Bienvenue sur le nouveau site internet multilingue de la Ville d’Ain Défali ----- Welcome to the new multilingual website of the City of Ain Defali ----- ברוכים הבאים לאתר הרב לשוני החדש של העיר עין דפאלי ----- 欢迎来到市艾因Defali的新的多语种网站 ----- Bienvenido a la nueva página web multilingüe de la ciudad de Ain Defali ------ Benvenuti nel nuovo sito web multilingue del Comune di Ain Defali ----- Welkom op de nieuwe meertalige website van de stad Ain Defali ----- Добро пожаловать на новый многоязычный сайт города Айн Defali ----- Ain Defali Belediyesinin yeni dilli web sitesine hoş geldiniz-----आइन Defali के सिटी की नई बहुभाषी वेबसाइट में आपका स्वागत है

مرحبا بكم فى موقع متعدد اللغات الجديد لمدينة عين الدفالى، وهي بلدة صغيرة لطيفة لزيارة ومنطقة مضيافة رائعة
Bienvenu(e) sur le portail de la ville d’Ain Défali Ce site se veut une vitrine ouverte sur le monde pour faire connaître notre ville Ce site est également une invitation à la découverte de notre richesse patrimoniale et environnementale.
Découvrez son histoire, son patrimoine, son actualité au quotidien et effectuez vos démarches administratives ...

Venez découvrir le grand marché hebdomadaire, le mercredi, l'un des plus réputés du Gharb, pour vous ravitailler de tout ce que vous voulez

Sans commentaires : La ville Nouvelle de Batna, en Algérie



Suède. Contre le harcèlement sexuel, un festival de musique... sans hommes

Une humoriste suédoise a annoncé, ce dimanche 19 novembre, la tenue à la fin de l'été 2018 du premier festival de musique sans hommes, à Göteborg, en Suède. 
Une humoriste suédoise a annoncé, ce dimanche 19 novembre,
 la tenue à la fin de l'été 2018 du premier festival de musique sans hommes,
 à Göteborg, en Suède.

Indignée par le nombre d’agressions sexuelles et de viols commis lors des festivals, une humoriste suédoise a officiellement annoncé, ce dimanche 19 novembre, la tenue à la fin de l’été 2018 du premier festival de musique sans hommes, à Göteborg, en Suède.
Les 31 août et 1er septembre 2018, « faites fonctionner tous les rappels de votre agenda parce que ce sont les dates du festival ! » Indignée par le nombre d’agressions sexuelles et de viols commis lors des festivals, l’humoriste suédoise Emma Knyckare a annoncé officiellement, ce dimanche 19 novembre, la tenue à la fin de l’été 2018 du premier festival de musique sans hommes, à Göteborg, en Suède.
Elle avait lancé le projet d’un festival sans homme après l’annulation de l’édition 2018 du plus grand festival de musique de Suède, Bråvalla, à la suite d’une série de plaintes pour viols et agressions sexuelles déposées lors des précédentes éditions. Le festival, intitulé « Statement », a pour ambition de « créer un espace sûr pour les femmes, les personnes non-binaires et transsexuelles qui veulent participer à un festival et être en sécurité », est-il expliqué sur le site internet de l’événement.
« Ce qu’on fait, c’est proposer une zone franche où on peut aller, faire la fête, boire des bières sans avoir besoin de regarder derrière son épaule », a dit Emma Knyckare à la radio publique suédoise. « C’est super important. La campagne #MeToo l’a montré aussi », a-t-elle ajouté.
Le mot-dièse #MeToo a été lancé le 15 octobre dans le sillage des accusations de harcèlement et d’agressions sexuelles contre le producteur américain Harvey Weinstein pour évaluer l’ampleur des agressions contre les femmes. Il a été repris plus de 1,7 million de fois sur Twitter en cinq jours selon Visibrain.



 

Au Zimbabwe, Robert Mugabe s'accroche encore et toujours au pouvoir

Ce qu’il faut retenir du discours de Robert Mugabe, le président sous pression du Zimbabwe 


Âgé de 93 ans, Robert Mugabe est le plus vieux chef d’Etat en exercice de la planète.


Alors qu’une procédure de destitution devait être engagée à son encontre, le président n’a pas annoncé son départ, au cours d’une longue allocution télévisée.  

L’essentiel
  • Le président du Zimbabwe, Robert Mugabe, n’a pas renoncé au pouvoir, dimanche 19 novembre, malgré la pression de ses opposants.
  • Il a tenu un discours de vingt minutes, depuis son palais présidentiel, dans lequel il a mentionné des « désaccords » et présenté des réformes.
  • Son propre parti, la Zanu-PF, l’a exclu dimanche et a menacé d’enclencher une procédure de destitution dès lundi.

Le chiffre

37 ans

Âgé de 93 ans, Robert Mugabe est le plus vieux chef d’Etat en exercice de la planète. Il dirige le Zimbabwe depuis 37 ans, aux commandes depuis l’indépendance de 1980. Le « libérateur » du pays n’avait jamais plié devant ses opposants et avait conservé une main de fer sur le pouvoir. Il avait même prévu de se présenter à l’élection présidentielle de 2018, assurant qu’il comptait régner jusqu’à ses 100 ans.
Mais dans la nuit du mardi 14 novembre au mercredi 15 novembre, M. Mugabe a été déposé par l’armée, qui a pris le pouvoir mais nié tout « coup d’Etat », attendant du président qu’il démissionne de lui-même. Dans le même temps, l’ancien vice-président Emmerson Mnangagwa, limogé une semaine plus tôt, et surnommé le « Crocodile », a annoncé son retour dans le pays.

Expulsé de son propre parti

Au cours de son allocution télévisée, Robert Mugabe a assuré, à la surprise générale, qu’il présidera, dans les prochaines semaines, le congrès du parti au pouvoir, la Zanu-PF. Les responsables du parti ont pourtant annoncé dimanche l’exclusion du chef d’Etat, désormais remplacé par Emmerson Mnangagwa à sa tête. Ce dernier sera, selon le ministre chargé de la cybersécurité, désigné comme candidat du parti à la présidence du Zimbabwe.
Plus tôt dans la journée, la Zanu-PF a annoncé qu’elle enclencherait au Parlement la procédure de destitution du président Robert Mugabe s’il ne démissionnait pas avant lundi.

L’image





 Le président Robert Mugabe s’est exprimé à 21 heures, depuis son palais présidentiel, au cours d’un discours retransmis en direct par la télévision d’Etat ZBC, accompagné de cinq généraux de l’armée assis à sa droite.


La phrase du jour

« Ce discours était totalement déconnecté de la réalité. Nous soutiendrons toute procédure de destitution et appelons à manifester mercredi. »
Chris Mutsvangwa, le chef de l’association des anciens combattants - qui avait appelé à une grande manifestation à Harare samedi - a vivement dénoncé le discours de Robert Mugabe. Plus tôt, il avait déjà appelé à sa démission. « Nous irons jusqu’au bout », a-t-il assuré, estimant que Robert Mugabe n’avait plus qu’à démissionner et à quitter le pays. « Il essaye de marchander pour s’en tirer dignement, mais il devra s’y faire.

