La société américaine Stratolaunch a annoncé, samedi 13 avril, avoir effectué au-dessus d’un désert californien le premier vol d’essai du plus grand avion du monde, dont l’envergure est plus grande de près de moitié que celle d’un Airbus A380.
L’étrange appareil, construit par la mythique société d’ingénierie aéronautique Scaled Composites dans le désert du Mojave, a deux fuselages et est propulsé par six moteurs de Boeing 747.
Il doit servir en théorie à emporter et larguer en altitude une petite fusée qui allumera alors son moteur, et se propulsera vers l’espace pour placer des satellites en orbite. C’est une méthode d’accès à l’espace plus souple que les décollages de fusées à la verticale, car il suffirait d’une grande piste de décollage.
Près de deux heures trente en vol L’avion Stratolaunch a décollé de l’aéroport et « spatioport » de Mojave, en Californie, à 6 h 58, heure locale, et est resté en l’air pendant deux heures et demie, a annoncé la société dans un communiqué dimanche. Jusqu’à présent, l’avion n’avait fait que des essais de roulage au sol.
Nous savons que les États-Unis recherchent avant tout la sécurité de leurs investissements répartis dans l’ensemble du monde et celle de leur accès aux matières premières stratégiques de même qu’aux ressources énergétiques. Ils le font généralement avec succès, mais quand ils rencontrent un obstacle majeur ils ont recours à la déstabilisation de la gouvernance des États souverains et à la guerre.
L'arme de l'extraterritorialité
La domination des Etats-Unis sur le reste du monde tient à ce que certaines lois américaines s'appliquent à des personnes physiques ou morales de pays tiers en raison de liens parfois ténus avec les Etats-Unis (un paiement en dollars par exemple). C'est l'arme imparable des Etats-Unis pour sanctionner les personnes et les entreprises non américaines. Les lois s'appliquent notamment à toutes les sociétés présentes sur les marchés financiers réglementés américains. Ces lois concernent essentiellement trois domaines : les sanctions internationales imposées, y compris de façon unilatérale, par les Etats-Unis ; la corruption d'agents publics à l'étranger ; et, enfin, l'application de la fiscalité personnelle américaine aux citoyens américains non résidents. Pour Donald Trump, l'application d'une politique extraterritoriale agressive est semble-t-il sa doctrine.
L'arme des sanctions économiques
Hier, Cuba, la Libye, le Soudan, aujourd'hui, l'Iran à nouveau, la Russie. Les États-Unis mettent en œuvre des sanctions économiques et embargos au cas par cas. Ainsi, le Congrès américain a voté la loi CAATSA (Counter America's Adversaries Through Sanctions Act ou en français "Contrer les ennemis des Etats-Unis par le biais des sanctions") pour sanctionner la Russie. Cette loi impose des sanctions économiques contre toute entité ou pays, qui conclut des contrats d'armement avec des entreprises russes. Les Etats-Unis ont également rétabli en mai un embargo contre l'Iran et demandent au reste du monde de le respecter sous peine d'imposer des pénalités financières aux entreprises américaines et étrangères qui y contreviendraient. Donald Trump a appelé fin septembre tous les pays de la planète à isoler le régime iranien, dénonçant la "dictature corrompue" au pouvoir selon lui à Téhéran.
Et gare à ceux qui voudrait passer entre les mailles du filet. L'Office of Foreign Assets Control (OFAC), service du Trésor qui veille à l'application des sanctions internationales américaines dans le domaine financier, emploie environ 200 personnes et dispose d'un budget de plus de 30 millions de dollars. L'OFAC surveille notamment les transactions financières mondiales pour détecter les mouvements suspects. Toutes les transactions faites par les circuits officiels sont enregistrées et donc contrôlables dès lors que l'on dispose de moyens de traitement de masse. C'est bien sûr le cas des Etats-Unis.
Ainsi, BNP Paribas s'est vu infliger en 2014 une amende stratosphérique de près de 9 milliards pour violation des sanctions internationales américaines. Dans cette affaire, le ministère de la Justice américain (Department of Justice) a mis en avant la dimension de sécurité nationale, qui est l'une des justifications traditionnelles de l'extraterritorialité. Début septembre, la Société générale a évalué à près de 1,2 milliard d'euros les amendes qu'elle devra payer après avoir effectué des transactions en dollars impliquant des pays sous le coup de sanctions américaines, notamment l'Iran.
