Dubaï, la ville de la démesure, celle où rien n’est impossible, jeune, 40 ans à peine, elle a tout l’avenir devant elle, et s’il était jusque là tout tracé par le fil de l’or noir, il semble qu’elle ait pris depuis quelques temps une toute autre direction, misant plutôt sur la promotion immobilière et le tourisme. Passons en revue les faits insolites sur Dubaï qu'on ignore sûrement.
Dubaï a inauguré le premier hôtel 7 étoiles en 1999.
l’architecture incroyable, la décoration luxueuse et la qualité de service de l’hôtel Burj Al Arab Jumeirah justifient sans aucun doute sa qualification d’hôtel 7 étoiles par l’émirat. Si vous faites partie des chanceux privilégiés à pouvoir y séjourner vous pourrez profiter de pas moins de 5 piscines, d’un service de transport en hélicoptère, de 8 restaurants et de 202 chambres plus luxueuses les unes que les autres. Et c’est loin d’être le seul établissement de luxe de la ville ! Dubaï abrite en effet plus de 100 000 chambres d’hôtel dont un nombre exceptionnel sont situées dans des hôtels 5 étoiles.
Il n’y a pratiquement pas de criminalité à Dubaï
la réglementation très stricte en fait l’un des états les plus sûrs au monde. les habitants de Dubaï sont généralement très ouverts et tolérants face aux différences culturelles. Les expatriés et les touristes, hommes ou femmes, peuvent s’habiller comme ils le souhaitent, dans la limite du raisonnable.
La police de Dubaï est (presque) aussi riche que ses habitants
La police de Dubaï roule dans de magnifiques voitures de sport : Ferrari, Bentley, Lamborghini ou encore Aston Martin trônent déjà dans son écurie de luxe. Elle a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’arrêter les criminels avec de telles voitures, mais bien de montrer que la richesse dubaïote concernait aussi la police.
Burj Khalifa, la tour qui bat tous les records
La tour Burj Khalifa est si haute qu’on l’aperçoit à 90 km à la ronde. Ce qui veut dire que si elle était installée à Fribourg, en Allemagne, on pourrait la voir depuis Strasbourg. En plus d’être la tour la plus haute du monde, la Burj Khalifa bat 6 autres records inscrits aux Guinness World Records.
Il faut un permis pour consommer et posséder de l’alcool.
A Dubaï, on doit posséder une licence pour pouvoir consommer de l’alcool et en avoir chez vous. En tant que touriste, une tolérance est appliquée à condition bien sûr que l’on ne vous retrouve pas complètement ivre sur le trottoir. La licence est très simple à obtenir et mieux vaut l’avoir, surtout si vous souhaitez acheter quelques bouteilles au Duty Free au moment de rentrer.
Il s’agit de la ville la plus jeune à s’être développée aussi vite.
Il n’y avait aucun bâtiment à Dubaï il y a de cela 50 ans à peine. En 1968, seuls 13 véhicules motorisés circulaient dans ses rues. Aujourd’hui, la ville compte plus de 400 grattes-ciel dont le plus haut du monde, la célèbre tour Burj Khalifa.
Lors des courses, les dromadaires sont montés par des robots
Les courses de dromadaires attirent des milliers de dubaïotes chaque année, une activité qui génère des recettes se chiffrant en millions de dollars. Les dromadaires sont montés par des robots-jockeys, créant un mélange assez saisissant de tradition et de modernité. Et le meilleur dans tout ça, c’est que les robots sont capables d’obéir aux instructions données par leur propriétaire durant la course. Un spectacle à ne pas manquer lors d’un voyage à Dubaï !
Dubaï construit le plus gros parc d’attraction au monde.
Dubaïland, un parc d’attraction dont la construction a débuté en 2003, devrait faire deux fois la taille de Disneyworld en Floride. Il devrait être la plus grande destination touristique d’ici 2020. Depuis 2006, des attractions sont déjà ouvertes au public : - Motor City, une ville dédiée aux fans de sports mécaniques.
- et Al Sahra Desert Resort, un complexe d’éco-tourisme balnéaire.
On peut acheter de l’or dans un distributeur
Si l’on trouve à présent de tels distributeurs à Pékin, New York ou Madrid, c’est bien aux Emirats Arabes Unis qu’ils sont apparus pour la première fois en 2010, d’abord à Abu Dhabi puis à Dubaï, aux Galeries Lafayette. Et c’est un véritable succès puisqu’en moyenne, une centaine de pièces est vendue chaque jour.
Lyon Dubaï City, ou quand la Capitale des Gaules s’installe à Dubaï
Le projet, interrompu suite à la crise financière qui frappa Dubaï, devrait finalement voir le jour. Il s’agit de reconstituer les quartiers typiques de Lyon et d’implanter des universités, des musées et même un centre d’entrainement permanent pour l’Olympique Lyonnais.
C’est Buti Saeed al Gandhi, un investisseur dubaïote tombé amoureux de la ville, qui en est à l’origine.
Une ville écologique surgira bientôt du désert
A l’approche de l’Exposition Universelle qu’elle organise en 2020 et après avoir collectionné les bâtiments vertigineux au dépend de tout concept environnemental, Dubaï souhaite « verdir » son image.
Une « Sustainable City » est actuellement en construction, elle reposera entièrement sur l’énergie solaire et d’autres sources d’énergie renouvelable.
Dubaï accumule les records, destinés à attirer l’attention
Dubaï est la ville aux 130 records, dont la plateforme d’observation la plus élevée, le plus gros aquarium et bien sûr, la tour la plus élevée. Mais le dernier record en date est pour le moins étonnant dans un pays où la consommation d’alcool est interdite, puisqu’il s’agit du record du … Plus long shot de whisky ! Ces multiples records ont pour but d’attirer toujours davantage de touristes chaque année.