Comment Mugabe pourrait quitter le pouvoir

  • Selon l’article 96 de la Constitution du Zimbabwe, le chef de l’Etat peut présenter sa démission par lettre au président du Parlement, qui doit en faire état dans les vingt-quatre heures.
  • Une procédure de révocation, du président, puis une résolution de destitution, peuvent être enclenchées à l’Assemblée nationale et au Sénat. Aujourd’hui, aussi bien l’opposition que le parti au pouvoir semblent favorables au départ de Robert Mugabe.
  • Les militaires peuvent aussi le renverser purement et simplement, un scénario qu’ils ont écarté en s’imposant le 15 novembre. L’Union africaine (UA) et l’organisation régionale d’Afrique australe (SADC) ont mis en garde l’armée contre toute velléité d’évincer Robert Mugabe sans autre forme de procès.



    LES PIRES IMAGES PUBLIQUES DE ROBERT MUGABE !



    Les 3 plus grands festivals de musique du monde

    La saison des festivals est lancée en juillet ! L’été, c’est l’occasion de faire la Fête en musique, dans des lieux extraordinaires avec des milliers de personnes. Des centaines de festivals emblématiques à l'étranger sont organisés durant cette période. Venez découvrir notre sélection des trois plus gros festivals dans le monde.

    Le festival Coachella

    Le Coachella Valley Music and Arts Festival, plus communément appelé Coachella Festival, est un événement qui se déroule chaque année sur quatre jours. Il existe depuis 1999. Il est programmé en général le troisième ou quatrième week-end d’avril. Pour participer à ce festival il faudra vous rendre à Indio en Californie. Vous trouverez huit scènes différentes proposant un large choix de musique. Il est désigné comme le meilleur festival au monde depuis 10 ans par le Rolling Stone magazine.





    Le Burning Man

    Le Burning Man se déroule la dernière semaine d’août et il a lieu dans le désert de Black Rock au Nevada. Ce festival musical est une grande rencontre artistique qui se termine par la crémation d’un mannequin géant. Pendant une semaine, une ville éphémère se crée dans ce désert, devenant une des villes les plus peuplées du Nevada. Se basant sur la créativité et l’expression personnelle, ce festival a les traits d’un monde utopique.





    Le Sziget festival en Hongrie

    Cet événement qui se déroule chaque année en août sur une île du troisième arrondissement de Budapest. Il rassemble en général 400 000 personnes pendant une semaine. Le Sziget a reçu en 2014 le titre de Meilleur Grand Festival Européen. Il se définit par une line-up éclectique avec une cinquantaine de scènes et chapiteaux. La plus grande scène la « Pop Rock Main Stage » peut accueillir jusqu’à 45 000 personnes.




    Une importante source de chaleur repérée sous l’Antarctique.

     

    L’Antarctique absorbe aujourd’hui beaucoup de chaleur « par le haut », un foyer à mettre au crédit de plus de deux cents ans d’activité humaine. Mais il semblerait que le 6e continent se réchauffe également « par le bas ». Une mystérieuse source de chaleur, cachée sous la surface, semble en effet être à l’origine de sa fonte.
    Un article publié ce mardi 7 novembre par la NASA révèle la présence sous l’Antarctique d’un panache de magma à environ 2 kilomètres sous la surface de la région de la Terre Marie Byrd. Ce phénomène géologique consiste en une remontée de roches venant du manteau terrestre, dont la chaleur extrême pourrait expliquer la fonte et la fente des glaces observée à l’extrême Sud de notre planète. Une hypothèse qui avait déjà été envisagée il y a trente ans par des scientifiques de l’Université du Colorado, qui tentaient alors d’expliquer l’étrange structure en forme de dôme dans cette région de la partie occidentale de l’Antarctique.
    La chaleur interne de la Terre réchauffe constamment la surface de notre planète, y compris la roche contenue sous les calottes glaciaires. Sous l’effet de la chaleur, les calottes fondent légèrement, mais l’accumulation de neige et de glace est généralement suffisante pour compenser ces pertes. Au fil des ans cependant, les chercheurs ont remarqué une anomalie à l’ouest de l’Antarctique. Ici même, l’amincissement de la calotte glaciaire est plus drastique, plus important que partout ailleurs sur le continent, selon les données satellitaires. Malgré le scepticisme de nombreux scientifiques, la Nasa a donc tout de même tenu à vérifier l’hypothèse avancée il y a 30 ans. Une imagerie numérique en 3 dimensions aura finalement permis aux chercheurs de déterminer qu’environ 150 milliwatts de chaleur géothermique par mètre carré étaient émis. Tout simplement colossale.

    Ce panache de magma, que les chercheurs estiment situé à environ 2 kilomètres sous la surface, est évidemment en lien avec la récente fonte de glaces observée dans l’ouest de l’Antarctique, attribuée au changement climatique généré par l’Homme. Il est en revanche beaucoup plus ancien que la période de réchauffement, et même que la calotte polaire, puisque celui-ci se serait formé il y a 50 ou 110 millions d’années, bien avant la formation de la couche de glace. Le réchauffement climatique ne fait depuis qu’accélérer cette fonte.
     

    Pourquoi la mer est salée ?

    Au début de la Terre, l'eau des océans n'était pas salée mais l'est devenue progressivement au contact des roches au fond de l'océan et des rivières salées qui s'y déversaient. Les mers fermées, telles la mer morte ou caspienne, sont particulièrement salées car elles reçoivent peu d'eau douce et il y a beaucoup d'évaporation. 


    La première transplantation de tête humaine effectuée avec succès en Chine

     


    La première transplantation de tête humaine a été réalisée sur un cadavre en Chine. Le professeur italien, Sergio Canavero a tenu une conférence de presse hier à Vienne et a annoncé que la première transplantation de tête sur un cadavre humain a été un succès, ce qui montre qu’il est possible de reconnecter avec succès la colonne vertébrale, les nerfs et les vaisseaux sanguins au cerveau.
    L’opération qui a duré 18 heures a été dirigée par le Dr Xiaoping Ren qui, l’année dernière, avait réussi à transplanter une tête humaine sur le corps d’un singe.
    «La première transplantation humaine sur des cadavres humains a été faite, et un échange de têtes complet entre des donneurs d’organes de cerveaux morts est la prochaine étape», a déclaré le professeur Canavero.


