On pense souvent que la beauté est une notion qui a bel et bien évolué à travers les siècles. Avant, on préférait la femme ronde dont les mains et les pieds étaient décorées au henné ou au visage tatoué. Aujourd’hui, c’est une autre histoire. Les critères de beauté de la femme chez les Marocains ont changé. Il faut que la femme soit mince, classe, féminine, douce et dans une moindre mesure qu’elle ait un beau sourire et de belles dents. Bref, la liste peut s’allonger encore… :-) En regardant ces images, vous verrez que les choses n’ont pas changé autant que cela… Et, vous allez sûrement regretter la beauté de ces femmes marocaines d’autrefois car elles ont de l’allure ! Quoiqu’il en soit, la beauté qu’elle soit relatif ou pas, une chose est sûre : nous avons trouvé 34 photographies de femmes marocaines d’antan… Des berbères, des fassis et des rifaines qui sont belles et qui ont surtout du charme à revendre.
1- Des jeunes femmes de Tanger en costume de cérémonie en 1980
2- Une jeune beauté berbère
3- Une Femme du Rif en 1880
4- Une juive marocaine qui porte lkeswa lkbira
5- Une autre femme parée, cette fois-ci elle porte un fekroun
La jeune femme porte des bijoux de fête en harmonie avec le beau caftan en soie à rayures, très en vogue dans les années 1920. Sur le front, un médaillon dit tabâh retenu par un simple cordon en soie tressée, et aux oreilles, une paire de boucles dites dawah en or et pierres précieuses. La ceinture est garnie d’une boucle appelée fekroun. Le fekroun est cette boucle de ceinture portée dans plusieurs régions du Maroc. Elle doit son nom (tortue) à sa forme de carapace arrondie et est sensée porter bonheur, tout en préservant du mauvais œil.
6- Une femme de la montagne
L’archétype de la rifaine, telle qu’on peut en croiser encore aujourd’hui: large chapeau à pompons et serviette rayée autour de la taille. Mère courage aux pieds nus, mais au regard d’acier, exaltant la fierté et la détermination des montagnards du Rif.
7- Une danseuse des Aït Oussa
Goulimine.1934 - 39
8- Voici des Jeunes femmes des Ida ou Zekri aux visages tatoués
Elles portent les boucles d’oreilles, tikhorsin, passées dans le lobe de l’oreille mais également soutenues par une attache au bandeau de tête. Le collier tour de cou est fait d’une enfilade de grosses bagues. Elles ont sur la tête la toukaït sur laquelle repose soit la taounza, le diadème, soit une volumineuse couronne obtenue par une quantité de laines vivement colorées. 1902-1992 9- Portrait d’une femme fassi en 1925
10- Une Jeune femme de Tafraout en costume et bijoux traditionnels
11- Jeune femme de Chefchaouen.
12- Voici une musicienne marocaine qui a du charme !
Une Musicienne marocaine en 1960
13- Femme des années 70 au regard perçant !
14- Moins loin dans le temps, une Casablancaise en 1980
15- Une marocaine citadine de Fès
16- Une jeune femme du sud marocain Tinjad
17- Une marocaine berbère de la région de Taza en janvier 1916
18- Une juive marocaine
19- Une femme marocaine se maquillant en 1936
20- Une jeune femme mauresque selon les critères de l’époque
Dans la région du Kimberley, dans l'ouest de l'Australie, la police a trouvé un signal écrit avec des pierres. Mais nul ne sait qui l'a installé là.
C'est une région sauvage, couverte de savane et de plages désertes. Une région où la densité de population est parmi les plus faibles au monde. Une région peu propice au tourisme, en somme. Au cœur du Kimberley, une région difficilement accessible du nord de l'Australie occidentale, un pilote d'hélicoptère a fait une découverte inhabituelle en survolant la baie de Swift : un grand signe SOS, écrit avec des pierres.
Après s'être rendus sur le site, uniquement accessible par les airs, les policiers ont parcouru la zone à la recherche de traces d'activité humaine. À part les restes d'un feu de camp découvert sur les lieux, les autorités n'ont retrouvé aucune indice laissant penser que quelqu'un se trouverait dans les environs.