Il n’y a pas d’adresse ni de boite aux lettres à Dubaï
Inutile d’attendre le passage du facteur devant une boite aux lettres imaginaire, ce service n’existe pas à Dubaï. Il n’existe d’ailleurs pas non plus d’adresse ou de numéro de rue dans certains quartiers. Comment donne-t-on rendez-vous à un proche ? En décrivant sa maison et ses environs, pardi ! Et pour recevoir du courrier, on utilise une P.O Box, située dans un bureau de poste ou un immeuble commercial. Facile !
HAUSSE • Essence et gasoil : en raison de l'augmentation du prix du pétrole, les tarifs des carburants à la pompe ont sensiblement augmenté cet automne 2018. Cette hausse n’est pas près de s’arrêter : en janvier prochain, la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) va encore cibler le gazole (+6,5 centimes par litre) et l’essence (+2,9 centimes par litre).
COLÈRE • La hausse qui ne plaît pas du tout aux automobilistes, notamment ceux qui roulent au diesel et dont les taxes d’Etat ont augmenté plus vite que celles sur l’essence. Au point que dans 20% des stations environ, le litre de gazole est désormais plus cher que celui de SP. Les Gilets jaunes mènent la fronde et planifient une première journée de blocages le 17 novembre.
BRAS-DE-FER • Alors que plus de 282.000 personnes se sont mobilisées le 17 novembre, le mouvement se poursuit les jours suivant, avec des blocages sur tout le territoire, et élargit ses revendications. Une nouvelle manifestation des Gilets jaunes est programmée, le samedi 24 novembre 2018 à Paris, promet d'être tendue : beaucoup refusent de se rendre au Champ-de-Mars, périmètre autorisé par le gouvernement.
Dans les années 1950, les campagnes françaises constituaient un monde avec ses codes, ses traditions et son rythme bien particuliers. La moisson était une aventure dont se souviennent encore les anciens. Jean-Christophe Laforge, cinéaste amateur, a eu l'idée de reconstituer, le temps d'un film, des scènes emblématiques de cette époque avec l'aide des habitants de Busserole, son village aux bords de la Dordogne. Un voyage dans le temps aux confins du Périgord, du Limousin et de l'Angoumois.
Il y a vingt ans, l’assemblage de l’ISS commençait sur l’orbite basse terrestre. Et depuis 2000 la station accueille en permanence des spationautes originaires des quinze différents pays qui participent au programme. Mais si ce beau projet est clairement une démonstration de prouesses technologiques, c’est aussi un gouffre financier. La facture s’élève aujourd’hui à 150 milliards de dollars. Alors, est-ce que ça valait le coup ? A quoi sert véritablement l’ISS ?
Les Emirats arabes unis sont sur la péninsule arabique.
Côté pays voisins, à l'Ouest, c'est l'Arabie Saoudite, au Sud c'est le sultanat d'Oman, et au Nord, en face du petit bras de mer, c'est l'Iran.
Côté eau, Abu Dhabi, Dubai et les Emirats du Nord sont au bord du golfe Persique. Petite précision à ce propos ; veillez à ne jamais dire Golfe Persique (Persian Gulf en anglais) devant des Emiratis, ceux-ci étant peu amis avec l'Iran et le peuple perse. Dites plutôt Golfe Arabique (Arabian Gulf en anglais).
Seule exception, l'émirat de Fujaïrah n'a pas accès au Golfe, mais directement à la mer d'Arabie, et donc à l'Océan Indien.
Ce golfe difficilement nommable se prolonge en golfe d'Oman (dès qu'on a passé la petite pointe), et rejoint la mer d'Oman, qu'on appelle plus souvent mer d'Arabie. Cette mer est une partie de l'océan Indien, qui va de l'Afrique à l'Australie.
Quelle taille font les émirats arabes unis ?
Comme 82 880 km² ça vous parle autant qu'à moi, mieux vaut faire des comparaisons. Les émirats sont un peu plus grands que l'Irlande, plus petits que l'Autriche, plus petits aussi que la Guyane (eh oui, c'est grand la Guyane) et l'Azerbaïdjan (et là tout de suite, vous voyez ce que ça représente...).
Relief des Émirats arabes unis
C'est surtout du désert de sable.
Et comme vous pouvez le deviner, côté relief, c'est assez plat. Le désert aux abords des côtes est très plat. Les dunes apparaissent et grandissent au fur et à mesure que l'on s'éloigne de la mer, pour atteindre leur point le plus haut du côté de Liwa, dans le Sud du pays.
Les émirats de Fujaïrah et Ras al Khaïmah, au Nord, ont tout de même quelques montagnes, prolongement de la chaîne du Hajar, qui s'étend sur toute la partie Nord de l'Oman.
Le point culminant des Emirats arabes unis est le Jebel Bil Ays, à 1934 mètres au dessus du niveau de la mer, juste à la frontière avec Musandam.
Géographie administrative
Côté administratif, les Émirats arabes unis sont en fait composés de 7 émirats :
Abu Dhabi, (ou Abou Dabi ou encore أبو ظبي), le plus grand et qui abrite la capitale,
Dubaï(ou دبي), peut-être le plus connu,
Sharjah,
Ajman,
Umm Al-Qaïwaïn,
Ras Al-Khaïmah
Fujaïrah
Les 5 derniers émirats, plus petits et moins importants que Dubaï et Abu Dhabi, sont parfois regroupés sous l'appellation Émirats du Nord.
Deux hommes, un Anglais et un Américain, traversent à pied l’Antarctique, depuis le 3 novembre. C’est un défi extraordinaire qui résiste aux explorateurs polaires depuis un siècle.
Chacun de leur côté, seuls et sans assistance, ils doivent parcourir 1 500 kilomètres, en passant par le pôle Sud. Pour arriver au bout de ce périple glacé, pas moins de soixante-cinq jours de marche sont nécessaires. Avec une charge de 170 kg de matériel à tirer, les deux concurrents, quel que soit le vainqueur, auront accompli un exploit. L’histoire retiendra le nom du premier arrivé. Quant au second… il restera le second.
