Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Secrets d'Histoire - Anne d'Autriche, mystérieuse mère du Roi Soleil.


Résultat de recherche d'images pour "louis 13 et anne d'autriche"
Louis XIII et sa femme Anne d'Autriche

Résultat de recherche d'images pour "louis 14"
Louis XIV ou le Roi Soleil

Mère de Louis XIV, le Roi Soleil, Anne d’Autriche est pourtant une reine méconnue, réduite à jouer les femmes frivoles dans « Les Trois Mousquetaires » d’Alexandre Dumas. La beauté de cette infante d’Espagne est célèbre ! Même si on prétend que Louis XIII, son mari, préfère la compagnie des écuyers aux joies du lit conjugal... Mariée à quatorze ans, Anne d’Autriche met vingt-trois ans à donner un dauphin à la France. Devenue veuve, elle devient régente. Contemporaine de Richelieu et Mazarin, elle connaît une des périodes les plus troubles de l’histoire de France. De sa mère, le Roi Soleil disait : « Elle mérite d’être mise au rang de nos plus grands rois ». De l’abbaye du Val de Grâce au château de Saint Germain en Laye, Stéphane Bern nous fait découvrir les lieux magnifiques où elle vécut et tout l’éclat d’un règne sans lequel Louis XIV n’aurait pas été et Versailles n’existerait pas.

Construire en terre crue

La terre est l’un des plus anciens matériaux de construction. Car construire en terre crue permet d’exploiter le matériau le plus proche, celui que l’on a sous les pieds, disponible à peu près partout dans le monde. La brique en terre crue et la brique compressée, de même que le pisé, sont les techniques de construction en terre qui ont été les plus utilisées dans l’histoire de la construction jusqu'à nos jours.
Aujourd’hui encore, près de la moitié de la population mondiale vit dans un habitat en terre crue.


Différentes techniques
Il existe plusieurs techniques de construction en terre.
  • Le pisé. 
Le pisé est un mélange de terre, de sable ou de gravier et d’argile crue malaxés puis compactés.
On compacte de fines couches de terre légèrement humidifiées entre des coffrages et l’on démoule immédiatement : c’est l’ancêtre du béton. La terre est compactée avec un outil, le “pisoir”. Le toit, parfois construit en premier, est souvent très débordant afin de protéger les murs en pisé des pluies.
Aujourd’hui, on utilise des coffrages métalliques et des outils de compactage pneumatiques comme le fouloir. Certaines normes de construction peuvent parfois obliger les constructeurs à stabiliser la terre à pisé avec des additifs, comme du ciment ou de la chaux, pour en garantir la solidité.

  • Le torchis. Le torchis est un mélange de terre argileuse fine et de paille. Il est appliqué sur une structure de pans de bois, appelés les “colombes”, et de lattes entrelacées de plus petite taille. L’ensemble est ensuite recouvert de chaux. On trouve de nombreuses maisons “à colombages” dans l’est et le nord de la France.

Aujourd’hui, la pose du torchis est accélérée par l’emploi de panneaux de bois assemblés à l’avance.
 
  • L'adobe. 
L'adobe est une brique en terre crue moulée. Traditionnellement, elle est formée à la main dans un moule en bois, ou comprimée à l'aide de pilons de bois. La brique est ensuite séchée à l'air libre. La terre est parfois mélangée à des fibres végétales, comme de la paille, afin de la stabiliser. Aujourd'hui, des techniques permettent de produire ces briques de façon plus industrielle : rouleau compresseur comportant des alvéoles pour façonner les briques, étuves pour accélérer le séchage… On parle alors de briques extrudées. Apparues au XXe siècle, les BTC sont des briques de terre comprimées fortement à l'aide d'une presse. Elles doivent sécher plusieurs jours et garder un certain taux d'humidité et sont parfois stabilisées à la chaux. Elles permettent de réaliser des constructions dans des délais assez courts.


  • La bauge
La bauge est une technique de construction qui consiste à façonner des boules de terre argileuse que l'on empile directement à la main et que l'on tasse pour former un mur massif monolithique, c'est-à-dire d'une seule pièce. On emploie ensuite un outil tranchant pour lisser le mur. Aujourd'hui, les bâtiments en bauge peuvent être restaurés mais la technique n'est plus guère employée.