     

     
    « Nous sommes entrés dans une ère où nous allons prendre notre destin en main. Cela va tout changer. Tout le monde disait que c’était impossible, mais l’opération a été un grand succès. C’est une opération destinée à améliorer la médecine, les conditions neurologiques, pas pour prolonger l’espérance de vie. C’est pour les gens qui souffrent véritablement, ce n’est pas une plaisanterie »,
    a-t-il ajouté.
    Valery Spiridonov, âgé de 30 ans, pourrait être la première personne à subir une transplantation de tête. Ce dernier s’était porté volontaire parce qu’il souffre de la maladie de Werdnig-Hoffmann, qui atrophie tous les muscles.


     

    Plusieurs groupes religieux avait condamné cette idée, affirmant que cela va à l’encontre des principes religieux.
    En 1970, une transplantation de tête a été réalisée avec succès sur un singe. Mais il a vécu seulement pendant huit jours.

    À la fin des années 50, Mao fit éradiquer tous les moineaux de Chine.

    La campagne des quatre nuisibles fut un élément décisif de la politique du grand bond en avant décrétée par Mao. Elle consista en une campagne d’extermination de quatre espèces considérées comme vermine par les autorités chinoises.

     


    Résultat de recherche d'images pour "les mouches, les moustiques, " 

    Les espèces concernés étaient les mouches, les moustiques, les rats et les moineaux, ces derniers étant jugés comme facteur important du manque de productivité agricole. Les méthodes préconisées consistaient à les empêcher de se poser afin qu’ils meurent d’épuisement et de débusquer leurs nids pour détruire leurs œufs.




     Résultat de recherche d'images pour "Mao fit éradiquer tous les moineaux de Chine."

    Résultat de recherche d'images pour "extermination des moineaux par les chinois"
    La campagne d’extermination du moineau fut un succès puisque l’espèce disparut pratiquement du pays.
    Succès mitigé cependant car c’est une fois éradiqué que l’on s’aperçut que cet oiseau ne se nourrissait pas que de graines de céréales mais surtout d’insectes qui proliférèrent, ravageant d’avantage les cultures et cela, de façon catastrophique.
    On peut estimer que cette campagne d’extermination fut l’une des causes de la grande famine qui provoqua la mort de 30 millions de personnes.

    Quelles différences entre venimeux et vénéneux, poison et toxine?

    On a coutume d'associer exclusivement l'adjectif "venimeux" à des animaux, et son parent proche, "vénéneux", aux plantes, mais une telle distinction est incomplète et injustifiée : d'une part, elle ne tient pas compte des quatre autres règnes du vivant (protistes, champignons, bactéries, archées), d'autre part, elle ne permet pas de définir certains cas limites, ni n'explique certaines données paraissant contradictoires (une substance unique peut être à la fois secrétée en tant que venin par un animal ou par une plante vénéneuse).
    Par exemple, le Dragon du Komodo contient dans sa gueule des bactéries qui, lorsqu'il mord une proie, peuvent se répandre dans le corps de celle-ci, et peuvent provoquer sa mort par septicémie plusieurs jours après. Pourtant, le varan ne produit pas lui-même cette substance toxique. L'autre exemple des pitohuis ou des batraciens phyllobates, dont les plumes pour les premiers et la peau pour les seconds, contiennent de la batrachotoxine, n'injectent pas cette substance, qui se dépose plutôt lors de contacts. L'ortie présente des piques venimeux, bourrés de toxines, alors qu'elle est une plante. Certaines plantes carnivores produisent des sucs digestifs corrosifs dans le but de dégrader et d'absorber leurs proies...

    On peut distinguer 4 critères principaux sur lesquels différencier le caractère venimeux ou vénéneux d'un organisme :
    Le mode d'administration : l'inoculation venimeuse (supposant un mécanisme volontaire ou dédié à l'agression chimique) ou l'absorption vénéneuse (par un mécanisme indépendant de l'organisme vénéneux) La stratégie de transfert de la substance : mécanisme actif ayant pour but de transmettre la substance venimeuse (morsure, piqûre) ou mécanisme passif de production ou d'intégration d'une substance vénéneuse. L'origine de la substance toxique : venin produit à partir de glandes dérivées du système digestif ou substance vénéneuse produite par un autre système. L'appartenance de règne, classique : le venin appartient généralement à un animal, tandis qu'une substance vénéneuse est généralement le produit d'une entité végétale ou mycète.
    Grâce à ses quatre critères, on peut mieux définir la nature d'une substance toxique présentée par un organisme, la dernière règle servant par convention à déterminer une substance que l'on ne peut classer à partir des trois autres. les Pitohuis et les Phyllobates répondent à 3 critères sur 4 permettant de les définir comme vénéneux. A l'inverse, les plantes carnivores productrices de sucs digestifs corrosifs peuvent être qualifiées de venimeuses, répondant à 3 critères sur 4 qui la classent dans cette catégorie. Le Varan, quant à lui, n'est ni l'un ni l'autre : ce sont les bactéries qui produisent les toxines entrainant la septicémie. Les micro-organismes des règnes Archées, Bactéries et Protistes, ne sont ni vénéneux ni venimeux, mais sont simplement qualifiés de toxiques. Dans les cas limites comme les orties ou les méduses, on a généralement recours à d'autres adjectifs (par exemple, urticants), et l'on nomme les cellules ou organes responsables de la toxicité, venimeux (piques venimeuses, nématocystes venimeux). Si les 4 critères ne permettent pas de trancher, la quatrième, par convention définit la nature de la toxicité : vénéneux concernant les orties, venimeux concernant les méduses.

    Dans tous les cas, ces substances sont toxiques et constitue des poisons. Tandis qu'un poison est simplement une substance qui cause des dommages à un organisme (ou une partie de celui-ci), une toxine est un poison biologiquement produit. Le plomb est par exemple un poison, terme plus général que Toxine. Paradoxalement, le caractère toxique s'applique aussi bien aux poisons qu'aux toxines : de fait, toutes les substances sont toxiques (même l'eau!), l'élément central de la définition du caractère toxique est la dose à partir de laquelle la substance devient toxique.

    Russie : un pont géant va lier définitivement la Crimée au pays

    « Napoléon, Hitler et Staline en ont rêvé, Vladimir Poutine le fait », ironisent ses adversaires. En Russie le chantier gigantesque du pont majestueux annoncé par les autorités russes au lendemain du rattachement de la Crimée à la Russie est en construction. Déjà un premier pont provisoire destiné aux travaux est presque achevé. Il va relier la Crimée à sa métropole sur le détroit de Kertch.  la largeur du détroit est de 5 kilomètres dans sa partie la plus étroite. Le pont se situe exactement entre la péninsule de Kertch en Crimée à l’ouest, et la péninsule de Taman dans le kraï de Krasnodar dans la métropole russe à l’est. Il se situe à la jonction entre la mer d’Azov et la mer Noire. D’une longueur de 19 ou 20 km, le pont doit relier la péninsule de Crimée à sa «mère patrie» par voie automobile, mais aussi par chemin de fer. La construction devrait être achevée en décembre 2018.




