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Les Cinq Montagnes Sacrées de Chine

La Chine compte en général 5 montagnes sacrées dont le mont Hengshan du Nord et du sud, le mont Huashan, le mont Taishan et le mont Songshan. En réalité, ces cinq montagnes sacrées évoquent les cinq points cardinaux chinois. D'après l'histoire de la Chine, de nombreux empereurs y ont mis les pieds pour réaliser des rituels. Vous, en tant que voyageur, vivez un moment unique en promenade tout en admirant un paysage singulier. Les randonnées dans ces zones sont idéales durant le mois d'octobre. La nature y est épanouie et les arbres en fleur.

Le Mont Hengshan ou Beiheng du Nord


Cette montagne sacrée du nord est localisée dans la province Shanxi au nord-est du pays et dispose d'une altitude de plus de 2000 mètres. Il est impossible de la contourner si vous partez découvrir la Chine. Elle est formée principalement de deux sommets séparés par le col de Jinlong. Ce mont a été le théâtre d'une histoire impressionnante. De nombreuses batailles y ont eu lieu notamment durant les empires des dynasties barbares de la steppe. On y trouve d'ailleurs le Temple suspendu, bâti au VIIe siècle.

Le Mont Hengshan du sud



Il est aussi appelé le mont de la Balance. Ce haut sommet est situé dans la province de Hunan. Il dispose d'une hauteur de plus de 1350 mètres. Elle dispose de 72 sommets qui s'étendent sur 150 kilomètres de Hengyang à Changsha. Le Dieu du feu ou l'ancêtre légendaire Zhuron aurait vécu et serait mort sur ce mont.
On le reconnaît particulièrement par la présence de nuages appelés fumée du mont Heng dû à l'humidité venant de la rivière Xiang et du bassin de Hengyang.

Le Mont Taishan ou Tai à l'est


Le mont Taishan est localisé dans la province de Shandong. Si vous êtes en voyage en Chine, vous l'atteindrez en 45 minutes de la gare de Tai'An en taxi. D'après l'histoire, 72 empereurs l'ont déjà visité pour avoir une bénédiction céleste. En raison de la présence de 22 000 temples dans la zone, le mont est devenu très sacré. Il est devenu un lieu de méditation et d'inspiration pour les artistes et écrivains. Vous pourrez même y découvrir d'innombrables chefs-d'œuvre artistiques. Pour la découvrir, il est possible de prendre le téléphérique ou bien de grimper les 6600 marches d'escalier, afin d'atteindre le sommet.

Le Mont Hua ou Huashan à l'ouest









Le mont Huashan ou encore le mont de la Splendeur est classé parmi la plus haute des montagnes sacrées du pays. Il est localisé à plus de 120 kilomètres de Xian. Il fut longtemps un lieu de pèlerinage important. Pour la visiter, plusieurs moyens s'offrent aux visiteurs durant un séjour en Chine. Soit on prend le téléphérique, soit on suit l'un des deux sentiers de marche menant vers les pics. Pour information, si vous partez à la découverte de la Chine, il est actuellement possible de contourner les sentiers dangereux du coin suite à des aménagements. Un certain nombre de touristes apprécie gravir le mont la nuit afin d'admirer le lever du soleil. Il y existe d'ailleurs des hôtels ou tentes pour dormir la nuit.

Le Mont Song ou Songshan au centre





Le mont Songshan ou le pic du centre est un ensemble de montagnes situé dans la province du Henan. Il culmine à plus de 1500 mètres et dispose de 3 pics qu'on atteint à partir de plus de 5650 marches. Il surplombe la rive sud du fleuve Jaune. Parmi les montagnes sacrées, le mont Song fut un territoire de pèlerinage royal étant donné qu'il a été la montagne sacrée la plus visitée par les empereurs.
Berceau du kung-fu, vous y découvrirez des temples comme le monastère Shaolin. D'ailleurs, de jeunes pratiquants y viennent pour s'adonner à leur art martial favori. Il y a également le temple de Zhongyue, l'un des plus anciens temples taoïstes du pays. Aux alentours du mont, vous verrez la forêt des pagodes qui est un cimetière orné de plus de 240 pagodes. Cette montagne sacrée, ne dispose pas de sentiers propres afin de la visiter. Néanmoins, vous aurez à emprunter les marches pour atteindre les sommets.

Tout savoir sur la planète Jupiter

Voici en infographies le portrait de la planète géante du Système solaire : Jupiter.



