De la neige sur les dunes de sable et les palmiers: les villes de Zagora et Ouarzazate, aux portes du désert dans le sud marocain, sont actuellement recouvertes d'un épais manteau blanc,
Après la plainte déposée par une lycéenne contre son établissement pour l’avoir obligée à se teindre les cheveux pour continuer sa scolarité, une étude a été menée pour connaître l’ampleur de ce débat dans les écoles.
Dans la préfecture d’Osaka, 80% des lycées ont demandé aux élèves de confirmer leurs couleurs naturelles si elles n’étaient pas noire. 74 écoles sur 137 ont demandé une confirmation orale et 35 un document écrit. Pour les personnes bravant l’interdit, 48,9% ont dû se recolorer les cheveux. Cette situation s’explique par le fait que l’école japonaise prône l’uniformité, une valeur propre au Japon.
Pour certains, comme le professeur Tsunehide Agata, ce règlement ne devrait pas être critiqué. En effet, il permet, d’après la croyance populaire, de se focaliser uniquement sur leurs études et non leurs désirs. Pour d’autres, comme le professeur Naoki Ogi, il s’agit là d’une discrimination pouvant aller jusqu’à la violation des droits de l’homme et de sa vie privée. Pour ce professeur, il n’y a aucun intérêt éducatif.
Qu'en est-il de la survie d'une personne une fois qu'elle est privée d'eau ? Des chercheurs américains nous éclairent sur la question.
Pour fonctionner correctement, le corps a besoin d'un élément essentiel : l'eau. Mais que se passe-t-il lorsque le corps manque de cette ressource indispensable ? Il n'existe aucun d'indicateur capable de prédire à quelle vitesse la déshydratation peut tuer une personne. Il est donc difficile de déterminer combien de temps un homme peut survivre sans boire. Selon le National Health Service du Royaume-Uni : Une déshydratation sévère apparaît lorsqu'une personne perd environ 10% de son poids total en eau. En période de grosse chaleur, un adulte peut perdre entre 1 et 1,5 litre de sueur par heure.
Les signes alarmants de déshydratation La soif n'est pas toujours un indicateur fiable des besoins du corps en eau. Ainsi, les personnes âgées ne ressentent pas la soif de la même façon. Les signes et les symptômes peuvent différer selon l'âge, mais généralement on retrouve : - la langue et la bouche sèche, - pas de larmes lorsque la personne pleure, - Les yeux et les joues creuses, - l'irritabilité et la fatigue, - des vertiges et étourdissements, - ne pas uriner pendant huit heures ou avoir des urines très foncées
Certains individus sont plus enclins au risque de déshydratation. C'est le cas des personnes âgées, des enfants, des personnes atteintes de maladies chroniques et des personnes travaillant en extérieur. Que se passe-t-il en cas de déshydratation ? Alors que les niveaux d'eau descendent dans le corps, le liquide est détourné pour remplir les organes vitaux de sang, ce qui provoque la contraction des cellules du corps. Comme l'eau s'écoule des cellules du cerveau, l'organe se contracte et les vaisseaux sanguins présents dans le crâne peuvent éclater. Les reins cessent de nettoyer les déchets de l'approvisionnement en sang qui rétrécit.
Quelle quantité d'eau faut-il absorber ? Les besoins de chacun varient en fonction d'un certain nombre de facteurs, comme la composition corporelle, le métabolisme, l'alimentation, le climat et les vêtements. La première recommandation officielle sur la consommation d'eau a été faite récemment en 2004. La consommation d'eau suffisante pour les hommes et les femmes est de respectivement 3,7 litres et 2,7 litres par jour.
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L'apport d'eau doit se constituer à 80 % par les boissons (eau, café) et les 20 % restants par la nourriture. Pour surveiller sa propre hydratation, Il est important d'établir une moyenne de son poids corporel et de veiller à ce qu'il ne descende pas à plus de 1 % de cette moyenne. L'urine est le principal indicateur d'hydratation : nous devons uriner au moins trois fois par jour et elle doit se composer d'une couleur jaune claire, sans odeur forte, l'inverse signifiant qu'il faut boire plus.