Ironie du sort : jusqu’au départ de cette course très risquée sur le Continent blanc chacun d’eux ignorait que l’autre préparait l’aventure.
Le Népal en bref - Petit pays enclavé entre deux géants, la Chine au nord (Tibet) et l’Inde au sud, à l’est et à l’ouest, le Népal s’étire d'est en ouest sur 885 km tandis que sa largeur varie de 145 à 241 km du nord au sud. Sa superficie est de 147 181 km². Kachan Kalan, son point le plus bas, se situe à 70 mètres au-dessus du niveau de la mer tandis que son point le plus élevé, le mont Everest, atteint 8 850 mètres d'altitude. Cette variation d'altitude extrême et la latitude à laquelle est situé le Népal font de ce pays l'un des plus diversifiés du monde. Le royaume du Népal est devenue en 2008 une république démocratique à la suite de l'élection d'une Assemblée constituante dont la première décision fut d'abolir la monarchie. Le Népal est un pays multiculturel fortement ancré dans ses traditions.
Population diversifiée Véritable carrefour de civilisation, le Népal constitue un point de jonction entre deux grandes aires culturelles : celle de l'Inde hindouiste et celle du Tibet bouddhiste. Majoritairement hindouiste, le bouddhisme y est toutefois fortement enracinée, surtout dans le nord du pays. On y parle au-delà de cinquante langues et dialectes différents. Le nepali, la langue officielle du Népal, est parlé par la majorité de la population. Le sud du Népal est habité par des populations d'origine indo-européenne. Les populations installées dans les montagnes au nord du pays sont d'origine tibétaine. Ces deux grands groupes cohabitent dans la partie médiane du pays (les collines ou moyennes montagnes) où sont aussi installées des ethnies parlant des langues de souche tibéto-birmane. Toutes ces populations et groupes ethniques ayant conservé, dans une large mesure, leurs langues, leurs croyances, coutumes et modes de vie, le Népal fait figure de véritable mosaïque culturelle.
Société rurale Le Népal est peu urbanisé. La grande vallée de Katmandou et l'étroite plaine du Teraï comptent quelques villes constituant des pôles d'attraction pour les Népalais. Cependant, la majorité de la population du Népal vit au sein de petits villages dispersés dans les basses terres, perchés dans les collines, accrochés à flanc de montagne ou blottis au creux des hautes vallées himalayennes. Plus on s'élève en altitude en rejoignant le nord, plus l'habitat devient austère, plus les maisons deviennent rustiques, plus les conditions de vie s'avèrent difficiles. Au-delà de la limite des arbres, il n'y a plus que de maigres pâturages et des cabanes temporaires dans lesquelles s'abritent les bergers durant l'été. Plus haut, on débouche dans un monde essentiellement minéral dominé par la roche, les glaciers et les neiges éternelles.
Pays en transition Depuis la mise en place d'un fragile processus de paix entre les partis politiques et les anciens rebelles maoïstes, une coalition gouvernementale, tout aussi fragile, peine à sortir le Népal de l'immobilisme qui l'a si longtemps caractérisé. Si le changement n'est pas encore perceptible au plan économique, ou si peu, le bouillonnement au plan politique est nettement plus évident et s'accompagne de confrontations entre partis politiques qui paralysent souvent les institutions de l'État et accentuent le caractère désorganisé de ce pays en voie de transition. L'élaboration d'une nouvelle constitution pour régir un pays dont la population est aussi diversifiée n'allait pas se réaliser sans faire apparaître au grand jour les nombreux clivages ethniques et culturels, les inégalités sociales et un partage du pouvoir marqué par la domination des Paharis, ceux qui habitent les collines centrales, sur l'ensemble des activités socio-économiques et politiques du pays. Aussi, n'en doutons pas, le Népal d'aujourd'hui est en pleine transition. Dans sa marche en avant pour instaurer une véritable démocratie et un État moderne, saura-t-il préserver l'originalité de sa culture, l'intégrité des paysages uniques qu'il abrite et, qui sait, peut-être même cette part de mystère qui l'enveloppe depuis toujours ?
Pauvre mais hospitalier Resté à l'abri des grandes invasions qui ont marqué l'histoire, plus récemment interdit aux étrangers pendant un siècle par des premiers ministres au pouvoir absolu, le Népal est resté ancré dans le moyen-âge jusqu'au début des années 1950. La population du Népal était majoritairement illettrée. Les technologies et les moyens de communication étaient archaïques. Le roi Tribhuvan, alors confiné à un rôle de second plan, s'enfuit en Inde et obtint le support de celle-ci pour renverser l'autocratie des Premiers Ministres Rana et instaurer la démocratie. Cette démocratie n'a véritablement prit son envol qu'en 1990 sous le règne du roi Birendra. Une démocratie qui depuis s'est avérée bien frileuse ! Isolement historique, pauvreté relative des ressources, géographie superbe mais ingrate, sans accès à la mer, coincé entre deux puissances économiques émergentes, le développement économique du Népal est erratique. La plupart des réformes entreprises au Népal n'ont pas donné les résultats escomptés. Sa dette ne cesse de s'accumuler. Ses infrastructures sont moribondes. L'instabilité politique y est chronique. Une large partie de sa population vit sous le seuil de la pauvreté. Pourtant, le Népal est considéré par tous ses visiteurs comme un pays des plus hospitaliers.
Entre mythes et réalités Malgré la place peu enviable qu'il occupe sur l'échelle du développement socio-économique, les vestiges culturels du Népal témoignent d'une civilisation riche. Le Népal compte sept sites classés au patrimoine mondial de l'Unesco. Le pays est resté profondément attaché à ses traditions. Sa géographie tourmentée présente des paysages parmi les plus variés du monde. Son histoire est jalonnée d'événements marquants. Le Bouddha historique est né au Népal. Le pays a résisté à la domination de l'Empire britannique des Indes installé à ses portes. L'hindouisme et le bouddhisme y coexistent dans un esprit de tolérance peu commun. Le Néo-Zélandais Edmund Hillary et le Sherpa Tenzing Norgay y ont conquis le sommet du monde. Au cœur de la révolution hippie, Katmandou a été un pôle d'attraction pour la jeunesse occidentale. Tintin y a même découvert le yeti pour le plus grand bonheur de ses lecteurs de 7 à 77 ans !