Depuis sa découverte, à la fin du 17e siècle, la Grande tache rouge de Jupiter n’a cessé d’intriguer les astronomes.
Depuis sa découverte, à la fin du 17e siècle,
 la Grande tache rouge de Jupiter n’a cessé d’intriguer les astronomes.
 

Jupiter est la plus grosse planète de notre système solaire, située à plus de 590 millions de kilomètres de la Terre. Le 4 juillet 2016 (le 5 juillet 2016 pour la France), la sonde Juno de la NASA doit s’insérer en orbite de l’astre de 140.000 kilomètres de diamètre. Sa mission doit durer un peu plus d’un an. Ses instruments scientifiques vont sonder pour la première fois les entrailles de l'astre titanesque, 1300 fois plus grand que la Terre et 300 fois plus massif. Jupiter est en effet la première planète à s’être formée juste après le Soleil, il y a 4,6 milliards d’années. Ce faisant, elle a capté plus de la moitié du gaz et de la poussière qui tournoyaient autour de notre jeune étoile, gardant en elle un échantillon de ce nuage primordial qui donna ensuite naissance à tous les autres corps du système solaire.



 Depuis sa découverte, à la fin du 17e siècle, la Grande tache rouge de Jupiter n’a cessé d’intriguer les astronomes. C'est une gigantesque tempête, de 12.000 km de large. C'est-à-dire qu'elle est vaste comme une fois la Terre ! Les vents y soufflent à plus de 700 km/h.



 Autre mystère, celui des aurores joviennes. Elles sont jusqu’à mille fois plus intenses que sur Terre. Ces aurores brillent presque en continu à la surface de Jupiter. Pour percer les secrets de ce phénomène unique dans le système solaire, Juno survolera les pôles de la planète géante et effectuera des analyses à l’aide de six de ses instruments. Des données qui devraient éclairer les scientifiques sur la physique des aurores joviennes, bien différentes de leurs cousines terrestres. Sur Terre, ces explosions de couleurs se produisent ponctuellement lorsque des bouffées de particules chargées (électrons, ions) sont projetées dans l’espace par de puissantes éruptions solaires. Ces particules interagissent avec le champ magnétique terrestre, ce qui provoque leur accélération vers la Terre. Elles viennent alors exciter les molécules atmosphériques qui émettent de la lumière lorsqu’elles se désexcitent. Sur Jupiter, les aurores ne dépendent pas du vent solaire. Elles sont alimentées sans cesse par les particules crachées par sa lune volcanique Io. Accélérées par l’intermédiaire du puissant champ magnétique de la planète, ces particules produisent les volutes de lumière qui illuminent en permanence ses pôles. La dite Io est loin d'être le seul satellite naturel de Jupiter : la planète géante en est pourvue de 67 ! Parmi ces lunes, citons Io, Europe, Ganymède et Callisto, qui furent les premiers découverts par les observateurs du ciel. 



Comme les autres planètes géantes (Saturne, Uranus et Neptune), Jupiter ne possède probablement pas de surface solide. Elle est principalement constituée d’hydrogène et d’hélium, présents sous forme gazeuse dans son atmosphère. Plus on s’enfonce sous les nuages joviens, plus la pression et la température s’élèvent, si bien que l’hydrogène devient progressivement fluide puis "métallique". Les mouvements de cette couche conductrice seraient à l’origine du gigantesque champ magnétique de Jupiter. Au cœur de celle-ci — où la température dépasse 20.000 °C et la pression atteint 40 millions d’atmosphères terrestres — se cache peut-être un noyau fluide ou solide. Un mystère que pourrait lever la sonde Juno.



la sonde Juno en approche finale de Jupiter : Voilà ce qui est en train de se passer à plus de 800 millions de kilomètres de la terre : la sonde américaine Juno en approche finale de Jupiter.
La sonde est censée se mettre en orbite de la plus grosse planète du système solaire.
L'exercice est périlleux car Juno avance actuellement à 64 km/seconde.
Dans le courant de la nuit (03h18 GMT), elle doit freiner pour se positionner correctement et ne pas trop s'exposer au champ magnétique qui entoure Jupiter.

Transport public en bus en Corée.