    Image 

    Le continent russe est aujourd’hui plus proche de la Crimée. Les employés construisent des ponts temporaires dont le but est de transporter des matériaux sur le site du pont de Kertch. L’un d’eux est déjà mis en exploitation.

    Ce premier pont auxiliaire sert à relier la région de Krasnodar et l’île de Touzla. Sa longueur atteint 1,2 kilomètre et il est capable de soutenir le déplacement d’appareils de levage dont la capacité de charge est de 250 tonnes. Dans les prochains six mois, deux autres ponts similaires devraient voir le jour.

    «Les matériaux de construction pour le pont temporaire pèsent plus plus de 3 500 tonnes. Les appuis du pont sont enfoncés à une profondeur de 35 à 56 mètres. C’est la première étape. Bientôt, on aura deux ponts supplémentaires».



    Le pont au-dessus de Kertch : un chemin de la vie

    Après le rattachement de la Crimée à la Russie, le trafic ferroviaire et routier entre la péninsule et le reste de la Russie via l’Ukraine a été coupé. Actuellement, les communications se font par une ligne de ferry de Kertch ou en avion. Ainsi, de mai à juillet, les compagnies aériennes russes ont transporté 2,6 millions de passagers, ce qui représente un coût important.
    La construction du pont permettra de réduire le coût sur des produits livrés depuis le continent à la Crimée. Le coût des produis de l’autre côté du détroit est beaucoup moins élevé. Il est clair que c’est la livraison compris dans le prix des produits qu’on transporte sur la péninsule qui augmente considérablement les coûts.

    Frontière Écosse / Angleterre - A 68

    Une pierre mitoyenne
    Si vous roulez sur l'A68, autoroute britannique qui va du Nord au Sud (ou le contraire...), vous saurez précisément quand vous passez d'Angleterre en Ecosse puisque l'endroit est marqué par une énorme pierre dressée inscrite de chaque côté: England/Scotland.
    Un endroit qui est devenu rapidement connu des touristes, et des cars de touristes qui s'arrêtent ici
    pour immortaliser la frontière entre les deux pays rivaux.
    Pour agrémenter la chose, on peut souvent voir un écossais en tenue complète jouer de la cornemuse...du bon côté de la frontière bien entendu!


    Vers une « prolifération » des États ?

    La sécession de la Catalogne relance le débat sur la régionalisation dans le monde.
    La sécession de la Catalogne relance le débat sur la régionalisation dans le monde
    La déclaration d’indépendance de la Catalogne a remis sur la table la question de la régionalisation du monde. Bruno Tertrais, directeur adjoint à la Fondation de la recherche stratégique livre son point de vue sur ce que l’on décrit parfois comme la fin de l’âge d’or des États. Le monde est-il en train de se fracturer ? Depuis l’éclatement de l’Union soviétique et de la Yougoslavie, de nombreuses entités ont proclamé ou sont en passe de proclamer leur indépendance en Afrique (Somaliland), sur les pourtours de la Russie (Ossétie du sud, Abkhazie, Transnistrie, Haut-Karabagh, Donbass), au Moyen-Orient (Kurdistan irakien), en Europe (Kosovo, Catalogne) tandis que d’autres s’agitent (Écosse, Flandre, Italie du nord, minorités de l’ex-Yougoslavie…). Les causes de ces mouvements sécessionnistes - une cinquantaine au total dans le monde - se caractérisent par le refus d’être gouverné par une capitale perçue comme lointaine et par le désir de souveraineté nationale. Elles sont différentes selon les régions. En Europe orientale, en Afrique et au Moyen-Orient, la décomposition des États ou leur incapacité à traiter convenablement leurs minorités est souvent la raison essentielle. Une forme de "contagion" vers l’indépendance des régions Au sein de l’Union, la question est différente. Les régions tentées par le séparatisme sont, la plupart du temps, riches et paisibles : elles auraient, pensent-elles, tout à gagner d’une indépendance de droit. Si l’Écosse hésite à relancer sa démarche, c’est aussi parce que la baisse du prix du pétrole ne garantirait pas les revenus nécessaires à un État indépendant. À l’inverse, si les îles Féroé (Danemark) sont tentées par le séparatisme, c’est aussi parce que le marché des ressources halieutiques, dont elles vivent, est en pleine expansion. Il existe des phénomènes de contagion : l’indépendance des uns suscite celle des autres. Carles Puigdemont avait vu, dès 1991, dans l’indépendance slovène un modèle pour « son » futur État ; aujourd’hui, les minorités présentes dans les républiques issues de la Yougoslavie regardent la Catalogne avec envie et donnent de la voix. Une forme d’égoïsme à la régionalisation Nous ne sommes pourtant pas à la veille d’une « prolifération des États ». Le fameux « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » est un principe qui n’a rien d’absolu. La Yougoslavie était un État fédéral dont la Constitution prévoyait le droit à la sécession - et celle de la Slovénie fut décidée lors d’un référendum autrement plus légitime (90 % de participation, 88 % de oui) que celui qui s’est tenu en Catalogne. L’indépendance du Kosovo (justifiée par la répression serbe) n’est pas reconnue par une bonne partie de la planète : nombre de gouvernements voient dans une telle reconnaissance une menace pour leur propre intégrité territoriale. L’existence de certaines des entités mentionnées ci-dessus n’est parfois reconnue que par un ou deux États, voire par aucun, les conditions d’une séparation en bonne et due forme n’ayant pas été réunies. De fait, très peu de « vrais » États nouveaux ont été créés ces dernières années. Au XXIe siècle, trois seulement ont été admis à l'Onu : le Timor oriental (2002), le Monténégro (2006) et le Sud-Soudan (2011). Les vrais problèmes sont ailleurs. La sécession est parfois une forme d’égoïsme : on ne veut plus « payer pour les pauvres », surtout lorsque la mondialisation (et, en Europe, la libre circulation des biens) permet à une région de réduire sa dépendance vis-à-vis des autres. Et en l’absence de répression manifeste, la sécession peut être génératrice de violence politique inutile. Surtout lorsque sont revendiqués de nouveaux tracés frontaliers, en contradiction avec la tradition selon laquelle les frontières des États naissants doivent respecter les tracés existants (régions, provinces, États fédérés…).

    L’eau a-t-elle une mémoire ?

    L’eau a-t-elle une mémoire ?