Quelle terre pour construire ? 
Le sol est composé de plusieurs strates. La première couche est composée de “terre végétale”, ou humus, qui contient des résidus végétaux et qui est utilisée pour la culture agricole. La seconde couche est une “terre minérale”, sans résidus. C’est cette strate qui est employée pour construire en terre crue.
Selon le type de technique utilisée, on choisira des terres plus ou moins riches en argile, en sable, en gravier, etc. Mais une même terre peut être utilisée pour plusieurs techniques selon son état hydrique, c’est-à-dire son taux d’humidité. Elle peut être sèche (0-5 %), humide (5-20 %), plastique (15-30 %), visqueuse (15-35 %) ou liquide (> 35 %).



Antiquité : construire grand avec la terre crue
On construit en terre crue depuis des millénaires. Dans les régions où les pluies sont rares, des édifices en terre crue peuvent même exister encore aujourd’hui. C’est le cas des grandes ziggourats de Mésopotamie comme la ziggourat d’Ur ou celle de Babylone, ces immenses constructions à étages faites de briques crues liées avec du bitume ou de l’asphalte, et intercalées avec des roseaux. En Égypte aussi, certaines pyramides ont un cœur de briques crues, recouvert de pierres calcaires.
La Grande Muraille de Chine, commencée au IIIe siècle avant Jésus-Christ, est en partie construite en terre. Elle s’étend sur près de 7 000 km et ses matériaux varient suivant le terrain. Des portions entières sont édifiées en terre crue, seul matériau à disposition localement. La technique utilisée est la bauge.

Moyen Âge : des maisons aux édifices prestigieux. 
Au Moyen Âge, la construction en terre est la technique la plus couramment employée pour les maisons, car elle coûte quatre fois moins cher que la pierre et offre la meilleure isolation thermique. On a surtout recours à la technique du torchis : les murs des maisons sont constitués d'une armature de branches, remplie d'argile ou d'un mélange de terre et de paille appelé torchis.

À partir du XIIIe siècle apparaît la technique des pans de bois : une ossature en bois, souvent montée à l'avance, est remplie de plâtre ou de torchis. Cette évolution, qui allège l'ensemble, permet de construire des édifices à plusieurs étages.


La maison médievale
à pans de bois

Mosquée Al Muhdhar au Yémen


Alhambra, Grenade 

Mais des édifices très prestigieux peuvent aussi être faits de terre. Ainsi à Grenade, en Espagne, les remparts de l'Alhambra sont en partie construits en pisé. La tour de Comares, haute de 45 m, est la plus haute construction d'Europe en terre crue. Mais le plus haut bâtiment du monde en terre crue se trouve au Yémen : il s'agit du minaret de la mosquée Al Muhdhar qui se dresse à 53 m de haut.

XVIe siècle : les premiers gratte-ciel 

Les premiers gratte-ciel du monde datent du XVIe siècle et ils sont en briques crues ! On les trouve dans la ville de Shibam au Yémen. Ces bâtiments hauts de 30 m comptent huit étages et datent pour certains du XVIe siècle.
Pour éviter qu’ils ne s’effondrent, les constructeurs ont développé des techniques élaborées pour alléger les édifices :


           - les murs sont beaucoup plus épais à la base qu’au sommet ;
           - les ouvertures sont plus nombreuses et plus larges au fur et à mesure que l’on monte.


XXe siècle : un abandon partiel

Dans la première moitié du XXe siècle, les constructions en terre crue restent fréquentes.
Certaines techniques sont très simples à mettre en œuvre et permettent à chacun de construire ou agrandir sa maison. D'autres nécessitent un savoir-faire particulier. Ainsi, les maisons en pisé doivent être réalisées par des charpentiers qui maîtrisent la technique du coffrage en bois.
Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les pays les plus riches abandonnent majoritairement la construction en terre crue pour reconstruire en verre, béton ou acier. Mais la construction en terre crue reste la règle dans de nombreux pays du monde.

XXIe siècle : la redécouverte d'un matériau durable et écologique
De nos jours, la terre crue intéresse à nouveau les constructeurs, car elle répond à la recherche de solutions respectueuses du développement durable. En effet :
          - elle est naturelle et saine. Elle absorbe notamment les ondes électroniques et ne provoque pas d’allergies ;
          - elle est disponible localement (pas de transport). Les chantiers sont propres et ne génèrent pas de déchet chimique ;
          - elle ne nécessite pas de transformations coûteuses en énergie. De plus, elle se répare facilement, sans intervention lourde ;
          - elle possède de bonnes propriétés thermiques et conserve la fraîcheur en été ;
          - souple et adaptable, elle est compatible avec les anciens matériaux pour la restauration. Et évidemment, elle est complètement recyclable.