Les réalités du XXIe siècle cherchent résolument à rattraper les mythes. Le monarque détesté est parti à la retraite. La future constitution du Népal prendra le visage d'une république démocratique fédérale. Les anciens rebelles maoïstes cherchent tant bien que mal à s'adapter aux règles du jeu démocratique. La moindre pécadille devient objet de revendication. Les manifestations et les grèves, souvent orchestrées par les maoïstes, paralysent régulièrement les axes routiers, la vallée de Katmandou, cœur névralgique du pays, parfois même le pays tout entier. Signes manifestes d'un pays tenté par l'émancipation et la modernité malgré l'attachement de sa population aux valeurs traditionnelles.
Lorsque le luxueux Grand Hibernian - un des plus beaux trains d'Europe - traverse l'Irlande dans la magie de l'automne, ses paysages se révèlent d'une beauté irréelle. Derrière de larges baies vitrées et l'élégantissime «wagon d'observation», les campagnes, les lacs et les châteaux défilent en cinémascope. Après Dublin, Cork, Killarney, Galway, Clare… ponctuées de visites privées ou pittoresques, La Fugue poursuit son circuit d'exception avec le Festival de Wexford et ses prestigieux spectacles lyriques, dont le point d'orgue sera la première européenne du Dinner at Eight, de William Bolcom.
Nous voilà de retour de notre escapade dans le Sud marocain ! Un trek fabuleux dans le désert, parmi ses ergs et ses regs, des oasis perdues, des bivouacs enchanteurs, des tempêtes de sables, des silences à couper le souffle, des soirées sous les étoiles sans limites à l’horizon... Qui traverse le désert apprend la valeur de l’eau, si précieuse dans ces paysages à la fois rudes, époustouflants et fragiles où seul le soleil guide ces hommes. « Amazighs » ou « hommes libres» comme se nomment les Berbères, nous prenons vite goût à leur rythme de vie empreint de sérénité dans cette parenthèse hors du temps.
James Harrison (né le 27 décembre 1936), connu sous le pseudonyme d'« Homme au bras d'or » (Man with the golden arm), est un donneur de sang australien. Il doit sa réputation aux nombreux dons de plasma sanguin, plus d'un millier, qu'il a faits au cours de sa vie et qui ont permis d'éviter la maladie hémolytique du nouveau-né à deux millions d'enfants.
James Harrison naît en 1936. À l'âge de quatorze ans, il subit une chirurgie thoracique majeure pour retirer les deux tiers de son poumon gauche. La réussite de l'opération nécessite une transfusion de treize litres de sang. James reste alité à l'hôpital pendant trois mois pour se rétablir complètement. Prenant conscience que c'est la transfusion sanguine qui lui a sauvé la vie, il fait le serment de donner son sang dès qu'il aura atteint la majorité. En 1954, il commence à donner régulièrement de son sang. C'est ainsi que des chercheurs découvrent qu'il contient un anticorps anti-D rare et particulièrement puissant pouvant éviter aux femmes enceintes de développer des anticorps anti-D, déclencheur de la maladie hémolytique du nouveau-né (MHN). Grâce au don de son plasma, Harrison prévient la mort par MHN de dizaines de milliers d'enfants. Cette propriété de son sang est jugée si unique que sa vie est couverte par une police d'assurance d'un million AUD. Les recherches sur son sang mènent à la création du RhoGAM, une immunoglobuline anti-D synthétique. Une femme enceinte sur dix, dont le sang est potentiellement incompatible avec celui de son enfant à naître, a reçu du plasma sanguin de James Harrison, y compris sa propre fille Tracey. Ses dons auraient sauvé plus de 2,4 millions d'enfants à naître.
En 2007, Harrison critique le projet d'autoriser des entreprises étrangères de participer à la collecte et à la gestion du sang en Australie. Il croit que cela diminuera le nombre de volontaires. Sa lettre ouverte paraît à la suite d'une politique d'ouverture des marchés dans le cadre d'une entente de libre-échange avec les États-Unis. Puisque le plasma sanguin peut être donné toutes les deux semaines, il a fait son 1000 ème don en mai 2011. Il a donc donné en moyenne une fois toutes les trois semaines pendant 57 ans. Il a commenté : « Je puis dire que c'est le seul record que je souhaite voir battu, parce que s'il l'est, quelqu'un aura donné mille fois.» Il a été décoré de l'ordre d'Australie le 7 juin 1999. James Harrison a donné le 11 mai 2018 son plasma pour la dernière fois dans un centre de la Croix rouge. Après 1 170 dons en un peu plus de 60 ans, juste avant ses 81 ans, la limite autorisée.