Le service de messagerie SMS, plus connu sous le sigle de SMS (pour « Short Message Service ») ou les noms de « texto » ou de « mini message », permet de transmettre de courts messages textuels. C'est l'un des services de la téléphonie mobile (il a été introduit par la norme GSM). Dans certaines régions du monde comme l’Amérique du Nord, le Royaume-Uni ou les Philippines, on parle de « messagerie texte ». Par rétroacronymie, cette messagerie est également désignée par « service de messages succincts ». En 2011, en moyenne 200 000 SMS auraient été envoyés chaque seconde dans le monde. En 2009, plus de 135 000 SMS étaient envoyés chaque seconde à travers le monde, tandis qu'en 2007 entre 50 000 et 60 000 SMS étaient envoyés chaque seconde. En 2016, on compte 2 500 SMS envoyés par mois par adolescents soit 83 par jour, ce qui montre une hausse de 23 % par rapport à l'année précédente.
Exemple SMS
À l’origine, les SMS furent inventés par une équipe finlandaise dont Matti Makkonen employé par Telia Sonera, puis par Nokia, pour aider les personnes malentendantes à communiquer. Plusieurs compagnies revendiquent la paternité de l'envoi du premier SMS. Selon Edward Lantz de la NASA, le premier SMS fut envoyé en 1989 d'un beeper Motorola par Raina Fortini de New York à un ami à Melbourne Beach. Le premier SMS commercial fut envoyé le sur le réseau GSM de Vodafone au Royaume-Uni lorsque l'architecte logiciel Neil Papworth (en) de Sema Group envoya depuis son PC (les téléphones mobiles n'ayant pas encore de clavier à cette époque) le message « Merry Christmas! » (« Joyeux Noël ») sur le cellulaire Orbitel 901 de Richard Jarvis, un des dirigeants de Vodafone. Lors du développement de la norme GSM, les pays scandinaves prirent l’initiative de proposer d'inclure le SMS dans cette norme à vocation mondiale. Le Nokia 2010 (en), lancé en 1994, fut le premier téléphone grand public qui permet l'écriture de messages. Lorsque le système fut déployé pour le grand public, beaucoup d’opérateurs étaient convaincus que les consommateurs préféreraient l'appel téléphonique pour communiquer. Mais, avec un prix nettement moins élevé qu’un appel téléphonique, l'adoption du SMS fut un succès en dépit du fait que le message était facturé à l’unité. Les SMS ont ensuite été développés à plus grande échelle lorsque ceux-ci ont été perçus comme un moyen efficace pour désengorger le réseau téléphonique. Aujourd'hui, le SMS est disponible dans le monde entier sur de multiples réseaux, y compris sur les réseaux mobiles 3G et 4G.
C’est un wagon qui a connu un petit bout d’histoire, une rencontre au sommet entre Franco et Hitler, en 1940 à Hendaye (Pyrénées-Atlantiques). Joyau ferroviaire de l’époque, il est quasiment
à l’abandon depuis plus de trois décennies dans
une petite ville de Castille-et-León,
en Espagne.
Almazán, 5 526 habitants, province de Soria (Castille-et-León). Une des régions les moins peuplées d’Espagne. Aux environs de la ville, située à plus de deux heures de route au nord de Madrid, un petit hangar de tôle abrite un wagon à l’histoire particulière, loin des regards, quasiment laissé à l’abandon depuis trois décennies.
Hendaye, 23 octobre 1940. Francisco Franco rencontre Adolf Hitler à la frontière franco-espagnole pour discuter de l’engagement ou non de l’Espagne dans la Seconde Guerre mondiale–l’entrevue n’aboutira, finalement, sur aucun accord. Le dictateur espagnol arrive au rendez-vous à bord d’une luxueuse voiture-salon, nommée SS-3 et considérée comme un joyau ferroviaire de l’époque : 18 mètres de long pour 3 mètres de large, elle est composée d’une cuisine, d’un grand salon de réunion, de trois cabines–dont celle du Caudillo–et d’une salle de bain. Le tout décoré de bois précieux. La construction de ce wagon a été ordonnée en 1929 par le roi Alfonso XIII, qui l’utilisait pour ses déplacements privés et publics.
La rencontre entre Hitler et Franco à la gare d’Hendaye, le 23 octobre 1940.