Johnny Hallyday est mort à l'âge de 74 ans



 
La plus grande rock-star que la France ait jamais connue, est mort dans la nuit de mardi à mercredi à 74 ans, des suites d'un cancer du poumon, a annoncé à l'AFP son épouse Laeticia."Johnny Hallyday est parti. J'écris ces mots sans y croire. Et pourtant c'est bien cela. Mon homme n'est plus. 
Il nous quitte cette nuit comme il aura vécu tout au long de sa vie, avec courage et dignité", écrit-elle dans un communiqué. "Jusqu'au dernier instant, il a tenu tête à cette maladie qui le rongeait depuis des mois, nous donnant à tous des leçons de vie extraordinaires. Le coeur battant si fort dans un corps de rocker qui aura vécu toute une vie sans concession pour son public, pour ceux qui l'adulent et ceux qui l'aiment", poursuit-elle à propos de son mari, Jean-Philippe Smet dans le civil.





Emporté par un cancer

Il n'y avait plus trop d'espoir, ces derniers jours, après son hospitalisation pour détresse respiratoire il y a un mois. Après six jours passés dans la clinique Bizet du 16e Arrondissement de Paris, Johnny Hallyday avait décidé de rentrer à son domicile de Marnes-la-Coquette et depuis Laeticia n'avait plus communiqué via les réseaux sociaux. Un mauvais signe, alors que c'est elle qui s'est régulièrement employée à donner des nouvelles rassurantes de Johnny, depuis qu'il avait annoncé début mars être traité contre la maladie. Un cancer dont il savait déjà qu'il était métastasé.

Résultat de recherche d'images pour "Johnny Hallyday, la légende du rock, est décédé à l'âge de 74 ans"

Détecté dans les poumons de la star en novembre 2016, ce cancer aura terrassé en un an celui que tous ses fans croyaient invincibles et que son ami Eddy Mitchell avait même surnommé "Robocop". Il a lutté de toutes ses forces face au cancer, montrant ses derniers signes de bonne vitalité cet été lors de sa dernière tournée des Vieilles Canailles, avec ses copains Eddy Mitchell et Jacques Dutronc. Il était lourdement traité par chimiothérapie, mais c'est bien la scène et son fervent public qui lui ont donné la force de tenir. Tout comme ce 51e album qu'il espérait bien finir.
En 57 ans de carrière, celui qui restera à jamais "l'idole des jeunes" pour des millions de fans français, a vendu plus de 100 millions de disques et traversé les époques: celles des débuts du rock'n'roll, des yé-yés, puis de la variété des années 80, avant de revenir ces dernières années aux sources du blues et du rock. Ses succès sont innombrables, Le Pénitencier, Noir c'est noir, Retiens la nuit, Que je t'aime, Gabrielle, La musique que j'aime, Ma gueule, Quelque chose de Tennessee, Allumer le feu, Marie...





Ces villes et villages sur des falaises sont spectaculaires


1- Riomaggiore, Italie




2- Manarola, Italie




3- Vernazza, Portugal




4- Santorin, Grèce




5- Pitigliano, Italie




6- Rocamadour, France




7- Azenhas Do Mar, Portugal




8- Ronda, Espagne




9- Wadi Dawan, Yemen




10- Al Hajarah, Yemen




11- Météora, Grèce




12- Piodao, Portugal




13- Veliko Tarnovo, Bulgarie




14- Civita di Bagnoregio, Italie




15- Clovelly, Angleterre




16- Bonifacio, France




17- Positano, Italie




18- Harza, Yemen




19- Gordes, France




20- Valparaiso, Chili

Mohammed VI s’oppose aux idées de Trump.

La Maison-Blanche avait annoncé lundi le report de la décision très attendue et hautement symbolique du déménagement de l’ambassade américaine à Jérusalem.


L’écrivain et académicien Jean d’Ormesson est mort

Jean d’Ormesson est mort d’une crise cardiaque dans la nuit de lundi à mardi, à l’âge de 92 ans, a annoncé sa famille à l’Agence France Presse. 