Les bus en ville

Les bus en ville constituent une partie importante du transport public en Corée. Beaucoup de personnes choisissent ainsi le bus pour se déplacer en ville via des lignes très bien aménagées. Il est possible de prendre des bus en ville dans toutes les régions en Corée, on distingue ces bus par leurs couleurs, ou le numéro indiquant la destination. Il existe actuellement à Séoul des bus bleus (qui circulent souvent jusqu’en périphérie), des bus verts (qui circulent entre les stations de métros assez proches), des bus rouges (qui circulent entre Séoul et les régions métropolitaines) et des bus jaunes (qui circulent entre les principaux arrondissements de Séoul). D’autres régions ont également adopté ce type de distinction même si celui-ci diffère légèrement d’une région à une autre. 
  



Les titres de transport doivent etre payes generalement en especes ou via la carte de transport (Tmoney). En cas d’utilisation de la carte Tmoney, on peut profiter d’une reduction lors des correspondances avec d’autres bus. Pour beneficier de cette remise, il suffit de faire passer sa carte contre la machine situee a l’avant du bus (lors de l’entree) et de la repasser sur la machine situee au milieu du vehicule lors de la sortie. Nous vous recommandons par consequent d’utiliser une carte plutot que de payer en especes.


Carte de transport (Tmoney)

Il est possible d’utiliser la carte Tmoney dans l’ensemble des régions, y compris Séoul, pour emprunter le bus, le taxi et le métro. Pour vous procurer la carte, rendez-vous aurpès des magasins ouverts 24h sur 24 avec l’indication ‘Tmoney’ ou dans les stations du métro. Vous pouvez bénéficier de 100 wons de réduction à chaque trajet par rapport à un ticket payé en espèce, en plus des remises lors des correspondances.







Premier test à grande échelle d’une machine permettant d’imprimer des maisons en 3D


Trop forts les Chinois ! À partir de composants vendus dans le commerce à l'étranger, la société Shanghai WinSun Decoration Engineering Co a mis au point et assemblé une imprimante 3D capable d'imprimer des maisons. Hé oui, cette machine de 32 mètres de long sur 10 mètres de large peut monter des murs jusqu'à 6 mètres de hauteur.
Rassurez-vous, les murs ne sont pas en plastiques, mais en béton (ciment + fibre de verre produite à partir de matériaux de chantier recyclés) et niveau temps et coût, c'est très rentable puisqu'en 24h, ils ont "imprimé" 10 maisons de 200 mètres carré chacune pour un prix à l'unité de 4300 €.


Ça va... Reste à savoir maintenant si c'est solide, durable et aussi écologique qu'ils le prétendent. Mais en tout cas, ce n’est pas cher ;-)

D'Amsterdam à Shanghaï, les imprimantes 3D sont en train de changer la donne en matière d'architecture : gain de temps pour les maquettes, précision de la construction... mais aussi possibilité d'imprimer directement sa maison ! Direction Amsterdam en Hollande pour découvrir la première maison entièrement conçue et imprimée en 3D et en bioplastique, la 3D Print Canalhouse. Dans un élan du tout customisable, demain serons-nous tous architectes de nos propres maisons ?

L'Aïd el-Fitr ou Aïd el-Seghir


Aid el-fitr
(Rupture du jeûne et fin du Ramadan)
Mercredi 6 juillet 2016
1er haoual 1437



L'Aïd el-Fitr ou Aïd el-Seghir (petite fête) est l'une des deux dates les plus solennelles du calendrier musulman avec l'autre Aïd, Aïd el-Kébir ou Aïd el-Adha, la grande fête ou fête du sacrifice. 
L'Aïd el-Fitr (en arabe عيد الفطر, Aïd signifie fête et Fitr la rupture) est une fête musulmane marquant la fin du ramadan, mois de jeûne et de prières pour les musulmans. Elle est célébrée le premier jour du mois de shawwal.

La date

Tous les ans, la date de l'Aïd el-Fitr est avancée de 10 à 12 jours par rapport au calendrier grégorien car le calendrier musulman est lunaire.
La date de l'Aïd el-Fitr est le jour suivant le dernier jour du mois sacré de Ramadan : il arrive donc 30 ou 31 jours après le début du Ramadan, composé de 29 ou 30 jours selon les années.

Cérémonial

Le fidèle s'acquitte de l'aumône de la rupture du jeûne ou Zakat el-Fitr. 
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La prière (salat al aïd) a lieu en début de matinée et est effectuée soit dans une mosquée, soit dans un mossalla permettant de rassembler plus de fidèles.

