Au Maroc, les plantations de figues de barbarie sont ravagées par la cochenille spécifique du cactus. Ces insectes parasites prolifèrent de manière alarmante dans ces champs et se propagent dans plusieurs régions productrices de ce fruit.
Le parasite ravageur qui a été détecté, depuis 2014 dans la province de Sidi Bennour, et a été jugé «sans danger, ni pour la santé humaine ni pour la santé animale ». Il s’étend actuellement de façon fulgurante à d’autres zones agricoles, ce qui suscite la crainte des agriculteurs et des autorités du pays.
Pour faire face à cette situation alarmante, une commission technique composée de l’ORMVAD (Office régional de mise en valeur agricole des Doukkala) et de l’ONSSA a été mise en place. Elle a pour buts d’effectuer des visites techniques au niveau des zones touchées, de diagnostiquer le problème et surtout de trouver une solution afin d’éradiquer le parasite.
Pour l’heure, il n’existe aucun pesticide pour lutter contre le parasite. Les seules instructions données aux agriculteurs se limitent à l’arrachage et à l’incinération des figues touchées.
Par ailleurs, les services régionaux du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime rassurent la population rurale que ce parasite ne présente pas d’effets néfastes sur la santé humaine et animale.
Ces figues sont décidément les mal-aimées des civilisations, les Marocains les appelant « karmouss nsara » (figues des chrétiens) et les Français les indiquant par le nom de figues de barbarie… Chacun les éloignant de lui et les imputant à l’autre.
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