Tout en étant obligé de s’inscrire dans la lignée des comtes d’Ormesson, il s’était fait son propre nom, en forme de sourire, qui reflétait bien son caractère facétieux : Jean d’O. Plus il vieillissait, plus Jean d’Ormesson – qui est mort dans la nuit du 4 au 5 décembre à l’âge de 92 ans – était charmant et charmeur, avec son œil si bleu et son air à jamais espiègle. « Il a toujours dit qu’il partirait sans avoir tout dit et c’est aujourd’hui. Il nous laisse de merveilleux livres », a déclaré sa fille, Héloïse d’Ormesson. Il pensait avec raison que la gaieté est une politesse et voulait mériter un qualificatif presque perdu, « dans un siècle où règne le ressentiment » : délicieux. 

Délicieux, il l’était. Bon écrivain, aussi. Mais, admirateur des grands auteurs, il se montrait sans illusion sur son œuvre – sans doute en attendant un démenti. Il a poussé ce jeu sur la littérature jusqu’à écrire un roman intitulé Presque rien sur presque tout (Gallimard, 1996). Lorsqu’on lui demandait si ce « presque rien sur presque tout » n’était pas l’inverse de ce que doit être la littérature, « presque tout sur presque rien », il partait d’un grand rire, en laissant au lecteur le soin de conclure.
Il pratiquait à merveille un art en voie de disparition, celui de la conversation. Il était brillant, jamais ennuyeux, parlait vite et bien. On avait envie de l’inviter sur tous les plateaux de télévision. On ne s’en privait pas, et il y avait pris goût.

« Longtemps, je me suis demandé ce que j’allais faire de ma vie », affirmait-il au début de C’était bien, en 2000 (Gallimard) : un retour sur son passé et sur les contradictions de sa vie. Car, bien qu’appartenant à une « grande famille », tout n’avait pas été toujours facile pour lui.
Jean d’Ormesson est né le 16 juin 1925. Son père, André d’Ormesson, est diplomate, bientôt (en 1936) ambassadeur de France. Sa mère, née Marie Anisson du Perron, descend des Le Peletier. Comme il l’évoque dans Au plaisir de Dieu (Gallimard, 1974), il a passé une partie de son enfance au château de Saint-Fargeau, qui appartenait à sa mère. La famille suivant son père dans ses différents postes, il a aussi vécu en Roumanie et au Brésil.

Pour échapper à Sciences Po Jean d’Ormesson entre en hypokhâgne, puis intègre l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm, juste après la seconde guerre mondiale. Il passe l’agrégation de philosophie et se résout à enseigner. On lui propose un poste à l’université américaine de Bryn Mawr, près de Philadelphie, université de jeunes filles, ce qui l’amuse plutôt. Mais il tombe gravement malade.
Il entre en 1950 à l’Unesco, où il devient l’assistant de Jacques Rueff au Conseil international de la philosophie et des sciences humaines nouvellement créé – qu’il dirigera plus tard. Il fait aussi, avec Roger Caillois, la revue de sciences humaines Diogène, dont le premier numéro est sorti en 1953. Il déclarait détester les réunions et les comités de rédaction, ce qui ne l’empêchera pas de diriger Le Figaro entre 1974 et 1977.

« Au revoir et merci »

Il devient donc directeur du journal et, à ses chroniques, s’ajoutent des éditoriaux politiques qui ne manquent pas de susciter des polémiques à gauche. Lorsque Robert Hersant – qui avait été frappé d’indignité nationale pendant dix ans pour faits de collaboration – rachète Le Figaro, en 1975, Jean d’Ormesson, comme Raymond Aron, reste. Mais tous deux partiront deux ans plus tard.
Jean d’Ormesson va enfin pouvoir consacrer plus de temps à son œuvre littéraire, commencée en 1956 et ayant connu des fortunes diverses. René Julliard avait aimé (et publié) son premier texte, L’amour est un plaisir. Mais, après plusieurs échecs, ayant peu de goût pour le masochisme, Jean d’Ormesson faisait ses adieux à la littérature en publiant Au revoir et merci, en 1966 (réédité chez Gallimard en 1976).
Un an plus tard survient un événement pour lui dramatique : il doit se résoudre à vendre le château maternel de Saint-Fargeau. Et, au début des années 1970, tout change dans son existence : il écrit La Gloire de l’Empire, un pastiche de récits d’historiens. Roger Caillois s’enthousiasme et porte le manuscrit chez Gallimard, où il est publié (1971). Pour ce livre, Jean d’Ormesson reçoit le Grand Prix du roman de l’Académie française. En 1973, à 48 ans, il entre sous la Coupole au fauteuil de Jules Romains – il est alors le benjamin de l’Académie.
On le retrouve en 1974 avec un texte plus grave, Au plaisir de Dieu, qui raconte la fin d’un monde, celui de sa famille. Le succès, ensuite, ne le quittera plus. Dix livres en quinze ans – toujours sur les listes des meilleures ventes –, jusqu’à cette Histoire du Juif errant, en 1990, suivi de La Douane de mer en 1994 puis de Presque rien sur presque tout, en 1996, trois romans (Gallimard) dans lesquels Jean d’Ormesson tente une explication du monde.
On sait, par ses articles du Figaro – il a continué à y collaborer après avoir abandonné la direction –, que Jean d’Ormesson n’a jamais dédaigné les combats et les polémiques. Ses attaques contre ceux qu’on désignait à droite comme les « socialo-communistes » lui ont même valu, pendant la guerre du Vietnam, d’être la cible d’une chanson de Jean Ferrat, Un air de liberté (1975). On en oublie parfois qu’il a magnifiquement écrit sur les écrivains. Parmi ses milliers d’articles, il en a choisi certains pour les réunir en volumes.