Dépêché par le sultan alaouite Moulay Ismail pour négocier un traité entre le Maroc et la Grande-Bretagne autour de plusieurs questions, dont le dossier épineux des captifs dans les deux pays, Mohamed Ben Hadou Al Attar, originaire de Safi, deviendra le premier marocain membre honorifique de la prestigieuse British Royal Society. Sa mission de libérer Tanger de la présence anglaise ne sera accomplie qu’après son retour au Maroc. Histoire. Mohamed Ben Hadou Al Attar est un ambassadeur marocain dépêché par le sultan alaouite Moulay Ismail à la cour anglaise du roi Charles II de 1681 à 1682. Le Maroc lui doit notamment la libération de la ville de Tanger et le titre de «premier marocain» à devenir membre honorifique de la prestigieuse Royal Society en Angleterre. Nous sommes en 1661. Le roi du Portugal, Jean IV alias Jean le Restaurateur offre la ville de Tanger au roi Charles II d'Angleterre dans le cadre d'une dot de mariage entre le monarque anglais et la princesse Catherine Henriette de Bragance. Le 29 janvier 1662, 3 000 soldats anglais arriveront dans la baie de Tanger pour occuper la ville. Les relations entre l’empire chérifien et l’Angleterre seront dorénavant marquées par une longue période de tensions suite à l'occupation anglaise de la ville du Détroit. Une occupation qui ne prendra fin qu’en 1684. Au Maroc, le décès de Moulay Rachid, premier sultan alaouite du royaume chérifien, le 9 avril 1672 à Marrakech, sera vite comblé par le couronnement, le 14 avril 1672 à Meknès, de son demi-frère, Moulay Ismail. Son règne correspond alors à une période d’apogée de la puissance marocaine, avec des succès militaires dus à la création d'une armée forte et des «guichs» et sur une garde royale composée d’esclaves noirs connus sous l’appellation de «Abid al-Bukhari». Dès les premières années de son règne, Moulay Ismaïl combat victorieusement les Ottomans d'Alger et leurs vassaux. Il arrive même à chasser les Européens des ports qu'ils occupent depuis plusieurs années, à l’instar de celui de Mehdia, de Larache, d’Assilah, d’El-Mamoura.
Un ambassadeur hors du commun
Mais Tanger est occupée depuis déjà une dizaine d’années et les relations maroco-anglaises sont déjà perturbées par l’épineuse question des captifs britanniques au Maroc. Connu pour épuiser toutes les solutions possibles avant de faire appel à son armée, le sultan alaouite décide alors d’envoyer un émissaire à la Cour de Charles II. Le choix est vite fait : Moulay Ismail dépêche alors Mohamed Ben Hadou Al Attar, originaire de la ville de Safi et issu d’une grande famille ayant soutenu depuis toujours le Makhzen. Mohamed Ben Hadou Al Attar, célèbre émissaire et deuxième ambassadeur du Maroc de Moulay Ismail en Angleterre est arrivé à Londres en décembre 1681 et a été reçu par le roi Charles II le 11 janvier 1682», rapporte le chercheur et professeur à l’Institut des études africaines de l’Université Mohammed V de Rabat, Mohamed Laamiri dans un article intitulé «Moroccan British Relations : A Brief Survey». «Ben Hadou a impressionné les Londoniens par ses robes exotiques et son équitation. Un événement immortalisé par une peinture célèbre de l'ambassadeur du Maroc sur son cheval à Hyde Park par Sir Godfrey Kneller.» Mohamed Laamiri.
Portrait de Mohamed Ben Hadou
dans la collections de l'héritage
anglais de la Chiswick House./ Ph. DR
Portrait en couleur de Mohamed Ben Hadou. / Ph. DR Une version confirmée par l’historien Nabil Matar dans son ouvrage «Turcs, Maures et Anglais à l'âge de la découverte» (Turks, Moors, and Englishmen in the Age of Discovery, Editions Columbia University Press, 2012). «Il y avait des poèmes écrits à propos de l'occasion, des descriptions dans des correspondances privées et des journaux intimes, et surtout, des reportages sur l'ambassadeur dans La Gazette de Londres (l’un des premiers journaux britanniques, ndlr)», rapporte-t-il. Nabil Matar raconte aussi que Mohamed Ben Hadou «a été amusé par les nobles et les pauvres (…) se baladait dans le Palais et la ville (de Londres, ndlr)». «Il a voyagé à Oxford et à Cambridge avant de visiter la Royal Society (la Société royale de Londres pour l'amélioration des connaissances naturelles, ndlr), rencontrer quelques-uns de ses membres, examiner ses recherches».
«Premier marocain à devenir membre honorifique de la Royal Society»
L’émissaire de Moulay Ismail a même visité la Lincoln’s Inn, prestigieux collège judiciaire de Londres à l’époque, rapporte cet institut sur son site. «Pendant sa visite en Angleterre, Ben Hadou visita non seulement Lincoln's Inn, mais aussi les Universités Cambridge et Oxford et la Royal Society, ainsi que de nombreux rassemblements à Whitehall, le Palais de Westminster et Westminster Hall qui abritait des audiences avec Charles II, des concerts et des représentations théâtrales», écrit la Lincoln’s Inn.
«Avec sa suite, il a été largement observé et scruté. Il a été rapporté par John Evelyn qu'il (Mohamed Ben Hadou, ndlr) ne buvait pas de vin, qu'il était courtois envers les femmes, qu'il était magnifique à cheval à Hyde Park et qu’il s’intéressait aux manuscrits arabes et à l'innovation scientifique. Pendant la durée de leur séjour en Angleterre, l'ambassadeur et les Maures devinrent ‘’la mode de la saison’’, suscitant tellement d'enthousiasme [parmi les] Londoniens.»
Nabil Matar.
Le professeur Ibrahim Kredya, l’historien marocain ayant consacré trois livres à l’histoire de l’ambassadeur Mohamed Ben Hadou Al Attar, affirme de son côté que l’émissaire de Moulay Ismail aurait été le «premier marocain à devenir membre honorifique de la Royal Society». «Homme de grande culture et parfait anglophone, l’ambassadeur Ben Hadou allait dans son temps libre au théâtre, à l’opéra et visitait le pays. Ses qualités ont été vite remarquées à l’Académie des Sciences, The Royal Society où il sera reçu avec les honneurs le 26 avril 1682. L’ambassadeur a donné une conférence dans les locaux de la bibliothèque de l’Académie et a produit sur l’assistance un immense attrait», poursuit-on de même source.
L'ambassadeur Mohamed Ben Hadou par John Lloyd en 1682.
Libération de Tanger : échec ou réussite ?