La tradition musulmane ou sunna veut que le fidèle prenne son petit déjeuner (préférablement composé d'aliments sucrés) avant de se rendre à la prière.
         

Sa Majesté le Roi Mohammed VI, Amir Al Mouminine, accompagné de S.A.R. le Prince Héritier Moulay El Hassan, reçoit les vœux de S.A.R. le Prince Moulay Rachid et de S.A. le Prince Moulay Ismaïl

S.M. le Roi, Amir Al-Mouminine, accomplit la prière de l'Aïd Al-Fitr à la Mosquée Al-Mohammadi au quartier des Habous à Casablanca et reçoit les vœux en cette heureuse occasion. 


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Ould Lablad souhaite en ce jour béni, longue vie au Souverain et réitére son indéfectible attachement au Glorieux Trône alaouite et à l'Auguste personne de Sa Majesté le Roi.  

Le site acheuléen de surface d'Ain défali

Les caractéristiques techno-économiques de l’industrie lithique de ce site acheuléen de surface :


Le site d’Aïn Dfali se trouve au sud de la ville d’Ouazzane et au Nord-ouest du village Aïn Defali. Cette zone se situe à l’extrémité ouest de la plaine du Gharb dans la zone sud des nappes pré-rifaines. Les formations quaternaires sont localisées sur la rive droite de l’oued Redat. Les grandes collines, à l’ouest du village d’Aïn Dfali, sont constituées d’alluvions à cailloutis et à graviers attribuées au Quaternaire ancien. Au piémont de ces collines, le Quaternaire moyen prend place avec un relief atténué. La matière première exploitée pour la confection de l’industrie trouvée sur le site est constituée essentiellement de quartzite avec un choix des supports de taille moyenne à grande.




Les chaînes opératoires ne sont pas complètes comme démontré par l’absence de la composante relative aux éclats de mise en forme et de petites dimensions. Les chaînes opératoires de façonnage et de débitage coexistent. Le façonnage est essentiellement représenté par des bifaces et des chopper-nucléus. Les bifaces sont souvent façonnés sur une face et montrent d’importants résidus corticaux ; il s’agit de bifaces sur éclats ou sur galets allongés et aplatis. Les éclats utilisés comme support sont généralement corticaux. Les chopper-nucléus sont exploités par débitage unipolaire unifacial (de 3 à 5 enlèvements) et montrent un tranchant sinueux probablement non fonctionnel. Les méthodes de débitage sont Levallois (récurrent et linéale), discoïde unifaciale et bifaciale et SSDA. Le débitage SSDA voit l’exploitation de 2/4 plans de frappe par une méthode unipolaire pour l’obtention d’éclats de grandes/moyennes dimensions de formes irrégulières et souvent à résidus corticaux latéraux. Très peux produit retouché ont été trouvé. Le débitage Levallois est fait sur des galets aplatis et ronds, la mise en forme de la surface Levallois est réalisée par des enlèvements centripètes et le plan de débitage montre soit le détachement d’un éclat préférentiel de forme ronde soit une exploitation récurrente centripète ou récurrente unipolaire ; documentée aussi par la production des pointes Levallois. Le débitage discoïde, sur galets arrondis, est surtout de type unifacial et voit l’exploitation préférentielle d’une convexité prononcée ou l’exploitation alternée de deux convexités opposées. Les produits obtenus sont épais et ont une forme triangulaire/quadrangulaire avec des négatifs convergents. Le matériel retrouvé à Aïn Dfali est le résultat d’un transport sélectif et se trouve en position secondaire mais permet d’attester une importante occupation préhistorique acheuléenne dans la région.

Le tshukudu, la trottinette congolaise qui fait des miracles

Aussi à l’aise dans les chemins cahoteux que sur les routes goudronnées, les tshukudus sont partout dans le Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo. Notre Observateur nous explique que cet étrange moyen de transport, peu coûteux et qui permet de porter toutes sortes de marchandises, a déjà sorti de nombreux jeunes de la misère.


Long de deux mètres, le tshukudu est doté d'un haut et large guidon. Compte tenu des charges qu'il transporte, son conducteur, le tshukudeur, pousse cette trottinette géante plus souvent qu'il ne patine. Pour la plupart d'entre eux, la journée commence par le transport des produits agricoles cultivés dans les montagnes au nord de Goma et destinés à alimenter les marchés de la ville.

