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Vers une « prolifération » des États ?

La sécession de la Catalogne relance le débat sur la régionalisation dans le monde.
La sécession de la Catalogne relance le débat sur la régionalisation dans le monde
La déclaration d’indépendance de la Catalogne a remis sur la table la question de la régionalisation du monde. Bruno Tertrais, directeur adjoint à la Fondation de la recherche stratégique livre son point de vue sur ce que l’on décrit parfois comme la fin de l’âge d’or des États. Le monde est-il en train de se fracturer ? Depuis l’éclatement de l’Union soviétique et de la Yougoslavie, de nombreuses entités ont proclamé ou sont en passe de proclamer leur indépendance en Afrique (Somaliland), sur les pourtours de la Russie (Ossétie du sud, Abkhazie, Transnistrie, Haut-Karabagh, Donbass), au Moyen-Orient (Kurdistan irakien), en Europe (Kosovo, Catalogne) tandis que d’autres s’agitent (Écosse, Flandre, Italie du nord, minorités de l’ex-Yougoslavie…). Les causes de ces mouvements sécessionnistes - une cinquantaine au total dans le monde - se caractérisent par le refus d’être gouverné par une capitale perçue comme lointaine et par le désir de souveraineté nationale. Elles sont différentes selon les régions. En Europe orientale, en Afrique et au Moyen-Orient, la décomposition des États ou leur incapacité à traiter convenablement leurs minorités est souvent la raison essentielle. Une forme de "contagion" vers l’indépendance des régions Au sein de l’Union, la question est différente. Les régions tentées par le séparatisme sont, la plupart du temps, riches et paisibles : elles auraient, pensent-elles, tout à gagner d’une indépendance de droit. Si l’Écosse hésite à relancer sa démarche, c’est aussi parce que la baisse du prix du pétrole ne garantirait pas les revenus nécessaires à un État indépendant. À l’inverse, si les îles Féroé (Danemark) sont tentées par le séparatisme, c’est aussi parce que le marché des ressources halieutiques, dont elles vivent, est en pleine expansion. Il existe des phénomènes de contagion : l’indépendance des uns suscite celle des autres. Carles Puigdemont avait vu, dès 1991, dans l’indépendance slovène un modèle pour « son » futur État ; aujourd’hui, les minorités présentes dans les républiques issues de la Yougoslavie regardent la Catalogne avec envie et donnent de la voix. Une forme d’égoïsme à la régionalisation Nous ne sommes pourtant pas à la veille d’une « prolifération des États ». Le fameux « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes » est un principe qui n’a rien d’absolu. La Yougoslavie était un État fédéral dont la Constitution prévoyait le droit à la sécession - et celle de la Slovénie fut décidée lors d’un référendum autrement plus légitime (90 % de participation, 88 % de oui) que celui qui s’est tenu en Catalogne. L’indépendance du Kosovo (justifiée par la répression serbe) n’est pas reconnue par une bonne partie de la planète : nombre de gouvernements voient dans une telle reconnaissance une menace pour leur propre intégrité territoriale. L’existence de certaines des entités mentionnées ci-dessus n’est parfois reconnue que par un ou deux États, voire par aucun, les conditions d’une séparation en bonne et due forme n’ayant pas été réunies. De fait, très peu de « vrais » États nouveaux ont été créés ces dernières années. Au XXIe siècle, trois seulement ont été admis à l'Onu : le Timor oriental (2002), le Monténégro (2006) et le Sud-Soudan (2011). Les vrais problèmes sont ailleurs. La sécession est parfois une forme d’égoïsme : on ne veut plus « payer pour les pauvres », surtout lorsque la mondialisation (et, en Europe, la libre circulation des biens) permet à une région de réduire sa dépendance vis-à-vis des autres. Et en l’absence de répression manifeste, la sécession peut être génératrice de violence politique inutile. Surtout lorsque sont revendiqués de nouveaux tracés frontaliers, en contradiction avec la tradition selon laquelle les frontières des États naissants doivent respecter les tracés existants (régions, provinces, États fédérés…).

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