Le 23 Juillet 1683, Mohamed Ben Hadou rentre au Maroc, avec plusieurs cadeaux offerts par Charles II à Moulay Ismail ainsi qu’un projet de traité de paix et de commerce, comme le rapporte l'historien marocain Khalid Ben-Srhir dans son livre «La Grande-Bretagne et le Maroc sous l'ambassade de John Drummond Hay 1845-1886» (Edition Routledge Curzon, 2005, traduit en anglais par Malcolm Williams et Gavin Waterson).
«Mohamed Ben Hadou est revenu avec un projet de traité de paix et de commerce. Le sultan, cependant, a refusé de ratifier ce traité en raison de la présence continue des Anglais à Tanger et de la complexité croissante des problèmes des captifs. En raison de problèmes interdépendants, qui comprenaient les graves difficultés que Moulay Ismail avait causées à Tanger en 1679 (…) [La ville du Détroit] sera abandonnée en 1684.»
Khalid Ben-Srhir.
Mohamed Ben Hadou par M. Tomkins et Susannah-Penelope Rosse,
portrait publié en 1797. / Ph. British National Portrait Gallery
Mohamed Ben Hadou par M. Tomkins et Susannah-Penelope Rosse, portrait publié en 1797. / Ph. British National Portrait Gallery
De son côté, Ibrahim Kredya précise que «contre toute attente, Moulay Ismail n’était pas content» des résultats des négociations menées par son ambassadeur. «De l’avis du sultan, son ambassadeur était trop indulgent avec un interlocuteur arrogant et infidèle», poursuit-il avant de rapporter que Mohamed Ben Hadou engagera des «pourparlers secrets avec Charles II, à titre particulier et amical». «Il lui a déconseillé toute confrontation avec les armées aguerries de Moulay Ismail (…) Le Roi anglais a fait confiance à son ami et ancien ambassadeur dans sa cour. Tanger a été libérée et les relations entre les deux royaumes sont devenues amicales et privilégiées», conclut-il. L’ambassadeur aurait donc réussi sa mission avant de disparaître, à nouveau, des livres d’histoire.
Si plusieurs manifestations des "gilets jaunes" prévues samedi ont été déclarées, les autorités craignent un mouvement spontané de bien plus grande ampleur et évoquent un "risque sécuritaire". Environ 1.500 actions sont attendues sur le territoire et seulement un peu plus d'une centaine auraient été déclarées", selon une source policière. Depuis trois semaines, la colère gronde en effet chez les automobilistes. En cause : les prix des carburants qui se sont envolés à la pompe. Alors que l’exécutif a prévu d’augmenter les taxes sur l’essence et le diesel en 2019, pour financer la transition écologique, une partie des Français s’organise derrière une bannière commune, "les gilets jaunes". Ils souhaitent mettre en place des blocages dans tout le pays le 17 novembre.
Qui sont les "gilets jaunes" ? A l’instar du bonnet rouge, signe de ralliement des opposants aux portiques écotaxe en Bretagne en 2013, le gilet jaune fait office d’étendard pour les automobilistes en colère. Obligatoire dans tous les véhicules, ce gilet fluorescent est désormais exhibé fièrement par nombre d’automobilistes derrière leur pare-brise. Ils protestent ainsi contre l’augmentation du prix des carburants à la pompe. Selon l’Union française des industries pétrolières, le litre de SP95 coûtait en moyenne 1,54€ fin octobre et le litre de diesel 1,51€, en hausse respectivement de 14% et 22% en un an. Les automobilistes critiquent avec virulence le gouvernement qui a décidé d’une nouvelle hausse des taxes au 1er janvier (6,5 centimes par litre de gazole et 2,9 centimes par litre d’essence). L’appel initial à manifester le 17 novembre a été lancé sur Facebook par deux chauffeurs routiers de Seine-et-Marne, le 10 octobre. Leur événement, intitulé "Blocage national contre la hausse du carburant", a rapidement été relayé sur les réseaux sociaux et rassemble à présent 200.000 personnes "intéressées". En parallèle, d’autres événements ont été créés pour appeler à des blocages nationaux et locaux, les organisateurs étant parfois en lien les uns avec les autres.
Connue pour les nuits endiablées de Berlin ou pour les châteaux bavarois aux allures de contes de fées, l'Allemagne abrite bien d'autres pépites à découvrir. Tour d'horizon.
Le pont de Rakotz
Adoré des photographes pour le cercle quasi parfait formé avec le reflet dans le lac, ce pont du diable, situé près du village de Kromlau, au sud-est de Berlin, est la pièce principale d'un ensemble de constructions. Fausses grottes, pyramides ou encore colonnades construites en pierre de basalte ont été bâties à côté du pont, au milieu du XIXe siècle. Au cœur du parc d'Azalée et Rhododendron, ces étranges édifices donnent l'impression d'avoir été téléportés un instant dans l'univers de Game of Thrones.
«Prora», le mur de béton de la mer Baltique
Elle devait être le plus grand lieu de villégiature au monde. La station balnéaire de «Prora», bâtie sur l'ile de Rügen, est aujourd'hui presque entièrement abandonnée. Commandé par Hitler en 1936, le complexe est constitué de huit bâtiments identiques construits face à la mer et pouvant abriter jusqu'à 20.0000 personnes. S'étirant sur près de 4,5 kilomètres, il est classé depuis 1993 au patrimoine national allemand. Seule une petite portion du gigantesque ensemble a été rénovée en 2011, pour accueillir une auberge de jeunesse.
«Wunderland Kalkar», un parc d'attractions dans un centre atomique
Disneyland Paris possède son château de la Belle au bois dormant, le «Pays des merveilles de Kalkar», lui, a son réacteur nucléaire. Bâti sur un site sélectionné à l'origine pour accueillir un surgénérateur, le projet a été abandonné après la fin des travaux à la suite, entre autres, d'importantes manifestations tout au long de sa construction. Racheté en 1995 par un investisseur néerlandais, ce dernier a transformé l'endroit en parc d'attractions et y a incorporé les différents composants de la centrale. Jamais mis en service, le site n'a accueilli aucun matériel radioactif et demeure sans danger.