Actuellement, Danske Bank, la plus grande banque danoise, a annoncé début octobre faire l'objet d'une enquête des autorités américaines. Sa filiale estonienne, qui est au centre du scandale, a vu transiter entre 2007 et 2015 quelque 200 milliards d'euros à travers les comptes de 15.000 clients étrangers non-résidents en Estonie. Les transactions ont été faites en dollars et en euros. Une part importante de ces fonds a été jugée suspecte, ce qui pourrait porter la somme d'argent sale à plusieurs dizaines de milliards d'euros, provenant essentiellement de Russie.
L'arme anti-corruption
Pas question de badiner avec la corruption. Les Etats-Unis veillent. Ainsi, la législation américaine réprime la corruption d'agents publics à l'étranger. Cette lutte est incarnée par le Foreign Corrupt Practices Act (FCPA) de 1977. Et les Etats-Unis y ont mis les moyens. Ils ont à ce titre été parmi les principaux promoteurs de la Convention sur la lutte contre la corruption d'agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales adoptée dans le cadre de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) en 1997. En outre, la lutte contre la corruption est clairement assumée comme la seconde priorité du FBI, juste après le contre-terrorisme.
Le non-respect de cette législation a d'ailleurs entraîné de très lourdes pénalités pour des entreprises européennes. C'est le cas d'Alstom qui a dû payer une amende de 772 millions de dollars en 2014 pour violation de la législation américaine anti-corruption. Siemens a également été rattrapé en 2008 par la justice américaine (800 millions) tout comme Total (398 millions), Alcatel (137 millions) et bien d'autres... Airbus est d'ailleurs dans le collimateur de la justice américaine, qui surveille les enquêtes du Serious Fraud Office britannique et du parquet national français lancées contre le constructeur européen.
L'arme du protectionnisme commercial
C'est l'un des risques majeurs pour les échanges commerciaux mondiaux, la recrudescence des mesures protectionnistes. En 2017, 20% de ces mesures ont émané des Etats Unis, ce qui augmente considérablement leur impact sur l'économie mondiale, précisait AON dans sa 21e édition de la cartographie internationale des risques politiques, terrorisme et violences politiques. "L'impact des décisions de Donald Trump est significatif notamment dans la métallurgie et l'aéronautique et pourrait engendrer des mesures de rétorsion, principalement de la part de la Chine, avait estimé en avril dernier Jean-Baptiste Ory, responsable du Pôle Risques Politiques d'Aon France.
Il n'avait pas tort. Après l'imposition cet été de taxes punitives réciproques de 25% sur 50 milliards de marchandises, Donald Trump a imposé début septembre des tarifs douaniers punitifs sur des biens chinois représentant 250 milliards de dollars d'importations annuelles. Il menace également de frapper pour 267 milliards de dollars d'importations supplémentaires, soit la quasi-totalité des exportations de la Chine vers les États-Unis. Pékin avait promis de répliquer avec l'imposition de droits de douane de 5 ou 10% sur des produits américains d'une valeur de 60 milliards de dollars d'importations annuelles.
L'arme du CFIUS
Les Etats-Unis étaient déjà l'un des pays où les acquéreurs étrangers devaient montrer patte blanche pour s'offrir une société américaine disposant de technologies sensibles. Pas suffisant pour Donald Trump. L'administration américaine a décidé mercredi de prendre de nouvelles mesures pour cadenasser son industrie des investissements étrangers. Les nouvelles règles, liées à la réforme du Comité sur les investissements étrangers (CFIUS) adoptée cet été, vont exiger des investisseurs étrangers qu'ils soumettent obligatoirement aux autorités toute prise de participation - et non plus seulement prise de contrôle - dans une entreprise américaine appartenant à l'un des 27 secteurs clés désignés, dont l'aéronautique, les télécoms, l'industrie informatique, celle des semi-conducteurs et des batteries. Cette réforme constitue la première mise à jour des règles du CFIUS depuis plus de 10 ans. Toutefois, l'administration Trump préparerait d'autres réglementations pour les domaines de l'intelligence artificielle et des infrastructures.
Ces nouvelles règles prendront effet le 10 novembre avant une mise en application définitive dans 15 mois. Elles prévoient désormais que tout investissement étranger dans une des industries clés soit passé sous revue et éventuellement bloqué s'il représente "une menace d'érosion de la supériorité technologique", selon un haut responsable du Trésor. Trois critères vont ainsi motiver l'inspection du CFIUS : s'il y a prise de participation étrangère, d'où qu'elle vienne, même minoritaire; s'il y a attribution à un étranger d'un siège au conseil d'administration de l'entreprise américaine visée, et si l'investisseur étranger peut influencer les prises de décision au sein de cette entreprise technologique.