Tout en bois au début du XXe siècle, cette trottinette a connu de nettes améliorations. Aujourd’hui, les roues sont recouvertes de pneus et de nombreux modèles disposent d’un frein qui agit par frottement sur la roue arrière. L’engin peut supporter jusqu’à une demie-tonne.


Un conducteur de tshukudu transportant des
sacs de marchandises à Goma, Nord-Kivu.

Goma, ses motos et ses tshukudus 


Dans certaines localités, on dit qu’il est préférable de marier sa fille à un tshukudeur car on sait qu’elle ne va pas mourir de faim.

Les premiers tshukudus ont fait leur apparition dans les années 1910 au Rwanda voisin. Ils représentaient déjà un vrai outil de travail et un symbole de lutte contre la misère. Directement inspirés du vélo, ils ont fini par supplanter les brouettes, beaucoup moins efficaces.
Aujourd’hui, pour se procurer l'un de ses engins, il faut débourser 50 dollars [37 euros] pour le modèle de base et jusqu’à 100 dollars [74 euros] pour un produit bien fini. Une somme très élevée au Congo [en RDC, un fonctionnaire gagne par exemple entre 50 et 80 euros par mois] que beaucoup n’hésitent pas à débourser, ayant la garantie que leur investissement sera très vite amorti. Car, dans un bon jour, un tshukudeur peut gagner 15 à 20 dollars [11 à 15 euros]. Avec cet argent, le conducteur peut se permettre d’embaucher deux ou trois pousseurs, qui vont l’aider à descendre de gros chargements jusqu’à Goma. De plus, le tshukudu est le moyen de transport le plus économique du marché : il ne consomme évidemment aucun carburant et, mis à part le graissage des roues et la révision des freins, il ne nécessite quasiment aucun entretien.
Ici, dans certaines localités, on dit qu’il est préférable de marier sa fille à un tshukudeur car on sait qu’elle ne va pas mourir de faim. Cette profession est synonyme de réussite sociale. Après quelques années d’activité, certains sont en mesure de s’acheter une parcelle de terrain et de faire construire une maison. D’autres deviennent propriétaires de taxi-motos, mais personne n’abandonne son tshukudu, car il reste l'un des produits les plus rentables.

Un tshukudeur aidé par des pousseurs
dans les environs de Goma, dans le Nord-Kivu.

Traditions de l'Afrique du Sud

 Savoir-vivre et coutumes

Salutations

Partout en Afrique du Sud, les salutations sont assorties d'un « Comment ça va ? » (How are you ?, ou Howzit ? dans les townships). On n'est pas en Afrique de l'Ouest : ce n'est pas la peine de remonter à cinq générations de grands-tantes avant d'aborder le sujet principal, mais ne pas y prêter attention fait de vous un malotru. 

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Pour les salutations, les hommes noirs, surtout les jeunes, ont une manière particulière de se serrer la main : on commence par une poignée normale comme en France, puis on fait pivoter la paume de la main autour du pouce de la personne pour lui recouvrir le haut de la main, et on revient, toujours en pivotant autour du pouce, à la vieille poignée de chez nous. Ne l'utilisez pas pour saluer le fermier boer qui vient de vous réparer votre roue crevée au fond du Free State ; vous seriez immédiatement catalogué. 
Avec les femmes, on ne se fait pas nécessairement la bise : une simple accolade en se tapotant l'épaule sera suffisante si on ne se connaît pas très bien. Dans les townships, le pouce levé, assorti d'un chap, signifie que tout va bien. C'est très utilisé. 

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     Braai

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L'élément central de la vie sociale en Afrique du Sud, c'est le braai. Cela signifie « barbecue » en afrikaans. On le trouve dans toutes les habitations du pays, dans toutes les communautés, et sur toutes les aires de pique-nique du territoire. Le terme recouvre tant l'objet que la cérémonie : le barbecue du dimanche, en famille ou entre amis, est une institution nationale. 
On y fait cuire les boerwors (grosses saucisses épicées), des côtelettes d'agneau, des morceaux de poulet épicé, des côtes de bœuf. La bière coule à flots.

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Le braai, c'est une facette du savoir-vivre sud-africain. Dans les townships, on peut le servir avec la bière traditionnelle, l'umqumboti.

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     Lobola

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Si vous rencontrez l'âme sœur et qu'elle est black, la belle-famille pourra vous demander de payer la lobola, une sorte de dot.
La lobola est une tradition qui a traversé les âges. Dans une société d'élevage, la famille du jeune époux versait sa dot à celle de l'épouse sous forme de vaches et autres chèvres. 