«Waldspirale», un édifice multicolore en spirale
Construite par le célèbre architecte autrichien, Friedensreich Hundertwasser, dans la ville de Darmstadt, la «forêt en spirale» est un immeuble d'habitation circulaire de douze étages. Ses murs inégaux sont composés de béton de recyclage multicolore, alternant lignes noires et couleurs vives. Sur le toit en colimaçon, un grand jardin constitué de tilleuls et d'érables se mélange avec une aire de jeux et un fleuve artificiel. On peut admirer l'ensemble depuis le restaurant ou le bar à cocktails situés dans la tour sud-ouest. Prévus pour accueillir 105 appartements, l'édifice est typique du travail de l'architecte autrichien pour qui «les spirales sont là où la matière inanimée se transforme en vie».
Un hôtel de luxe avec…une seule chambre
Coincé entre deux maisons dans une petite rue de la ville d'Amberg, près de Nuremberg, le luxueux hôtel d'El'häusl (littéralement «maison de mariage») se distingue par sa façade rouge. Proclamé comme «le plus petit hôtel du monde», le bâtiment d'une largeur de 2,5 mètres et s'étirant sur sept étages aux plafonds bas ne possède qu'une seule chambre. Construit en 1728 pour contourner une loi obligeant les futurs mariés à être propriétaire pour pouvoir s'engager, une légende locale veut que les jeunes couples passant leur nuit de noce dans cette maison coulent des jours heureux pour le reste de leur vie.
«Eisbachwelle», la vague qui traverse Munich
Surfer au milieu de la troisième plus grande ville d'Allemagne est possible en allant à certains endroits de l'Eisbach, une rivière artificielle située dans le «Englischer garten» (jardin anglais), à Munich. En longeant le cours d'eau, il n'est pas rare de croiser des surfeurs en combinaison néoprène luttant contre le courant jusqu'à l'inévitable chute.
La mine de sel de Berchtesgaden
Près de la frontière autrichienne, cette mine de sel a été transformée en un musée interactif autour de l'or blanc. Habillés du costume traditionnel des mineurs, les visiteurs descendront grâce aux longs toboggans pour atteindre l'incroyable grotte de sel et traverseront un lac souterrain sur un radeau. Exploitée depuis le XIIe siècle à intervalles irréguliers, son accès fut réservé à quelques élus du temps où la Berchtesgaden était le chef-lieu du diocèse. De nos jours, ce monde souterrain accueille en moyenne 400.000 personnes par an et il est possible d'y dîner.
Usine sidérurgique de Völklingen
Cet immense ensemble industriel près de la frontière française, fermé depuis 1986, est un témoin important du passé industriel allemand. Près de 17.000 personnes y ont travaillé du temps où les six hauts fourneaux fonctionnaient à plein régime. En suivant un parcours fléché et sécurisé, les visiteurs pourront aller découvrir les gigantesques installations dont les salles de stockage et de mélange qui pouvait accueillir jusqu'à 12.000 tonnes de matières premières. Classé au patrimoine mondial de l'Unesco en 1994, le site accueille également des expositions temporaires.
Une maison renversante
Cette salle de jeux pour enfants, située sur l'île de Rügen, au nord de Berlin, possède une particularité bien à elle: elle a été construite à l'envers! Loin d'être une erreur de l'architecte, ce sont tous les éléments composant l'extérieur et l'intérieur qui se retrouvent la tête en bas. Ainsi, la cave est à l'étage, les canapés sont fixés au plafond, de même que la baignoire, le lit ou encore les chaises. Pour faire tenir le tout, le constructeur a remplacé les cheminées par deux poteaux en acier bien enfoncés dans le sol.
L'aquarium circulaire du Radisson Hôtel de Berlin
Inauguré en décembre 2003, l'AquaDom est le plus grand aquarium du monde intégré à un hôtel. D'une hauteur de 25 mètres, le gigantesque cylindre abrite plus de 1500 poissons tropicaux d'au moins 90 espèces différentes, ainsi qu'un récif de corail. Un ascenseur passant au cœur de la structure permet de rejoindre la partie supérieure et ainsi profiter de la vue.
Tempête politique outre-Manche. Accusée d’avoir cédé face à l’Union européenne après l’accord trouvé sur le Brexit, Theresa May est aujourd’hui fragilisée et plus isolée que jamais. Cinq ministres ont démissionné, hier, avant un débat parlementaire houleux durant lequel des députés hostiles ont mis en difficulté la Première ministre qui est désormais sous la menace d’un possible vote de défiance issu de ses propres rangs.
Signe de la fébrilité ambiante, la livre a affiché jeudi sa plus forte chute sur une séance depuis 2016 face au dollar et à l'euro. Ce vendredi matin, les médias britanniques ont affirmé que le ministre de l'Environnement Michael Gove, une des figures de proue de la campagne pro-Brexit, envisageait lui aussi de claquer la porte tandis que sur les réseaux sociaux des journalistes font le buzz après avoir avoué, à leurs manières, ne plus rien comprendre à la crise sur le Brexit.
Alors que se passe-t-il outre-Manche ? Mercredi soir, après plusieurs mois de négociations avec les Européens, Theresa May a publié le texte que tout le monde attendait : une proposition d'accord sur les conditions de leur retrait, que les Britanniques avaient acté lors du référendum du 23 juin 2016. Mais ce texte, qui s'étend sur 585 pages, et comprend 185 articles, loin de calmer les tensions a déclenché une crise politique de grande ampleur.
Face aux critiques et aux défections qui se multiplient, la Première ministre a défendu bec et ongles son projet d’accord de divorce avec l’Union européenne, "le meilleur accord possible en l'état", et a rappelé que les options disponibles – l'accord qu'elle propose, aucun accord, ou "pas de sortie de l'Union européenne" – étaient limitées. Ecartant l’idée d’un second referendum en cas d’impasse, Theresa May s’est dite également déterminée à aller "jusqu’au bout". La locataire du 10 Downing Street a désormais moins d’un mois pour convaincre les parlementaires qui voteront pour ou contre cet accord début décembre.