Le Maroc est un pays riche en termes d’histoire, de traditions, de peuples, de culture, de religion, de climat, de géographie et plus encore. Un prof nous a bien dit une chose que je n’oublierais jamais et qui à mon avis doit être une évidence. Il suffit de voir tous les visages du Maroc pour réaliser que les Marocains possèdent plusieurs caractéristiques et ne sont pas des gens qu’on identifie facilement. En effet, on trouve les caractéristiques physiques de toutes les ethnies du monde au Maroc. On a des jaunes, des blancs, des bruns, des noirs…On a des visages mexicains, américains , turcs , indiens , malaisiens , espagnols, sino asiatiques… Enfin, il y a du tout au Maroc… La seule chose qui peut identifier serait donc certainement un Marocain est quand il ouvre la bouche pour parler. Ceci dit, nous nous sommes intéressés à savoir à quoi ressembler les Marocains d’autrefois. Nous avons filtré plusieurs photos des Marocains dans différents réseaux sociaux, mais aussi dans différents sites communautaires pour sélectionner les photos les plus représentatives des Marocains d’antan.
1- Une belle communauté aujourd’hui disparue
Cette carte postale des années 1910-1915 est un émouvant témoignage sur la petite communauté juive de Debdou, qui était implantée en ces lieux depuis plus de 2000 ans, avant d’en être totalement déracinée. Un crève-cœur et la perte irrémédiable d’un pan de la culture du pays.
2- Un représentant de la grande bourgeoisie marocaine, dans les années 1930
3- Deux amoureux fassis
Voici la photo la plus emblématique de la séduction marocaine à l’époque.
4- Des soussis sans soucis
Pendant des générations, les commerçants du Souss ont constitué l’ossature du commerce de proximité dans les grandes villes. L’arrivée en masse de la grande distribution est en train de changer profondément la structure du commerce traditionnel.
5- Une femme de la montagne
L’archétype de la riffaine, telle qu’on peut en croiser encore aujourd’hui: large chapeau à pompons et serviette rayée autour de la taille. Mère courage aux pieds nus, mais au regard d’acier, exaltant la fierté et la détermination des Montagnards du Rif.
6- Un enfant de Tétouan
Un petit tétouani portant l’habit traditionnel.
7- Le prototype du facteur Marocain
Le rakkas assurait une fonction importante, parcourant parfois plusieurs dizaines de kilomètres et mettant plusieurs journées de marche pour transmettre courrier et valeurs entre les villes. On prétend que sa tenue déguenillée lui servait de camouflage pour ne pas attirer l’attention des coupe-jarrets, nombreux à l’époque sur les routes.
8- La Musicienne ornée de bijoux
9- Des enfants au café des Maures aux Oudayas
10- Les fillettes berbères
Ces jeunes filles arborent de riches parures traditionnelles : les taounzas (frontal traditionnel) faits de bagues anciennes, les beaux pendentifs en ambre et pièces hassanis et autres fibules taoukka, autant de bijoux aujourd’hui rares et de grande valeur ethnographique.
11- Les Marocains du Makhzen
12- Une autre musicienne de Doukkala
Les boucles d’oreilles sont des douwahs, et le tapis derrière un Tiflet. Son regard un peu sévère certes, mais son répertoire probablement bien fourni…
13- Une servante à Fès
14- Une beauté du Sud
15- Un noble vieillard
Une belle barbe blanche, et le regard d’un être qui a du en voir, des choses. Et pourtant, un indéniable sentiment de dignité…
Plus aucune vente de voiture roulant à l'essence ou au diesel d'ici 2040. C'est l'une des mesures-phare du "Plan climat" présenté par le ministre français de la Transition écologique. Pour permettre aux ménages les plus modestes d'acheter un véhicule plus propre, Nicolas Hulot promet d'instaurer une prime, mais son montant n'a pas été mentionné, pas plus que les étapes qui jalonneront ce retrait, car le "Plan climat" se veut une esquisse qu'il faudra étoffer.
La Russie compte une multitude de petites villes pittoresques où le temps semble s’arrêter et où les touristes sont rares. Où aller pour découvrir la culture millénaire et où l’histoire souffle-t-elle à travers les pierres ?
Tchoukhloma
Il est grand temps d’aller quelque part.
De partir, sans même attendre que le beau temps s’installe définitivement.