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De la qualité de la « future » (son âge, sa beauté, son rang social, son instruction) dépendait le nombre de bêtes. Les troupeaux se sont amenuisés, mais la tradition est restée vivace. La valeur en bétail est désormais convertie en sous sonnants et trébuchants. 

Sorcellerie traditionnelle

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Dans toutes les villes, on trouve des boutiques destinées à la sorcellerie traditionnelle, le domaine des sangomas (guérisseurs traditionnels). On peut y acheter des crânes de singe, des os de crocodile, des épices et herbes diverses. Dans certaines régions comme le Kwazulu-Natal, ce commerce génère un chiffre d'affaires ahurissant.

Le road-house

Un monument de kitsch sud-africain. C’est un fast-food où l’on commande sur un parking et où l’on mange dans sa voiture. 

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À Brakpan (dans le métro d’Ekhuruleni, 20 km à l’est de l’aéroport de Jo’burg), la Casbah est célèbre pour son boerdog, un hot-dog avec de la boerwors. Y aller le dimanche midi, mais uniquement si l’on a beaucoup de recul sur les choses... et l’estomac solide ! 

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La chasse aux albinos s'intensifie au Malawi

 Dans de nombreux pays africains, les albinos sont rejetés, harcelés et dans le pire des cas, assassinés en raison de leur différence. On en a déjà parlé sur Slate Afrique, notamment sur le cas particulier de la Tanzanie l'un des Etats africains où les albinos subissent le plus de violences. Mais c'est aussi le cas à une large échelle en République démocratique du Congo ou au Sénégal
La situation des albinos est également extrêmement préoccupante au Malawi. Comme le rapporte le média britannique The Economist, les personnes qui souffrent d'un dépigmentation de la peau y sont victimes d'attaques d'une cruauté rare. Le 23 mai, Fletcher Masina est devenu officiellement – mais le chiffre est sûrement sous-estimé – le dix neuvième albinos tué en raison de sa couleur de peau. 

Cassim Jaffalie, 3 ans, un enfant albinos du Malawi, devant sa maison à Machinga.

Les albinos au Malawi, y compris les très jeunes enfants, sont victimes d’une « vague sans précédent d’attaques brutales », alimentées par des pratiques rituelles et la passivité des autorités, a dénoncé mardi Amnesty International. « Au moins dix-huit personnes ont été tuées et cinq kidnappées, dont un enfant de 2 ans qui reste toujours introuvable » depuis novembre 2014, a précisé l’organisation de défense des droits de l’homme. 
Le nombre d’assassinats et d’enlèvements d’albinos est « en forte augmentation », selon l’ONG. « Avril 2016 a été le mois le plus sanglant avec quatre assassinats d’albinos », détaille Amnesty dans le rapport publié mardi et intitulé « Nous ne sommes pas des animaux à chasser ou à vendre : violences et discriminations contre les albinos au Malawi ».
Les os des albinos « seraient vendus à des guérisseurs traditionnels au Malawi et au Mozambique pour concocter des potions magiques censées apporter la richesse ou la chance. Ce commerce macabre est aussi alimenté par la croyance que les os des albinos contiennent de l’or », a expliqué Amnesty International.
« Même les morts ne sont pas laissés en paix. La police du Malawi a enregistré au moins trente-neuf affaires d’exhumation illégale de corps d’albinos ou de personnes arrêtées en possession d’os ou de membres d’albinos. »

Système discriminant

Les albinos sont aussi victimes de discrimination à l’école et dans le système de santé. « Beaucoup meurent de cancer de la peau faute de moyens de prévention comme la crème solaire et d’informations sur leur condition », selon Amnesty.
L’ONG accuse les autorités de laisser les albinos « à la merci de gangs criminels ». La police manque de ressources pour répondre à temps aux attaques et maintenir une présence visible dans les zones les plus à risque, ajoute l’organisation. 




Dans ce contexte, la population d’albinos au Malawi, évaluée entre 7 000 et 10 000 personnes, « vit dans une peur constante », selon Amnesty qui appelle le gouvernement à « prendre des mesures spécifiques pour la protéger ».
Début juin, la justice du Malawi a interdit à tous les sorciers et guérisseurs traditionnels d’exercer afin de protéger les albinos.