Aucun pays étranger n'était spécifiquement visé, mais par le passé, le CFIUS, un organisme intergouvernemental dont la tutelle est le Trésor, a bloqué des prises de contrôle par des investisseurs chinois. Huawei a déjà dû renoncer à l'acquisition des sociétés américaines informatiques 3 Leaf en 2012 et 3 Com en 2008. En 2016, selon les derniers chiffres, le CFIUS avait examiné 172 transactions, qui étaient à l'époque des prises de contrôle, et lancé 79 enquêtes avec une seule décision défavorable.
L'arme ITAR
Quatre lettres inquiètent les industriels de la défense : ITAR (International Traffic in Arms Regulations). Pourquoi? Si un système d'armes contient au moins un composant américain sous le régime de la réglementation américaine ITAR, les Etats-Unis ont le pouvoir d'en interdire la vente à l'export à un pays tiers. Or beaucoup de sociétés françaises et européennes intègrent des composants américains notamment électroniques, dans de nombreux matériels, tout particulièrement dans les domaines aéronautique et spatial. "Notre dépendance à l'égard des composants soumis aux règles ITAR est un point critique", avait reconnu en mai 2011 à l'Assemblée nationale le PDG de MBDA, Antoine Bouvier.
Washington a récemment frappé d'un veto l'industrie d'armement tricolore en interdisant l'exportation du missile de croisière Scalp de MBDA vers l'Egypte et au Qatar. En conséquence, cette décision freine la vente de Rafale supplémentaires au Caire. C'est clairement une atteinte à la souveraineté de la France. Ce n'est pas la première fois que les Etats-Unis jouent avec les nerfs de la France. Ainsi, ils avaient longuement hésité à faire jouer la réglementation ITAR sur un dossier français en Inde. Ils ne l'ont finalement pas fait. En 2013, ils avaient déjà refusé une demande de réexportation aux Emirats Arabes Unis de composants "made in USA" nécessaires à la fabrication de deux satellites espions français (Airbus et Thales). La visite de François Hollande aux États-Unis en février 2014 avait permis de régler positivement ce dossier.
L'arme du Cloud Act
Désormais, le Cloud Act (Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act) s'applique à toutes les sociétés relevant de la juridiction des Etats-Unis et qui contrôlent les données quel que soit le lieu où elles sont stockées, selon l'avocat Yann Padova. Les grands acteurs américains du cloud et leurs filiales devront donc s'y conformer. Tout comme le devront les autres entreprises du secteur, y compris européennes, qui opèrent sur le territoire américain. Clairement, des données stockées hors des États-Unis mais sur des serveurs appartenant à des sociétés américaines ne peuvent plus être considérées comme sécurisées. Le Cloud Act donne la possibilité aux États-Unis d'accéder aux données dès lors qu'elles sont hébergées par des Cloud Providers américains, sans que les utilisateurs en soient informés, quand bien même ces données seraient stockées en France ou concerneraient un ressortissant européen, et ce sans passer par les tribunaux.
Un humoriste britannique est mort sur scène jeudi.
L’humoriste britannique s’est écroulé en plein spectacle jeudi près d'Oxford, sous les rires du public.
Les spectateurs ont cru à une blague. Ian Cognito est mort sur scène jeudi près d’Oxford, victime d’une crise cardiaque. L’humoriste britannique s’est écroulé en plein spectacle sous les rires du public. Qui, au bout de 5 minutes et après l’intervention d’un collaborateur, s’est rendu compte de la gravité de la situation.
Ian Cognito, de son vrai nom Paul Barbieri, n’a pas pu être ranimé. Il avait 60 ans.
Selon une étude, les gratte-ciels américains provoquent la mort de millions d’oiseaux chaque année. Et c’est Chicago qui s’avère être la ville la plus meurtrière pour les volatiles.
L’expansion urbaine dévore la nature, de la terre jusqu’aux cieux. De quoi menacer sérieusement les habitants de l’air. Selon les scientifiques, de nombreux oiseaux meurent chaque année aux Etats-Unis en entrant en collision avec des gratte-ciels (entre 100 millions et un milliard). En cause, la lumière émanant des bâtiments qui attire les volatiles – lesquels voyagent généralement de nuit - et la transparence du verre des gratte-ciels. "Ils volent vers ce qu’ils pensent être un arbre, alors qu’il s’agit du reflet de l’arbre dans la vitre d’un bâtiment, puis ils percutent le verre et finissent par mourir", déplore dans The Guardian Susan Elbin, membre d’une association de défense des oiseaux.