Après la rencontre au sommet de 1940 entre les deux dictateurs, le wagon est resté en service jusque dans les années 1950. Avant de tomber dans l’oubli. À la mort de Franco, en 1975, il est acheté, aux enchères, pour un million de pesetas (environ 6 000 €) par un antiquaire qui en fait un pavillon de chasse à Villamanrique (Castille-La-Manche).
Il retombe dans l’escarcelle de l’État, neuf ans plus tard, qui l’acquiert au prix de la ferraille, soit approximativement 375 000 pesetas (environ 2 250 €). Son intention : l’exposer au Musée du train de Madrid. Une restauration est indispensable. Elle n’aura jamais lieu, faute de liquidités. D’abord remisé à la station de train de Soria, le train, devenu un temps le refuge d’un sans-abri, est déplacé à Almazán, une trentaine de kilomètres plus au sud, où il prend la poussière.
L’extérieur du wagon au moment de sa construction.
Intérieur retapé, extérieur délaissé
Les derniers travaux ont été effectués par un atelier de formation professionnelle, sous l’impulsion de l’Adema, l’association de développement rural d’Almazán. « Nous avons passé un accord avec le Musée du train de Madrid en 1997 avec l’objectif de réhabiliter plusieurs wagons, dont celui-ci, explique Marisa Muñoz, directrice de l’Adema. Entre 2004 et 2005, les élèves ont essentiellement travaillé sur l’intérieur du wagon. Ils l’ont nettoyé, assaini, travaillé sur les structures en bois, poncé, réparé le sol… »
Le salon de réunion de l'époque, à l'intérieur du wagon
Encore une fois, faute de budget, le projet a été suspendu. « Pour l’intérieur, il ne reste plus grand-chose à faire. Ce qui nécessite le plus de travaux est la partie extérieure », ajoute Marisa Muñoz qui a manifesté, fin 2017, son envie d’achever la restauration.
La Fondation des chemins de fers espagnols, propriétaire du wagon, « étudie actuellement la possibilité de reprendre les travaux avec l’Adema ou une autre institution qui pourrait donner suite à la restauration et la conservation » du wagon. Selon José Antonio de Miguel, le maire de la ville, « avec un investissement de 30 000 €, on pourrait terminer et le laisser en parfaites conditions ». L’édile aimerait en faire le point central « d’un parc thématique du train ». En attendant, le wagon rouille toujours.
Pourquoi ? Les viandes rouges mais aussi le porc et l’agneau contiennent des graisses saturées pro-inflammatoires et sont donc à éviter pour la santé des articulations.
Quelle viande choisir ? Préférez des viandes blanches pauvres en graisses saturées. La viande la plus intéressante est le poulet de ferme, idéalement bio. Attention : restez raisonnable sur les quantités et la fréquence, car la viande contient beaucoup d’acide arachidonique, qui, dans l’organisme, va se transformer en prostaglandine, une molécule pro inflammatoire.
Le fromage : pas plus d’une fois par jour Pourquoi ? Le fromage est en tant que tel un aliment acidifiant. De plus, la graisse contenue dans le fromage encrasse l’organisme en favorisant les dépôts alimentaires dans les capsules articulaires, ce qui entraîne des douleurs.
Comment faire ? Préférez le fromage de brebis ou de chèvre, moins inflammatoire et moins acidifiant que celui de vache, et n’en consommez qu’une seule fois par jour.
La margarine au tournesol : elle augmente l'inflammation
Pourquoi ? Il est important de favoriser les graisses qui observent un faible ratio oméga-6 / oméga-3 (idéalement inférieur à 5) car les oméga-6 sont des acides gras pro-inflammatoires alors que les oméga-3 sont anti-inflammatoires.
Comment faire ? Optez pour l’huile de colza, de noix, de lin ou encore de caméline et de périlla : leur ratio oméga-6 / oméga-3 est de 3 ou de 4. Pensez aussi aux poissons gras (sardines, maquereau, hareng…) qui constituent de bonnes sources d’oméga-3. L’huile d’olive, quant à elle, est antioxydante et sera donc intéressante pour diminuer le stress oxydatif mais elle reste pauvre en oméga-3.
Beurre ou margarine ? Le beurre apporte des vitamines A, C, D et E et des oligo-éléments : mieux vaut un peu de beurre de bonne qualité que de la margarine au tournesol qui augmente l’inflammation de l’organisme.