Un recueil dédié à sa fille Héloïse

En 2007, à 82 ans, il a fait cadeau d’un nouveau recueil à sa fille Héloïse, qui avait créé sa propre maison d’édition. Dans cette Odeur du temps (éd. Héloïse d’Ormesson), on mesure tout son amour de la vie, on comprend mieux ses passions, ses enthousiasmes. C’est finalement une sorte d’autobiographie détournée, avec ce qu’il faut de souvenirs de famille, de voyages.
Dans ces articles, on aime le style énergique, le sens des formules, des croquis, des portraits aigus, rapides. Et on découvre que Jean d’Ormesson possède une autre qualité trop rare : il sait admirer. Ainsi, François Mauriac occupe une large place, peut-être parce qu’en lui « s’incarnaient tous les talents d’un esprit à la fois classique et moderne et le génie de la langue porté à sa perfection. C’est cette rencontre si rare qui donne à François Mauriac, écrivain et journaliste, toutes ses chances d’éternité ». Paul Morand, au contraire, détestait le journalisme. Surprenant, quand on a écrit des livres sur des villes, « tant de reportages de génie où le monde moderne brillait de tous les feux nouveaux de l’automobile de sport, du cinéma et du jazz ».
Comprendre, aimer : deux mots qui sont le moteur de Jean d’Ormesson dans ces articles. Il célèbre Aragon. Totalement préservé de la jalousie et du ressentiment qui font détester ses contemporains, il sait aussi rendre hommage à ses cadets. Patrick Besson, qui a « plus de talent que les autres, et peut-être plus que personne ». Gabriel Matzneff, « un sauteur latiniste, un séducteur intellectuel, un diététicien métaphysique ». Et qui est donc ce « classique rebelle et farceur, doué comme pas un » ? Jean d’Ormesson lui-même ? Non, Philippe Sollers, qui, comme lui, se rallie à ce mot de Stendhal : « L’essentiel est de fuir les sots et de nous maintenir en joie. »

« Je dirai malgré tout que cette vie fut belle »

Il a su aussi aider Marguerite Yourcenar à forcer la porte de l’Académie française, avec « cette œuvre éclatante écrite dans ce style suprême qui rejette dans la préhistoire les fadaises et les mièvreries de la prétendue écriture féminine ». Cela n’a pas été une mince affaire. On est en 1979, et Jean d’Ormesson, qui était alors, à 54 ans, un « jeune » à l’Académie, a l’idée, à l’époque loufoque, de faire entrer une femme sous la Coupole. Alors, les académiciens perdent leurs nerfs. Les plaisanteries graveleuses abondent. Yourcenar est-elle vraiment une femme ? – allusion à sa vie sexuelle. Peut-être peut-on l’élire car elle écrit comme un homme. Contre toute attente, Marguerite Yourcenar est élue le 6 mars 1980 au fauteuil de Roger Caillois. En janvier 1981, c’est Jean d’Ormesson qui la reçoit.
Dans les dernières années de sa vie, Jean d’Ormesson a connu une consécration qui lui a certainement fait plus de plaisir que son élection à l’Académie française. En 2015, la prestigieuse « Bibliothèque de la Pléiade » de Gallimard a publié un volume de ses romans. Il en a fait le choix lui-même. Mais il n’a pas pour autant renoncé à écrire. En janvier 2016, paraissait chez Gallimard un excellent Jean d’Ormesson, sans doute l’un de ses meilleurs, Je dirai malgré tout que cette vie fut belle : une traversée, non pas du siècle mais des siècles, de Racine à Paul Morand, de Saint-Simon à François Mitterrand et bien d’autres. Livre testamentaire ? Jean d’Ormesson le reconnaît dans les dernières pages. Toutefois, en octobre 2016, co-édité par Gallimard et Héloïse d’Ormesson, il a publié un bref Guide des égarés.