Une étude du Cornell Lab of Ornithology a dressé un classement des villes américaines les plus meurtrières. On y retrouve en première place Chicago où les hautes tours en verre sont légion. A l’automne et au printemps, ils sont plus de 5 millions d’oiseaux à graviter dans son espace aérien, risquant de s’écraser à tout moment. Suivent après Houston et Dallas, des villes nichées sur les routes de migration des créatures ailées - comme Chicago. On retrouve enfin New York, Los Angeles, Saint-Louis et Atlanta dans le reste du classement . Il existe heureusement des solutions pour enrayer cette hécatombe. Éteindre les lumières lors des pics de migration permettrait déjà de sauver un grand nombre de volatiles, pointe The Guardian. Des écologistes conseillent par ailleurs aux villes d’utiliser du verre à motifs sur les gratte-ciels. Un moyen de ne pas induire en erreur les oiseaux.
Découvert en 2009, ce champignon s’attaque aux personnes dont le système immunitaire est affaibli. Depuis les cinq dernières années, les cas d’infections par le Candida auris se multiplieraient dans les hôpitaux du monde, alors que la médecine peine à lutter contre ce germe toujours plus résistant.
S’adapter pour survivre, c’est une règle de la nature. Le champignon tueur Candida auris n’y fait pas exception : depuis plusieurs années, il évolue pour résister aux traitements fongicides. Le germe serait complètement immunisé au fluconazole, un médicament souvent utilisé contre les champignons.
Aux États-Unis, le Centre fédéral pour le contrôle et la prévention des maladies a été contraint d’ajouter le Candida auris à la liste des « menaces urgentes ». Selon les chercheurs, au vu des difficultés rencontrées par les méthodes standards des laboratoires, l’identification dans les temps de l’organisme et de ses faiblesses constitue un obstacle dans la prise en charge des patients contaminés par le Candida auris.
Conséquence d’une utilisation massive d’antibiotiques La résistance aux fongicides développée par ce germe tueur est la conséquence directe d’une utilisation massive d’antibiotiques par les hôpitaux et l’industrie agroalimentaire. Les champignons, comme le Candida auris, développeraient donc leur propre système de défense, rendant alors ces mêmes traitements fongicides caducs. Dans des propos rapportés par Medisite, Matthew Fisher, professeur d’épidémiologie fongique à l’Imperial College London, souligne que « notre avenir dépend de notre capacité à traiter ces patients avec des antifongiques ». Un inquiétant palmarès
Selon le New York Times, Candida auris n’en est pas à son coup d’essai. Le premier cas documenté d’infection par ce germe a eu lieu entre 2012 et 2013, au Venezuela. Le germe avait alors frappé un centre médical, tuant cinq des dix-huit patients contaminés. Plus récemment, le Candida auris a été responsable d’une épidémie dans un hôpital espagnol, entre 2016 et 2017. Au total, 372 personnes ont été touchées. Outre Atlantique, aux États-Unis, 587 personnes auraient été contaminées par le Candida auris depuis 2013.
Si les symptômes de l’infection par ce germe peuvent sembler relativement bénins au premier abord (fièvre, courbatures, fatigue), ils se révèlent particulièrement dangereux pour les patients à risques, comme les nourrissons, les personnes âgées et les patients dont le système immunitaire est affaibli.
C'est en 2006 que Julian Assange a créé le site WikiLeaks
Julian Assange quittant un commissariat de police,
à Londres le 11 avril 2019.
Julian Assange, le fondateur du site WikiLeaks a été arrêté par la police britannique ce jeudi 11 avril. Retour sur le parcours d’un lanceur d’alerte qui ne fait pas l’unanimité. Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange, arrêté jeudi 11 avril par la police britannique à l’ambassade d’Équateur à Londres, est passé en quelques années du statut de héros de l’information libre à celui d’hôte indésirable. Julian Assange a été présenté en début d’après-midi devant un tribunal londonien. Les États-Unis ont annoncé qu’il était officiellement inculpé de « piratage informatique ». D’après une source officielle, il encourt 5 ans de prison maximum selon son inculpation. C’est dans ce bâtiment diplomatique d’un quartier chic de la capitale britannique que l’Australien aux cheveux argentés avait trouvé asile le 19 juin 2012, déguisé en coursier, pour échapper à un mandat d’arrêt pour des accusations de viol et d’agression sexuelle en Suède qu’il a toujours rejetées, défendant la théorie d’un complot. La justice suédoise a fini par classer l’affaire, mais Julian Assange, 47 ans, refusait de sortir, craignant d’être arrêté par les autorités britanniques puis extradé et jugé aux États-Unis. En 2010, il avait diffusé plus de 700 000 documents sur les activités militaires et diplomatiques américaines.