    Une découverte française pourrait bouleverser les fondements de la physique mémoire de l’eau», titrait le quotidien Le Monde, le 29 juin 1988. Le lendemain la revue américaine Nature lui emboîtait le pas, avant de faire marche arrière quelque temps plus tard.
    Pour saisir  toutes les subtilités du problème, un retour sur les principes l’homéopathie s’impose. L’allopathie, c’est-à-dire la médecine ordinaire, emploie des médicaments provoquant des effets contraires à ceux de la à combattre  (allos signifie « autre » en grec).
    L’homéopathie en revanche cor É Imiter un patient en lui administrant des doses infinitésimales d’une substance qui provoque chez l’homme sain des symptômes comparables à ceux que présente le malade (homeos signifie « identique »), mais amoindris. Pour ce faire les principes actifs, les toxines ou « teintures mères », sont dilués très fortement.
    À tel point que, statistiquement, au-delà d’un certain seuil, il ne subsiste plus une  seule molécule de principe actif.
    La dilution à 1CH (centésimale hahnemannienne, en hommage au père de l’homéopathie, l’Allemand Samuel Hahnemann) consiste à diluer le produit de base cent fois, la dilution à 2 CH dix mille fois, à 3 CH un million de fois, à |90l millions de fois et ainsi de suite. Les préparations titrent jusqu’à 30 CH mais la limite de dilution, compte tenu du nombre de molécules initial, se situe  entre  11 et 12 CH.
    Pour expliquer l’inexplicable, le docteur Jacques Benveniste, médecin et biologiste de l’INSERM émet l’hypothèse que l’eau garderait le souvenir de la structure moléculaire de la substance qu’elle a contenue. Et pour étayer cette affirmation, il s’appuie sur une expérience : le test de dégranulation des basophiles humains.
    Les basophiles sont des globules blancs contenant des granules porteurs de différentes molécules dont l’histamine, qui intervient dans les réactions allergiques. Lorsque les basophiles sont mis en présence d’agents allergènes tels les poussières, le pollen ou divers anticorps, l’histamine est libérée par les granules, eux-mêmes largués par les basophiles, d’où le nom de dégranulation.
    Le docteur Benveniste  affirme avoir  réalisé l’expérience  avec une dilution de 18 CH, dilution qui ne laisse plus subsister aucune molécule d’anticorps. Il assure également avoir observé à cette occasion une dégranulation générale de tous les globules blancs présents. Et, dans la foulée, il présente ce résultat comme une preuve, ou tout du moins une confirmation potentielle, du principe d dilution de l’homéopathie.
    D’un point de vue scientifique, une affirmation n’est recevable que si elle peut être reproduite systématiquement par différentes méthodes en donnant de résultats identiques, ce qui en l’occurrence ne fut pas le cas, d’où le scepticisme qui entoura la découverte. On reprocha également à Benveniste de s’en tenir à la dégranulation des basophiles, un test soupçonné engendrer nombre de faux positifs.
    Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, sans apporter d’éléments nouveaux.

    10 trucs horribles sur la Chine

    En arrivant en Chine, les étrangers surnommés des "laowai" ne supportent pas ces choses horribles.

    1/ L’eau non potable, qui est responsable de nombreuses maladies !
    En effet, responsable selon moi de la grande majorité des « gastro » des étrangers c’est l’eau. Cette eau non potable pour nos estomacs, que les chinois 
    font boullir …
    .



    2/ - La pollution
    La croissance a un prix, celle de environnement. En effet, la majorité des activités polluantes des pays industrialisées ont été délocalisées en Chine, entrainant une pollution de l’air, de l’eau et de la terre…


                           
                         
    3/ - La contrefaçon 
    La Chine réalise plus de la moitié des produits contrefaits du monde ! La contrefaçon agace les sociétés occidentales qui innovent, car elles sont souvent impuissantes à agir en Chine.
    .
    .

    4/ La corruption

    La Chine est un pays en pleine restructuration, et le communisme a laissé des séquelles de corruption, un fléau pour le pays. Les étrangers venant d’un pays en général, plus sensibilisé en terme d’éthique. Hu Jintao, l’ancien président a prévenu la corruption endémique du pays qui pourrait s’avérer fatale au régime.

     

     
    Résultat de recherche d'images pour "en chine : La corruption"


    5/-La censure de l’Internet
    Internet est censuré en Chine, particulièrement en ce moment. Facebook, Twitter, Youtube sont inaccessibles sans VPN. Internet est lent pour la plupart des sites hébergés à l’étranger… cela énerve la plupart des étrangers en Chine.
    En effet, le fait de passer 3 à 4 fois plus de temps sur des recherches est une baisse de productivité conséquente.
    Résultat de recherche d'images pour "en chine : La censure de l’Internet" 


     
    . 
    6/-  Les Chinois qui crachent partout
    Les chinois ont cette fâcheuse habitude de cracher par terre, un peu partout. Plus on se trouve dans une ville profonde de la Chine plus ce phénomène est amplifié. La Chine est encore un pays sous développé et ces habitudes s’estompent petit à petit. De nombreuses mesures ont été prises pour atténuer ce phénomène.

    Résultat de recherche d'images pour "Les Chinois qui crachent partout" 

    Image associée

    7/ - La nourriture bizarre
    Ce qui surprend beaucoup d’étrangers arrivant en Chine, ce sont les bizarreries de la cuisine chinoise, pattes de poulets, ou autres trucs étranges. Les chinois sont d’une grande ouverture d’esprit en matière culinaires, et ont appris au cours de leur histoire à tout cuisiner !
    Cela surprend parfois en bien et parfois en mal !


    Résultat de recherche d'images pour "nourriture bizarre en chine" 


    Résultat de recherche d'images pour "nourriture bizarre en chine"
    Résultat de recherche d'images pour "nourriture bizarre en chine" 

    Résultat de recherche d'images pour "nourriture bizarre en chine"
    .

    8/ -  La pauvreté
    Une chose qui choque la plupart des personnes découvrant l’arrière pays, c’est la pauvreté de la grande majeur partie de la population.
    .
    .
    9/- les arnaques
    La Chine regorge de fourbes qui sont prêt à tout pour gagner de l’argent, et escroquer les étrangers ou les touristes est une activité très répandue dans le pays. Cela énerve de payer toujours le prix fort, de se faire arnaquer à tous les coins de rues.

     
    .

    10/ - Les chinois mangent du chien
    Je pense que c’est la chose qui dérange le plus les Européens et américains. Certaines régions de Chine mangent du Chien, comme les Coréens. Ils mangent des chiens d’élevage, qui ressemblent à des cochons.
    Le Chien en occident est le meilleur ami de l’homme … on oublie de dire que dans les grandes villes du pays, les habitants ont des chiens, les chouchoutent et sont réticents à l’idée de manger de la viande de Chien.


    Résultat de recherche d'images pour "les chinois mangent du chien"

    Quand Donald Trump boit maladroitement quelques gorgées d'eau en plein discours

    DONALD TRUMP - Entre des déclarations sur la Corée du Nord et la Chine lors de son allocution ce mercredi 15 novembre, Donald Trump a eu besoin de se rafraîchir et a maladroitement bu quelques gorgées d'eau, donnant l'occasion au sénateur américain Marco Rubio de savourer sa revanche.