Tous ses combats, comme tous ses livres, sont dominés par une passion qui oriente un destin, celle de la lecture. Jean d’Ormesson savait qu’il y aurait toujours quelques fous pour s’abstraire un moment du jeu social et entrer dans l’univers d’un écrivain. Alors, « tant qu’il y aura des livres, des gens pour en écrire et des gens pour en lire, tout ne sera pas perdu dans ce monde qu’en dépit de ses tristesses et de ses horreurs nous avons tant aimé »

Biographie de Jean d'Ormesson :





Ce mouton aux cornes collées est l'animal le plus proche de la licorne





on sait que la licorne est censée être un équidé. Mais une corne frontale et quatre pattes munies de sabots devraient suffire, non ?
On pensait que la licorne était devenue un café ou qu'elle était en fait un pachyderme préhistorique à l'allure du cheval légendaire. Mais non : un mouton islandais vient nous rappeler que lorsqu'il s'agit de licorne, il existe toujours mieux.
Voilà un mouton, tout ce qu'il y a de plus normal. Né au printemps et élevé par la fermière Erla Porey Olafsdottir et son mari, Bjarni Bjarnason, à Kraunkot en Islande, il aime gambader dans la prairie avec ses petits camarades. Mais ce mouton a quelques particularités.


Résultat de recherche d'images pour "mouton licorne en islande"


Prénommé Unicorn (soit licorne en Français et Einhyrningur en islandais), ses deux cornes ont fusionné sur sa tête en une seule super-corne, lui donnant l'apparence de la créature mythique du même nom dont tout le monde semble raide dingue. Licorne vient du latin et signifie logiquement une seule corne. Il ne s'agit donc pas d'une licorne parfaite, vu que les deux cornes collées se séparent à leur extrémité. Mais bon, on va pas chipoter.

Yémen : l’ancien président Saleh tué par des rebelles Houthis

 

L’ancien dirigeant yéménite a été tué dans des combats entre ses troupes et celles des chiites Houtis. Les deux camps rebelles ont rompu leur alliance le 2 décembre dans la capitale Sanaa.

La crise au Yémen s’envenime encore un peu plus. L’ancien président Ali Abdallah Saleh a été tué dans des affrontements à Sanaa, indique lundi plusieurs sources. Tout d’abord annoncée par les rebelles chiites Houthis, l’information a été confirmée par le parti de Saleh. Les deux partis se livrent à des affrontements meurtriers depuis la rupture le 2 décembre de leur alliance dans la capitale Sanaa.
«Il est tombé en martyr en défendant la République», a déclaré Faïka al-Sayyed, une dirigeante du Congrès populaire général (CPG), attribuant son meurtre aux Houthis. La mort de l’ex-président yéménite, 75 ans, pourrait constituer un tournant majeur dans le conflit qui ensanglante le pays depuis son départ du pouvoir en 2012.
Au centre de la « pire crise humanitaire au monde » selon l’ONU, la guerre au Yémen avive les tensions régionales et la rivalité entre l’Arabie saoudite sunnite et l’Iran chiite, accusé par Ryad de soutenir militairement les rebelles Houthis, ce qu’il réfute. 8 750 personnes sont mortes depuis l’intervention de l’Arabie saoudite et de ses alliés en mars 2015.

Les Houthis accusent l’ex-président de trahison

Le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi, à la tête du gouvernement reconnu par la communauté internationale, a annoncé une opération pour reprendre Sanaa et appelé les Yéménites à «ouvrir une nouvelle page» de l'histoire du pays. Une vidéo remise à un journaliste par les rebelles Houthis montre le cadavre de ce qui semble être l’ancien président Saleh.
Des combats font rage depuis mercredi dans la capitale Sanaa, que les deux parties rebelles contrôlaient conjointement depuis 2014 au détriment du gouvernement internationalement reconnu d’Abd Rabbo Mansour Hadi réfugié à Aden, dans le sud. Ils avaient fait jusqu’à lundi matin au moins 100 morts et blessés -des combattants mais aussi des civils-, selon des sources de sécurité et hospitalières.
Dans un développement spectaculaire, Ali Abdallah Saleh avait tendu la main à l’Arabie saoudite samedi, proposant à Ryad de « tourner la page » en échange d’une levée du blocus qui étrangle la population. Les Houthis avaient dénoncé une « grande trahison ».