Attention à la charcuterie
Pourquoi ? La charcuterie est un cumul de risques : elle contient des nitrites cancérigènes, des acides gras saturés, elle favorise la prise de poids et l’inflammation et entraîne donc des douleurs articulaires, elle contient également beaucoup de sel et très peu d’antioxydants.
Comment faire ? Évitez la charcuterie, ne la consommez que pour le plaisir de façon occasionnelle. Parmi l’étendue du choix, optez plutôt pour du jambon, de préférence du jambon de poulet.
Les œufs non bio. Pourquoi ? La qualité de l’œuf dépend de la manière dont est nourrie la poule. Si la poule est élevée en plein air, dans un élevage biologique, elle aura une alimentation diversifiée (végétaux, graines, vers…) et fabriquera des œufs riches en oméga-3, un bon anti inflammatoire. A l’inverse, les poules non bios élevées en batterie sont nourries avec du maïs et du tournesol, des aliments de mauvaise qualité et peu diversifiés. Leurs œufs seront alors pauvres en oméga-3 et donc assez inflammatoires pour nous qui les consommons.
Combien en consommer ? Maximum quatre œufs bio par semaine .
Le pain : limitez votre consommation Pourquoi ? Le gluten est un composant inflammatoire. De manière générale, il serait intéressant de diminuer notre consommation de gluten, sans pour autant la supprimer.
Comment faire ? Diminuez globalement votre consommation de pain, de pizza ou encore de gâteaux mais ne soyez pas trop strict : créer de la frustration est souvent plus péjoratif pour l’organisme que s’autoriser des aliments riches en gluten de temps en temps. Et sachez aussi faire la différence qualitative entre le blé contenu dans un bon pain bio fabriqué avec du blé artisanal et du pain blanc industriel, moins intéressant. Bon à savoir : Pour le moment, le lien entre diminution drastique de la consommation de gluten et soulagement des douleurs articulaires n’a été prouvé que dans les cas d’une intolérance au gluten.
Les produits laitiers : avec modération Pourquoi ? Le lait, notamment celui de vache, est un aliment acidifiant et donc agressif pour les articulations.
Comment faire ? Diminuez votre consommation de produits laitiers et favorisez ceux de chèvre ou de brebis, moins acidifiants. Vous pouvez par exemple consommer un yaourt de chèvre ou de brebis par jour. Pensez aussi aux sources de calcium végétales.
Bon à savoir : Pour les produits laitiers au lait de vache, préférez du lait bio, plus qualitatif. En effet, le lait non bio provient de vaches mal nourries, et sera donc trop riche en substances pro-inflammatoires et trop pauvre en oméga-3 qui, quant à eux, sont de bons anti-inflammatoires.
Le jus d'orange.
Pourquoi ? Les sodas et les jus de fruits favorisent la prise de poids et augmentent l’index de glycation, qui correspond à une fixation du sucre sur les cellules articulaires. C’est ce qu’on appelle la 'caramélisation' des cellules : le cartilage devient alors plus dur et plus figé.
La boisson idéale contre les douleurs articulaires : Une eau minérale peu minéralisée (telles que Volvic, Evian, Mont Roucous…).
Du café et du thé ? En consommer est une très bonne idée ! Le thé - surtout le thé vert - et le café sont des boissons drainantes et détoxifiantes riches en antioxydants. Restez raisonnable et ne dépassez pas deux ou trois tasses par jour.
Dubaï a commencé à investir
massivement dans les énergies renouvelables et se lance dans la
construction d’un gigantesque parc solaire. D’ici 2030, près de
2,3 millions de panneaux photovoltaïques devraient ainsi recouvrir le
désert autour de la ville des Émirats Arabes Unis. Et le pays n’est pas
le seul à miser sur les énergies propres. Les États-Unis, le Royaume-Uni
et surtout la Chine réalisent des prouesses pour produire de
l’électricité « verte ».