     "Il n'y a pas d'eau", a remarqué le président américain au milieu de son discours qui a duré un peu moins d'une demi-heure. Après avoir cherché d'un côté de son pupitre, et alors qu'un journaliste présent dans la salle lui avait signalé où se trouvait la fameuse bouteille, Donald Trump a trouvé l'eau de l'autre côté du pupitre. 

     Pendant quelques secondes, le septuagénaire, qui est apparu fatigué après sa tournée asiatique de douze jours, a donc interrompu son discours pour porter la bouteille à ses lèvres.

     La séquence insolite a aussitôt fait le tour d'internet et des réseaux sociaux, où les mimiques du milliardaire sont souvent matières à parodie et à détournement.

     Marco Rubio taquin 

    Surtout, le sénateur de Floride Marco Rubio, ancien adversaire de Donald Trump lors des primaires républicaines, ne s'est pas privé de taquiner le président. 
    Marco Rubio avait lui-même connu un épisode insolite en 2013 lorsqu'il avait répondu, en direct à la télévision, au discours sur l'état de l'Union de Barack Obama. Le quadragénaire, visiblement à bout de souffle, s'était précipité pour boire une gorgée d'eau d'une manière plutôt étrange en plein milieu de son discours.

     "Ca ressemble, mais il faut travailler sur la forme. Il faut le faire d'un seul coup, et les yeux ne doivent jamais quitter la caméra. Mais pas mal pour une première fois" a-t-il ironisé sur Twitter, une fois le discours du président terminé. 
    Donald Trump avait lui-même utilisé l'épisode de la bouteille d'eau à des fins politiques. Lors d'un meeting de campagne en février 2016, pendant les primaires républicaines, il avait imité l'élu de Floride en prétendant ne pas savoir boire correctement à la bouteille.

     "Marco Rubio n'a même pas su répondre correctement au discours sur l'état de l'Union du président Obama, sans transpirer et siffler de l'eau. Il s'est dégonflé!", avait-il également tweeté en novembre 2015.


    Les Intouchables en Inde.



    Bien que la discrimination de caste soit aujourd'hui interdite en Inde, les Dalits restent la classe sociale la plus pauvre, la plus démunie et la moins éduquée. Pourquoi? Et jusqu'où peuvent aujourd'hui aller les Intouchables sur l'échelle sociale ? 
     
    L'origine des Intouchables
    Selon la version la plus répandue, les Intouchables descendent des tribus qui vivaient en Inde avant l'invasion aryenne. Dans le système traditionnel de la société aryenne, composée de quatre castes ou varnas — les Brahmanes ou prêtres, suivis des Kshatriyas ou guerriers, puis des Vaishyas, des artisans et des marchands, et enfin des Shudras, les serviteurs, les Dalits se sont retrouvés tout en bas, au-dessous des Shudras, qui étaient également des descendants de résidents pré-aryens du pays. En Inde même est répandue une version du XIXe siècle selon laquelle les Intouchables seraient des descendants d'enfants chassés dans les forêts et nés de l'union entre un homme Shudra et une femme Brahmane.
     Selon l'ancien texte canonique littéraire indien Rig-Véda (rédigé entre 1700 et 1100 av. J.-C.), les Brahmanes viennent de la bouche de l'homme originel Purusha, les Kshatriyas étaient ses bras, les Vaishyas étaient ses cuisses et les Shudras étaient ses pieds. Il n'y a pas de place pour les Intouchables dans ce tableau du monde. Le système de varna s'est définitivement instauré entre le VIIe siècle av. J.-C. et le IIe siècle.
    On considère qu'un Intouchable peut profaner les individus des castes supérieures, c'est pourquoi leurs maisons ont été construites en retrait. Le système de restrictions rituelles chez les Intouchables est tout aussi ferme que chez les Brahmanes, même si les limitations sont complètement différentes. Il était autrefois interdit officiellement aux Intouchables d'entrer dans les restaurants et les temples, de porter des parapluies et des chaussures, de porter des chemises et des lunettes de soleil, tout en ayant le droit de manger de la viande — ce que les Brahmanes, végétariens, ne pouvaient pas se permettre.

    Dharavi, un bidonville situé dans au cœur de l'agglomération de Mumbai en Inde.
    Dharavi, un bidonville situé dans au cœur de l'agglomération de Mumbai en Inde.
    En Inde, les appelle-t-on vraiment "Intouchables"?
    Aujourd'hui ce terme n'est pratiquement plus utilisé et il est considéré comme offensant. L'épithète le plus répandu pour les Intouchables est Dalits, qui signifie "oppressés" ou "opprimés". Auparavant on utilisait également le terme Harijans, ou enfants de Dieu, que Mohandas Gandhi avait tenté de populariser. En vain: les Dalits le considéraient comme tout aussi offensant que les "Intouchables".

    Combien y a-t-il de Dalits en Inde et combien ont-ils de castes ?
    Les Dalits représentent environ 170 millions de personnes, soit 16,6% de la population. La question du nombre de castes est très complexe car les Indiens n'utilisent pratiquement pas ce terme, lui préférant la notion plus vague de "jati", qui recouvre non seulement les castes au sens habituel du terme, mais également les clans et les communautés qu'il est souvent difficile d'attribuer à un varna. D'autant que la frontière entre une caste et une sous-caste est souvent très vague. On peut seulement dire qu'il existe des centaines de jatis.

    Les Dalits vivent-ils encore dans la pauvreté? Quelle est le rapport entre leur situation sociale et économique ?
    Dans l'ensemble, les castes les plus basses sont significativement plus pauvres. La grande partie des Indiens démunis sont précisément des Dalits. Le niveau moyen d'alphabétisation à travers le pays s'élève à 75% mais il est à peine supérieur à 30% chez les Dalits. Statistiquement, près de la moitié des enfants de Dalits quittent l'école à cause des humiliations qu'ils y subissent. Ce sont eux qui représentent la majeure partie de chômeurs; et ceux qui travaillent sont généralement moins payés que les représentants des castes plus élevées.

     L'Inde compte tout de même une trentaine de Dalits millionnaires. Bien sûr, sur fond des 170 millions de pauvres que compte le pays, c'est une goutte d'eau dans l'océan. Mais ils prouvent par leur exemple qu'il est possible de réussir même en étant d'origine Dalit. Ce sont généralement des personnalités éminentes: Ashok Khade de la caste des Chamars (corroyeurs), fils d'un pauvre cordonnier analphabète, était docker le jour et lisait des manuels la nuit pour obtenir son diplôme d'ingénieur, sachant qu'il dormait dans la rue sous un escalier car il manquait d'argent pour louer une chambre. Aujourd'hui, ces compagnies réalisent des transactions pour des centaines de millions de dollars. C'est une histoire typique du succès d'un Dalit, sorte de rêve bleu pour des millions de démunis.

    Dharavi, un bidonville situé dans au cœur de l'agglomération de Mumbai en Inde. 