Alors que sait-on du projet d'accord sur le Brexit ? Pourquoi le Royaume-Uni est-il au bord du chaos ? Quels sont désormais les scénarios possibles ? Si le Parlement britannique ne vote pas cet accord, que se passera-t-il le 29 mars prochain, date butoir pour la sortie du Royaume-Uni de l'Union Européenne ?
Il ne peut recevoir que 2 personnes à la fois ! Situé entre deux bâtiments à Hambourg, le petit hôtel est l’endroit parfait pour une escapade à deux. L'hôtel Eh'häusl, avec la devanture rouge, mesure seulement huit pieds de large! Avec un total de 570 pieds carrés (ou 53 mètres carrés), ça en fait le plus petit hôtel au monde, selon le Guinness World Records.
Romantischer geht es kaum. In Amberg in der Oberpfalz steht es, das kleinste Hotel der Welt. 2,5 Meter breit - fünf Etagen hoch. Eine Lücke zwischen zwei Häusern, wird zu einer unglaublich romantischen Geschichte. Beengend ist hier wohl nur der Grund für die Entstehung. Ganze Sendung: http://www.br.de/heimat-der-rekorde In diesem Jahr wird der Freistaat Bayern 100 Jahre alt. Zum Geburtstag nimmt Moderatorin Claudia Pupeter die Zuschauer mit auf eine Reise zum Staunen durch ganz Bayern. Denn: Bayern steckt voller Rekorde und diese stehen im Mittelpunkt der neuen Unterhaltungssendung "Heimat der Rekorde" (ab 16. April immer montags um 20.15 Uhr). Dabei entdeckt Claudia Pupeter überraschende bayerische Superlative, trifft die Rekordhalter und stellt ihre skurrilen und unglaublichen Geschichten vor. Diesmal taucht Moderatorin Claudia Pupeter mit den Rekordhaltern der längsten Unterwasser-Billard-Partie der Welt ab: Auf dem Grund eines Schwimmbeckens bekommt sie eine Ahnung, wie anstrengend es sein kann, 24 Stunden im Wasser Billard zu spielen. Spritzig geht es auch beim nächsten Rekord zu: Christof „Wandi“ Wandratsch aus Burghausen besitzt mehrere Weltrekordtitel im Eisschwimmen und zeigt, wie er seinen Job als Mittelschullehrer mit seinem Weltrekord-Hobby verbindet. Auch ein tierischer Weltrekordhalter ist in der zweiten Folge mit von der Partie: Die älteste Kuh Bayerns lebt in Attenhausen und hat in ihren 22 Jahren bereits mehr als 150.000 Liter Milch gegeben – und ein Ende ist noch lange nicht in Sicht! Außerdem schaut „Heimat der Rekorde“ hinter die Kulissen der größten bayerischen Glückskeksbackanlage, lernt die Verleger der wohl kleinsten Zeitung Deutschlands kennen und macht sich breit im kleinsten Hotel der Welt.
Si vous savez que le sucre est l’alcool des enfants en rapport avec des pré-cirrhoses de foie qui, en principe, touche essentiellement les adultes alcooliques…En cause : le sucre omniprésent dans la nourriture donnée chaque jour aux plus petits, du petit déjeuner au dîner en passant par le goûter. Heureusement, les alternatives sont simples, nombreuses et pas forcément plus coûteuses.
Vous pressez une orange à votre enfant chaque matin en pensant bien faire ? Mauvaise idée. Vous glissez
une compote dans sa boite à gouter ? Mauvaise idée. Vous lui servez régulièrement des pâtes parce qu’il adore ça ? Mauvaise idée. Chacun de ces gestes augmente la dose de sucre avalée alors que, du sucre, on en trouve déjà partout.
Résultat ? Des pré-cirrhoses, mais aussi des caries, de l’hypoglycémie, du diabète, du surpoids, de l’hyperactivité… Une intervention passionnante et alarmante qui se conclut (ouf !) par quelques recommandations utiles et instructives. Regardez cette vidéo et Ecoutez les bons conseils de la nutritionniste Magali Walkowicz :
Plus on en sait sur ce qu’on mange, plus on est forcé de revoir nos habitudes.
Ce manuscrit de 72 pages écrit par Léonard de Vinci a été acheté par Bill Gates en 1994.
Le Codex Leicester,écrit par Léonard de Vinci, est certes moins haletant qu'un roman de J. K. Rowling, mais il est aussi plus court. Ce recueil de 18 feuilles doubles est le livre le plus cher du monde, acheté en 1994 par le milliardaire américain Bill Gates pour 30,8 millions de dollars (ce qui représenterait aujourd'hui près de 50 millions de dollars compte tenu de l'inflation).
Ce manuscrit rédigé par l'inventeur entre 1506 et 1510 rassemble des notes scientifiques et des schémas, concernant l'hydraulique, l'astronomie ou la géologie. Il est écrit à l'envers, donc illisible sans l'aide d'un miroir.
Le Codex a changé plusieurs fois de mains. En 1717, il intègre la collection de Thomas Coke, premier comte de Leicester (d'où son nom). Vendu aux enchères en 1980, il passe alors dans les mains du milliardaire américain et collectionneur d'art Armand Hammer, qui le renomme à son nom (codex Hammer) et l'expose dans son musée privé à Los Angeles. Jusqu'au 11 novembre 1994 où Bill Gates en fait l'acquisition en enchérissant par téléphone. Il lui redonne alors son nom d'origine. Il existe au total plus de 6 000 pages de manuscrit de Léonard de Vinci, mais le Codex Leicester est le plus connu d'entre eux. Il est aussi le seul à appartenir à un propriétaire privé.
Si l'on considère uniquement les ouvrages imprimés, le titre du livre le plus cher revient au "Livre des psaumes", vendu aux enchères 14 millions de dollars le 26 novembre 2013 à New York.