Un hôte devenu gênant En accordant sa protection au fondateur de WikiLeaks, l’Équateur, alors présidé par Rafael Correa, une figure de la gauche sud-américaine, avait trouvé une occasion en or de narguer Washington. Mais tout a changé en 2017, avec l’arrivée au pouvoir de Lenin Moreno, pour qui la présence de Julian Assange constitue un « problème ». Le chef de l’État équatorien a accusé l’Australien de « violations répétées » des règles régissant son hébergement. Depuis octobre, Quito appliquait un protocole régissant notamment ses visites et ses communications dans l’ambassade, en réaction à ce qu’il considérait comme de constantes ingérences d’Assange dans les affaires intérieures de l’Équateur et d’autres pays. Le changement de ligne de Quito coïncide aussi avec le déclin de la popularité du « cyber-warrior ». Son image s’est particulièrement brouillée avec la diffusion par sa plateforme, en 2016, à un moment clé de la campagne présidentielle américaine, de milliers de courriels piratés provenant du Parti démocrate et de l’équipe d’Hillary Clinton, qui ont contribué à discréditer la candidate.
Hacker doué, il s’attaque à la Nasa et au Pentagone Ces révélations suscitent alors des éloges appuyés du candidat Donald Trump. « J’adore WikiLeaks », affirme-t-il au cours d’un meeting. D’après la CIA, ces documents ont été obtenus par WikiLeaks auprès d’agents russes, ce que nie la plateforme. Personnage difficile à suivre, Julian Assange a été ballotté de gauche à droite dès son plus jeune âge par sa mère, Christine Ann Assange, une artiste de théâtre qui s’était séparée de son père avant même sa naissance.Il compare son enfance à celle de Tom Sawyer, entre construction de radeau et explorations diverses de son environnement. Jusqu’à l’âge de 15 ans, il vivra dans plus de trente villes australiennes différentes et fréquentera de nombreuses écoles avant de se poser à Melbourne où il étudiera les mathématiques, la physique et l’informatique. Doué, travailleur, il est happé par la communauté des hackers et commence à pirater les sites internet de la Nasa ou du Pentagone en utilisant le pseudo de « Mendax ». C’est à cette époque qu’il a un fils, Daniel, dont il se disputera la garde avec la mère. Lorsqu’il lance WikiLeaks dans le but de « libérer la presse » et de « démasquer les secrets et abus d’État », il devient, selon un de ses biographes, « l’homme le plus dangereux du monde ».
Les méthodes controversées de WikiLeaks Il se fait connaître du grand public en 2010 avec la publication des centaines de milliers de documents américains. Un coup d’éclat qui vaut à cet homme grand et mince au teint diaphane d’être présenté comme un champion de la liberté d’informer. Mais en même temps que sa notoriété grandit, les critiques s’accumulent. En 2011, les cinq journaux (dont The New York Times, The Guardian et Le Monde) associés à WikiLeaks condamnent la méthode de la plateforme, qui rend publics des télégrammes du département d’État américain non expurgés. Ils estiment que les documents sont susceptibles de « mettre certaines sources en danger ». La critique sera également formulée par le lanceur d’alertes Edward Snowden. Chargé de rédiger l’autobiographie de Julian Assange, Andrew O’Hagan finit par jeter l’éponge avec ce verdict définitif : « L’homme qui se targue de dévoiler les secrets de ce monde ne supporte pas les siens ».
Il aura fallu trois mois de contestation populaire. Le président soudanais Omar el-Béchir a été destitué et placé en détention par l’armée. C’est ce qu’a annoncé son ministre de la défense ce jeudi 11 avril.“J’annonce, en tant que ministre de la Défense, la chute du régime et le placement en détention dans un lieu sûr de son chef”, a déclaré ce dernier sur les ondes de la télévision d’État, rapporte la MAP. Le ministre de la Défense a également annoncé la “fermeture des frontières et de l’espace aérien jusqu’à nouvel ordre”.
Ahmed Awad Ibnouf annonce à la télévision
la destitution et arrestation du président soudanais.
Un “conseil militaire de transition lui succèdera pendant deux ans”. Des milliers de manifestants ont laissé éclater leur joie dans les rues de la capitale, Khartoum, après l’annonce du départ du président soudanais.
Une annonce qui intervient alors que le pays est en proie depuis plusieurs mois à d’immenses manifestations appelant au départ de celui qui a dirigé le pays d’une main de fer pendant 30 ans. L’élément déclencheur de ces manifestations, l’annonce de la hausse du prix du pain, le 19 décembre dernier, s’est rapidement transformé en contestation contre le président en place, au pouvoir depuis 30 ans.