    Les Intouchables n'ont-ils jamais tenté de se rebeller ?
    Pas à ce que l'on sache. Avant la colonisation de l'Inde, cette idée ne pouvait même pas venir à l'esprit car à cette époque l'exclusion de la caste était comparable à une mort physique. Après la colonisation, les frontières sociales ont commencé peu à peu à s'estomper et après l'indépendance de l'Inde l'idée même de rébellion a perdu son sens pour les Dalits, qui bénéficiaient de toutes les conditions nécessaires pour atteindre leurs objectifs par la voie politique.
    Cette soumission était à tel point ancrée dans la conscience des Dalits que le parti Bahujan Samaj Party (BSP), qui représente les intérêts des plus basses castes, a mis à disposition des Dalits des camps d'entraînement spéciaux où ils apprenaient à "surmonter leur peur séculaire et la crainte face aux hindous des hautes castes", comme le montrent les recherches des russes Felix et Evgueni Iourlov. Parmi les différents exercices, on installait par exemple un épouvantail d'hindou de caste élevée avec une moustache et un tilak (point) sur le front. Dalit devait surmonter sa peur pour approcher l'épouvantail, lui couper la moustache et effacer le tilak.

    Peut-on sortir de la caste des Intouchables ?
    C'est possible, mais pas facile. Le moyen le plus simple consiste à changer de religion. Un homme qui se convertit au bouddhisme, à l'islam ou au christianisme quitte techniquement le système de castes. Les Dalits ont commencé à se convertir au bouddhisme en nombre pour la première fois à la fin du XIXe siècle. Les conversions de masse étaient associées au nom d'un célèbre combattant pour les droits des Dalits, le docteur Ambedkar, qui s'était converti au bouddhisme avec un demi-million d'Intouchables. La dernière cérémonie d'une telle ampleur s'est tenue à Mumbai en 2007 — 50 000 personnes s'étaient alors converties ensemble au bouddhisme.

    Bhimrao Ramji Ambedkar, leader des intouchables, lors d'un discours, le 13 octobre 1935.
    Les Dalits préfèrent se convertir au bouddhisme. Premièrement, les nationalistes indiens ont une meilleure attitude envers cette religion qu'envers l'islam ou le christianisme, car c'est l'une des religions indiennes traditionnelles. Deuxièmement, un système de caste s'est également mis en place avec le temps chez les musulmans et les chrétiens, même s'il n'est pas aussi explicite que dans la société hindoue.

    Peut-on changer de caste en restant hindou ?
    Oui, mais seulement par des méthodes semi-légales ou illégales. Par exemple, de nombreux noms indiquant l'appartenance à une certaine caste ont une ou deux lettres de différence. Il suffit donc de charmer ou de corrompre un fonctionnaire d'un établissement gouvernemental pour devenir membre d'une autre caste, voire d'un autre varna. Il est préférable d'entreprendre ce genre de démarche soit en ville, soit en déménageant là où ne vivent pas des milliers de villageois qui ont connu votre grand-père.
    Seconde solution: la procédure "Ghar Wapsi", littéralement "bienvenue à la maison". Ce programme est mis en œuvre par des organisations hindoues radicales qui se fixent pour objectif de convertir à l'hindouisme les Indiens d'autres religions. Un Dalit peut donc se convertir au christianisme, puis verser des cendres sur sa tête pour faire part de sa volonté de procéder au Ghar Wapsi — et redevenir hindou. Si cette procédure est réalisée en dehors de son village natal, il est toujours possible de dire que l'on appartient à une autre caste.
    Reste à savoir pourquoi faire tout cela. Car le certificat de caste ne sera pas demandé lors d'une embauche ou pour entrer dans un restaurant. Depuis cent ans, on assiste en Inde à une destruction du système de castes sous l'influence de la modernisation et de la mondialisation. L'attitude envers un individu inconnu s'appuie de plus en plus sur son comportement et la seule chose qui pourrait encore être révélatrice de son origine est son nom, souvent associé à une caste (Gandhi — marchands, Deshpande — Brahmanes, Acharya — charpentiers, Gupta — Vaisyas, Singh — Kshatriyas). Mais aujourd'hui tout le monde peut changer de nom.

    Peut-on changer de varna sans changer de caste ?
    Il est possible que votre caste soit touchée par le processus de sanskritisation, ou "mobilité verticale des castes": si une caste adopte les traditions et les coutumes d'une autre plus élevée, il est possible que tôt ou tard elle soit reconnue comme membre d'un varna plus élevé. Par exemple, si une basse caste devient végétarienne — ce qui distingue les Brahmanes — s'habille comme les Brahmanes, porte des fils sacrés au poignet et se tient comme les représentants de cette caste, il est possible que tôt ou tard elle commence à être traitée comme les Brahmanes.

    Un Brahmane 

     
    Toutefois, la mobilité verticale est généralement propre aux varnas supérieurs. Aucune caste de Dalits n'a encore réussi à franchir la limite invisible qui les sépare des quatre varnas ni à devenir, au moins, des Shudras. Mais les temps changent.
    En fait, en tant qu'hindou, vous n'êtes pas obligé de déclarer votre appartenance à une caste quelconque. Vous pouvez être un hindou sans caste, c'est votre droit.

    Pourquoi changer de caste en principe ?
    Tout dépend la direction du changement — vers le haut ou vers le bas. L'augmentation du statut de caste signifie que d'autres individus, pour qui la caste a de l'importance, vous traiteront avec davantage de respect. La perte du statut, notamment jusqu'au niveau d'une caste comme celle des Dalits, vous apportera plusieurs avantages réels, c'est pourquoi de nombreux représentants de hautes castes cherchent à rejoindre les Dalits.
    Le fait est qu'en Inde les autorités luttent aujourd'hui sans appel contre la discrimination de caste. Selon la Constitution, toute discrimination de caste est interdite et poser une question sur la caste lors d'un entretien d'embauche est passible d'une amende.
    Mais il existe dans le pays un mécanisme de discrimination positive. Plusieurs castes et tribus sont inscrites sur la liste des "tribus et castes enregistrées" (SC/ST), dont les membres bénéficient de certains privilèges, confirmés par des certificats de caste. Des places sont notamment réservées aux Dalits dans la fonction publique et au parlement, leurs enfants sont acceptés gratuitement (ou à moitié prix) dans les écoles, ils ont des places réservées dans les instituts… Bref, un véritable système de quotas a été établi pour les Dalits.
    Est-ce une bonne chose? Pour ma part, j'ai rencontré des Dalits supérieurs aux Brahmanes en termes d'intelligence et de développement général, à qui ces quotas ont permis de remonter d'en bas et de recevoir une éducation. Mais d'autres Dalits se laissent porter par la vague (d'abord grâce aux quotas pour intégrer un institut, puis avec ces mêmes quotas pour la fonction publique), ne s'intéressent à rien et ne veulent pas travailler. Comme ils ne peuvent pas être renvoyés, leur avenir est garanti jusqu'à la vieillesse avec une bonne retraite à la clef. En Inde, beaucoup critiquent le système de quotas, beaucoup le défendent.