ÀPavlovo-sur-l’Oka, où, depuis la haute rive de notre deuxième plus grande rivière, on aimerait se perdre éternellement dans le majestueux néant.
Pavlovo-sur-l’Oka
À Gorokhovets, où il faut contempler la patrie depuis la colline sur laquelle se dresse un monastère pour hommes.
Gorokhovets.
À Galitch, où il faut d’abord chercher patiemment un accès au lac, ensuite un deuxième, puis un troisième, avant de grimper au-dessus de la ville, en se rapprochant de la voie ferrée – et là, se figer.
À Veliki Oustioug, où le plus important n’est nullement le Père Noël mais le monastère presque désert de Troïtsé-Gledenski et son iconostase baroque, dont il est impossible de détourner le regard.
À Totma, où, en admirant les églises-navires, on traverse la Soukhona et on entre dans une pinède translucide.
Totma
À Tchoukhloma, qui est tout simplement le meilleur endroit sur Terre. Je ne sais pas pourquoi. Mais c’est un fait.
Au village de Troïtskoïé sur la Vetlouga, où, derrière deux églises en bois, s’ouvre non pas une « jolie vue » mais littéralement une scène du film Le Seigneur des anneaux.
À Vorsma, une petite ville sur un lac, avec un monastère tout aussi petit.
À Kinechma, où règne l’importante et commerciale Volga, celle de Nikita Mikhalkov, et où, près de la cathédrale, se trouve un hôtel particulier – avec un haut plafond hérité de marchands sur lequel il faut absolument braquer un regard somnolent.
Au village pittoresque de Vozdvijenié sur la rive opposée à Kinechma, où je me suis quelque peu laissé distraire de la liturgie par une demoiselle locale, mais ce péché me sera peut-être pardonné.
À Iourievets, et son matin gris de fumée chaude, sa place déserte et son clocher aussi élevé, fier et sévère que cette même demoiselle rencontrée à Vozdvijenié.
Iourievets
À Rylsk, au bord de la rivière Rylo. Vous ne pensez pas qu’il faut aller au bord de la Rylo ? Détrompez-vous, Rylsk est féérique de par elle-même.
À Kassimov, la grande ville de Kassimov, où il faut longtemps déambuler sur les collines des faubourgs éloignés, avant de choisir un endroit et de tout oublier, hormis l’Oka et ce qui se trouve derrière l’Oka. Or, derrière l’Oka, il n’y a rien.
Kassimov
À Syntoul – un village situé non loin de Kassimov –, où, près de l’église en bois épargnée par la « Soviétie », s’est conservé l’un des plus beaux cimetières ruraux que j’aie jamais vus, un cimetière aux airs d’aître anglaise issue de la BBC.
À Gous Jelezny – un autre village près de Kassimov –, dont la cathédrale laisse une impression indélébile sur les esprits fragiles.
À Loukh, où je me suis un jour retrouvé à la table de l’église et où le moine assis en face de moi et avec lequel je buvais avait l’air de sortir tout droit de 1913. Ne manquaient que le samovar et une conversation sur Raspoutine.
ÀElets, dont je suis prêt à parler sans fin, mais où l’on peut aussi se contenter de visiter l’église datant de l’époque des grands-princes et ensuite grimper, longtemps et à bout de souffle, la montagne jusqu’au monastère pour femmes – et, soudain, regarder alentour et vers le bas.
ÀArzamas, la ville de mon long amour, où deux cathédrales grandioses – dont l’une se trouve un peu plus loin que l’autre, dans le village de Vyïezdnoïé – semblent rivaliser de solennité, mais l’amitié l’emporte.
À Lebedian, dont il suffit déjà de savoir qu’elle porte ce nom incroyable. Et, en réalité, là-bas, c’est tout aussi incroyable.
À Bolkhov, la meilleure ville de l’ancien gouvernement d’Oriol, où le charme de la vieille Russie a été préservé par on ne sait quel miracle.
À Lipine Bor, un village soviétique discret, où grondent les vagues du lac Beloïé et où commence le Nord.
Au village portant le nom romantique de Siasstroï, où, après avoir franchi la rivière, il est agréable de se tenir sous la pointe verte de l’église de la Dormition.