Le président veut marcher sur Sanaa

Face à la fin de l’alliance rebelle, l’actuel président Hadi a de son côté « donné pour ordre à son vice-président Ali Mohsen al-Ahmar, qui se trouve à Marib (100 km à l’est de Sanaa), d’activer la marche […] vers la capitale », a annoncé lundi un membre de son entourage.
Baptisée « Sanaa l’Arabe », l’opération -à l’issue plus qu’incertaine- consisterait, selon le membre de l’entourage de M. Hadi, à prendre la capitale en tenailles sur plusieurs fronts, notamment à l’est et au nord-est.
Selon des sources militaires loyalistes à Marib, sept bataillons ont reçu l’ordre de marcher sur Sanaa sur le front est. Outre le soutien de la coalition sous commandement saoudien, les militaires loyalistes se sont assuré l’appui des tribus de Khawlane qui contrôlent l’est de Sanaa, ont ajouté les mêmes sources.
Afin d’affaiblir les Houthis, le gouvernement Hadi a dans le même temps annoncé sa volonté d’offrir une amnistie à tous ceux qui cessent de collaborer avec ces rebelles. Cependant, à Sanaa, les Houthis donnaient l’impression lundi de prendre le dessus sur les forces de M. Saleh, selon des journalistes sur place.


Les scènes de violences se poursuivent

Les derniers développements font craindre des risques encore accrus pour la population, notamment à Sanaa : non seulement des affrontements entre rebelles se poursuivent, mais la capitale a été secouée dans la nuit de dimanche à lundi par des raids aériens.
Après plus de trente années de règne sur le Yémen, Ali Abdallah Saleh avait été contraint de céder le pouvoir à M. Hadi en février 2012, dans le sillage du Printemps arabe. Il avait scellé deux ans plus tard une alliance avec les Houthis, issus de la minorité zaïdite -une branche du chiisme-, après les avoir longtemps combattus.

Peut-on arrêter un missile balistique intercontinental ?

Un missile balistique intercontinental ou ICBM est un missile balistique à longue portée, soit : plus de 5 600 km. Dans cette vidéo, on vous parlera de la capacité réelle de ces types de missiles qui sont très difficile a détecter et à exploser à temps. Si vous souhaitez qu'on vous parle de ces sujets, alors n'hésitez pas à nous le demander dans la zone de commentaire : - missile wars - missile corée du nord - missile nucléaire - missile americain - missile M51 - missile milan - les missiles iraniens - les missiles français - les missiles balistiques - les missiles de la corée du nord - les missiles les plus puissants au monde :

- missile wars 
- missile corée du nord
- missile nucléaire
- missile americain 
- missile M51 
- missile milan
- les missiles iraniens 
- les missiles français
- les missiles balistiques 
- les missiles de la corée du nord 
- les missiles les plus puissants au monde


Fiche pays. Slovaquie

Les deux villes principales de la Slovaquie sont Bratislava et Košice



La Slovaquie fait partie de l’Union européenne depuis 2004. Ce pays est indépendant depuis 1993 avec la séparation de la République Tchèque. Les deux villes principales sont Bratislava et Košice.


Fiche signalétique :
Capitale : Bratislava


Population : 5,43 millions (2016) / Superficie : 49 000 km²
Membre de l’UE depuis 2004 / Monnaie : euro (2009)
Taux de croissance : 3,6 % en 2015 / Taux de chômage : 11,5 % en 2015
Système politique : république parlementaire
Président : Andrej Kiska depuis 2014 / 1er ministre : Robert Fico depuis 2012
Langue majoritaire : slovaque
Religion majoritaire : catholicisme
Hymne national : Nad Tatrou sa blyska (Au-dessus des monts Tatras brille l’éclair)
Indicatif téléphonique : +421 / Code ISO : SK

