décisif pour convaincre les autres de l’abandonner également.
Les hommes : bien que les mutilations sexuelles féminines aient traditionnellement été considérées par de nombreux hommes comme une « affaire de femmes », le rôle des hommes est important pour que les choses changent. Dans certains endroits, ils sont favorables à la pratique ; toutefois, les recherches ont montré qu’une partie des hommes est préoccupée par les effets néfastes des mutilations sexuelles féminines et préfèrerait épouser des femmes n’ayant pas subi l’intervention. Ce sont les hommes qui peuvent décider de ne plus considérer l’excision comme un critère dans le choix de leur future épouse.
Les organisations non gouvernementales (ONG) jouent un rôle essentiel en concevant et en mettant en œuvre des programmes pour l’abandon des mutilations sexuelles féminines.
Les organisations confessionnelles ou interconfessionnelles ont aussi joué un rôle significatif en utilisant les réseaux et structures existants pour délivrer des messages de sensibilisation au sein de la communauté.
Les Nations Unies jouent un rôle crucial en définissant des normes internationales et en encourageant et entreprenant des travaux de recherche, en collaboration avec les partenaires des milieux universitaires et du développement, de façon à garantir que les normes reposent sur des éléments de preuve solides. Les institutions des Nations Unies sont particulièrement bien placées pour promouvoir la coopération et la coordination entre l’ensemble des acteurs. Plusieurs organismes des Nations Unies ont pour tâche d’assurer le suivi de la mise en œuvre des engagements juridiques internationaux visant à protéger et promouvoir les droits humains pour tous sans discrimination d’aucune sorte. Il est ainsi possible de citer le programme conjoint du FNUAP et de l’UNICEF, qui ont associé leurs expertises pour accélérer le changement vers l’abandon des mutilations sexuelles féminines.
Les medias : Les medias et les formes traditionnelles de communication (musique, poésie, théâtre) sont de puissants outils du changement social. Ils peuvent transmettre une nouvelle vision selon laquelle les filles et les femmes peuvent conserver leurs valeurs traditionnelles sans être excisées et sont particulièrement importants lorsque la question des mutilations sexuelles féminines est considérée comme tabou. Ils peuvent offrir des forums de discussion et de débat, notamment des débats télévisés, des documentaires, des films et des programmes didactiques.