2016
a été une année record en termes d’installations d’énergies
renouvelables dans le monde. Ce sont les conclusions annoncées par le
rapport annuel du réseau international REN21, qui observe l’évolution
des filières dites « propres » sur toute la planète. La
capacité totale d’énergie « verte » dans le monde a ainsi franchi la
barre des 2 000 gigawatts (GW), un chiffre tiré à la hausse notamment
par le développement des filières solaires et éoliennes. Un gigawatt,
c’est 1 000 mégawatts : on considère qu’une puissance d’un mégawatt
permet d’alimenter 1 000 à 1 500 foyers en électricité. Si
la Chine est clairement chef de fil en la matière, les Émirats Arabes
Unis se penchent aussi de plus en plus sur les technologies productrices
d’énergie grâce au soleil et au vent. Au point de mettre en œuvre des
projets aux dimensions gigantesques.
2,3 millions de panneaux solaires à Dubaï
En
termes d’énergie solaire, les ambitions de Dubaï sont grandes. En mars
dernier, la ville des Émirats Arabes Unis inaugurait la seconde phase de
son projet de parc solaire Mohamed ben Rached Al-Maktoum, une immense
ferme de panneaux photovoltaïques dont la construction a débuté en 2013.
Et les objectifs fixés sont impressionnants : d’ici 2030, 5 gigawatts
devraient sortir de cette centrale, faisant d’elle la plus grande et la
plus puissante du monde. Car les Émirats Arabes Unis ne cessent de voir
grand. En plus du projet d’origine, qui comptait déjà
près de 2,3 millions de panneaux solaires, une tour solaire de
260 mètres de haut devrait être construite au milieu du parc, apportant à
elle seule une puissance supplémentaire de 700 mégawatts. Un véritable
investissement dans la filière. Le projet des Émirats
Arabes Unis est venu détrôner la centrale de Noor, construite près de
Ouarzazate, au Maroc. Celle-ci était jusqu’alors le plus grand projet de
parc solaire mondial, visant notamment un objectif de puissance
électrique de 2 gigawatts d’ici 2020.
Noor, près de Ouarzazate, au Maroc, était la plus vaste centrale solaire au monde avant l’entrée en service de celle de Dubaï.
Les projets sont d’envergure, et pour cause, le Maroc, comme
les Émirats Arabes Unis sont à la recherche de leur autonomie
énergétique : « L’État [des Émirats] a commencé tôt à
se préparer à dire adieu à la dernière goutte de pétrole avec une
stratégie claire consistant notamment à investir dans une nouvelle
génération de centrales utilisant différentes technologies solaires, »
déclarait Saïd al-Tayer, directeur de DEWA, l’entreprise propriétaire
du site, au moment de l’inauguration de la centrale de Dubaï. Et au vu
de l’ensoleillement dont disposent ces pays, l’investissement en vaut la
chandelle.
15 centrales géothermiques en Californie
Si
les Émirats Arabes Unis s’intéressent aujourd’hui de plus près aux
énergies renouvelables, les États-Unis, de leurs côtés, n’ont pas
attendu pour profiter de ce qu’avait à leur offrir la nature. En
Californie, l’ensemble de centrales géothermiques The Geysers, situé à
116 km au nord de San Francisco, possédait à lui seul une puissance de
634 mégawatts en 2016. Avec ses 15 centrales électriques différentes,
utilisant la vapeur de 327 puits, c’est le plus grand site de production
géothermique de la planète.
Les
États-Unis se classent donc grands premiers de la production d’énergie
géothermique mondiale. Moins porté sur l’énergie solaire, le pays est
néanmoins largement porté sur la filière éolienne, accumulant d’immenses
projets visant à capter au maximum l’énergie du vent. Les
États-Unis représentent ainsi 17,2 % de la capacité mondiale d’énergie
éolienne. À titre d’exemple, l’immense parc d’Alta Wind en Californie
possédait à lui seul une capacité de 1 548 mégawatts en 2014.
175 éoliennes marines au Royaume-Uni
Les
États-Unis ne sont pas les seuls à investir dans l’éolien. Le
Royaume-Uni s’est porté sur une filière bien particulière, celle de
l’énergie éolienne marine. Avec près de 175 éoliennes qui dominent
230 km2 de l’estuaire de la Tamise, d’une puissance totale de
630 mégawatts, le London Array est le plus grand parc éolien marin du
monde. Le nombre de turbines devait initialement être
porté à 341, mais cette seconde phase de construction a été abandonnée
en 2014, à cause des problèmes environnementaux que générait le parc,
notamment sur les oiseaux marins.