Présentation

La Slovaquie est montagneuse sur la moitié nord du pays avec les Carpates. Les plaines se situent au sud-ouest du pays le long du fleuve du Danube et au sud-est.
La Slovaquie est indépendante depuis le 1er janvier 1993 et le « divorce de velours » avec la République Tchèque, mettant fin à la Tchécoslovaquie. Plus tardivement que d’autres pays de l’Europe centrale et orientale, le pays entre dans l’Otan en 2004. La même année, la Slovaquie adhère à l’Union européenne, et adopte en 2009 l’euro. Elle fait partie du groupe de Visegrad, ce groupe informel réunissant quatre pays d’Europe centrale (Hongrie, Pologne, République Tchèque et Slovaquie).
Dans cette république parlementaire, le président tient un rôle représentatif. Premier ministre depuis plusieurs années, Robert Fico a effectué un tournant populiste. Après avoir marqué son mécontentement de devoir venir en aide financièrement à la Grèce, la Slovaquie a dit son désaccord pour recevoir des réfugiés lors de la crise des migrants. À l’occasion du conflit en Ukraine, Robert Fico s’est positionné contre les sanctions à l’encontre de la Russie.

Le saviez-vous : non, ce n’est pas la « croix de Lorraine » sur le drapeau slovaque


Il est vrai que, comme la croix de Lorraine, la croix sur le drapeau slovaque est une « double croix ». Elle fait ici référence à l’évangélisation de la région de Grande Moravie par les saints Cyrille et Méthode au IXe siècle.

Cette double croix représente l’influence de l’Empire byzantin à l’époque et figure également sur les armoiries de la Hongrie.

Les grandes personnalités politiques


Andrej Kiska : il est élu en mars 2014 contre le Premier ministre Robert Fico en se présentant sans étiquette. Il fonde des sociétés de microcrédits dans les années 1990 qui lui ont permis de devenir millionnaire.

Résultat de recherche d'images pour "Andrej Kiska "

Robert Fico : Il devient Premier ministre en 2006 avec son parti social-démocrate, le Smer, grâce à une alliance avec l’extrême-droite (SNS). Arrivé en tête aux élections de 2010, il ne réussit pas à former de coalition et retourne dans l’opposition. En 2012, il remporte à la majorité absolue les législatives anticipées, puis arrive de nouveau en tête en 2016. Il doit néanmoins former une coalition allant du centre-gauche aux nationalistes. Il développe désormais un discours populiste anti-réfugiés et plutôt pro russe.

Résultat de recherche d'images pour "Robert Fico"

Quelques dates historiques récentes

1945 : entrée des troupes soviétiques à Prague.
1968 : « Printemps de Prague » écrasé par les chars soviétiques du Pacte de Varsovie. À cette occasion, la Slovaquie obtient plus de pouvoir face à la Tchéquie.
1989 : « Révolution de velours » faisant tomber le gouvernement communiste pacifiquement.
1993 : suite au « divorce de velours », la République Tchèque et la Slovaquie se séparent.
2004 : adhésion à l’Otan et à l’UE.
2009 : l’euro devient la monnaie nationale.

Fêtes et jours fériés

1er janvier : Jour de l'an.
6 janvier : Épiphanie.
Mars - avril : fête de Pâques (Vendredi saint et le dimanche).
1er mai : fête du Travail.
8 mai : fin de la Seconde Guerre mondiale
5 juillet : arrivée des saints Cyrille et Méthode évangélisant la région au Xe siècle.
29 août : jour anniversaire du Soulèvement national slovaque en 1944.
1er septembre : jour de la constitution république slovaque en 1992.
15 septembre : Fête de Notre-Dame des Sept Douleurs, sainte patronne du pays.
1er novembre : Toussaint
17 novembre : journée de lutte pour la démocratie, en référence au début de la Révolution de velours de 1989.
24-25-26 décembre : célébrations de Noël.

Médias

Pravda : quotidien de gauche diffusé à 66 000 exemplaires. Créé en 1920, il a été le journal officiel du Parti communiste dès 1925 avant d’être interdit entre 1930 et la fin de la Seconde guerre mondiale.

Sme : journal libéral diffusé à 72 000 exemplaires créé en 1993. Son édition web est très consultée.

Dennik N : le « N » fait référence au terme nezavisly (indépendant). Il a été créé en 2015 par une partie de la rédaction du journal Sme n’acceptant pas qu’un groupe d’investissement impliqué dans un scandale de corruption prenne des parts du groupe.

Hospodárske noviny : considéré comme un journal de qualité à la diffusion de 22 000 exemplaires. Il appartient au même propriétaire que le journal tchèque du même nom.

Týždeň : hebdomadaire créé en 2009 consacré aux questions culturelles et à la politique étrangère. Diffusé à 12 000 exemplaires.