Savoir-vivre et coutumes
Salutations
Partout en Afrique du Sud, les salutations sont assorties d'un « Comment ça va ? » (How are you ?, ou Howzit ? dans les townships). On n'est pas en Afrique de l'Ouest : ce n'est pas la peine de remonter à cinq générations de grands-tantes avant d'aborder le sujet principal, mais ne pas y prêter attention fait de vous un malotru.
Pour les salutations, les hommes noirs, surtout les jeunes, ont une manière particulière de se serrer la main : on commence par une poignée normale comme en France, puis on fait pivoter la paume de la main autour du pouce de la personne pour lui recouvrir le haut de la main, et on revient, toujours en pivotant autour du pouce, à la vieille poignée de chez nous. Ne l'utilisez pas pour saluer le fermier boer qui vient de vous réparer votre roue crevée au fond du Free State ; vous seriez immédiatement catalogué.
Avec les femmes, on ne se fait pas nécessairement la bise : une simple accolade en se tapotant l'épaule sera suffisante si on ne se connaît pas très bien. Dans les townships, le pouce levé, assorti d'un chap, signifie que tout va bien. C'est très utilisé.
Braai
L'élément central de la vie sociale en Afrique du Sud, c'est le braai. Cela signifie « barbecue » en afrikaans. On le trouve dans toutes les habitations du pays, dans toutes les communautés, et sur toutes les aires de pique-nique du territoire. Le terme recouvre tant l'objet que la cérémonie : le barbecue du dimanche, en famille ou entre amis, est une institution nationale.
On y fait cuire les boerwors (grosses saucisses épicées), des côtelettes d'agneau, des morceaux de poulet épicé, des côtes de bœuf. La bière coule à flots.
On y fait cuire les boerwors (grosses saucisses épicées), des côtelettes d'agneau, des morceaux de poulet épicé, des côtes de bœuf. La bière coule à flots.
Le braai, c'est une facette du savoir-vivre sud-africain. Dans les townships, on peut le servir avec la bière traditionnelle, l'umqumboti.
Lobola
Si vous rencontrez l'âme sœur et qu'elle est black, la belle-famille pourra vous demander de payer la lobola, une sorte de dot.
La lobola est une tradition qui a traversé les âges. Dans une société d'élevage, la famille du jeune époux versait sa dot à celle de l'épouse sous forme de vaches et autres chèvres.
De la qualité de la « future » (son âge, sa beauté, son rang social, son instruction) dépendait le nombre de bêtes. Les troupeaux se sont amenuisés, mais la tradition est restée vivace. La valeur en bétail est désormais convertie en sous sonnants et trébuchants.
Sorcellerie traditionnelle
Dans toutes les villes, on trouve des boutiques destinées à la sorcellerie traditionnelle, le domaine des sangomas (guérisseurs traditionnels). On peut y acheter des crânes de singe, des os de crocodile, des épices et herbes diverses. Dans certaines régions comme le Kwazulu-Natal, ce commerce génère un chiffre d'affaires ahurissant.
Le road-house
Un monument de kitsch sud-africain. C’est un fast-food où l’on commande sur un parking et où l’on mange dans sa voiture.
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