Vous avez déjà été dans la situation d'avoir une boîte de conserve, sans avoir l'ouvre-boîte qui va avec ? Nous vous donnons l'astuce pour y arriver malgré tout ! Il suffit de trouver une surface en béton. (Un bord de trottoir, par exemple) Prenez votre boîte de conserve, et tournez-la à l'envers, la tête en bas. Il ne vous reste plus qu'à frotter la conserve sur le béton, jusqu'à ce que son bord supérieur soit usé et laisse échapper un peu de liquide. (Cela prend moins d'une minute) Maintenant il suffit de faire levier avec une lame de couteau, en faisant attention à ne pas vous couper. Le tour est joué !
Voici une collection de photos des plus belles mamans du monde. Une série de photographies prises aux quatre coins du globe. Une mise à l'honneur de ces mamans qui font la Vie.
Dans les rues de Pushkar, au Rajasthan, l'une des plus belles régions de l'Inde. Les rues sont encore désertes, comme empreintes d'un délicieux mystère . Il est 7 heures, l'un de mes moments favoris pour observer les gens et la vie reprendre ses droits après l'accalmie de la nuit. Devant une magnifique demeure une mère en sort avec son enfant. Sa tenue flamboyante tranche dans le calme de ce petit matin. La magie est totale.
En pleine brousse, dans le sud de l'Éthiopie, dans un campement du peuple hamer. Toutes les femmes sont réunies à l'ombre, sous un toit de paille. Les hommes sont assis un peu plus loin. Regardez une mère jouer avec son fils. Elle le fait sautiller sur ses genoux, lui caresse le visage, le fait passer dans les mains des autres femmes avant de le reprendre jalousement dans ses bras. Soudain, elle se penche vers lui et l'embrasse à trois reprises. Brièvement. Fermement. Le temps s'est comme arrêté.
A Barreirinhas, dans l'État du Maranhão, au Brésil. Lucila, la maman, estfière de son petit Gabriel. Elle passe de longues heures à papoter avec sa famille et ses voisins devant la maison. Depuis quelques jours, le temps prend pour une tout autre échelle.
Le parc Maruyama de Kyoto, un endroit sublime et apaisant dans cette ville mythique, où les gens aiment flâner à toute heure du jour. Un endroit propice aux rencontres avec les Japonais. Mère et fille se retrouvent, lors d'une après-midi d'automne. Elles s'amusent .
On s'aventure dans les Gorges du Todra. Les montagnes scintillent de leurs tons orangés, sous un ciel bleu azur parsemé d'épais nuages emportés par le vent. L'endroit incite au recueillement, face à une nature si puissante. On s'émerveille à fixer les nuages qui défilent à toute allure dans le ciel, contrastant avec l'éternel et immuable des montagnes. Les heures passent et l'on ne croise personne. Soudain, une maman apparaît au milieu de nulle part. Elle porte son enfant sur le dos et marche d'un bon pas à travers les rocailles. Elle nous fait de grands signes et nous illumine de son magnifique sourire.
Un regard, un visage. Le temps est suspendu dans la foule face à la porte de Damas dans le quartier musulman de la vieille ville de Jérusalem. Sainte pour les juifs, les chrétiens et les musulmans, la vieille ville de Jérusalem est un des lieux de pèlerinage les plus importants du monde et un endroit où vivent, encore aujourd'hui, des millénaires d'Histoire. En s'immergeant dans ce lieu supposé être lié à tant de croyances qui unissent et divisent les hommes, il est impossible de ne pas se laisser aller vers telle ou telle émotion, bercé au rythme des trois blocs monothéistes qui s'y croisent, s'y frôlent, s'y embrassent ou s'y fixent du coin de l'oeil.
Dans le coin de Sapa, au Vietnam, on y trouve toute une série de hameaux habités par les Hmongs Noirs, l'une des ethnies majoritaires de la région. Dès 6 heures, la vie se met en route, certaines mamans partent en ville avec leurs enfants sur le dos, d'autres se rendent aux champs. On les rencontre dans la brume, leurs silhouettes se profilent à l'horizon. Les enfants et les mamans sont magnifiques avec leurs grandes boucles d'oreilles et leurs habits traditionnels aux couleurs indigo.