    Les Dalits peuvent donc entrer en politique ?
    Tout à fait. Par exemple Kocheril Raman Narayanan, qui fut président indien de 1997 à 2002, était un Dalit. Mayawati Prabhu Das, également connue comme la "Dame de fer Mayawati", fut ministre en chef de l'Uttar Pradesh (État le plus peuplé de l'Union indienne) pendant plus de huit ans au total.

    K. R. Narayanan lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Inde, en octobre 2000.
     K. R. Narayanan lors d'une visite du président russe Vladimir Poutine en Inde, en octobre 2000.

    La proportion de Dalits est-elle identique dans tous les États de l'Inde ?
    Non, elle varie de manière considérable. L'Uttar Pradesh est en tête avec 20,5% de tous les Dalits en Inde, devançant le Bengale-Occidental (10,7%). Proportionnellement à la population totale, le Pendjab est en tête avec 31,9% de Dalits suivi du Himachal Pradesh avec 25,2%.

    Quel métier peuvent exercer les Dalits ?
    Théoriquement, tous: de président à nettoyeur de toilettes. De nombreux Dalits sont des acteurs de cinéma ou travaillent comme mannequins. Dans les villes où les principes de caste sont flous, il n'existe aucune restriction; dans les villages, où les anciennes traditions restent fortes, les Dalits continuent de faire les travaux "sales": écorchage de la peau sur les dépouilles d'animaux, creusage de tombes, prostitution, etc.

    Comment évolue le statut d'un individu qui se marie avec un/une Intouchable ?
    Si l'individu en question est un Intouchable, son statut ne change pas. S'il appartient à une caste supérieure, par contre, cela représente un écart à la coutume. Ensuite, tout dépendra de sa famille et de son attachement aux traditions tacites. Une telle union peut conduire à une expulsion du domicile, à la rupture avec les proches, voire à un "meurtre d'honneur". Si la famille et les amis ont une position plus progressiste, alors le statut social de la personne mariée avec un Intouchable ne change pas.

    Si un enfant naît dans un couple de castes différentes, à quelle caste appartiendra-t-il ?
    Traditionnellement, en Inde, l'enfant était inscrit dans la caste la plus basse. Aujourd'hui, on estime que l'enfant hérite de la caste de son père, à l'exception de l'État du Kerala où il hérite la caste de sa mère. Cela est théoriquement possible dans les autres États, mais c'est au tribunal d'en décider au cas-par-cas.
    Il est à noter une histoire qui date de 2012: un homme Kshatriya avait épousé une femme de la tribu des Nayaks. Le garçon a été inscrit comme Kshatriya, mais par la suite sa mère a saisi le tribunal pour que son enfant soit inscrit comme Nayak afin qu'il puisse bénéficier des avantages accordés aux tribus opprimées.

    Touriste  en Inde, si j'ai touché un Dalit, pourrais-je ensuite serrer la main d'un Brahmane ?
    Pour les hindous, les étrangers sont déjà considérés comme impurs car ils se trouvent hors du système de castes. Ils peuvent donc toucher qui ils veulent sans se profaner d'aucune manière. Si un Brahmane pratiquant décidait de vous parler, il devrait de toute façon suivre un rituel de purification.

    Tourne-t-on en Inde des films pornographiques mêlant plusieurs castes avec la participation de Dalits ?
    Bien sûr. Et à en juger par le nombre de visionnages, ils sont très populaires.


     



    Libye : des migrants vendus sur des marchés aux esclaves

    La CNN publie des images d'une vente aux enchères d'êtres humains en Libye. Une dérive glaçante de la crise migratoire qui secoue l'Afrique.

    La chaîne américaine CNN a reçu une vidéo où l'on voit des esclaves vendus aux enchères en Libye.  

     Tout est parti d'une vidéo, envoyée à CNN. « 900, 1000 » ? « Des hommes forts pour le travail à la ferme »… On y découvre des migrants vendus aux enchères sur des marchés aux esclaves en Libye. À partir de ces images glaçantes, deux journalistes de la chaîne américaine ont enquêté en se rendant à Tripoli. Ils y ont découvert que des marchés comme celui dont les images leur ont été envoyées se tenaient une à deux fois par mois. À l'aide de caméras cachées, ils ont réussi à filmer l'une de ces ventes, organisée la nuit dans un village en dehors de la capitale libyenne.

    Les preuves de ces ventes aux enchères ont été transmises aux autorités libyennes qui ont promis de lancer une enquête sur ces agissements. Interrogé, Naser Hazam, le premier lieutenant de l'agence anti-immigration clandestine du gouvernement reconnaît que des gangs ont bien la main sur des réseaux de passeurs dans le pays. Il affirme toutefois n'avoir jamais assisté à de tels marchés.



    La crise migratoire en toile de fond

    À l'origine de ce trafic, il y a la crise migratoire, expliquent les journalistes. Les milliers de personnes qui tentent de fuir le continent africain pour l'Europe passent chaque année par la frontière libyenne. Mais les contrôles renforcés au large des côtes limitent désormais le nombre de bateaux qui peuvent tenter la traversée.
    Sans un sou (tout ce qu'ils avaient ayant été donné aux passeurs) et coincés en Libye, les migrants deviennent alors des esclaves, les passeurs des maîtres. À l'intérieur des centres de détention pour migrants, de nombreux témoignages se font l'écho de ces pratiques moyenâgeuses. Leurs corps mutilés en disent long sur le traitement qui leur a été infligé.



    LIBYA-EUROPE-MIGRANTS ©  MAHMUD TURKIA / AFP
    Des migrants, qui tentent de rallier l'Europe via la Libye, 
    marchent vers un centre de détention sur
     la ville côtière de Guarabouli, 
    à 60 km à l'est de Tripoli

    40 millions d'esclaves dans le monde

    En mai 2017, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) avait recueilli des témoignages similaires. À l'époque, les propos rapportés faisaient état de travail forcé dans l'agriculture ou le bâtiment pour les hommes et de cas de viols et de prostitution forcée pour les femmes. Un « trafic souterrain à ciel ouvert », avait alors commenté Marwa Mohamed, chercheuse pour Amnesty International, dans les colonnes du Figaro, qui expliquait que ces trafics se tenaient dans des zones où l'autorité du pouvoir central était inexistante. La situation économique catastrophique et l'instabilité politique de la région favorisaient, selon elle, le développement de trafic en tous genres.
    La Libye est loin d'être le seul pays ou ce genre de pratiques est observé. Aujourd'hui dans le monde, l'Organisation internationale du travail à l'Assemblée générale de l'ONU estime à plus de 40 millions le nombre de personnes victimes d'esclavage.