À Tikhvine, où l’essentiel se résume à l’icône miraculeuse du sublime monastère, ou, pour ceux qui ne croient pas aux icônes, aux pinèdes infinies qui entourent la ville sur la route Saint-Pétersbourg – Vologda, l’une des meilleures routes au monde, où l’on aimerait s’arrêter n’importe où et pénétrer dans la forêt.
Dans l’ermitage de Nil de la Sora, maison d’un grand saint russe et désormais un asile dont on n’a pas encore expulsé les fous « dans un souci d’élégance, comme on le fait pour tout dans la Rous ».
À Oustioujna, où tu entres dans l’église de Kazan, t’assieds sur un banc et regardes les fresques – et d’où jamais plus tu ne repars.
À Nikolo-Berejki, où il faut se rendre tôt le matin, assister un peu au service dans l’église baroque, et ensuite sortir dans la cour – et s’arrêter avec déférence dans l’herbe humide, près de la tombe d’Ostrovski.
À Soudislavl, qu’il faut contempler depuis la montagne de la cathédrale, qui évoque les tableaux de Savrassov et où il est agréable de passer la nuit avant de disparaître dans l’infini de Kostroma.
À Gorodets, où on peut, bien sûr, visiter des musées fraîchement aménagés dans des villas restaurées, mais aussi, simplement, se tenir debout en silence sur la Volga – ce qui est peut-être même plus intéressant.
À Makariev, où je déménagerais volontiers. Raison pour laquelle je n’en ferai pas la publicité.
À Nerekhta, ville à la tranquilité exceptionnelle. Nerekhta, que, pour une raison inconnue, personne ne connaît et ne remarque, alors qu’elle vaut la peine d’être entièrement visitée et revisitée.
À Kachine, ma ville préférée, où j’aime me promener dans la pénombre le long de la rue Socialiste et jeter un œil par la fenêtre d’une maison basse et vétuste sur trois.
À Staritsa, où il faut errer sur les collines du côté de la Volga opposé au monastère idéalement restauré.
À Toropets, pour laquelle – et rien que pour elle – il valait la peine de construire l’autoroute de la Nouvelle Riga.
ÀBelev, une autre de ces villes où il faut s’asseoir – cette fois-ci dans la cour du monastère à demi en ruine – et regarder l’Oka. Vous pensez qu’il est possible de se lasser un jour de regarder l’Oka ?
À Krapivna, dont la cathédrale est telle que j’ai jadis sottement rêvé de m’y marier. N’épousez pas une femme qui n’aime pas la ville de Krapivna.
Au village de Nebyloïé, près de Iouriev-Polski, où, sur la Iakhroma, se dresse un paisible monastère pour hommes. Il doit absolument exister quelque part un lieu d’une beauté stupéfiante portant le nom Nebyloïé. Et ce lieu existe.
ÀKologriv
. Kologriv, où doit s’achever l’histoire de la Russie, parce que c’est là que conduit et que se termine la route – une route en très mauvais état. Kologriv, où l’on arrive difficilement et on ne sait trop pourquoi. Kologriv, qui, à l’instar de toute notre difficile et triste patrie, ne t’offre qu’un seul réconfort : si tu finis tout de même par t’y retrouver, tu comprends que tu l’aimes, cet endroit chéri et magnifique.
En 1949 il y avait encore des cars de même type. L'auteur du message sur la carte postale ne dit pas tout. S'il avait expérimenté lui même ce genre de cars où certains passagers se trouvaient sur la galerie et certains bagages (parfois surprenants) se trouvaient à l'intérieur. On savait l'heure où le car était censé partir, mais à chaque arrêt le chauffeur devait négocier le tarif, parfois payé en nature, ce qui pouvait allonger la durée de l'arrêt. Si l'heure de départ était quand même assez souvent respectée, l'heure d'arrivée au terminus était parfois très largement dépassée. Un voyageur européen qui s'était risqué à emprunter ce genre de locomotion Marrakech-Safi vers 1947 racontait que devant la durée du trajet il s'était endormi sur son siège, pourtant assez peu confortable, et qu'elle ne fut pas sa surprise en se réveillant ? il avait un mouton sur ses genoux.
Mais avez-vous voyagé par train en quatrième classe ?