Une maman retourne chez elle avec son fils dans le petit village de Bulunkul, dans le Pamir, dans la province de GBAO au Tadjikistan. Perdu au milieu d'un désert de montagne, le village de Bukunkul, balayé par les vents, se trouve à 16 kilomètres de la route du Pamir. Il accueille une vingtaine de familles vivant dans quelques maisons faites d'un mélange de briques, d'argile, de boue, de bois et de pierres. Connu en persan comme "Bam-i-Dunya" (le "Toit du Monde"), le Pamir forme l'une des régions les plus inexplorées et isolées sur terre. Totalement fermée aux étrangers à l'époque soviétique, jusqu'au début des années 1990, la région s'ouvre maintenant aux aventuriers du monde entier.
Se perdre dans les couleurs de la Cordillère des Andes, à la rencontre de ses peuples fascinants et mystérieux. Les habitants de la région dégagent une fierté qui s'impose d'elle-même. Ils inspirent des sentiments de respect et admiration. Une maman pose avec son fils et leur alpaga dans les hauteurs de Cuzco, au Pérou. L'alpaga a été domestiqué vers 7000 avant J.-C. par les bergers et est devenu l'un des symboles de la culture andine. La fibre d'alpaga fut jadis réservée à l'élite inca et aux fêtes religieuses. Elle est aujourd'hui considérée comme l'une des plus luxueuses au monde.
Puja pose avec ses deux fils à Jaisalmer, à la lisière du désert du Thar. Ils sont de la caste des Bhopas. Considérés comme étant de basse caste, les Bhopas sont originaires du Rajasthan. Ils se rendaient autrefois de village en village pour animer les fêtes et chanter les légendes locales. Ils perpétraient ainsi la tradition orale dans les zones rurales. Aujourd'hui, ils sont musiciens, danseurs, conteurs, marionnettistes, et vivent entre eux dans des "colonies d'artistes", notamment dans et autour de la ville de Jaisalmer.
Le Premier ministre israélien sortant Benjamin Netanyahu est donné vainqueur des législatives et sur la voie d'un cinquième mandat après dépouillement de la presque totalité des votes qui le montre nettement le mieux placé pour former le prochain gouvernement.
L’Arabie saoudite est une monarchie absolue islamique du Moyen-Orient officiellement fondée en 1932. Elle est bordée par l’Irak, Oman, le Koweït, le Qatar, les Émirats arabes unis, la Jordanie et enfin le Yémen. Si ses frontières sont difficiles à définir, l’Arabie saoudite n’en est pas moins le plus grand pays du Moyen-Orient. Elle est dirigée par la famille Saoud et par Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud depuis janvier 2015, et doit combattre l’État Islamique sur ses propres terres. Le régime est dicté par la religion islamique, seule autorisée. La Constitution s’appuie sur le Coran et le droit est basé sur la charia. Puissance pétrolière, le pays comporte deux lieux saints majeurs : la Mecque et Médine, où s’est installé le Prophète après avoir quitté la Mecque.
L'Arabie saoudite est divisée en 13 provinces (mintaqah idāriyya en arabe, expression qui se traduit littéralement par « région administrative », dont la forme au pluriel est manatiq idāriyya).
Les provinces sont divisées en 118 gouvernorats (arabe : محافظات, muhafazat au pluriel, muhafazah singulier), dont les capitales provinciales, qui ont un statut différent des municipalités (intègres), sont dirigées par des maires (amin).
Les gouvernorats sont subdivisés en sous-gouvernorats (marakiz, markaz).
Provinces d'Arabie saoudite.
Numéro Province Capitale 1 Al Bahah Al Bahah 2 Al-Hudud ach-Chamaliya (province nord) Arar 3 Al JawfSakaka 4 Médine Médine 5 Al QasimBuraydah 6 RiyadRiyad 7 Ach-Charqiya (province de l'est)Dammam 8 AsirAbha 9 HaïlHaïl 10 JizanJizan 11 La MecqueLa Mecque 12 NajranNajran 13 TabukTabuk
Drapeau de l'Arabie Saoudite :
Emblème de l'Arabie saoudite :
Carte de l'Arabie Saoudite :
Devise Nationale : « Il n'y a de divinité que Allah et Mahomet est son Messager » (chahada).
Dette publique brute(2014) :44,3 milliards de riyal saoudien
IDH(2017) : 0.853 (très élevé
Monnaie : Riyal Saoudien.
Code ISO 3166-1 : SAU, SA
Domaine Internet :sa
Indicatif Téléphonique : +996
LE COSTUME TRADITIONNEL SAOUDIEN
Même si l’on pourrait penser que les vêtements des pays arabes se ressemblent tous, il existe tout de même des détails qui les distinguent les uns des autres. Custom Qamis passe la tenue vestimentaire saoudienne masculine à la loupe, du qamis à le shemagh, en passant par le bisht.