Si
le London Array est actuellement le plus grand parc éolien en mer du
monde, plusieurs projets lui font néanmoins concurrence ces dernières
années. Le Dogger Bank Creyke Beck, un projet de 400 turbines au large
du Yorkshire a été approuvé et lancé en 2015, et un projet privé
d’installation de 300 éoliennes dans la mer du Nord, qui pourrait avoir
une capacité de 2,5 gigawatts, a été validé par le gouvernement
britannique il y a de cela un an. Le Royaume-Uni peut néanmoins se
targuer de détenir les plus grands projets mondiaux de parcs éoliens
marins.
2 309 mètres de barrage hydraulique en Chine
Éolien,
solaire, énergie hydraulique… Le grand leader de l’énergie renouvelable
dans le monde reste quand même la Chine. Avec la plus grande centrale
hydraulique de la planète, située dans la province de Hubei dans le
centre du pays, la Chine est le plus grand producteur d’énergie
hydraulique au monde. Le barrage des Trois-Gorges, mis en route par
étapes entre 2006 et 2009, possède à lui seul une puissance de
22,5 gigawatts. De quoi faire pâlir toutes les autres
installations d’énergies renouvelables. D’une longueur de 2 309 mètres,
et d’une hauteur de 185 mètres, les 34 turbines de ce mastodonte
produisent 84,7 térawatts/heure d’électricité par an. Une production que
ne réussissent pas à égaler les 400 barrages du parc français, qui
produisent ensemble 60 à 70 térawatts/heure par an.
Chef de fil
en termes d’énergie hydraulique, la Chine montre également l’exemple en
terme d’énergie éolienne et solaire. Le pays possède ainsi le plus grand
projet de ferme éolienne terrestre du monde, à Gansu, un projet qui
devrait atteindre une puissance de 20 gigawatts d’ici 2020. Et
c’est sans compter la volonté du pays d’innover en termes d’énergie
solaire. La plus grande centrale solaire électrique flottante a ainsi
été inaugurée cette année, sur un lac, à proximité de la ville de
Huainan. L’équivalent de 110 terrains de football en panneaux solaires
flotte désormais au-dessus de ce qui était d’anciennes mines de charbon.
Le symbole est fort. La Chine possède désormais la plus grande ferme flottante de panneaux solaires, devant celle du Japon et de l’Inde.
Qui n'a pas un jour rêvé de ne pas ressentir la douleur physique ? En Italie, c'est ce qui arrive depuis trois générations à une famille unique au monde. Les chercheurs s'y intéressent et y voient un espoir dans le traitement des douleurs chroniques.
En Italie, quand les Marsili se retrouvent, rien ne permet de les distinguer de toute autre famille. Pourtant, celle-ci a quelque chose de spécial. La grand-mère, ses deux filles et un petit-fils ont une particularité unique au monde : ils ne ressentent pas la douleur. Cette insensibilité change les moindres gestes de leur quotidien.
Une mutation génétique
Brûlures, coupures ou même fractures, les Marsili n'ont d'abord pas compris qu'ils étaient différents. Cela fait peu de temps qu'ils ont appris qu'ils ont une différence génétique. Une étude de l'université de Sienne, menée avec des chercheurs anglais, permet de comprendre que l'un des gènes de la famille Marsili a muté. Cette découverte pourrait permettre de révolutionner le traitement des douleurs chroniques. Cette famille est la seule au monde connue pour être dotée de cette mutation génétique. Les scientifiques leur ont proposé de découvrir la sensibilité à la douleur, ils ont poliment décliné.
Le sucre est souvent décrit comme notre ennemi. Entre les sucres rapides, présents dans les confiseries, et les sucres lents, que l'on trouve dans les pâtes, que faut-il bannir? Selon le nutritionniste Arnaud Cocaul, l’abus de sucre est "néfaste" mais le bannir totalement de notre alimentation n’est pas conseillé non plus. "Le cerveau ne peut pas se passer de sucre", a-t-il expliqué. Verdict? Seuls les sucres "complexes" sont bons pour la santé. Ils se trouvent dans les pâtes, le riz, le blé ou les légumes secs.