Le qamis saoudien
Le qamis saoudien appelé également thawb ou thobe, désigne cette robe blanche aux manches longues. Il est vraiment la pièce maîtresse du costume traditionnel saoudien, si bien que tous les habitants du pays le portent. Fait de coton et de matière synthétique, le thawb est généralement de couleur blanche en été et au printemps. En hiver, on le trouve dans des tons plus foncés, comme le noir ou le bleu. L’Arabie Saoudite est une contrée où le climat est aride, le qamis est le vêtement idéal tant il offre confort et fraîcheur à celui qui le revêt. Le thobe saoudien se distingue des qamis des pays voisins par des détails fins. Le col du qamis saoudien possède deux boutons, et ses manches sont serrées, comme celle des chemises. Dépourvues de boutons, elles ont des trous pour y glisser des boutons de manchette.
Le manteau saoudien
Le manteau saoudien appelé “bisht” est un vêtement fin qui se porte par-dessus le qamis. Ce vêtement est très populaire aussi bien en Arabie Saoudite, que dans les pays arabes environnants. Chic et classe, le bisht n’est porté que dans les grandes occasions comme les mariages ou les fêtes religieuses. Il est également l’habit de l’imam lors du sermon du vendredi. Le manteau saoudien peut être de couleur beige, noire, brune, grise ou crème. Il est orné de broderies dorées et se ferme par deux cordons avec des pompons dorés. En hiver, le bisht est fait de laine de poil de chameau, pour affronter les basses températures de saison.
La coiffe saoudienne
Le couvre-chef saoudien est indissociable de l’homme. Les saoudiens portent tous quelque chose sur la tête. D’ailleurs, le soleil ardent et les tempêtes de sable en font un accessoire indispensable.
Le shemagh
Le shemagh ou chemagh est un foulard avec des motifs en damiers rouges et blancs. Tissé dans du coton, son prix varie selon la qualité du fil utilisé. Plus le foulard sera travaillé, plus il sera cher . Il existe même des modèles en laine pour les jours de grand froid. Cette coiffe traditionnelle des Saoudiens se porte à même la tête, ou au dessus d’une chechiya pour plus de stabilité. Le shemagh est maintenu par un iqal : un accessoire vestimentaire arabe. Il sert à se protéger du soleil et des tempêtes de sable et se porte de différentes façons : lâché, sur les côtés, à l’arrière, ou même noué.
La chechiya
La chechiya ou taqiya est un bonnet brodé, blanc. Il permet de fixer la ghoutra ou le chemagh, de sorte à ce que le foulard ne glisse pas.
L’agal
Fait de fils synthétiques ou de laine de chèvre, l’agal, iqal, ou igal est un accessoire vestimentaire sous forme de double cerceaux. Il permet de maintenir le shemagh ou le keffieh en place. Il existe des modèles avec et sans tarboucha (cordelette avec pompon qui pend à l’arrière).
Les sandales
Les sandales, appelées “n3ala”, sont l'accessoire “plus” du costume traditionnel saoudien. Soleil oblige ! Difficile de ne pas les remarquer tant elles habillent les pieds des habitants du Royaume Saoudien. En cuir ou en plastique, son prix varie selon le matériau utilisé.
La situation géographique, le climat, les codes religieux, sont autant de critères qui entrent dans le code vestimentaire des pays. Le qamis saoudien, le qamis émirati, le qamis qatari sont le reflet à la fois de la pudeur avec la coupe, le confort avec la fraîcheur du vêtement, et la classe avec le blanc. Et même si de prime abord ils semblent tous identiques, le col ou les manches nous rappellent subtilement l’origine du pays.
FOLKLORE SAOUDIEN :
Sur un champ de course poussiéreux en Arabie saoudite, des chameaux défilent devant un groupe d'hommes qui évaluent l'ourlé de leurs lèvres ou l'arrondi de leur bosse. Mais ces juges font aussi la chasse au botox.
Mechra Bel Ksiri (en arabe : مشرع بلقصيري) est une ville du Maroc. Elle est située dans la région de Rabat-Salé-Kénitra sur la rivière de Sebou. Elle possède deux usines de sucre (canne à sucre et betterave à sucrière), réputée pour ses richesses agricoles telles que les agrumes et légumes.
Quand la ville était séparée par la rivière en deux zones bien distinctes, la seule façon de passer d'une rive à l'autre était d'utiliser la barge de monsieur Bel-Ksiri. Le terme Mechra veut dire passage, gué. Depuis, cette ville porte le nom de son passeur. Durant la colonisation Française, Mechra Bel Ksiri était parfois surnommée « Le Petit Paris ».